Il n’en a été que pour la crise grecque ces derniers temps, il fallait la résoudre. Un épineux problème que l’idéologie seule ne suffisait pas à régler. Il fallait trancher entre deux mondes, des individus, des valeurs et des convictions qui n’avaient rien en commun. Il fut donc naturellement question de s’asseoir autour d’une table et de discuter, ce qu’on ne fait jamais nulle part, quoi que fussent les circonstances, sans rien concéder. C’est la règle. Inutile aussi de rappeler que le rapport de force était défavorable à la Grèce et à son peuple. 2% de PIB de la Communauté Européenne, ça ne mène naturellement pas loin, en effet.
La difficulté était donc de trouver un accord entre deux parties irrémédiablement inconciliables, les européistes - esclavagistes - terroristes d’un côté et les grecs (le peuple) de l’autre. Comme il fallait s’y attendre, les solutions trouvées étaient à l’avantage des plus cyniques, plus forts surtout, que sont les marchés, les banques et ces vautours des institutions internationales, notoirement anthropophages. Cet accord, aurais-je voulu dire, était donc une énième démonstration de force de la toute-puissance d’un «système» vicié, corrompu, totalitaire, criminel, que certains errants idéologiques, intermittents de la politique, confondent très souvent, avec les «intérimaires» inutiles, qui trônent à la tête de nos États et s'en prennent à eux.
C’est auprès de ces fieffés menteurs, rigides technocrates déshumanisés, doublés de voleurs impénitents, ceux-là même, qui ont mis la Grèce et son peuple en coupes réglées, que se trouvent les ennemis de nos peuples, c’est à eux, qu’il faut s’en prendre, c’est face à eux qu’il faudra montrer sa résilience, tenir... Ils sont les seuls qui doivent rendre des comptes, que de courir lâchement s’attaquer à leurs pathétiques, insignifiants suppôts et supports, qui leurs servent de relais dans les enclos coloniaux, que n’est pas moins la Grèce en ce moment. Ceux que l’ogre impérialiste désigne toujours comme responsables des maux de la société, ne sont que de parfaits boucs émissaires, prêts à être sacrifiés à l’autel des intérêts de l’oligarchie. Leurs départs ne représentent rien moins que la partie immergée d’une structure complètement subornée, qu’il faut démanteler, si on veut survivre.
La petite racaille intellectuelle africaine n’est pas restée en retrait, elle aussi a voulu manger du «grec». Elle s’est prise aux jeux des prédateurs qui s’attribuent toujours le beau rôle et s’auto-congratulent. C’est comme ça que depuis le fameux accord entre la Grèce et ses créanciers, l’élite africaine, dopée à la propagande mensongère des médias mainstream, distribuent des épithètes injurieuses à Alexis Tsipras, qui serait devenu en moins de 24h, un voleur, un escroc pour certains et un traitre pour d’autres. La moutonnerie ! Ils s’étaient tous enfuis des plantations du maitre, oubliant derrière eux, leurs cerveaux... Bref, pour certains, le Premier Ministre grec ne devait pas accepter les conditions de ses créanciers et devait sortir le pays dont il a la charge, de la zone Euro. Mais, que proposaient ces cuistres aux grecs comme alternative, mis à part un suicide collectif ? On solde son compte, avant de changer de banque, non ? La Grèce, au moment des négociations, avait-elle les moyens de régulariser sa situation face à ses créanciers avant de s’en aller ? Remarquez, de tous ces héros qui suivent, Lumumba, Sankara, Um Nyobè et bien d’autres, que célèbrent et scandent les africains à tue-tête tous les jours, aucun n’est vivant... Allez-y comprendre quelque chose. Ils ont de sérieux problèmes avec ceux qui sont encore en vie.
Par ailleurs, on ne parle dans les médias que de la victoire politique de François Hollande dans l’obtention de l'accord au sujet de la crise grecque... La gloire d’une colonne de cet impérialisme asphyxiant, quand un peuple se meurt. On Fête le Président de la République française, pour avoir contribué à mettre sous-tutelle la Grèce. Heureusement que j’avais mentionné le mot cynisme plus haut. Seulement, je m’interroge, à quel moment vont-ils commencer à parler des êtres humains ?
Que Dieu (n'importe lequel), nous sauve de nous-mêmes !
Bonjour,
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup la fin :
Que Dieu (n'importe lequel)
Je trouve qu'il y a beaucoup de bon sens et d'humanisme en ces termes, et je crois en Dieu