Je me rappelle encore très bien de ce matin là, entre quatre et cinq heures du matin exactement, ce mois de novembre 2008, nous savions déjà tous qui avait gagné les élections présidentielles aux États-Unis. Sur cette estrade, droit dans ses mocassins et bien calé devant son pupitre, son discours de nouvel homme fort du monde m'avait ému, voir le révérend Jesse Jackson pleurer, verser des larmes à n'en pas finir, en écoutant Barack Obama, m'avait bouleversé et nombreux étaient ceux qui étaient dans le même état que lui ou moi. Ceux qui connaissent un peu l'histoire des États-Unis ( moi un tout petit peu seulement... ), de l'esclavage, de la condition des noirs ou du racisme là bas, pouvaient et peuvent comprendre… Penser cela est déjà en soi un acte clivant, mais je l'avais concédé et j'arrivais même à me faire une raison, je ne pouvais uniquement voir en Obama, brillant avocat, qu'un simple homme politique à l'ascension fulgurante, qui venait d'accéder à la magistrature suprême dans le pays le plus puissant au monde, mais à travers lui, je voyais d'abord ce fils d'immigré kenyan, ce descendant d'africains, qui avait réussi à mettre toute une majorité de personnes d'accord, blancs et noirs confondus, dans un pays où il n' y avait pas longtemps encore, blancs et noirs justement, n'étaient jamais admis à la même table, n'allaient pas au même restaurant, ni n'allaient aux même cinémas, un pays où l'homme noir, il y a quelques décennies de cela, était encore un esclave et l'homme blanc, le maitre… J'étais très ému ce matin là en écoutant son discours, mais surtout très fier, car je suis noir et que je viens d'Afrique. À travers sa victoire aux élections présidentielles aux USA, il avait donné un sens particulier aux combats contre le racisme et la discrimination, à la lutte acharnée des illustres personnes comme Martin Luther King, Nelson Mandela et bien d'autres encore, pour l'égalité des hommes et des races… Mais ça c'était en 2008, vous l'aurez remarqué !
L'homme depuis s'est mû en négrier moderne et se distingue par son sens aigu des assassinats de masse.
Certains comme moi, se sont réveillés un matin et ont cru voir Hitler en Obama, dans toutes les scènes de guerres du monde, de la Côte-d'Ivoire à la Libye, de l'Afghanistan à la Syrie, les basses besognes génocidaires du demi noir de la maison blanche sont devenues légion et à chaque fois, il affiche une délectation tel un chirurgien-dentiste vicieux, qui viendrait juste de finir d'arracher la mâchoire à un jeune enfant, prétextant avoir voulu le débarrasser d'une dent malade. Cet homme est dangereux, disent certains !
Il a multiplié les opérations criminelles des drones américains, ces avions sans pilotes, qui tuent sans accuser de pertes humaines coté américain, mais qui chaque fois laissent sur le carreau des dizaines de victimes innocentes, quand ils veulent seulement atteindre une cible. Aucun remord de la part de ce monsieur pour toutes les victimes collatérales de ses guerres, pour lui tuer c'est une religion, c'est un acte de foi, osent certains observateurs.
Obama remettra son mandat en jeu le six novembre prochain, à coté de lui, Georges Bush père et fils étaient plutôt des anges et ce que les américains décideront ou pas, je m'en fous royalement.
Moi de mon côté, je déplore ce rêve évaporé et Barack Hussein Obama n'est pas ma tasse de thé... Ça c'est mon problème !
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