"Va te faire enculer, sale fils de pute !" Voila en substance ce qu'avait annoncé en une de son journal, un grossier colporteur de fausses vérités du quotidien "l'équipe", prêtant ces propos au joueur de l'équipe de France de football, Nicolas Anelka, qui selon lui, les avait adressés à son entraîneur Raymond Domenech à la mi-temps d'un match pendant la coupe du monde organisée par l'Afrique du sud en 2010…
Comme cela avait été révélé à cette époque là, tenir de tels propos envers qui que ce soit est totalement inacceptable, encore moins à l'endroit d'un aîné, entraîneur de surcroît. Le fait que ces insultes, avérés ou pas, aient été tenu dans le secret des vestiaires d'une équipe de football n'avait ému personne à l'époque, comme si, la société française était nostalgique d'une certaine époque hitlérienne, où c'était à qui trahirait "son" juif et l'envoyer au crématorium... Le joueur mis en cause avait rejeté en bloc les dires du journaleux délateur, portant d'ailleurs plainte pour diffamation. Il fut donc naturellement la cible de tout un peuple, et comment en aurait il pu être autrement, les armes que détiennent certains journalistes étant létales ? Quand vide déontologique, cupidité, racisme et jalousie se mêlent à la bêtise ou la vacuité intellectuelle de certains journalistes qui pensent que leurs plumes leur donnent un droit de vie ou de mort sur des gens ou qu'ils peuvent à travers cela se poser en garants de la bonne conscience collective, on en arrive forcément à des dérives...
Raymond Domenech, l'entraîneur vers qui étaient destinées les fameuses insultes, a donc pondu à travers un bouquin autobiographique, sa version des faits que le journaliste de "l'équipe" avait outrageusement modifié et amplifié la gravité, on constate avec stupéfaction que pour Nicolas Anelka, c'était une mise à mort planifiée par ce quotidien. Dans quel but ? Nul ne sait encore, mais les propos tenus à l'endroit de l'ex international français à l'époque des faits, laissent poindre quelques onces d'aigreur et des lamelles de racisme.
Être journaliste en France aujourd'hui, c'est mentir, attiser les haines, faire l'apologie du crime et du terrorisme… Au lieu d'analyser et commenter l'actualité, le bon journaliste français doit prendre position, cliver. La star désormais c'est lui et qui ose lui résister connaitra à coup sûr, la même trajectoire que Nicolas Anelka. Journalistes ils ne sont plus, griots ils se revendiquent !
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