Pour une justice équitable, une égalité de droit pour tous, sortons couverts, tous pour la Kippa!

Dani Alvez, le latéral droit brésilien du FC Barcelone avait été victime au cours d'un match de football, d'un geste éminemment raciste de la part d'un spectateur, qui lui avait lancé une banane comme on le ferait à un singe. Décontenancé ou numéro d'espiègle, on ne le saura jamais, il préféra la ramasser, puis la mangea...
Ce geste symbolique gagna en popularité, avec des célébrités noires se prenant en photo partout dans le monde, sacrifiant au même rituel frugal de la banane.

Un autre joueur noir de l’équipe de football du championnat d’Espagne (toujours), le milieu de terrain sénégalais Pape Diop de Levante vient aussi d’être victime de cris de singes de la part de supporters du club de l’Athletico de Madrid que son équipe affrontait, auxquels il avait préféré répondre en esquissant quelques pas de danse, ne sachant trop quoi faire face à ces actes ignobles, avilissants qui créent toujours cette confusion génétique, nauséabonde, absurde entre l’homme noir et le primate.

Quand d’un autre côté, je réalise que la carrière du footballeur (noir) Nicolas Anelka s’était terminé en Grande-Bretagne sur un malheureux malentendu, faisant suite au geste de la quenelle qu’il avait effectué après avoir marqué un but avec son équipe West Bromwich Albion, en solidarité à son ami, l’humoriste franco-camerounais Dieudonné, j’en arrive à me poser des questions sur la vraie nature du monde dans lequel nous vivons et le sens même du mot justice...

En effet, le monde politico-médiatique français, sous l'impulsion de certaines associations communautaires juives, s'était levé comme un seul homme contre l'humoriste Dieudonné et son geste dit de la quenelle, criminalisant ce qui à l'origine, n'était (et l'est toujours d'ailleurs) qu'un geste anti-système, d'indignation face à une élite au pouvoir, corrompue, corrosive, ne servant que ses propres intérêts, au détriment ceux du peuple qui lui prête pourtant son vote. Dans un un faux grossier et éhonté, précédé d’un tapage médiatique digne de campagnes de vaccination, tous décidèrent que le geste de « rejet » du système de Dieudonné était un salut Nazi renversé, donc une apologie au meurtre du juif... Ces gens ne reculent devant rien!

Un mensonge outrageant de violence contre un seul individu, pour l’abattre, l’anéantir, car il avait osé dénoncer la capitulation de nos institutions face à la doxa de petits haineux, appartenant à certains groupes communautaires.

La gravité des actes et propos racistes sur des noirs est suffisamment prononcée pour qu’ils soient accompagnés du mépris né de la confondante banalité avec laquelle nos hommes politiques et médias compris, veulent bien les traiter, eux qui sont sur d’autres sujets bien-sûr, toujours prompts à sur-réagir ou à donner des leçons. 
C'est à se demander ce qu'il faut faire pour mériter le même traitement que ceux issus des autres communautés... Même une ministre de la République (Taubira) avait dû essuyer sans broncher, les affres de racistes primaires qu'il voulaient croquer du singe. Dieudonné était subitement devenu un danger pour la France, puis pour l'Europe, Président de la République et ministres s'attelant méthodiquement à le faire disparaitre, pour avoir justement fustiger la surenchère victimaire d'une certaine communauté... Alors qu'une banane lancée à un nègre au nez épaté, c'est fun, quand on ne lui demande tout simplement pas de s'excuser d'être noir.
Les négrophobes s'en tirent toujours, de façon systématique, avec une simple amende... Les nègres n'ont qu'à pas être noirs.

Pour une justice équitable, une égalité de droits pour tous, sortons couverts, tous pour la Kippa!