Certains prétendent que la rapinerie, la mise sous-tutelle des États africains, la confiscation de la souveraineté de leurs peuples et les crimes de masse, pourtant perpétrés contre eux par de brutaux prédateurs venus d'Occident, sont facilités par les africains eux-mêmes, par leurs dirigeants interposés, qu'ils qualifient de corrompus. Bien. En suivant leur logique foireuse, on se rend compte que Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé feraient normalement partie de ces traîtres présumés. Non ? Peuvent-ils expliquer avec un brin de pertinence, ce que ces deux-là, des renégats supposés, font alors en ce moment même, dans le tribunal de celui qui est considéré comme étant leur complice, entrain d'être jugés par lui, l'instruction étant de surcroît exclusivement à charge ? Je vous jure, qu'on va s'en sortir...
Je dis hein, l'État malien peut-il réellement faire partir et avec quels moyens (une question récurrente), l'armée colonialiste française qui «occupe» et partage illégalement une partie de son territoire avec des rebelles indépendantistes ? Une autre question qui frise aussi la redondance, le Président déchu centrafricain Bozizé, pouvait-il mener une politique indépendante dans son pays sous la pression asphyxiante des autorités politiques occidentales ou avec des canons de leurs armées de prédateurs sexuels pointés sur sa tempe ? On sait bien que non, pourtant...
La République Centrafricaine et son Président étaient engagés dans un combat perdant-gagnant au seul bénéfice de leur bourreau. Par ailleurs, si ce dernier (le prédateur) - puisqu’il est le même partout ou presque - était attaché à la vérité ou à la justice, il n'aurait jamais protégé l'ex beau Blaise Compaoré, son bras armé dans ses sales besognes en Afrique. Non ? Ça veut donc dire que ceux qui ont ses faveurs, protégés, bichonnés par lui, sont ceux qui travaillent effectivement pour lui, non ? Alors, surpris, je me pose la question de savoir ce que Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé avaient commis comme faute, pour provoquer l’ire de leurs patrons, au point d’être séquestrés, puis envoyés en prison. Bon, bref...
Je ne sais pas pour vous, mais moi je trouve quand même bizarre que l'assassin présumé de Thomas Sankara vive normalement, j’allais dire paisiblement, dans un pays que la France et son valet Allassane Ouattara avaient ensanglanté pour y installer la liberté et la démocratie. Entre nous quand même !
Selon une terminologie en usage en Occident, Blaise Compaoré était un dictateur, un tyran aussi, qui méprisait son peuple, mais il est toujours libre de continuer à narguer la veuve de Sankara et tous ceux qui se battent pour une Afrique libre et débarrassée des criminels. Je dis que hein...
Les États africains, coupables d'être riches, d'une richesse pour l'essentiel inexploitée, doivent satisfaire, très souvent dans la brutalité, au prix de leurs sang et de leurs vies, la gloutonnerie criminelle des nations les plus fortes. Ils doivent s’adapter à la culture de la prédation, intégrer dans leurs stratégies de défense et de survie, la vision rapacière de certains de leurs partenaires. Le strict respect des règles qui régissent les rapports entre différents pays est une vieille légende morte avant d’avoir vécue. «Compreneur» comprendra…
Ce n'est donc pas une élection pompeusement appelée démocratique, encore moins la démocratie elle-même ou l'alternance qui sortiront l'Afrique des griffes de ses prédateurs. Le colon a par exemple imposé son candidat aux prochaines élections présidentielles du Bénin, pour veiller sur ses biens, au mépris de cette même démocratie. Qui dira quoi ? C’est lui qui valide des élections présidentielles dans son enclos colonial, une espèce de nomination maquillée comme au temps des colons, il vous prie ?
Tous les autres candidats ne seront que des faire-valoir. Ils sont payés pour faire de la figuration, pour apporter du crédit «démocratique» à une mascarade électorale… Vraiment ! Les peuples africains participent très souvent à l'écriture des scenarii de leur mise à mort sans le savoir (ici leurs votes), mais quand ça ne va pas, ils pointent du doigt «l’autre», un «autre» qui n'est que l'image que leur renvoie leur propre miroir.
Allons seulement, tant qu’on ne voit pas le bout de la route…
Je dis hein, l'État malien peut-il réellement faire partir et avec quels moyens (une question récurrente), l'armée colonialiste française qui «occupe» et partage illégalement une partie de son territoire avec des rebelles indépendantistes ? Une autre question qui frise aussi la redondance, le Président déchu centrafricain Bozizé, pouvait-il mener une politique indépendante dans son pays sous la pression asphyxiante des autorités politiques occidentales ou avec des canons de leurs armées de prédateurs sexuels pointés sur sa tempe ? On sait bien que non, pourtant...
La République Centrafricaine et son Président étaient engagés dans un combat perdant-gagnant au seul bénéfice de leur bourreau. Par ailleurs, si ce dernier (le prédateur) - puisqu’il est le même partout ou presque - était attaché à la vérité ou à la justice, il n'aurait jamais protégé l'ex beau Blaise Compaoré, son bras armé dans ses sales besognes en Afrique. Non ? Ça veut donc dire que ceux qui ont ses faveurs, protégés, bichonnés par lui, sont ceux qui travaillent effectivement pour lui, non ? Alors, surpris, je me pose la question de savoir ce que Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé avaient commis comme faute, pour provoquer l’ire de leurs patrons, au point d’être séquestrés, puis envoyés en prison. Bon, bref...
Je ne sais pas pour vous, mais moi je trouve quand même bizarre que l'assassin présumé de Thomas Sankara vive normalement, j’allais dire paisiblement, dans un pays que la France et son valet Allassane Ouattara avaient ensanglanté pour y installer la liberté et la démocratie. Entre nous quand même !
Selon une terminologie en usage en Occident, Blaise Compaoré était un dictateur, un tyran aussi, qui méprisait son peuple, mais il est toujours libre de continuer à narguer la veuve de Sankara et tous ceux qui se battent pour une Afrique libre et débarrassée des criminels. Je dis que hein...
Les États africains, coupables d'être riches, d'une richesse pour l'essentiel inexploitée, doivent satisfaire, très souvent dans la brutalité, au prix de leurs sang et de leurs vies, la gloutonnerie criminelle des nations les plus fortes. Ils doivent s’adapter à la culture de la prédation, intégrer dans leurs stratégies de défense et de survie, la vision rapacière de certains de leurs partenaires. Le strict respect des règles qui régissent les rapports entre différents pays est une vieille légende morte avant d’avoir vécue. «Compreneur» comprendra…
Ce n'est donc pas une élection pompeusement appelée démocratique, encore moins la démocratie elle-même ou l'alternance qui sortiront l'Afrique des griffes de ses prédateurs. Le colon a par exemple imposé son candidat aux prochaines élections présidentielles du Bénin, pour veiller sur ses biens, au mépris de cette même démocratie. Qui dira quoi ? C’est lui qui valide des élections présidentielles dans son enclos colonial, une espèce de nomination maquillée comme au temps des colons, il vous prie ?
Tous les autres candidats ne seront que des faire-valoir. Ils sont payés pour faire de la figuration, pour apporter du crédit «démocratique» à une mascarade électorale… Vraiment ! Les peuples africains participent très souvent à l'écriture des scenarii de leur mise à mort sans le savoir (ici leurs votes), mais quand ça ne va pas, ils pointent du doigt «l’autre», un «autre» qui n'est que l'image que leur renvoie leur propre miroir.
Allons seulement, tant qu’on ne voit pas le bout de la route…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire