François Hollande avait trouvé que le mandat des citoyens français qu'il avait obtenu très laborieusement en 2012, pour présider à leur destinée n'était pas assez important, ni prestigieux, qu'il décida d'installer son quinquennat à Damas, la capitale syrienne, faisant de la chute - ou de son assassinat, c'est selon - du Président syrien Bashar Al Assad, un impératif intangible. Lui, Président élu - à peine ! - par deux millions de français sur 70, jugeait que le peuple syrien n'était pas bien représenté, qu’il se confia donc comme mission de leur en dégoter un autre, répondant plus à ses critères, en faisant alliance au passage, avec l’inhumaine hydre terroriste de l’État Islamique - Al Nosra - pour y arriver.
Cette condescendance occidentale vis-à-vis des autres races, cultures ou religions, qui font la richesse de notre humanité nous rappelle la démence hégémonique du Führer allemand juste avant le déclenchement de la deuxième guerre mondiale, qui croyait dur comme fer, à l’idée d’une race supérieure, la sienne, le forçant à envahir d’autres pays et leurs peuples, pour les soumettre à sa doxa, avec les conséquences humanitaires que personne n’ignore…
L’impérialisme, le racisme, la négrophobie, l’islamophobie, les guerres de prédation, la volonté de contrôler les richesses des pays dits faibles, sont là les principaux vecteurs de ce terrorisme, qui endeuille nos sociétés et que tout le monde s’accorde hypocritement, à dire qu’il faut combattre. Nos peuples, d’où qu’ils viennent, sont pris aux pièges des enjeux stratégiques et géostratégiques des nations les plus fortes.
La France doit par exemple s’attendre à accueillir davantage d’africains sur son sol, au lieu de les traiter avec suffisance, comme des parias, pour la simple raison qu’elle est la principale raison derrière leurs départs massifs de leurs pays, livrés qu’ils sont, à la prédation sauvage de la part de ses multinationales. AREVA en étant une illustration flagrante, première industrie au monde dans le secteur de l’énergie nucléaire, produit fini d’un uranium qu’elle vole éhontément aux nigériens, réduits à l’esclavage chez eux, faisant conséquemment de leur pays spolié, l’un des plus pauvres de la terre.
La question de la souveraineté des peuples est donc importante dans la lutte menée supposément contre le terrorisme. C’est quand même paradoxal, que François Hollande, Barack Obama, David Cameron ou Angela Merkel, aient plus raison en Syrie, que les syriens eux-mêmes, qui doivent être, rappelons-le, les seuls maitres chez eux et qui sont devenus bien malgré eux, les premières victimes de la barbarie djihadiste et de leurs fiers sponsors drapés d'oripeaux élogieux, qui cachent de plus en plus mal les criminels irréductibles qu’ils sont.
Plus important encore est-il de noter que ceux qui ont attaqué la Belgique il y a quelques jours ou la France il y a quelques mois, ne sont pas syriens, afghans, pakistanais, érythréens, nigérians, camerounais, ni même centrafricains, mais des citoyens belges et français de pleins droits, qui pratiquent un islam - s’il existe -, médiéval, prétexte facile à la démission des États occidentaux face à leurs prérogatives. Est-il donc raisonnable pour l’Europe de prétendre aller combattre un terrorisme ailleurs, en Syrie notamment, alors que ses germes ne se trouvent que dans ses propres cités, que ne connaissent pas Bashar Al Assad, ni ses soldats ?
Je dis hein, c’est quoi le lien entre le terrorisme en France, des français qui décident, pour des raisons qui leur appartiennent, pas aux syriens, de fabriquer des bombes chez eux, en France j'entends, pour se faire exploser, en emportant lâchement avec eux, un maximum de leurs innocents concitoyens et la résilience du gouvernement syrien face aux monstres djihadistes en mission pour les détruire ? Qu'elle était le rôle exact de Saddam Hussein dans les attentats du 11 septembre 2001 à New York, qui lui valu la pendaison, la destruction de son pays et le pillage en coupe réglée de l’Irak par la Communauté dite Internationale ? Ces démons sont toujours au bon endroit, pour fabriquer des prétextes fallacieux pour aller attaquer d'autres pays.
On ne le dira donc jamais assez, l’islam ou des jeunes musulmans prétendument radicalisés, ne seront jamais les principales menaces pour notre sécurité, mais les politiques mafieuses des autorités occidentales au service des marchés financiers et des multinationales. Le terrorisme, et c’est le message le plus important, est une culture, mais surtout une arme redoutable entre les mains des prédateurs, essentielle à la préservation de leurs intérêts égoïstes.
Nous connaissons donc tous ceux qui détiennent les clés d’une société harmonieuse, paisible, où il ferait bon vivre pour tout le monde… C'est auprès de ces gens qu'il faudrait aller les récupérer, que de demander des comptes aux petits désœuvrés et retardés mentaux - parfaits boucs-émissaires - des cités ghettos européennes, qui très souvent même, ne savent pas écrire leurs noms, pour mener à bien des projets terroristes d'envergure, nécessitant des capacités intellectuelles qu'ils n'ont pas.
Que toutes les victimes de ces barbares en costumes-cravates, assis dans les salons feutrés des chancelleries occidentales, reposent en paix !
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