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vendredi 14 septembre 2012

L'automne arabe


Le printemps arabe avait vu le régime de Washington conduit par Barack Obama, entretenir, financer, armer des terroristes dans le seul but de changer des gouvernements dans certains pays du monde arabe... Cela impliquait entretenir des relations incestueuses avec ceux qu'ils ( les américains ) désignaient comme étant des barbus sauvages semant la terreur partout. En effet, ces trois dernières années, Al Qaïda était devenue l'allié par excellence des américains dans leur lutte pour redessiner les contours géographiques et politiques de la sous région arabe. C'était et c'est d'ailleurs toujours un pari risqué, car dans l'inconscient collectif de quasiment tous les musulmans ou arabes, les États-Unis d'Amérique sont les ennemis jurés, ceux avec qui Israël assassinent les palestiniens et font d'eux des prisonniers sur leurs terres. La corruption et la tentative d'aliénation mentale du peuple arabe et musulman par cette fameuse communauté internationale composée des américains, des français ou anglais avait partiellement atteint son but, notamment en Égypte, en Tunisie et de façon tragique en Libye. Ils avaient réussi à acheter la conscience de certains traîtres à leurs nations, leur faisant croire que c'est eux qui gouverneraient après qu'ils aient contribué à renverser les gouvernements dans leurs pays et le cas libyen dans ce sens est patent. des milliers de morts, une destruction massive des infrastructures et le pillage massif de ses richesses. 
En Égypte, les élections qui avaient suivi la chute du président Hosni Mubarak avaient vu la victoire nette des frères musulmans, qui pendant des années avaient toujours été présentés comme des fondamentalistes religieux ou musulmans radicaux avec qui personne ne devait parler, ce qui fut une entorse grave au plan des américains, qui étaient d'accord pour que les salafistes ou les djihadistes prennent une part active dans les rébellions armées, mais n'envisageaient pas de les voir prendre le pouvoir, car une méfiance, voire une haine viscérale subsiste toujours entre le monde arabe et occidental... L'assassinat de l'ambassadeur américain Christopher Stevens le démontre assez aisément et le fait que cela ait eu lieu à Benghazi est révélateur. La rébellion qui avait vu la chute et l'assassinat de Mohamar Kadhafi était partie de là bas, c'est de là aussi que partaient les terroristes formés, armés et financés par les américains... 
Ne jamais mordre la main qui t'a nourrit est un précepte que le peuple arabe, dans le cadre de la relation incestueuse qu'il entretient avec les USA refusera de se l'approprier. Pas après tant d'humiliation, pas après tant de tortures et d'assassinats, le Pakistan, l'Irak, l'Afghanistan ou la Syrie, le pays de l'oncle Sam par tout le mal qu'il fait, ne dormira plus jamais tranquille et le peuple arabe a déjà commencé à lui présenter la facture, avec l'assassinat de ses diplomates dans l'Est libyen. 
La communauté internationale, celle qui se fout justement des lois internationales, celle là qui ignore ce qu'est l'indépendance des pays ou la souveraineté des peuples, n'a pas encore compris que le prix à payer pour tous les génocides et les destructions est énorme et le temps de passer à la caisse est arrivé. Ils continuent de crier tels des syndicalistes des pompes funèbres, que Bashar Al Assad, le président syrien assassine son peuple, tout en entretenant, formant, finançant et armant une rébellion illégitime composée de terroristes confirmés, qui se bat contre les forces régulières syriennes. Ces américains, anglais ou français n'ont qu'un mot dans la bouche, démocratie ! Leurs alliés que sont l'Arabie saoudite, le Qatar ou le Yémen sont-ils des démocraties ? Non! Pourquoi donc la Syrie seulement ? Pourquoi donc ces nations arabes, traîtres de leur peuple ne se soulèvent-elles pas pour aller défendre leurs frères palestiniens, avec qui elles partagent parfois la même origine, la même culture et surtout la même religion ? Vivement que cette conscience arabe et musulmane se réveille et rappelle jusqu'à la fin des temps à l'axe sioniste, qu'il se trompe et que le prix à payer est lourd. 
Qui sème le vent...

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