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jeudi 27 octobre 2016

CAMEROUN: COMMENT TAIRE CETTE DIASPORA CAMEROUNAISE BÊTE ET INUTILE ? LA HONTE !

Il est foncièrement malhonnête de faire croire aux âmes déjà en peine que leur salut passera par la foi en la politique ou le fait de confier leur destin aux hommes politiques, dont la mission principale on le sait, est de les traîner à l'abattoir comme des moutons, qui seront inéluctablement sacrifiés, pour garantir la pérennité des intérêts des cercles de l'argent. Certains escrocs tenant la bible ou le coran, réussissent déjà cet exploit, en recrutant des personnes crédules pour leurs chapelles, avec la promesse, qu'elles les enverront au paradis. Les hommes politiques n'ont donc pas le saint esprit en eux, leurs paroles, aussi aliénantes que certaines évangiles, ne sont vraies que pour ceux qui veulent bien les croire. 

Si on ne sait pas comment se font et se défont les partenariats économiques entre états, surtout quand les rapports de force ne sont pas équilibrés entre eux, ça veut donc simplement dire, qu'on n'est pas outillé pour apprécier à sa juste valeur, le rôle nocif et l'influence d'un prédateur glacial comme Vincent Bolloré et sa totale impunité dans les enclos coloniaux d'Afrique, lui qui joue au loto avec les vies des africains pour s'enrichir. Gérant de la compagnie camerounaise des chemins de fer les quinze dernières années et ce jusqu'en 2034, pourquoi l'état désastreux du réseau ferroviaire camerounais devrait il être imputable à l'état camerounais, alors que c’est lui qui tire les plus grands bénéfices de son exploitation ? Quand la justice raciste américaine libère des policiers blancs qui assassinent gaiement des noirs, Barack Hussein Obama, tapi derrière ses larges dents blanches, n'est jamais mis en cause, pourtant il est le garant de l'impartialité de la justice dans son pays. 

Parlant du Cameroun, il serait temps qu'on commence à chercher d'autres vestiges du passé colonial de la France dans ce pays, en dehors du clientélisme, de la corruption, de la fraude et de la confiscation des secteurs stratégiques de l'économie camerounaise, qui pourraient encore justifier sa présence étouffante sur son sol. Si on aime tant les Félix Moumié, Um Nyobe et bien d'autres, puisque leurs noms reviennent de façon redondante, chaque fois que n'importe quel parvenu veut s'approprier leurs combats, l'heure a peut-être sonné de dire de manière affirmée, pourquoi ils avaient été tués, sacrifiés qu'ils étaient, pour un idéal de liberté, de souveraineté, de prospérité, toujours inaccessible, donc indépassable, plus de cinquante ans après l'indépendance supposée du Cameroun. On ne peut prétendre poursuivre les combats de ces illustres personnes, qu'en évitant les cul-de-sac des discours creux et des lamentations, pour passer à l'action de façon résolue. Les bourreaux des héros africains d'indépendance continuent toujours de sévir, dans un silence qui interroge, de la part des panafricanistes du web, grands pleureurs 2.0 devant l'éternel... 

C'est vraiment triste de se rendre compte que les objectifs de la françafrique et du «divisé pour mieux régner» colonialiste sont désormais atteints, quand les africains laissent de côté leurs vrais bourreaux, pour s'acharner lâchement et j'allais ajouter exclusivement, sur leurs dirigeants africains, qui ne sont que la gâchette d'un pistolet pointé sur leurs tempes par d'autres. Oui, oui encore, que les africains demandent le départ de leurs dictateurs, mais qu'ils aient un peu plus de courage, en exigeant d'abord celui de ceux qui les emploient, car en vérité, c'est eux la racine du mal qui ronge le continent noir. Si certains leaders africains, qui prennent des initiatives courageuses pour sortir l'Afrique des griffes des prédateurs sont systématiquement assassinés et le dernier en date étant Mouammar Kadhafi, ça veut donc dire qu'il y a quelque chose dans leurs stratégies de combat, qu'il faut revoir. D'un et de deux, n’avoir que la préférence de la célébration des héros morts, qui avaient «failli» libérer l'Afrique est une démarche vaine, malgré sa dimension symbolique, car elle n'offre pas non plus, de véritables garanties de liberté. 

Et la diaspora africaine aurait dû être le fer de lance de cette lutte de la libération et de l'émancipation de son peuple, car elle est à priori moins à plaindre sur le plan social, mais elle - les camerounais de France notamment - est curieusement taiseuse, lâche, nuiseuse et bête, quand on a besoin d'elle, ne s'agitant, en se couvrant de ridicule, que s'il faut fustiger les «dictateurs» africains désignés par leurs Maîtres blancs. Ce n'est en effet pas assez courageux de demander à un vieillard - Paul Biya - d'aller seul au casse-pipe de la dénonciation des pratiques mafieuses de la françafrique, alors que tout le monde sait qu'il en est l'un des rouages essentiels, bien qu'il essaye depuis un moment de s'en détacher. Chaque fois qu'il y a un rassemblement de singes à Paris, c'est pour demander à la France d'intervenir militairement en Afrique, pour tuer un de leurs frères, suppôt de l'impérialisme aussi, pour le remplacer par un autre. C'était au tour des gabonais récemment dans leur crise post-électorale, les camerounais les ayant déjà précédé longtemps avant, dans cette exposition honteuse. 

Pourtant, il a déjà été bien documenté par d'éminents experts internationaux de la finance et de l'économie, que les impôts des Camerounais dont ces macaques pleurent la disparition dans un train à Eseka il y a quelques jours, se trouvent gelés sur un compte en France, gérés par la France, au seul bénéfice de la France. Ils auraient déjà pu sécher leurs larmes hypocrites de pathétiques démagos et de médiocres populistes - plus aigris et frustrés, que concernés par la précarité de leurs frères restés en Afrique - en battant le pavé parisien, pour demander aux autorités françaises, la rétrocession des milliards d'euros que la France doit au contribuable camerounais et le rapatriement en France, des dizaines de milliers de soldats français stationnés en Afrique, qui sèment mort et désolation là-bas. Limiter leur panafricanisme abscons aux harcèlements des voisins de chambre de Paul Biya à l'hôtel Intercontinental de Genève, pour exiger son retour au Cameroun, est contre-productif. Ces tarés... 

Par ailleurs, on ne peut pas, dans un pays qu'on veut prospère, se ranger du côté des contribuables, quand on a jamais travaillé de sa vie. Un pays n'est riche que du travail, du sacrifice et de la solidarité de ses citoyens. Le terme galvaudé de «contribuable» ne s'applique qu'à ceux qui participent effectivement à l'effort national, les taxes et les impôts qu'on prélève sur les fruits de leurs labeurs, servant de carburant pour faire fonctionner l'État. Votre pays ne vous doit rien, quand vous n'êtes qu'un être végétatif ou un assisté, cet autre héritage honteux de la colonisation, qui représente un véritable frein au développement et un danger pour l'équilibre d'un pays. Au prétexte de la démocratie et du partage équitable des richesses - stratégie de prédation éculée - les prédateurs avaient encouragé les populations d'une Afrique soumise, à abandonner leurs cultures, leurs plantations, à quitter leurs villages, pour aller s'entasser dans les villes et tout attendre de leurs dirigeants politiques, mus en faiseurs de miracles impossibles, qui ne devaient finir leurs carrières, qu'en dictateurs honnis par les siens. 

1 commentaire:

  1. Il est temps que l'Afrique se lève et Affronte son oppresseur ,pour gagner ENFIN sa LIBERTÉ.
    Chaque Africain dans l'hexagone peut se muer en arme libératrice...
    PRENONS NOTRE DESTIN EN MAIN!!!

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