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mercredi 9 mai 2012

Sarko, punition électorale actée, voeu de correction pénale affirmé

Son arrogance l'avait aveuglé, il se croyait roi, oubliant qu'on était dans une république et que les élections valident ou sanctionnent des dirigeants, sacrent ou confirment les meilleurs leaders. Oui, la démocratie commande la souveraineté des peuples et le un quart français d'origine hongroise l'avait totalement ignoré. 
J'en étais arrivé à la conclusion que les vainqueurs étaient inexorablement les plus méchants, les vicieux, mais je reconnais maintenant avec la défaite de Sarkozy qu'il y'a quand même dans ce monde de brute, une certaine forme de justice. Je désespérais vraiment ! 
Celui que je n'hésite toujours pas à appeler accident électoral de la France de 2007, avait défini des axes qui devaient orienter sa politique intérieure et extérieure... Harceler sans cesse les immigrés, opposer les religions ou tout simplement cliver sur tout les fronts en France et une politique économique, financière basée sur les guerres ou génocides tous azimuts, dans le but de piller les nations les plus faibles riches, hors des frontières occidentales. 
Son dernier sabot rangé dans ses cartons, débarrassés de l'affliction que nous procurait la vue des échasses de Sarko, des peuples et des nations doivent désormais se relever de leurs cendres, la France en premier doit retrouver ses valeurs, celle d'humanité, de liberté, d'égalité et de fraternité tout simplement... En Afrique ou ailleurs, le souvenir du désormais ex-président français est toujours douloureux, mais il faudra panser rapidement les plaies, aussi profondes qu'elles soient, si l'on veut repartir de l'avant. 
Il avait commencé dès son élection en 2007 par augmenter son salaire de nouveau président d'environ 140%, son premier ministre, François Fillon était juste un figurant... Sarkozy le traitait d'ailleurs de collaborateur alors que dans une république, le premier ministre est le chef du gouvernement et est véritablement celui qui est en charge de l'exécutif. 
Il avait ce comportement de chef de gang, de parrain de la drogue des années 20 à New-York et une fois de plus, nous sommes dans une république, les codes sont différents. Par ailleurs, ses rhétoriques aux relents racistes, son islamophobie, son arrogance, son goût prononcé pour l'argent tel un épicier, ses réseaux dignes de ceux des grands dealers de la maffia, ce monsieur avait définitivement enterré les valeurs qui vont avec le statut de Président de la république. Vint alors on goût exacerbé pour le sang humain, dont les motivations premières étaient sa détestation de l'étranger, d'autres appelant cela racisme, mais aussi le besoin urgent de rééquilibrer une économie française complètement exsangue... Voilà pourquoi les cibles étaient toujours choisies selon des critères de richesses, comme en Cote-d'Ivoire ou en Libye. Sa défaite, son départ sont acquis, reste à savoir si la justice pourra désormais prendre le relais de la sanction électorale infligée à Sarkozy. En effet, le Gus traîne avec lui de lourds soupçons de corruption, de blanchiment d'argent, d'escroquerie et accessoirement d'assassinat de masse ! Débarrassé de son immunité de Chef de l'état, il devra désormais répondre de ses actes devant des juridictions compétentes et éventuellement passer par la case prison, s'il était reconnu coupable. 
Pour une fois, la justice des faibles aura prévalu ! 

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