Pages

vendredi 27 novembre 2015

Attentats de Paris, le mensonge politique...


François Hollande : «L'ennemi, c'est le fanatisme qui veut soumettre l'homme à un ordre inhumain. C'est l'obscurantisme, c'est-à-dire un islam dévoyé qui renie le message de son livre sacré. Cet ennemi nous le vaincrons. Ensemble. Avec nos forces. Celles de la République. Avec nos armes, celle de la démocratie. Avec nos institutions, avec le droit international.»


Que c'est touchant !
Le chef de l'État français, mon Président, a suivi, avec beaucoup d'émotion, de solennité, de gravité même, les noms cités des 130 victimes de la barbarie terroriste du 13 novembre dernier dans les rues parisiennes et au Bataclan. Il s'agissait là des conséquences, et non des causes de cette boucherie criminelle... Lui aussi a été moins disert sur les raisons qui avaient motivé ce barbarisme rétrograde qui tue plus ailleurs qu'en France, cynique, j'aurai dit, heureusement... Mais non, je ne le suis pas.


Des religions sectaires, qui ne laissent que mort et désolation partout où elles passent, il a parlé d'un Islam dévoyé, mais n'a jamais évoqué cet impérialisme débridé dont il est l'un des fers de lance, depuis qu'il est devenu le premier citoyen français, voire avant.
Il n'a tressé que les louanges de cette autre forme d'obscurantisme qu'est sa démocratie à géométrie variable, inutile pour les ex-chameliers qataris, pourtant sponsors officiels du terrorisme international, avec lesquels il entretient de très bonnes relations, mais très utile pour les centrafricains, à eux imposée à coups de bombes, prétexte on l'a compris, pour les mettre à genoux et les voler.

Mon Président ne peut pas se prévaloir d'un Droit International, quand il envahit un pays indépendant, sans l'aval de ce dernier, ni résolution de l'ONU, et y mène des guerres contre un ennemi que lui seul connaît l'identité.
C'est aussi un mépris criard du Droit International de la part de François Hollande, quand il demande à un autre Chef d'État comme lui, élu par son peuple, comme lui avait été par les français , de quitter le pouvoir.

Armer, financer, entraîner une horde de barbus écervelés pour qu'ils aillent assassiner un dirigeant étranger n'a rien de démocratique et peut même s'avérer contre-productif, car ces illuminés incontrôlables peuvent retourner leurs armes contre leurs parrains et leurs sponsors, que mon Président a beaucoup de mal à ne pas être...

Un Islam supposément dévoyé de François Hollande n'a jamais autant arraché des vies humaines en Afrique que la traite négrière française, le colonialisme français et le néocolonialisme français, qui se déclinent de nos jours, sous des formes barbares, résolument criminelles, la France d'en haut arrachant par sa force militaire, la puissance de ses armes, les richesses des pays qui avaient appartenu à son pré carré colonial, assombrissant le destin de millions de jeunes africains.

Plonger des peuples dans le désœuvrement, les assujettir pour mieux les spolier, voila les recettes miracles, si l'on veut créer des sociétés de rancœur, d'aigreur, de haine, de brutalité et de défiance vis-à-vis de l'État... Nous ne voudrions pas de ces espaces publics où les armes et la terreur remplaceront ces paroles qui apaisent et qui rassurent, celles des dirigeants français que la France rêve un jour d'avoir.

Que notre belle humanité soit débarrassée de ces monstres,
Que toutes les victimes de la barbarie de ces humains empruntés reposent en paix ! Oui, allez en paix !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire