Manuel Valls, actuel Chef d’un gouvernement français, socialiste de surcroit, avait été nommé pour implémenter les projets et les promesses qui avaient fait élire François Hollande à la Présidence de la République française en 2012, mais il choisit de faire du braconnage de Dieudonné M’balla M’balla, la priorité de l’action gouvernementale. Les français, qui attendaient de leurs dirigeants, qu’ils leur proposèrent des solutions, leur permettant de sortir du marasme économique qui les étouffait, étaient donc pris au dépourvu par cette cabale honteuse de l’une de leurs plus hautes autorités, qui dans une dérive autoritaire, communautariste, mobilisait tout l’appareil de l’État, pour faire taire un nègre, qu’il devait trouver zélé.
Le même Manuel Valls, au nom de l’exécutif français, s’était déjà essayé à la fébrilité, quand il voulait contraindre la terre entière à «être Charlie», à la suite des assassinats odieux de journalistes de l’hebdomadaire satirique, raciste, négrophobe et islamophobe, Charlie Hebdo.
Cela va donc sans dire que l’arme nucléaire aurait été brandie, si quelqu’un avait voulu «faire de l’humour» - liberté d’expression oblige - avec le sort brutal qu’avaient connu les victimes de ces crimes perpétrés par des fous, qui se réclamaient d’un islam imaginaire. Des millions de français s’étaient d’ailleurs rendus en procession dans les rues de France et de Navarre, pour crier leurs indignations et condamner ces actes effroyables.
À quelle distance donc, était-on d'imaginer les survivants des attentats de Charlie Hebdo du 7 janvier 2015, entrain de s'autoriser la dérision sur une autre tragédie, plus meurtrière, supposément terroriste, le crash de l’Airbus A321 russe dans le Sinaï égyptien en l'occurrence, qui avait justement coûté la vie à des centaines de russes ? Peut-on et doit-on bafouer la mémoire des victimes de catastrophes, sous le très couru prétexte de la liberté d’expression, quand on vous fait un procès en France, pour antisémitisme, à la simple évocation de la Kippa ?
Je dis hein, quel diplôme faut-il détenir, pour pouvoir oser le dépassement récurrent des limites de la décence et de la morale, que peut se permettre impunément le torchon grossier qu'est Charlie Hebdo ? Si un enfant de 8 ans, présumé terroriste et antisémite notoire - parce qu'il s’appelait Ahmed - avait été entendu par la police française pour apologie du terrorisme (il avait refusé d'être Charlie), le silence de Manuel Valls n'est-il pas coupable, vu le caractère nauséabond de la caricature de Charlie Hebdo, moquant l'avion russe et ses victimes qui venaient de s'écraser en Égypte ? On a ce sentiment qu’en France, le respect des morts ne s'applique que quand les victimes sont françaises... Je m'en sors ?
Pour faire consensus et cesser de donner l'impression d'être un instrument raciste et islamophobe, au service de la haine des musulmans ou des noirs, l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, peut-il s'employer à la même légèreté qu'avec les victimes russes du crash de leur avion survolant l'Égypte, en caricaturant les personnes innocentes, qui ont perdu la vie, dans les attaques terroristes survenues à Paris hier soir ? Même pas dans un rêve...
Nul doute que l'attitude des autorités françaises, Manuel Valls en premier, aurait été édifiante à ce sujet. Auraient-ils condamné ce torchon raciste de Charlie Hebdo ?
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