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samedi 12 juillet 2014

Ce chemin tortueux vers la libération

Ces photos illustrent bien ce que la France appelle «accords de défense» et c’est vrai, quelqu’un l’a dit avant moi. Et alors ?
Chez moi, on appelle ça «clé 14», le genre de prise en judo (?) ou en lutte traditionnelle qui te maintient au sol, pas loin de l'asphyxie. Tu cèdes tout, ton papa, ta maman, tes enfants et tes neveux dans ce cas-là pour ne pas mourir étouffer, que ton bourreau lâche un peu l'étreinte... C'est ça que le prédateur appelle humblement « accords ». Une énième humiliation faite à cette conscience nègre, que nos petits esprits bassement partisans, serviles ne jugent qu’à l’aune de ce que le colon aura logé dans nos têtes par effraction, l’expression d’un mal, même rébarbatif, cruel, pour l’avènement d’un hypothétique et surtout très relatif bien.

Sur ces photos, les nègres ont le rôle et la promotion sociale qu'ils veulent. Ils sont placés et agissent sous l'autorité directe de leur seule référence tutélaire. Le rêve de tout bon nègre, recevoir ses ordres directement du blanc. de la seule autorité qu'ils connaissent, qu'ils idéalisent. Le blanc.
Ce dernier leur donne l’occasion de tutoyer leur chef noir, de le toucher, de boire son vin, de manger dans son assiette, de voler ses sous-vêtements et ultime jouissance, de prendre sa place.

Ces nègres qui refusent de sortir des cales de bateaux qui faisaient d’eux des humains d’un genre douteux, ces plantations de canne à sucre qui les vassalisent toujours, rendu au XXIème siècle, mais qu’ils refusent de quitter, car ils préfèrent de loin le confort de la servitude. Au moins avec ça, ils ne sont responsables de rien. Le mal est plus profond que ça, c’est mental !

Leurs bourreaux, dans une autre répétition du mépris qu’il ont pour l’homme noir, violent la constitution de leur pays la Cote-d’Ivoire, bombardent le symbole de leur État, le Palais Présidentiel et leur donnent le droit de se réjouir, de s’imaginer grands. Ils investissent donc ce Palais et tirent leur Chef de l’État par le collet, traine leur Première Dame par les cheveux, c’est comme ça qu’ils imaginent le pouvoir, dans l’auto-destruction, dans la haine profonde de ce qu’ils sont intrinsèquement, ils vivent par procuration, de pauvres pathétiques singes.

Les bateaux et les chaines ont eu raison de leurs âmes...

Ramons !

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