Le chemin laborieux de la libération. [Tout n'est pas mauvais au Cameroun]

Barack Obama s'était déplacé en Afrique pour dissuader les États africains de tisser des liens avec la Chine... "Il ne faut pas faire des affaires avec ces gens-là" disait-il !
En pidgin, ça donne ceci: "No make wouna traiter ana dan people dem from Chaïna, na bad people, you must loukot ana ndem !). Voilà !

C'est pourtant cette Chine qui soutient l'économie américaine aujourd'hui, paye certains salaires... Du coup, on les (USA) entend moins parler du communisme chinois, du non-respect des droits de l'homme à Shanghai ou à pékin, ni du rôti de chien qu'ils adorent ou d'autres inepties de cette nature là. Ils reçoivent leurs soldes et...se taisent. C'est justement grâce à la Chine qu'il y a moins de conflits armés dans notre monde (c'est relatif hein !). Les américains iront moins braquer les nations les plus faibles pour les voler, tant qu'ils recevront leurs subsides des chinois.
Ça ce sont les nouvelles orientations que prennent les relations internationales.

Le Cameroun lui, il n'a pas la fierté inutile, il traite avec ceux qui le respectent, pas de place pour le très récurrent et surtout humiliant paternalisme colonial de qui on sait... Voici donc ce que donne le partenariat sino-camerounais au Cameroun, un stade ultra moderne à Limbé qui répond aux normes requises par les instances internationales de football, près de 20 milliards de Franc CFA d'investissement et un autre verra bientôt le jour à Bafoussam, tout ça en trois ans, à peine...

Il y a aussi le port en eau profonde à Kribi, tout un dossier, avec une capacité totale de chargement et de déchargement dépassant les 100 millions de tonnes !
Donc, contrairement aux allégations mensongères d'Obama Hussein, on voit bien que les chinois ne fabriquent pas que les 'Ben skin'.

Pendant ce temps, on attend toujours de voir ce que donnera le siège du colon (enfin presque !) au Cameroun. Un siège qui dure depuis près d'un siècle déjà, avec la confiscation de notre économie à la clé, pas seulement, il confisque aussi notre argent, notre liquide, qu'il nous rétrocède sous forme de prêt, en ponctionnant dessus, des intérêts aux taux les plus prohibitifs... En effet, rien ne filtre encore de ce que va donner cette étroite collaboration (très serrée même), qui vire parfois au chantage, avec le chef de file des prédateurs en Afrique.

En attendant, il continue de nous former à la corruption, au vol à mains armées, à la fraude et au délestage tous azimuts... Yiébââ !