jeudi 17 novembre 2011
La Communauté Internationale et la danse du ventre en Syrie !
La ligue arabe, dans le même rôle sordide qu'on lui a connu en Libye, donne trois jours au gouvernement syrien pour mettre fin à la répression et adopter un plan de sortie de crise... Pourquoi cette demande n'est elle formulée qu'à l'adresse d'une seule partie en conflit ? Pourquoi ne dit-on pas assez fort, ni assez clairement que s'il y a combat en Syrie, c'est entre deux factions armées ? Finalement, dans tout cet imbroglio, de quels civils parle t-on ? Ceux qu'on voit avec des lance-roquettes, des fusils, des grenades ? Des bandes armées qui justement, menacent les institutions d'un état souverain ? Dans le monde occidental, prétendument civilisé, le seul moyen d'accéder à la magistrature suprême, c'est par les urnes. Pourquoi vouloir faire la même chose ailleurs, mais avec des bombes comme bulletin de vote ? Dès l'annonce de la suspension de la Syrie de la ligue arabe, des milliers de syriens se sont rassemblés dans la rue, afin d'afficher leur soutien à Bachar Al Assad, leur président. Loin de faire l'unanimité, le leader syrien peut compter sur un soutien sans faille d'une bonne partie de sa population. Fort de cet enseignement, pourquoi la communauté internationale n'emploie t-elle pas la même force, ni la même énergie pour départager les forces belligérantes en Syrie, en organisant des élections libres qui permettrons de sortir ce pays de la crise ? Est-ce bien la démocratie d'exclusion, le nouvel ordre mondial ?
Nous sommes réellement dans le monde nouveau, de liberté et d'égalité ! Les informations auxquelles nous avons droit sont sectaires et parcellaires. La France, l'Angleterre, les USA entre autres, ont à leurs têtes, des dirigeants qui n'ont rien à envier aux gourous des sectes les plus dangereuses. Ils ne doivent pas être contredits, ce qu'ils disent sont plus que des paroles d'évangile et dans leurs multiples aventures meurtrières, destructrices, ils nous disent que c'est pour notre bien à tous et nous avons obligation de les croire... La douleur est encore plus vive qu'hier, mais le combat vaut la peine d'être mené, car la liberté n'est pas où on l'imagine.
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