Avant le coup d'état militaire de la France et de l'ONUCI en 2011, la Cote-d'Ivoire vivait déjà une crise vieille de 8 ans environ, marquée par des crimes de part et d'autre.
Comment peut-on honnêtement traduire le Président Gbagbo à la CPI, sans inquiéter l'actuel Prédisent Ouattara et son Premier ministre Guillaume Soro pour leur partition dans la crise ivoirienne, dont le point d'orgue était le génocide de Duékoué, qui avait fait pas moins de 800 morts ?
J'ai entendu des gens à travers des reportages à la télé dire qu'il fallait pardonner Laurent Gbagbo, mais dites moi, le pardonner de quoi ? En même temps que je ne saurai de quoi l'ancien président devrait être exonéré, je sais comme beaucoup d'entre nous que la crise qui a endeuillé la Cote d'Ivoire était le fait des hommes majeurs qu'étaient Alassane Dramane Ouattara, Guillaume Soro, Laurent Gbagbo et bien d'autres.
L'actuel Président de la Cote d'ivoire nous parle depuis un moment de réconciliation nationale, si on reconnaît que lui, président c'est une imposture en soi et que s'il peut bénéficier d'une quelconque immunité, c'est dû à ce statut là, pourquoi n'a t-il pas libérer Gbagbo et fédérer tous les ivoiriens autour de lui, afin de panser les plaies du passé et construire une nouvelle Cote d'Ivoire ? Comme tout bon dictateur qu'il est, il a préféré sacrifier celui qui n'a jamais cessé de lui faire peur, l'éloigner pour mieux exister ! Notons aussi que les chantres de la démocraties, de la justice et des libertés que sont la France, la Grande Bretagne ou les États-Unis n'ont rien à dire à ce sujet, ils ont cautionné et parrainé cette crise. Leur prise de position étant évidemment orientée, pour des raisons stratégiques et économiques.
Cela fait plusieurs mois que Ouattara a été investi comme Président ivoirien, même si elle n'est pas totalement résorbée, on peut se permettre de dire que la crise est derrière nous. Les institutions de l'état ont recommencé à fonctionner, ce qui veut dire que la Cote d'Ivoire aurait pu juger Gbagbo, elle en a les moyens, mais elle a préféré se défiler, une sorte de fuite en avant... Je tiens à dire qu'être poursuivi par la CPI, ne veut pas dire qu'on ne peut pas être jugé dans son pays. En effet, le siège de la Cour est située à La Haye, mais les procès peuvent se dérouler en tous lieux. Tout ceci est d'une puanteur inimaginable ! Une véritable parodie de justice.
Pour mieux comprendre pourquoi nous fustigeons le fourvoiement de la communauté internationale, Seif Al Islam était poursuivi par la même CPI pour crime de guerre ou crime contre l'humanité, mais il ne sera pas extradé vers La Haye ! Ladite Communauté Internationale a avalisé son assassinat prochain par le CNT libyen, la peine de mort étant toujours prévue en Libye, si on est reconnu coupable de crimes graves...
Tout Chef d'Etat africain devient "dictateur" dès lors qu'il se lève contre le racket institutionnalisé par la communauté internationale.
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