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mercredi 16 mars 2022

CENSURE ET DÉMOCRATIE, MARIAGE IMPOSSIBLE

On ne peut pas revendiquer et très souvent doctement, les libertés de la presse, d’opinion, d’information, d’expression, de conscience, de pensée entre autres, aller même jusqu’à s’en faire le relais bruyant et par ailleurs, accepter de voir la Russie être peinte sous le pinceau exclusif, trompeur et partisan de la journalopie répugnante occidentale ou de la médiacratie atlantiste, juge et partie ou pompier et pyromane, dans la crise mortifère Russo-ukrainienne.

Qu’on puisse se satisfaire aussi éhontément de la censure et du musèlement est une énigme irrémédiablement insoluble. 

En Afrique, des destins sont brisés, des vies arrachées, des pays détruits, au prétexte fumeux de la liberté d’exprimer une opinion, notamment celle d’informer, essentielle pourtant à l’effectivité et à l’exercice de la démocratie, par ceux-là même qui musèlent la Russie et censurent ceux qui s’opposent à toute forme de gestapo de la pensée. 


Les Yankees, plus grands violeurs des lois internationales, ne pouvaient pas laisser Cuba, forte de sa souveraineté et de son droit à l’autodétermination, héberger des missiles soviétiques sur son sol en 1962, lesquels allaient être pointés vers les USA. Comment font-ils donc aujourd’hui pour légitimer en Ukraine, ce qu’ils n’avaient pas voulu à Cuba des années avant ? Rappel inutile donc, le « fait ce que je dis, mais pas ce que je fais » est aussi d’inspiration nazie… comme l’est aussi, la chasse à l’homme lancée contre tous les citoyens russes et leurs biens. 


On peut le remarquer, pour le déplorer, que le recrutement et le conditionnement (brainwashing) des anti-Poutine primaires ou des anti-russes en « nègrerie » s’opèrent de la même manière que chez ces stupides apprentis djihadistes, qui commettent des attentats suicides, dans l’espoir fou de rentrer dans un paradis imaginaire et d’y retrouver de jeunes filles vierges. C’est à dire stupidement quoi 😐 

jeudi 23 avril 2020

FORCES DE DÉFENSE ET DE SÉCURITÉ CAMEROUNAISES, CES MAL-AIMÉES...

Quelques soldats des Forces de Défense et de Sécurité camerounaises s’égarent et commettent l’irréparable, que des gens, probablement drogués ou souffrant d’une espèce rare de délirium, décident de jeter l’opprobre sur toute une armée, dont l’essentiel des hommes résilients, payent au prix de leur sang, de leurs vies, la paix qu’ils jouissent en permanence, l’intangibilité de leurs frontières et la sécurité de leurs biens. Le Covid-19 n’est pas seulement venu avec son cortège de morts et de désolation au Cameroun, il a surtout apporté la baisse du prix au kilo de la transgression et de l’outrance. 

Comparaison n’est pas raison, qu’on se rappelle quand même à ce triste souvenir de « certains » soldats français en mission de paix (prétendument) en République Centrafricaine, qui pendant leurs récréations, se rendaient régulièrement coupables de viols sur de petits garçons mineurs centrafricains, que l’intégrité, j’allais dire l’éthique de l’ensemble de l’armée française n’avait jamais été remise en cause. Les citoyens français n’avaient jamais désignés l’armée française de « milice tribale » à la solde de leurs autocrates de dirigeants suite à ces crimes odieux, ni de pédophiles, ce qui se rapprochait réellement de ce que ces soldats mis en cause étaient intrinsèquement. Au contraire, ils avaient plutôt été soustraits à la justice centrafricaine et ramenés en France où ils sont libres d’aller et venir... 

Même adossée à une différence idéologique ou à ce simple prétexte-là, aucun désir d’alternance ou ambition d’accéder au pouvoir, ne peut commander que des citoyens d’un pays, en possession de toutes leurs cases, qualifient une armée régulière, la leur, républicaine, de forces armées d’assassins. Surtout quand on sait que c’est une armée sur laquelle ils comptent bien entre autres, confier la sécurité de leur pouvoir si un jour, ils accèdent à la magistrature suprême, la défense de leurs intérêts et la protection de leurs populations et territoires vis-à-vis d’une menace extérieure. 

VIVE LES FORCES DE DÉFENSE ET DE SÉCURITÉ CAMEROUNAISES ! 

mardi 20 mars 2018

Sarkozy - Argent libyen, vraie fausse affaire !

Sarkozy seul face à la justice. Ses échasses ne sont pas citées, un homme seul...

De toutes les façons, les vrais procès n’auront jamais lieu. Que la justice française entende l’ex-président français sous le régime de la garde à vue, sur des soupçons de financement de sa campagne présidentielle de 2007, c’est bien, mais ce n’est mieux qu’une affaire franco-française stricto sensu. C’est plus une triste diversion, qui tend à éloigner les gens des vrais enjeux. Le seul procès qui pouvait retenir l’attention, si on se plaçait sous le prisme exclusif des intérêts africains, aurait été celui de la Communauté dite Internationale dans ses déploiements militaires aux fâcheuses conséquences en Côte-d’Ivoire, en Libye, au Mali, en République Centrafricaine, au Gabon, étendons même ça par solidarité de drames hors du continent africain, en Syrie, en Irak, en Ukraine, en Afghanistan notamment. Des théâtres de ses guerres de prédation, pour le braquage des matières premières, qui laissent toujours des millions de victimes sur le carreau, réservant aux survivants comme seuls héritages, la mort et la désolation ou alors la fatalité d'aller s'offrir en festin aux requins dans la mer méditerranée, en tentant de fuir la misère chez eux, pour rejoindre l'illusoire eldorado européen.

En effet, ça sert à quoi de savoir que Sarkozy est mis en garde à vue, pour le financement illégal de sa campagne présidentielle avec l’argent libyen, quand le pays qu’il a dirigé, la France, peut encore continuer aujourd'hui même, à confisquer éhontément et impunément le destin de millions d’africains à travers le viol de leurs souverainetés et le vol de leurs richesses ? Comment la France, que des africains se félicitent aujourd’hui de trainer devant la justice ses anciens dirigeants, peut-elle dire qu’elle est aux cotés des peuples africains spoliés, quand elle garde pour elle et les citoyens français, leurs biens supposés mal acquis par leurs dirigeants ? Le vice-président équato-guinéen avait été jugé en France pour avoir détourné les deniers publics de son pays. Le jugement rendu par la justice française avait-il remis le peuple équato-guinéen dans son droit, puisque les biens saisis ne leur seront jamais rétrocédés et qu’ils appartiennent désormais à la France ? Ça intéresse qui de savoir que la campagne présidentielle 2007 de Nicolas Sarkozy avait été financée par la Libye, quand des fonds et des biens libyens qui se chiffrent en milliards d’euros, sont gelés par la France et sont devenus sa propriété depuis l’assassinat de Mouammar Kadhafi, affamant pour des générations, des libyens, qu’ils étaient censément allés « libérer » de leur dictateur ?

Le Nord du Mali est l’un des endroits au monde dont le sous-sol recèle d’énormes richesses, mais ça ne surprendra personne d’entendre que ce territoire est désormais « occupé » illégalement par l’armée française, qui y a fixé son drapeau , comme si nous étions dans une espèce d’excroissance de l’état français et c’est d’ailleurs le cas. Des centaines de congolais meurent tous les jours à l’Est de leur pays, des femmes, de vielles mères ou même de jeunes filles violées, dans la guerre que se mènent les multinationales occidentales pour le contrôle de leurs gisements miniers et leurs procès tardent à venir, que c’est une insulte indicible, que d’entretenir les gens sur la prétendue petite corruption du nano ex-roitelet élyséen éternellement juché sur des sabots.

mardi 13 février 2018

Cameroun... Protéger l'intérêt de tous, en s'attelant d'abord à travailler pour soi-même

Dans le vaste chantier de la construction du Cameroun, les contributions sont multiples et variées, les plus notables étant les idées, les projets, suivies de matérialisation ou pas, qu’il serait insensé de minimiser l’impact positif de ces gens qui les portent, ces têtes bien faites, qui se sont fixés pour objectif de penser notre société de demain. Ils sont utiles à la volonté d’aller de l’avant de leur pays, dans l’élaboration des stratégies qui le placeront sur la voie du développement, faisant bien de se tenir éloignés de ces aboyeurs irréductibles et irrévérencieux, ces tout-sachants dont les seuls faits d’arme sont de s’opposer à tout, sans jamais rien proposer. Et il y en a aussi, pas très nombreux au regret, je le concède, vu le potentiel énorme et les ressources illimitées dont ils disposent, qui s’endettent pour certains, se ruinent pour d’autres, pour créer des richesses, de la croissance et des emplois au Cameroun.

Ces derniers surtout, quelque soit l’aversion qu’ils nourrissent pour Biya Paul et pour son gouvernement, ou alors, disons « régime », pour épouser une terminologie à la mode, et ça c’est quand ils s’intéressent à la politique politicienne, ils ne peuvent pas souhaiter la destruction du Cameroun, la mort de leurs compatriotes qui ne partagent pas leurs visions de leur société, encore moins la mise en péril de leurs propres investissements, juste pour qu’une illusoire alternance ait lieu à la tête de leur État. Ils ont compris depuis longtemps qu’on ne peut améliorer son confort personnel, qu’en y travaillant soi-même. Ils ont déjà fait l’effort d’intégrer ceci que les hommes politiques sont comme ces charlatans, qui vous promettent l’abondance, simplement pour mieux repousser leur propre misère.

Ceux qui ont en effet le moins à perdre dans un Cameroun en ruines et à qui profite paradoxalement le chaos, c’est naturellement ceux-là qui n’y ont jamais rien investi. N'ayant aucun bien personnel à défendre, qu'ils substituent confusément au « bien public », l’objet de tous leurs délires et de toutes les convoitises, ils livrent donc une guerre sans merci à tous ceux qui peuvent profiter des avantages auxquels ils n'ont pas accès. Le bien public, un horizon incompris pour ces incultes totalitaires, des délinquants civiques, qui n’ont pas assez d’outils pour comprendre, que la construction d’un État, d'un pays, repose essentiellement sur le travail, la résilience même et la solidarité de ses citoyens, que sur l'idée saugrenue, qu'ils entretiennent sur le partage des richesses. Ils n’ont déjà rien à gagner - ils ont atteint le fond, mais continuent de creuser -, qu’ils sont prêts à en perdre davantage, si ça peut calmer leurs aigreurs et frustrations.

On ne va pas risquer d’être gagné par la désespérance, quand même, puisqu’il y a heureusement d'autres camerounais issus de toutes les couches de leur société, qui n’ont jamais voté pour Monsieur Biya Paul, le président de leur pays et qui n’ont jamais milité dans sa famille politique, ni dans aucune autre d’ailleurs, mais qui travaillent sans relâche pour que leur pays ne sombre dans l’extrémisme politique ou l’obscurantisme du « Biya-Must-Go ». Ils ne l’ont jamais fait - ça pourrait être mon cas -, pour la simple raison que la démocratie et ses instruments, que sont les élections, la liberté d’expression et tous ces concepts fumeux qui vont avec, ne sont qu’une immense fumisterie, qui sert les intérêts illicites d’une élite minoritaire notoirement mafieuse. Ma conviction. Ces camerounais, susurrais-je, plus que je n'ai envie de le crier, citoyens, plus en devoirs, qu’en droits, puisqu’ils donnent sans jamais rien demander en retour à leur État, sont légitimes à exiger un Cameroun en paix, pour au moins protéger leurs investissements et les emplois qu’ils créent.
 

Retenons pour finir que les causes communes n’ont jamais existé. Le « bien public », entendu comme tel, est tout aussi une vaste escroquerie. C’est à cause de cette crédulité coupable, que les africains remplissent les églises et attendent les miracles d’un Dieu qu’ils espèrent bon et généreux, pour eux, mais pas pour les autres. Oui, que les peuples comprennent cela une fois pour toute, que ceux qui veulent diriger le monde ou leurs pays, poursuivent d’abord et surtout, des ambitions personnelles, sous-entendues égoïstes et c’est pourquoi, des camerounais, dont je fais partie, revendiquent leurs droits à protéger leurs investissements, en misant sur un Cameroun débarrassé de toutes les crises qui la déchirent depuis quelques années, animées par des gens (qui ont la particularité d'être camerounais aussi), dont les seules perspectives sont de détruire ce qu’ils n’ont jamais pu et su construire. 

samedi 3 février 2018

AU LIEU DE SE PLAINDRE DE CLAUDY SIAR, QUI EST DANS SON RÔLE, QUE LES NÈGRES S’EN PRENNENT À EUX-MÊMES

C’est lui qui, par son cri de ralliement malhonnête, avait convié toute la caste moutonnière nègre à aller s’indigner devant une ambassade libyenne vide à Paris. Oui, il avait demandé théâtralement et obtenu des nègres, qu’ils aillent s’indigner de la déshumanisation des noirs en Libye, devant la représentation consulaire d’un pays qui n’a plus d’état, sans institution. Une Libye réduite en ruine et spoliée par la Communauté dite Internationale, que Claudy Siar absout de toute responsabilité dans le destin de millions de libyens et d’africains hypothéqué.

L’esclavage des noirs en Afrique commence pourtant dans les bureaux des employeurs de Claudy Siar au palais de l'Élysée, à Matignon ou au Quai d'Orsay en France. Je demande hein, avait-on attendu les indignations opportunes, notoirement trompeuses de Claudy Siar et de la chaîne de télévision américaine CNN, pour savoir que le noir est une bête de somme ? Les africains, panafricanistes supposés, qui prétendaient se battre pour l’avènement d’une Afrique libre, souveraine et indépendante, étaient allés faire quoi dans cette vaste fumisterie supposément mémorielle et de la lamentation servile ?

Claudy Siar a toujours été du côté du bourreau. Hier, allié objectif et idéologique de Sarko, l’éphémère nano roitelet élyséen juché sur des sabots, qui avait prétendu du haut de son tabouret à Dakar, que l’homme noir n’était pas suffisamment rentré dans l’histoire. Aujourd’hui, il (Claudy Siar) est dans la délégation officielle d’un des représentants les plus cyniques et froids de l’oligarchie, en visite dans un des ses enclos coloniaux en Afrique. Le Sénégal. Cette oligarchie qui maintient pourtant les peuples d’Afrique indignés, chers à Claudy Siar, dans la servitude.

Parlant de ces africains qui s’offrent en festin aux requins dans la mer Méditerranée en tentant de rejoindre l’illusoire eldorado européen à la nage, dont le sort avait justement provoqué l’ire hypocrite de Claudy Siar, les multinationales françaises dont les intérêts sont défendus par Emmanuel Macron, sont les premières responsables. Par exemple, AREVA continue toujours d’affamer les nigériens et de confisquer leurs destins, en leur volant leur uranium depuis 50 ans, ce qui fait d’elle, la première puissance mondiale en énergie nucléaire et du Niger, le pays le plus pauvre de la planète. Enfin presque.

jeudi 2 novembre 2017

Liberté d'expression , ça dépend pour qui...

La ligne éditoriale raciste, racialiste, négrophobe et islamophobe du torchon, torche-cul (peu importe), de « Charly Hebdo » a une nouvelle fois sévit, visant comme à sa vieille habitude, l’islam, par Tariq Ramadan interposé, suite aux plaintes déposées contre lui pour harcèlements sexuels et viols par deux femmes. On peut avoir son opinion sur les violences à caractère sexuel faites sur les femmes en général et sur ce qui est reproché à Tariq Ramadan en particulier. On y a même droit, sans avoir besoin d’embarquer avec, cette haine primaire, congénitale qu’a « Charly Hebdo » envers les musulmans, les arabes et les noirs.
 

On peut facilement et légitimement arriver à ce sentiment que la France est le pays qui a sacralisé les communautarismes et leur hiérarchisation, ceux-là même, qui détruisent tous les liens entre les peuples, fragilisent le vivre-ensemble, tout en prétendant le contraire... La laïcité, qui n'est pas une opinion, mais le principe sacré d'en avoir une, sait être à géométrie variable, en ce sens qu’elle est notoirement restrictive, répressive ou en tous les cas dévoyée, puisqu’elle ne sert finalement que d’instrument pour fixer les limites de l’expression de la (seule) religion musulmane et de tous les éléments, même accessoires, qui participent à la rendre effective.

En France aussi, pays de tous les paradoxes, l’humour est prescrit selon des règles injustes, par les hommes politiques. C’est eux qui établissent les frontières entre l’humour et les propos/actes condamnables, ils décrètent donc de ce qui devraient amuser et faire rire les citoyens, violant ainsi éhontément un principe absolu en France, qui est celui de la liberté d’expression. Une caricature d’un noir avec un nez de babouin ou celle du Prophète Mahomet à genoux et les bijoux de famille en l’air, c’est du domaine de la liberté d’expression, du « droit de rire de tout » cher à la République laïque, quand ça sort des plumes racistes et islamophobes des dessinateurs de « Charly Hebdo ». Dieudonné Mbala Mbala de son côté cesse d’être un humoriste et devient un antisémite, s’il fait allusion aux juifs dans ses sketchs ou s’il ose une main levée, que la bien-pensance française raciste et sectaire assimilera à un salut nazi.

Cette UNE de « Charly Hebdo », cette UNE immonde montrant Tariq Ramadan en érection, une érection qui serait « le 6ième pilier de l’islam », est une infamie de la part de pathétiques intégristes fondamentalistes de la haine, que l’état laïc français a érigé en norme (l'infamie). Dans ma France de valeurs supposées, la liberté ne s’exprime désormais mieux, que dans l'exclusion des minorités, dans l’outrage et dans les transgressions. 

Ce pays n'aime finalement pas la liberté. 

lundi 11 septembre 2017

FRANC CFA, L'OUTIL DE LA SOUMISSION DU NÈGRE, QUI DIVISE EN « COLONIE »

Le Franc CFA, plus que la séculaire crapulerie ou rapacerie de la France en Afrique, bien au-delà j'entends, c'est le symbole par excellence de la soumission, de l'asservissement d'un peuple par un autre. C'est aussi la démission d'un peuple qui face à son destin, à ses nombreux défis, ceux qui le libéreront j'ose croire, capitule...

Dieudonné Mbala Mbala, français, né en France, chaque fois qu'il ose donner son opinion en France, est tout simplement rappelé au souvenir des origines nègres de son papa, une banalité dans ce pays des droits imaginaires, qui consacre la négrophobie et le racisme structurels de la France, qui n'ont - pardon de le dire - jamais ému une nègrerie pitoyable, qui ne s'est jamais démarquée, que par sa veulerie.

Et ce sont des nègres, qui accueillent avec une surexcitation qui interroge, l'expulsion d'un autre nègre des terres d'Afrique - Kemi Seba -, dont le crime est pourtant de mener un combat qu'ils éludent lâchement, au motif bien pensé, qu'il serait de nationalité française... Are you still there ? C'est bien pour ça que l'Afrique, la houe à la main, n'est toujours pas sortie des plantations du Maître. On y arrivera.

La légitimité d'un combat, celui de l'autodétermination, celui du plein pouvoir sur son propre destin, de sa survie, ne se mesure désormais en colonie qu'à la couleur de votre passeport, nous dit la crème de l'intelligence africaine. Noir, vous ne pourrez plus parler au nom de l'Afrique, si vous avez un passeport occidental. En effet, c'est rédhibitoire. Ils disent. Diseurs va ! Pourtant, la très grande majorité des dirigeants africains de ces nègres ont la nationalité du colon.

Le Maitre esclavagiste confisque le destin politique, économique et culturel d'un peuple et ce dernier pour lui répondre, s'inflige le respect d'une loi faite par son bourreau pour le soumettre. Même si Kemi Seba n'a pas inauguré le délit d'opinions, surtout pas en Afrique, serais-je tenté de dire, il devait quand même selon certains bien-pensants africains, respecter une loi qui n'existe pas au Sénégal, un Sénégal qui se dédie, qui méprise son histoire, un Sénégal qui à travers une décision inique d'une élite politique corrompue, a rouvert les portes de ses geôles de la honte - île de Gorée -, pleines du bétail humain nègre, celles qui donnaient sur la mer ou dans les cales des bateaux à destination des plantations de la déshumanisation du maitre aux Amériques...

On finira par trouver la porte, celle qui libère.