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mercredi 20 mai 2015

Les africains et la démocratie...

● Comme ce fut le cas avec les religions monothéistes, la démocratie fut l’une de ces originalités imposées aux peuples africains, dans le but supposé de leur apporter une nouvelle civilisation, et notamment une meilleure façon d’organiser et de gérer la vie de sa cité. Des gens qui n’avaient aucune connexion avec l’Afrique, ni avec ses fils, à des milliers de kilomètres de leurs terres, décidèrent que leurs cultures, leurs croyances et leurs codes, multi-séculaires pour la plupart, étaient devenus obsolètes et le projet fut donc, de les soumettre à d’autres choses venues d'ailleurs, très souvent dans la brutalité, la désolation et le sang. Cette tradition de déshumanisation et d'acculturation des africains se perpétue encore aujourd'hui, avec succès d'ailleurs, grâce en partie à la veulerie des africains eux-mêmes. 

● L'illustration est parfaite avec la religion et il est entendu qu'on ne juge pas la foi des gens, encore moins son expression, mais on peut néanmoins constater avec beaucoup de facilité et d'effarement, qu’au détriment de sa pertinence, le Christianisme pour prendre ce seul exemple là, a désormais changé de maitre, abandonnant ses créateurs occidentaux, pour d'autres, africains cette fois-là, très concernés et acharnés, qui en ont fait une propriété quasi exclusive, quand les plus belles cathédrales et églises en Occident, ne font plus que la curiosité et le bonheur des touristes qui se raréfient.
En effet, les nouvelles églises pour certaines dites «réveillées» et édifices religieux poussent en Afrique comme des champignons, comptant leurs fidèles par milliers, des êtres crédules, confus et surtout malmenés par la misère, plus mentale que matérielle, qui trouvent opportunément en la prière, le parfait exutoire. Moi quoi ?

● Les choses sont beaucoup plus corsées sur le volet politique où elles prennent des contours dramatiques, trainant partout une odeur forte de sang et de la mort. La démocratie, qui n’a toujours pas épuisé une seule preuve de son efficacité nulle part, même chez ses promoteurs, ne réussit que l'exploit de transformer les intellectuels africains, toutologues hargneux, en de dangereux tyrans qui abhorrent la contradiction, sacrifiant ainsi la promesse d'une société plus juste qu'elle véhicule. Si ce n’est pas autour de cette duperie qu’ils s’envoient au cimetière, Ces prétendus opposants et/ou intellectuels africains le font pour que disent-ils, l’alternance soit effective dans leurs pays. Je dis que hein...

● La France - grande démocratie par auto-acclamation - opère sa part d'alternance là comment en tant que l'une des plus grandes vendeuses de ce projet de société dans le monde, si depuis près d’un demi siècle, voire plus, ce sont exactement les mêmes qui gouvernent là bas, se remplaçant sur les postes de responsabilités au gré des élections qu’ils organisent eux-mêmes pour pérenniser leur forfaiture ? Qu’est-ce qui aurait changé dans l’assiette des français, sorti du régime du diminutif Sarkozy et rendu à celui de Hollande, si ce n’est plus de grogne dans les rues et une impopularité record pour le second ? Le Sarkozy qui n’était pas bon pour rempiler en 2012, est en passe de l’emporter en 2017, pour que vive cette alternance là, n’est-ce pas ? Passons.

● L’interprétation folklorique en Afrique des concepts venus d’ailleurs s’étend donc jusqu’à l’alternance. Les africains aiment la démocratie, mais n’acceptent pas ses lois, ni ses subtilités, sauf quand ça les arrange. Ils disent aussi «démocratie», mais préfèrent le confort de l’exclusion. Ils fustigent dans la journée le clientélisme, la corruption ou la fraude, mais le soir, vont dépenser des fortunes auprès des marabouts pour obtenir des promotions, des diplômes ou tuer un adversaire politique par des moyens suprahumains. Nos démocrates tropicaux évacuent leurs antagonismes politiques de façon létale, armes à feu, amulettes, disais-je plus haut, quand ils ne s’emploient pas aux méthodes lâches empruntées au nazisme du fichage ethnique ou génétique, qui précède toujours le lynchage d'un adversaire politique ou d'un empêcheur de tourner en rond.

● La politique est un métier, elle n’a jamais été destinée à ces cons incultes et totalitaires, qui depuis longtemps, ont confondu ordinateurs et connexions internet aux mandats électifs... Ils n'y sont pas ! On ne parle pas d'un peuple qu'on ne connaît pas. On ne peut pas non plus transférer sur d'autres, ses propres frustrations. Que ces bonimenteurs commencent déjà par se comporter comme de bons citoyens, qu'ils n'ont toujours jamais su ce que ça voulait dire. Qu'ils apprennent à aimer leurs pays, et surtout qu'ils se mettent à la lecture... Oui, qu'ils lisent !

● C’est par la lecture en effet, qu’ils prendront connaissance de leur droits et devoirs vis-à-vis de leurs pays, qu’ils crient à se couper les cordes vocales, qu’ils aiment par dessus tout. Il faut s'instruire, poser des questions, oser l'intelligence et non suivre; la multitude est moutonnière. Burundi...

● La masse populaire burundaise, manipulée, savait-elle que selon la constitution de son pays, le Président Nkurunziza avait bel et bien droit à un troisième mandat? Deuxième mandat, au temps pour moi? Ce défaut de lecture et de culture politique là... Le 5 mai dernier (2015), la Cour constitutionnelle du Burundi validait la candidature de Monsieur Pierre Nkurunziza, estimant qu’elle n’était pas contraire à la Constitution. Si les partisans du Président sortant étaient d’accord avec cette lecture là, où était exactement l'opposition et que disait-elle ? La politique, c’est véritablement un job, pas une porte de sortie pour tous les ratés de la vie... 

● Cette Cour Constitutionnelle, saisie à travers une requête par 14 sénateurs, qui demandaient l’interprétation de l’article 96 et 302  de leur Constitution, rendait une décision favorable, jugeant que cette requête était recevable. Point ! En quoi un coup d'État militaire pouvait-il donc être pertinent pour qu’il aille jusqu’à obtenir la faveur des plus grands défenseurs de la démocratie du continent africain ? Pourquoi la rue burundaise, instrumentalisée par la Société Civile avait-elle accepté de descendre dans la rue, pour exiger le départ d’un Président élu, et dont le mandat était encore en cours ? Il faut lire...

- Article 96: «Le Président est élu au suffrage universel pour un mandat de 5 ans renouvelable une fois.»
- Article 302: «Exceptionnellement le premier Président post-transition, donc après guerre civile, est élu par le Parlement...»

● Son Excellence Pierre Nkurunziza, Président de la République du Burundi était et demeure constitutionnellement légitime et autorisé à se faire élire pour le mandat présidentiel et démocratique de 2015 à 2020. Ceux que ça ne plait pas, ont la liberté de se faire lire et interpréter la Constitution burundaise et pour ça, qu’ils demandent conseils à un bon Juriste spécialiste de droit constitutionnel.

● D’ailleurs même, dans quelle grande démocratie au monde, une décision de la Cour Constitutionnelle ou son équivalent, est-elle contestée ? Pourquoi les africains adorent-ils tant l’auto-flagellation? L’humanoïde génocidaire Alassane Ouattara avait d’abord contesté une décision de la Cour Constitutionnelle qui le déclarait perdant lors des élections présidentielles de 2010 en Cote-d’Ivoire, puis ayant récupéré le pouvoir par les armes et dans le sang, aidé par le minuscule (nano) Président français de l’époque Nicolas Sarkozy, il revint quand même vers elle, pour qu'elle valide sa prestation de serment comme nouveau Chef de l'État... Pourquoi devrait-il se gêner ?

● Pour revenir sur le cas burundais, la démocratie, la vraie, - respect de la Constitution et des institutions - a survécu aux armes des mutins et le Président est retourné dans son palais, où il pourra exécuter ses fonctions régaliennes, jusqu’à expiration de son mandat. Les burundais qui ne sont pas contents de lui, de sa Présidence, devront donc voter contre lui lors des prochaines élections présidentielles. 


● C'était quoi le problème ? 

samedi 9 mai 2015

RACISME - NÉGROPHOBIE - LIBERTÉ D’EXPRESSION - TOTALITARISME

-- Michel Leeb avait fait rire des générations de français avec ses sketches mettant en scène des personnages divers et variés, déclinant chacun, un coin de la terre. Le plus loufoque avait toujours été celui représentant le nègre, laid à mourir, cannibale décomplexé, caricaturé de façon grossière, des narines très évasées, la démarche chaloupée, se grattant le cuir chevelu de tous ses doigts, associé aux odeurs rances ou émettant des sonorités qui n’ont jamais cessé d’être l'apanage exclusif de la communauté exquise des primates... Celle justement à laquelle le suprémacisme aryen, très volontaire dans le confusionnisme, n'a jamais eu aucun mal à associer à l'humanité subsaharienne.

-- On peut donc aisément comprendre pourquoi pour s’adresser aux noirs africains, certains blancs préfèrent plutôt lancer des bananes, quand bien même il y aurait des oranges ou des cerises à portée...

-- Au mois de janvier (2015), le «Je suis Charlie» à la suite de l’attaque meurtrier des locaux du journal satirique Charlie Hebdo était devenue une règle commune à laquelle tout le monde devait s’absoudre. Tuer les journalistes de Charlie Hebdo étaient - devenue - une déclaration de guerre à la République française. La République, celle des valeurs essentielles comme la liberté d’expression était devenue une grosse dictature, intolérante, brimante et résolument totalitaire qui muselait son peuple et interdisait le questionnement. Qui n’était pas «Charlie» était contre la France, une rhétorique vulgaire bushienne (Qui n’est pas avec nous est contre nous) extrémiste et jusqu’au-boutiste, qui ne devait servir in fine, que les intérêts égoïstes et surtout opportunistes des politiques arrivistes notoires, comme Manuel «lié éternellement à Israël» Valls, qui se livraient à la vile surenchère émotionnelle. 

-- Des enfants de 8 ans furent trainés au poste de Police Nationale, pour s’expliquer sur leur non-adhésion au «Je suis Charlie», opportunément devenue cause nationale... Pouvait-on condamner à la dernière énergie, des attaques meurtriers, terroristes ou pas et ne pas être «Charlie» de mes deux ? Il fallait absolument être solidaire des caricatures malveillantes, islamophobes, racistes et extrême-laïcardes du journal satirique, pour espérer être «Charlie» ou pour que son émotion face à la barbarie perpétrée par des fous soit validée, c’était ça le piège à la con de ces politiques corrompus. Dites-moi, pourquoi Michel Leeb, l’homme blanc, est-il dans l’humour, quand il crée une proximité génétique douteuse entre l’homme noir et le singe, alors que Dieudonné, l’homme noir, mais non moins humoriste, fait de l’apologie du terrorisme, lorsqu’il déclare qu’il est, je le cite «Charlie-Coulibaly», prenant la peine d’expliquer que cela était de son propos, un message de paix et d’amour dans une période trouble de notre histoire?

-- La France elle, celle de ses dirigeants, ne s’est jamais excusée auprès des peuples de l’Afrique noire, de son rôle morbide et mortifère dans l’esclavage et la traite négrière. Michel Leeb, l’humoriste blanc français de son coté, ne s’est jamais non plus senti redevable de quoi que ce soit au noir que je suis, de l’avoir aussi grossièrement et assez souvent, confondu au singe (Apologie à la haine raciale). Ça gêne qui ? 

lundi 4 mai 2015

La France en Centrafrique, du pain et de la protection contre une éjaculation !

Les stratégies de prédation, de vol à mains armées des ressources naturelles de l'enclos colonial français en Afrique s'accompagnent désormais de certaines pratiques honteuses que réprouve la morale des hommes... Les lois et les règles de notre société sont claires là-dessus, elles garantissent la survie et pérennise notre humanité en axant ses actions sur la protection des enfants...

On ne peut pas vouloir la paix et la démocratie dans un pays comme le veut la mission des soldats français de l'opération «Sangaris» en Centrafrique, en soumettant ses plus jeunes enfants à l'exercice d'une sexualité débridée, réservée aux seuls adultes consentants. C’est vraiment la double peine pour cette Ex-République Centrafricaine, dont la souveraineté est confisquée par la bande à Hollande et dont le seul tort est d’avoir un sous-sol très riche... Allégée d’une part de ses ressources naturelles, ses jeunes fils d’autre part, mineurs de surcroit, sont brutalement exposés aux viols et vols de leur innocence par de dangereux criminels venus de France, dont la mission pompeuse et enfumante était de venir les sauver !

Cette classe dirigeante française peut-elle enfin comprendre qu’elle est cernée et que ses pratiques mafieuses, prédatrices, criminelles du siècle dernier et d’avant, sont connues de tous en Afrique, surtout des jeunes générations, celles appelées à diriger demain ? Pour le Ministre français de la Défense Jean Yves Le Drian, pour prendre cet exemple là, les soldats français qui se seraient livrés à ces actes ignobles sur de jeunes mineurs, auraient sali le drapeau français... Eux et leur drapeau, plus que leurs proies, honteuses, désarmées et exposées... Non Monsieur, on ne sali pas le drapeau de son pays, quand on viole un enfant ou le force à «sucer» le pénis d’un pervers baveux. Toujours le même mépris des douleurs qu’engendre leurs coups portés lâchement sur leurs victimes, qui se comptent toujours parmi les plus faibles. Ces gens-là, mentalement, sont toujours installés dans leurs conforts de maitres esclavagistes d’il y a quelques années.

Savent-ils seulement que l’Afrique ne dort plus, qu’elle est debout, fière, forte et surtout très optimiste? Qu’ils ajustent leurs montres, ils sont vachement en retard...