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jeudi 12 mars 2015

CETTE ÉLITE AFRICAINE QUI SE DISPERSE

--- Le drame que vit l'Afrique à travers le procès, puis la condamnation de l'épouse de l'ex chef de l'état ivoirien a d'abord ses premiers supporters en Afrique. Ceux qui se délectent le plus de l'arrestation et de la détention arbitraire de Laurent Gbagbo à la cour pénale internationale, pourtant une institution judiciaire inique, dont les penchants raciste et négrophobe ont déjà été éprouvés, ce sont d'abord les nègres eux-mêmes. Voilà les dommages collatéraux de l'école coloniale sur le nègre, voilà la profondeur de l'abîme dans laquelle gisent nos consciences. Le bis repetita de la traite négrière… le sabordement donc. La porte de sortie c’est par où?
 


--- Des youyous de macaques décoincés avaient accompagné les bombardements massifs du palais présidentiel ivoirien au mois d’avril 2011 par l’armée coloniale française, ainsi que la capture du Président Gbagbo. Des couinements d’extrême jouissance retentirent aussi à l'apparition de Simone son épouse, tirée par les cheveux, presque dénudée par une horde de sauvages en haillons couverts d'amulettes, qui célébraient ainsi sans le savoir, leur (énième) encagement, qu’ils prirent confusément pour la liberté et la démocratie. Et s’aiderait-on de gris-gris, de machettes, de fléchettes et de marabouts pour atteindre cet objectif là?
 


--- L’école pour une génération d’africains avait servi à déverrouiller les portes de l’oppression, pour reprendre Nelson Mandela. C’était disait-il, un outil indispensable pour lutter contre la logique tordue du maitre esclavagiste… Les intellectuels africains de nos jours, eux sont allés à l’école pour mépriser leur mémoire et insulter l’histoire de l’Afrique noire. La haine d’eux-mêmes et de ce qu’ils sont intrinsèquement les empêche de comprendre ou peut-être ne veulent-ils simplement pas voir. Tout pour le maitre blanc, leur seule référence tutélaire, celui à qui ils cherchent désespérément à ressembler… Dans le monde Occidental, on entre dans la fonction publique par dépit, en Afrique, c’est le Graal, on est élevé et éduqué pour tout attendre de l’État ou pour se tourner contre lui, quand rien ne va… Ce serait donc qui ou quoi cet État là? A t-on jamais eu meilleure définition de l’autoflagellation que ça? Pardon, allons-nous en !
 


--- La condamnation à 20 ans de prison de Simone Gbagbo tentais-je de dire, alors que le parquet en avait requis la moitié, n’est pas seulement une insulte à la démocratie pour laquelle les peuples africains sont invités à se déchirer, c’est un déni de justice, ajouté au maintien indu de son mari à la Haye, c’est le prolongement du viol de la souveraineté ivoirienne, la perpétuation même d’une politique néo-coloniale occidentale en Afrique, faite de mépris, du déni d’humanité et de la confiscation de la mémoire noire. Y aurait-il donc une autre langue pour faire comprendre aux fils d’Afrique que si la France, au mépris des lois internationales, celles qui garantissent la souveraineté des peuples et l’indépendance de leurs États, avait bombardé un palais présidentiel et capturé un Président élu pour le remettre à un groupe rebelle, ça n’a jamais été pour le bien de la justice? Ce n’était que la traduction de la volonté de la France, celle de remplacer Laurent Gbagbo par un préfet plus accommodant, l’humanoïde génocidaire Alassane Ouattara.
 


--- Je ne me lasserai jamais de me poser cette question; pourquoi avoir laissé à l’une des parties prenantes d’un conflit sanglant, le soin d’instruire et de juger des crimes dont elle-même est accusée? Pourquoi la CPI ne s’est-elle jamais saisie de cette affaire Simone Gbagbo, autant qu’elle l’eut fait pour son mari, si la vérité, la justice et plus loin la réconciliation des ivoiriens étaient les seuls objectifs poursuivis? La justice ivoirienne, aussi bien que la Cour Pénale Internationale ont donc démontré qu’elles étaient des instruments de vengeance (ou de justice politique) aux mains des vainqueurs que sont l’éphémère nano Président français Sarkozy et sa clique amie de bouchers au pouvoir en Cote-d’Ivoire.

mardi 10 mars 2015

CAMEROUN / BOKO HARAM [Tentative de Kori «clé 14» de la France au Cameroun]

--- La Coalition contre l’État Islamique ou «DAESH» avait été formée en 2014 avec pour mission officielle de contrer l’expansion des djihadistes de l’État Islamique qui voulaient, nous disait-on, ramener les populations irakiennes et syriennes à la pratique d’un islam suranné et faire des territoires qu’ils avaient conquis, des califats, par la terreur et la barbarie. Cette coalition était constituée des USA, de la France, du Royaume-Uni, du Canada, du Portugal, de l’Espagne, du Portugal, de la Belgique, du Danemark, des Pays-Bas, de l’Australie, du Maroc, des Émirats Arabes Unis, de la Jordanie et du Qatar.
 


--- Avec ce nombre impressionnant de pays prenant part à cette guerre, le choix fut fait d’internationaliser ce conflit, lui donnant ainsi un écho planétaire. Les vidéos des décapitations de citoyens occidentaux qui passaient en boucle dans les télés procédaient du même enfumage, susciter l’émoi au sein de la communauté des peuples du monde et les «préparer» à intégrer l’inéluctabilité d’une intervention de type humanitaire en Irak et en Syrie.
Ailleurs, pour que cette communauté de barbares et de rapaces intervienne en Libye et mette ce pays à sac en 2011, il fut question, prétexte fallacieux, de stopper d’urgence une colonne de chars du défunt Guide libyen Mouammar Kadhafi, qui allaient raser la ville de Benghazi, l’ayant au préalable transformée en bain de sang... Il était aussi accusé d’avoir drogué au Viagra ses soldats pour qu’ils aillent violer les femmes et de jeunes filles libyennes. Quand pour bombarder le palais Présidentiel ivoirien et déloger Laurent Gbagbo pour le remplacer par Alassane Ouattara, la France à travers ses réseaux de propagande l’accusait d’avoir entre autres, fait tirer sur des femmes qui manifestaient «pacifiquement» dans la rue. Et ce serait donc quoi le lien avec Boko Haram? Passons.
 


--- Le 17 mai 2014, à l’initiative de la France, un mini sommet pour la paix et la sécurité en Afrique est organisé à Paris, avec pour thème central, la lutte contre Boko Haram. Pourquoi organiser cela à Paris, alors que ce qui était débattu avait lieu à 7000 km des cotes françaises? Quelle légitimité la France avait-elle à s’impliquer dans la résolution d’un conflit qui concernait d’abord des États indépendants et souverains d’un continent différent du sien? Le but in fine était d’installer l’armée française au Nord du Cameroun pour soi-disant combattre la secte terroriste, ce qu’espérait déjà François Hollande après que l’enlèvement un peu laborieux, poussif même, de la famille Moulin-Fournier dans cette région du Cameroun eut échoué de faire évoluer ce projet mafieux, ainsi que tout le ramdam autour de l’enlèvement des 200 jeunes écolières de Chibok dans l’État nigérian du Borno.
 


--- Un message audio datant du 7 mars 2015, qu’on prête à Abubakar Shekau, le leader charismatique, mais non moins inculte de la secte Boko Haram, celui qui parle en se récurant les narines, annonce que son groupe aurait fait allégeance au mouvement djihadiste État Islamique. Annonce relayée en grande pompe par les médias mainstream, les autorités françaises déclarant même que c’était une mauvaise nouvelle pour l'Afrique. Laquelle donc? Cette allégeance n’a aucune espèce de pertinence, à y regarder de près, mais l’essentiel on l’aura compris, est ailleurs... En effet, tous les chemins doivent mener aux objets multiples de la convoitise de ceux dont la réputation s’est faite sur le dos des nations les plus faibles et dans l’assujettissement de leurs peuples.
 


--- Le but ici est donc d’internationaliser (une fois de plus) un conflit qui jusque là n’avait qu’une dimension régionale. On ne se serait pas pris autrement, si la volonté n'était d’impliquer les gendarmes du monde dans une guerre que gagne déjà une coalition africaine inédite. C’est bien pour ça que l’idée selon laquelle Boko Haram baliserait le terrain pour une intervention prédatrice du gang de barbares dans cette région du golfe de Guinée, n’est plus saugrenue. Tout y est passé, même le spécialiste de politique internationale d’i>Télé Olivier Ravanello s’y est collé - un énième journaliste français appelant la France à intervenir au Nord du Cameroun - dans son émission «Vous Président» d’hier soir (08/03/2015) sur i<Télé, quand il posait justement la question de savoir si la France ne devait pas s’impliquer pour en finir rapidement avec Boko Haram, dans la guerre que lui livrent le Cameroun, le Tchad, le Niger, le Nigeria et d'autres encore, avec certains succès.
 


Ça a cuit !

lundi 9 mars 2015

CE CAMEROUN LÀ...

-- Ce qui a toujours poussé et confiné certains camerounais à l’exil n’a jamais été lié à un quelconque défaut d’alternance et de liberté au Cameroun. L’âge de Paul Biya (83 ans ?), Président du Cameroun et sa longévité au pouvoir sont d’autres alibis passe-partout, qui ne servent finalement qu’à minimiser certains échecs personnels, une éducation douteuse ou son absence, mais surtout à taire certaines aigreurs et frustrations. Il faut donc aller chercher du coté du désœuvrement, de la jalousie, de la désespérance et de la famine, - les seules fortunes de ces camerounais armés de leurs claviers - pourquoi ils quittent leur pays et vont en Europe, parfois même au risque de leurs tristes vies et ne peuvent plus revenir. La réalité étant toute autre, l’extrême pauvreté pour les uns, sans papiers pour les autres, comment feront-ils donc pour revoir un pays qu’ils aiment pourtant, mais qu’ils sont obligés de détester parce que tout simplement devenu entre temps inaccessible pour eux ? C’est ça l’autre vérité du Cameroun, pour l’aimer, il faut le mériter, s’en donner les moyens. Des camerounais ne meurent-ils pas en ce moment au Nord du Cameroun pour que ce pays ne sombre dans le chaos et la désolation? C’est donc comme ça que certains de ces esprits égarés tentent une carrière hypothétique en activisme politique ou deviennent des opposants, les seuls métiers qui ne requièrent aucune qualification, ni visas, mais juste une connexion internet, fut-elle celle du voisin, et c’est très souvent le cas...
 


-- Eut-il jamais été question d’intelligence que de passer son temps à ergoter sur un défaut d’alternance dans un pays où le peuple est régulièrement appelé pour désigner ses dirigeants? Comment Paul Biya peut-il confisquer un pouvoir qu’il détient par la force du suffrage, que certains pseudos opposants ou pas d’ailleurs, snobent et dont il conserve la légitimité pour trois années encore? Ailleurs, comment peut-on prétendre dénoncer une tyrannie quand des prisonniers de droit commun y livrent des interviews et écrivent des bouquins à charge sur le régime qu’ils incriminent?
 


-- Nous savons pourtant que l’urgence est ailleurs depuis plusieurs mois au Cameroun, il y est désormais question de repousser les assauts meurtriers, tout le temps renouvelés des ennemis qui refusent de se découvrir. Le Cameroun doit se battre pour conserver son intégrité territoriale, protéger ses populations harcelées et pour certaines déplacées. Ce serait donc quoi la priorité pour ces camerounais à qui il manque quelques cases, et qui préfèrent s’allier aux voleurs de poules et de moutons du groupe terroriste Boko Haram, au détriment des intérêts de leurs propres frères camerounais et de leur nation? Demander le départ d’un Président légitimement élu, hors des cadres prévus à cet effet là? S’en prendre à une tribu parce que le Président du Cameroun y aurait ses origines? Changer un Chef d’État dans une démocratie doit répondre à des exigences purement et simplement...démocratiques. Que ceux qui ne sont pas contents de cette réalité là, à défaut de sauter et caler en l’air comme Puma, le logo du sponsor de l’équipe nationale de football du Cameroun, floqué sur leurs maillots, qu’ils attendent les prochaines élections présidentielles de 2018, pendant lesquelles il leur sera loisible d’imposer par la seule et exclusive force de leurs votes, le candidat de leur choix... Il y a quoi?
 


-- Je sais que la haine méprise le discernement, pendant que les chinois débarquent en Afrique avec leur puissance financière, des projets, des tracteurs et des ingénieurs pour investir, construire et partager avec les pays africains, les USA par exemple se rendent en Sierra Leone pour soigner la fièvre Ebola, avec dans leurs trousses médicales, des milliers de militaires et des armes lourdes, où seules les compétences des médecins eurent été requises. N’y a t-il pas un seul élément dans ce fait là, qui puisse permettre à ces camerounais atteints de cécité intellectuelle de se poser enfin de bonnes questions, celles qui leur permettront de mener enfin le bon combat, celui de la libération de leur pays et par voix de conséquence, celui du choix du dirigeant qui répondrait le mieux à leurs aspirations? Dix milles soldats français sur le sol africain, stationnés dans des pays prétendument indépendants, ces lâches qui profitent du gite et du couvert des ennemis de l’Afrique ne lèveront jamais le petit doigt pour s’en indigner, mais répondront toujours présent lorsqu’il faudra s’acharner sur les dirigeants africains, les ridiculiser... Pitié!
 


-- Tout le territoire Nord Malien n’appartient plus à l’État malien, mais plutôt à la France et à un Mouvement rebelle indépendantiste. En République Centrafricaine, il n’y a plus d’État, seuls les soldats français y règnent en maitres et pour des raisons toujours non élucidées. Qui pourrait dire avec exactitude ce que fait la France en ce moment dans ces deux pays africains, à qui elle a déjà arraché la souveraineté? Qui ici ignore que les enlèvements des citoyens français au Nord du Cameroun et les harcèlements qu’y subissent actuellement les populations locales sont non seulement liés, mais qu’ils avaient été longtemps préparés à l’avance? Tout avait été fait pour préparer l’inéluctabilité d’une intervention militaire française ou de la très courue «Communauté Internationale» dans cette partie du Cameroun, comme au...Mali d’ailleurs. Au lieu de parler d’un changement à la tête du Cameroun qui ne peut avoir lieu avant trois ans selon le calendrier électoral, pourquoi ne pas commencer à travailler pour que cet objectif soit atteint un jour?
 


-- Depuis plus de 24h, les médias occidentaux ne parlent plus que des russes qui seraient descendus par milliers dans les rues de Moscou pour manifester contre l’assassinat d’un opposant politique russe... Ces médias ont-ils, une seule fois mentionné la marche patriotique des camerounais du 28 février à Yaoundé, tous unis derrière leurs soldats et solidaires des drames que vivent leurs parents du Nord du Cameroun? Non! Tout simplement parce qu’une publicité sur cette marche aurait desservi les plans mafieux et prédateurs de leurs sponsors des chancelleries occidentales. Ils préfèrent se livrer à une propagande mensongère contre la Russie et son Président Poutine, l’un des rares à avoir soutenu effectivement le Cameroun en don de matériels, dans la guerre qu’il livre contre la secte terroriste Boko Haram, sous-traitant des basses œuvres des ennemis de l’Afrique. Quand on sait ça et le prend en compte dans ses analyses, il n’y a aucun risque qu’on puisse mourir idiot. C’est bien ça les vrais enjeux, c’est l’avenir du Cameroun qui se joue là et Boko Haram est l’arme utilisée pour l’hypothéquer, pour confisquer le destin des millions de jeunes camerounais, étais-je tenté de dire...
 


-- Heureusement que ce beau pays n’est pas seul, son premier soutien c’est son peuple, digne héritier des Um Nyobè, Ernest Ouandié, Félix Moumié ou Castor Osende Afana, qui payèrent le prix fort en luttant pour libérer l’Afrique du colonialisme et du néocolonialisme. Certains fielleux, mus par la jalousie et l’aigreur, disent n’avoir pas participé à ce rassemblement patriotique, arguant qu’il aurait été financé par l’État camerounais. Cette masse humaine, des milliers de personnes descendues dans les rues de Yaoundé auraient donc été payées pour être là... Ces fieffés bavards qui se convainquent que le patriotisme se brade, se marchande. Peuvent-ils, ces esprits sectaires et radicalisés comprendre que participer à cette marche était d’abord et avant tout une démarche personnelle, un rapport entre un citoyen et son pays ? Où dans le monde peut-on organiser une marche comme celle-là sans financement, quelque soit la source retenue? Un évènement de cette envergure doit pouvoir bénéficier de quelques sponsors pour aboutir. Et l’intérêt pour les patriotes camerounais, les vrais, n’était pas de savoir «Qui avait reçu quoi et combien pour l’organisation de cette marche», mais le soutien total et inconditionnel de leur forces de défense nationale, Point! C’est malsain de se livrer à une telle légèreté, surtout considérant ce que vivent les camerounais près du front de guerre et au vu du nombre de soldats que perd ce pays dans sa lutte pour conserver sa souveraineté et assurer la sécurité de ses citoyens.
 


-- Avec leurs slogans et les multiples appels au meurtre des camerounais qu’ils lancent tapis derrière leurs claviers, le Cameroun avance sans eux et sans bruit, car d’autres, de vrais camerounais cette fois-là ont pris de l’avance et sont déjà à l’œuvre pour construire leur pays. Les fils et petits-fils de ces génocidaires latents pourront plus tard venir profiter.
Qu’ils sachent néanmoins que ce ne sera pas avec de belles formules, des incantations sur les réseaux sociaux que des barbares arriveront à opérer des changements dans un pays. On y arrive très peu avec de bas instincts de toutes les façons. Être mal élevé n’est même pas un argument idéologique. C’est pourquoi traiter la première institution de son pays de sénile ou de tyran n’est pas une preuve de pertinence. Vouloir faire carrière en trainant le nom du Cameroun et de ses institutions dans la boue ne profitera à personne. Changez de logiciel, les camerounais se sont souvenus de vous, tarés sectaires, lors de la marche patriotique du 28 février 2015.