Pages

samedi 7 janvier 2017

FRANCE - AFRIQUE, QUI JUGERA LES CRIMES DE CET EMPIRE MALÉFIQUE SUR LE SOL AFRICAIN ?

De jeunes garçons mineurs centrafricains avaient été violés présumément par des soldats de l'armée française en mission de maintien de la paix dans leur pays. Ces prédateurs sexuels avaient été ensuite soustraits des mains de la justice centrafricaine, pour être jugés en France, simplement parce que dans l'esprit de la hiérarchie de ces voyous, aucun crime commis par un français en Afrique n'était suffisamment grave, pour qu'il soit présenté face à une cour de justice nègre. Le piétinement de la souveraineté des États africains et le mépris de leurs institutions n'ont jamais été un tabou pour l'élite politique française, elle le démontre inlassablement, désormais sans élégance. La France, mise en cause dans ces accusations de pédophilie et de brutalité sexuelle sur des enfants mineurs en Centrafrique, par ses soldats interposés, n'a donc jamais été compétente, pour instruire et juger cette affaire désormais classée sans suite, un rôle qui était dévolu à la justice centrafricaine, dans une République de Centrafrique prétendument souveraine. 

Ces derniers jours dans les médias français, spécialistes émérites dans l'art de la diversion, de la propagande et du mensonge, il aura été plus question des biens mal acquis de supposés dictateurs africains, en réalité de petits exécutants d'une politique d'asservissement et de paupérisation des peuples africains élaborée depuis la France, alors qu'il y avait plus d'enjeux ailleurs, à parler d'autres choses par exemple, qui ne pouvaient que contribuer à faire grandir l'image et renforcer l'esprit même du journalisme. Bien. Comment fait-on pour investir 100 millions d'euros dans l'acquisition d'un bien immobilier en France, sans la complicité du système bancaire et de l'élite politique français ? Eh bien, ce n'est aussi facile, au moins autant, qu'il n'eut été possible aux soldats français en Centrafrique, d'ébranler les résistances rectales de jeunes enfants, le viol de leur innocence, sans jamais risquer d'avoir à répondre de ces crimes indicibles devant la justice. Simple as it sounds. Entre juger un africain qui aurait détourné les fonds publics de son pays et un français accusé d'avoir sodomisé de jeunes enfants en Afrique, la justice française a clairement indiqué sa priorité. Un système qui n'a finalement jamais admis que le nègre faisait partie du cercle privilégié des humains. Ce rappel est parfois brutal...

On n'a pas non plus suffisamment entendu les esprits chagrin nègres sur cette scabreuse histoire de viols de leurs propres enfants, qu'une justice finalement douteuse, partisane, esclavagiste, refuse de juger. Le droit des enfants est pourtant un combat revendiqué par la France, sauf lorsqu’ils sont originaires d'Afrique noire. La descendance des esclaves est définitivement une tare. Oui, on a tort d'être noir. L'arrogance de la France en Afrique en fait la démonstration la plus criarde. On ne devrait pas être surpris d'entendre ces bien-pensants noirs, cette intelligentsia africaine, qui ne brille que dans la célébration idiote d'un modèle occidental qui les méprise, dire que ces jeunes victimes, arrachées brutalement à leur innocence, étaient consentantes. En effet, si ces tarés d'Afrique noire ont déjà franchi le pas en attribuant une part de responsabilité de l'infamant commerce du bétail humain nègre aux noirs eux-mêmes, dont ils font partie intégrante, qu'est-ce qui les empêcherait d'en franchir un énième ? Ils ne sont pas à une transgression près, non, du tout. C'est plus facile pour eux de passer leurs oisives journées à parler de quelques sous du contribuable détournés par leurs frères, que de rompre leur silence complice, en dénonçant à la dernière énergie, les multinationales occidentales qui soustraient quotidiennement des milliards d'euros aux économies de leurs pays. 

C'est donc comme ça que les indignations, les enquêtes et les actions en justice, des associations françaises comme « Sherpa » et « Transparency International » sont à têtes chercheuses et viscéralement négrophobes, en ce sens que, comme la Cour Pénale Internationale, elles ne visent que le noirs. 

mardi 3 janvier 2017

GUINÉE ÉQUATORIALE / THÉODORIN OBIANG NGUEMA - PROCÈS DES BIENS MAL ACQUIS. LA FRANCE, JUGE ET PARTIE.

Bien. Comme ça, les associations SHERPA et TRANSPARENCY INTERNATIONAL représentent la partie civile dans le procès qui s'est ouvert aujourd'hui (02-01-2017) au Tribunal correctionnel de Paris contre Théodorin Obiang Nguema, vice-Président de la Guinée Équatoriale, pour « blanchiment de corruption, de détournement de fonds publics, d’abus de biens sociaux et d’abus de confiance ». Rien que ça. Ces deux associations françaises se sont donc constituées partie civile dans un procès dont les victimes présumées sont pourtant de nationalité guinéenne. J'ai bien compris que les objets des délits jugés soient domiciliés en France, mais ça ne suffit pas à justifier à mon sens, que des associations françaises puissent manifester autant de sensibilité et de sollicitude pour des biens et des ressortissants d'un pays qui n'ont rien à voir avec la France, pourtant grande prédatrice séculaire et impénitente de l'Afrique, qui s'emploie depuis plus d'un siècle à tous les subterfuges, le terrorisme notamment, pour y conserver des intérêts illicites. 

La France, à travers sa justice et ses associations, ne peut donc pas être à la fois sur le banc des accusés et de celui de ceux qui accusent. En France, on ne peut pas acquérir un bien immobilier, qui plus est, d'une valeur estimée à plus de 25 millions d'euros avec des mallettes d'argent, ni sans que les pouvoirs publics n'en soient informés. Ce qui veut dire qu'il y aurait des complicités dans le système bancaire et même au niveau de l'État français. La Françafrique, ce dont il est question dans le procès inique du fils du Président de la Guinée Équatoriale, c'est un système de rapine ou de braquage (chacun sa terminologie) des richesses africaines au seul bénéfice de la France. L'aboutissement de cette mafia dont les rouages n'échappent plus à personne, c'est ce procès foireux, qui donnera des arguments légaux à la France, pour confisquer des biens qu’elle attribue elle-même à l'état guinéen et à son peuple. Ça en prend déjà le chemin, selon l'aveu même de William Bourdon, l'avocat de Transparency International, qui dit: « Il n’est pas question de renvoyer aux délinquants le produit de leurs crimes. Tant que les familles incriminées sont au pouvoir, on ne peut pas restituer les biens saisis ». Voilà donc ça ! Et cet idiot qualifie même de délinquants, les dirigeants d'un État souverain. 

Ça veut donc dire que tant qu'un membre de la famille de l'actuel Président de la Guinée Équatoriale sera au pouvoir, une inclinaison dans la situation qui prévaut dans ce pays, les avoirs supposés des citoyens guinéens gelés en France, resteront sur des comptes en France et participeront à maintenir un bon niveau de confort des citoyens français. Ce serait donc la double peine pour les guinéens, qui risqueraient de se retrouver spolier pour la deuxième fois, par de vrais bourreaux, qui se seraient présentés à eux, sous de faux manteaux de sauveurs. Dans un autre commentaire, l'avocat de Transparency International dit des choses, qui ne laissent aucun doute sur les intentions de ses clients, en ceci: « Il existe cependant plusieurs solutions. Leur mise sous séquestre par le Trésor français, en attendant un changement politique. Ou alors un versement à des ONG locales sous surveillance internationale, comme cela s’est déjà réalisé au Kazakhstan ». 

Le procédé est donc éculé, ayant déjà servi pour confisquer les fonds « souverains » libyens, donc de l'Etat libyen, que la France, après avoir ourdi son assassinat, avait opportunément attribué à Mouammar Kadhafi. En effet, il fallait trouver le bon prétexte pour geler des centaines de millions d'euros appartenant au peuple libyen, qui font aujourd'hui le bonheur de la France et d'autres États mafieux de la Communauté dite internationale. Ailleurs en Tunisie, après la fuite de Ben Ali, son ex Président, les mêmes associations françaises avaient déjà saisi la justice française pour qu’elle décide du gel de ses avoirs, sans qu'on (moi en tout cas) ne sache aujourd'hui avec exactitude, si le peuple tunisien est déjà rentré en possession de son argent ou pas. Et généralement, la traque des biens mal acquis ne débute qu'à la chute des « dictateurs » désignés par la France et ses officines ou tout simplement quand ils cessent d'être des marionnettes au service de cette France irréductiblement impérialiste.