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jeudi 2 novembre 2017

Liberté d'expression , ça dépend pour qui...

La ligne éditoriale raciste, racialiste, négrophobe et islamophobe du torchon, torche-cul (peu importe), de « Charly Hebdo » a une nouvelle fois sévit, visant comme à sa vieille habitude, l’islam, par Tariq Ramadan interposé, suite aux plaintes déposées contre lui pour harcèlements sexuels et viols par deux femmes. On peut avoir son opinion sur les violences à caractère sexuel faites sur les femmes en général et sur ce qui est reproché à Tariq Ramadan en particulier. On y a même droit, sans avoir besoin d’embarquer avec, cette haine primaire, congénitale qu’a « Charly Hebdo » envers les musulmans, les arabes et les noirs.
 

On peut facilement et légitimement arriver à ce sentiment que la France est le pays qui a sacralisé les communautarismes et leur hiérarchisation, ceux-là même, qui détruisent tous les liens entre les peuples, fragilisent le vivre-ensemble, tout en prétendant le contraire... La laïcité, qui n'est pas une opinion, mais le principe sacré d'en avoir une, sait être à géométrie variable, en ce sens qu’elle est notoirement restrictive, répressive ou en tous les cas dévoyée, puisqu’elle ne sert finalement que d’instrument pour fixer les limites de l’expression de la (seule) religion musulmane et de tous les éléments, même accessoires, qui participent à la rendre effective.

En France aussi, pays de tous les paradoxes, l’humour est prescrit selon des règles injustes, par les hommes politiques. C’est eux qui établissent les frontières entre l’humour et les propos/actes condamnables, ils décrètent donc de ce qui devraient amuser et faire rire les citoyens, violant ainsi éhontément un principe absolu en France, qui est celui de la liberté d’expression. Une caricature d’un noir avec un nez de babouin ou celle du Prophète Mahomet à genoux et les bijoux de famille en l’air, c’est du domaine de la liberté d’expression, du « droit de rire de tout » cher à la République laïque, quand ça sort des plumes racistes et islamophobes des dessinateurs de « Charly Hebdo ». Dieudonné Mbala Mbala de son côté cesse d’être un humoriste et devient un antisémite, s’il fait allusion aux juifs dans ses sketchs ou s’il ose une main levée, que la bien-pensance française raciste et sectaire assimilera à un salut nazi.

Cette UNE de « Charly Hebdo », cette UNE immonde montrant Tariq Ramadan en érection, une érection qui serait « le 6ième pilier de l’islam », est une infamie de la part de pathétiques intégristes fondamentalistes de la haine, que l’état laïc français a érigé en norme (l'infamie). Dans ma France de valeurs supposées, la liberté ne s’exprime désormais mieux, que dans l'exclusion des minorités, dans l’outrage et dans les transgressions. 

Ce pays n'aime finalement pas la liberté. 

lundi 11 septembre 2017

FRANC CFA, L'OUTIL DE LA SOUMISSION DU NÈGRE, QUI DIVISE EN « COLONIE »

Le Franc CFA, plus que la séculaire crapulerie ou rapacerie de la France en Afrique, bien au-delà j'entends, c'est le symbole par excellence de la soumission, de l'asservissement d'un peuple par un autre. C'est aussi la démission d'un peuple qui face à son destin, à ses nombreux défis, ceux qui le libéreront j'ose croire, capitule...

Dieudonné Mbala Mbala, français, né en France, chaque fois qu'il ose donner son opinion en France, est tout simplement rappelé au souvenir des origines nègres de son papa, une banalité dans ce pays des droits imaginaires, qui consacre la négrophobie et le racisme structurels de la France, qui n'ont - pardon de le dire - jamais ému une nègrerie pitoyable, qui ne s'est jamais démarquée, que par sa veulerie.

Et ce sont des nègres, qui accueillent avec une surexcitation qui interroge, l'expulsion d'un autre nègre des terres d'Afrique - Kemi Seba -, dont le crime est pourtant de mener un combat qu'ils éludent lâchement, au motif bien pensé, qu'il serait de nationalité française... Are you still there ? C'est bien pour ça que l'Afrique, la houe à la main, n'est toujours pas sortie des plantations du Maître. On y arrivera.

La légitimité d'un combat, celui de l'autodétermination, celui du plein pouvoir sur son propre destin, de sa survie, ne se mesure désormais en colonie qu'à la couleur de votre passeport, nous dit la crème de l'intelligence africaine. Noir, vous ne pourrez plus parler au nom de l'Afrique, si vous avez un passeport occidental. En effet, c'est rédhibitoire. Ils disent. Diseurs va ! Pourtant, la très grande majorité des dirigeants africains de ces nègres ont la nationalité du colon.

Le Maitre esclavagiste confisque le destin politique, économique et culturel d'un peuple et ce dernier pour lui répondre, s'inflige le respect d'une loi faite par son bourreau pour le soumettre. Même si Kemi Seba n'a pas inauguré le délit d'opinions, surtout pas en Afrique, serais-je tenté de dire, il devait quand même selon certains bien-pensants africains, respecter une loi qui n'existe pas au Sénégal, un Sénégal qui se dédie, qui méprise son histoire, un Sénégal qui à travers une décision inique d'une élite politique corrompue, a rouvert les portes de ses geôles de la honte - île de Gorée -, pleines du bétail humain nègre, celles qui donnaient sur la mer ou dans les cales des bateaux à destination des plantations de la déshumanisation du maitre aux Amériques...

On finira par trouver la porte, celle qui libère.

lundi 17 juillet 2017

Afrique, sans mémoire, sans révolte, tout est vain...

OPINION | AFRIQUE, SANS MÉMOIRE ET SANS RÉVOLTE, TOUT VAIN... 

Les héros africains d'indépendance sont légion et sont cités dans toutes les conversations qui ont un rapport justement avec l'indépendance des pays africains et la souveraineté de leurs peuples. Leurs combats, leur résilience face à leurs bourreaux sont dans toutes les mémoires, lesquelles sont jalousement conservées comme des trésors dans des coffres forts. Les Um Nyobe, Ernest Ouandié, Félix Moumié, Patrice Lumumba, Thomas Sankara...etc, sont donc une partie importante de l'histoire de l'Afrique. Et le récit de leurs vies aurait dû, pour cette seule raison, faire des émules, servir j'allais dire de rampe de lancement des combats actuels et futurs pour la liberté des peuples d'Afrique. Que nenni ! 

Un peuple qui n'a pas de mémoire est un peuple sans identité, sans âme, donc sans vie. Israël et son peuple se sont construits et ne vivent d'ailleurs que sur le rappel incessant de la Shoah et de tous les drames dont ils auraient été victimes, que personne n'oserait d'ailleurs aller leur faire le procès d'être dans la surenchère victimaire. Surtout pas les israéliens eux-mêmes, qui profitent grandement de cette surexposition permanente de leurs blessures du passé, qui fait d'eux des victimes « éternelles ». Le génocide des juifs est donc aujourd'hui reconnu comme un crime contre l'humanité, une cause mondiale, contrairement à la traite négrière et l'esclavage, qui pourtant, avaient fait infiniment plus de victimes. La mémoire d'un peuple qui a vécu des atrocités est donc une arme redoutable contre ses bourreaux. En effet. Et c'est ce que redoute le plus les ennemis de l'Afrique. Il ne fait pas bon trop se souvenir de tous ces siècles de déni d'humanité à l'homme noir. Une humanité à laquelle le noir lui-même a renoncé, dans le formatage éhonté de sa propre mémoire, à travers - entre autres - la validation des thèses conspirationnistes du prédateur, son ennemi séculaire.  

Si les africains ne doivent pas attendre qu'on vienne leur livrer la liberté sur un plateau d'argent, ils savent déjà - et on le voit à travers leurs innombrables dénonciations -, que c'est à la lutte - une lutte inégale - qu'ils l'obtiendront et que le risque, sans véritable stratégie et l'adhésion de tous, serait qu'ils connaissent finalement le même sort tragique que Thomas Sankara, Mouammar Khadafi et bien d'autres. La lâcheté ici est alors celle de ces africains qui n'excellent exclusivement que dans la dénonciation d'autres africains qui dénoncent l'imposture occidentale en Afrique, qui les maintient pourtant tous dans la servitude. Cette couardise recèle la capitulation mentale, intellectuelle de ces traitres qui s'ignorent et dont l'Afrique a vraiment honte. 

Voici ce que disait Emmanuel Macron, le garant de cette tradition de mépris et de prédation de la France en Afrique, au sujet des polémiques au sujet du Franc CFA: « …Si on ne se sent pas heureux dans la zone franc, on la quitte et on crée sa propre monnaie comme l’on fait la Mauritanie et le Madagascar… » 
C'est en fait une véritable paralysie intellectuelle, parlant de ces africains, que la psychiatrie ne peut plus guérir, qui surenchérissent après le chef d'état français, en disant que la responsabilité incombait aux dirigeants africains de partir ou pas de la zone franc, quand tout le monde sait que la puissance coloniale a tous les intérêts à ce que les chose restent en l'état et qu'elle met d'ailleurs tout en œuvre (déstabilisation, guerres, chantages...etc), pour que rien ne change. 

On ne sera jamais fort dans la seule reconnaissance des forces de son adversaire, mais plutôt dans l'élaboration des stratégies qui permettront de le dominer. 
Les défis de l'Afrique aujourd'hui, ceux qui garantiront sa survie, son développement, c'est le départ effectif, inconditionnel de la France en Afrique et rien d'autre ! Être noir et se faire le relais des discours révisionnistes et négationnistes des prédateurs français ou occidentaux est une honte. 400 ans de saignée (traite négrière, colonialisme, néocolonialisme...etc) n'ont jamais réussi à altérer le determination des africains à s'affranchir, à s'autodéterminer, donc quelques discours traitres de quelques incultes totalitaires africains n'y feront rien. L'Afrique, j’y crois, d’autant plus qu’elle est debout, à jamais ! 

lundi 22 mai 2017

MACRON, LA RÉPUBLIQUE EN MARCHE...ARRIÈRE

On avait vendu aux français - et ils avaient acheté - la promesse du cosmétique changement des visages de la scène politique française, au détriment du concret idéologique d'un vrai projet de société, dont ils avaient besoin pour la transformation de leur pays. Pendant la campagne présidentielle, à défaut de pouvoir servir aux électeurs les compétences réelles en matière de gestion de la chose publique d'Emmanuel Macron, les médias alignés avaient plutôt mis ad nauseam, le cursus académique plein de diplômes et d'écoles prestigieuses d'Emmanuel Macron. Ce dernier se chargeant d'attaquer les autres candidats - Jean-Luc Mélenchon notamment -, pas sur le fond, ni sur les idées, puisqu'il n'en avait pas, mais plutôt sur leurs âges supposés avancés et leur ancienneté dans le sérail politique français, qu'il s'était juré une fois élu de tout bouleverser et de proposer de nouveaux visages au peuple français. Un peuple qui se mit moutonnement - il fallait s'y attendre - à rêver... 

Jean-Yves Le Drian, l'ancien chef des forces armées françaises qui occupent illégalement le nord du Mali et une partie du Niger, pour mieux superviser et sécuriser le pillage des ressources minières de ces deux pays, avait donc fait son apparition dans un gouvernement « En Marche », qui prônait pourtant le renouvellement du personnel politique et même des pratiques, alors qu'il a 70 ans - cinq de plus que Jean-Luc Mélenchon, raillé justement pendant la campagne présidentielle par Macron d'être très vieux -, et est dans le monde politique depuis près de 50 ans sans discontinuer. 

D'une manière générale, que change t-on réellement dans la classe politique française, qui a épuisé toutes les preuves de son incurie, si on met ensemble François Bayrou, Bruno Le Maire, Gerard Collomb, Marielle De Sarnez, Jacques Mézard, entre autres, un cocktail explosifs de has-been politiques corrompus, qui ringardisent un jeune Président de 39 ans, dont le projet de société était justement le jeunisme, qui finalement, regarde plus derrière lui, que devant ? À noter que tous ces tristes carriéristes forcenés, menteurs irréductibles, avaient juré qu'ils ne soutenaient Emmanuel Macron que parce qu'il avait le meilleur projet pour la France et qu'ils n'avaient négocié aucun poste ministériel pour le faire. Et que voit-on aujourd'hui ? Tous occupent des ministères régaliens dans le premier gouvernement de début de quinquennat de l'ancien banquier d'affaires. 

On peut donc se demander ce qui faisait tant sauter de cette joie naïve, ridicule même, ces africains d'origine et sans droits pour certains, donc sans vote, qui criaient « Macron Président » et « Marine Le Pen on cale en France » ? La politique africaine de la France colonialiste, racialiste et prédatrice à souhait, s'est plutôt retrouvée renforcée avec le jeune homme talentueux de 39 ans à sa tête, qui veillera et de façon résolue - c'est son ADN -, sur les intérêts de l'oligarchie qui vient de financer sa campagne. Un titre de séjour gagné par un sans-papiers en France ne changera pas le destin de l'Afrique, encore moins la propension quasi obsessionnelle de l'état français à la prédation en Afrique - une question de survie. 

Après la deuxième visite officielle d'Emmanuel Macron en tant que président de la république française, au Territoire Français du Nord Mali et du Niger, que les africains arrêtent enfin de divaguer et aillent à l'essentiel, vers les vrais enjeux, j'entends. En effet, les drapeaux de l’Union Européenne et de la France plantés sur le sol prétendument souverain du Mali, disent à suffisance, que rien ne changera dans les rapports de dominants à dominés, de prédateurs à proies, qui a toujours existé entre la France et les États africains de son enclos colonial, malgré le changement de personnel au palais de l’Élysée français. Le président d’un Mali indépendant, Ibrahim Boubacar Keita était donc en visite officielle à Gao (le nord malien) et y avait été accueilli par le nouveau maitre des lieux, Emmanuel Macron. Factuel ! Et quand on retourne en France, on a envie de dire que Laura Flessel comme ministre des sports, ce n’est que l'arbre humaniste et surtout symbolique nègre, loué pour faire diversion et tenter - vainement on l'espère - de cacher une très grande forêt de racailles racistes, négrophobes et notoirement criminelles. Les africains n'ont donc pas fini de pleurer les disparitions dans la mer Méditerranée de leurs enfants, qui essayent de fuir la misère que leur imposent les multinationales - vrais employeurs de Macron - qui pillent leurs richesses chez eux. 

dimanche 14 mai 2017

MACRON EMMANUEL PRÉSIDENT, POURQUOI JE M'EN FOUS

Penser qu'en démocratie, s'opposer à un candidat, à son projet, c'est de l'aigreur ou encore de la jalousie, consacre cette police de la pensée que nous combattons pourtant tous farouchement, ce qui est le fondement même de ce qui tient lieu de nos engagements sur des questions relatives à la politique d'une manière générale et de notre conception d'une société démocratique en particulier. On peut avoir bien lu le programme d'Emmanuel Macron, sans être d'accord avec lui, que ce sera ça heureusement, l'esprit même du débat contradictoire, nécessaire à l'érection d'une société juste, égalitaire, que nous appelons de nos vœux.

Les discours et les actes à caractères racistes, négrophobes, ont émaillé les parcours des politiques de droite et de gauche française prétendument républicaine depuis des décennies, qu'il est un peu curieux et même bête, de ne condamner que les discours aujourd'hui, qui ne prospèrent pas (Front National) - pour n'avoir jamais eu de pouvoir politique jusque là -, que des actes systémiques et institutionnels d'exclusion du nègre, par les amis d'Emmanuel Macron. Ma curiosité s'arrête là...

Penser - aussi - qu'une opposition en politique n'est motivée que par l'aigreur, relève de cette rigidité et de cette inflexibilité intellectuelle propre aux tyrans des républiques bananières, que ne supporte pas l’espace démocratique, lieu par excellence de l’expression des avis pluriels et contradictoires ou alors, ce serait des manifestations résiduelles de la tyrannie dans certains esprits ayant vécu sous des dictatures. Le combat contre la pensée unique, contre le terrorisme intellectuel, ces fléaux qui ont porté Emmanuel Macron au pouvoir, ne sera pas vain. Même si un règne durait 34 ans, voire plus, comme celui de Paul Biya au Cameroun ou alors un quinquennat, comme celui de Macron en France, il arrive un moment fatalement (demandez à François Hollande), que c'est la fin, heureusement, pour le bien de la démocratie…

Je célèbre les peuples, d'où l'horreur que j'ai pour la monarchie présidentielle française faussement démocratique, qui confisque les pouvoirs du peuple souverain, pour les donner à un individu-roi. Je milite donc pour que les peuples soient libres et qu'ils cessent d’être les otages des intérêts mafieux d'une élite qui a imposé la candidature de Macron Emmanuel et fait de lui le président élu de la France, même si le peuple qui a été dans les bureaux de vote pour élire son chef en pense le contraire... Combattons l'éternité des hommes politiques au pouvoir en Afrique et dans le monde, quand ça va contre les intérêts du peuple, mieux, dénonçons la perpétuation d'un système inique, criminel, qui réduit nos peuples à l'esclavage partout dans le monde et dont Macron Emmanuel est l'un des fidèles relais.

mardi 25 avril 2017

Emmanuel Macron, le hold-up parfait !

Que ce soit en Afrique ou dans le monde supposé libre, ils ont pris le pouvoir et font, pensent-ils, les rois et les défont, au gré des offres, comme toutes ces putes qui se respectent, qui ne font leurs meilleures recettes, que lors des œuvres de chair sans capote... De Yaoundé à Paris, ces lanceurs d'alerte et diseurs d'opinions, réparateurs auto-proclamés des torts réels ou supposés de nos sociétés et journalistes doctement revendiqués, ils cristallisent toutes les attentions, au mépris des règles élémentaires de ces métiers jadis nobles de courriéristes. Ils ne disent plus l'information, ils l'orientent, la manipulent, pour servir des intérêts crapuleux. 

Leur dernier trophée en France, c'est Emmanuel Macron, le relais le plus pernicieux du capitalisme carnassier, dont l'ascension doit tout à leurs bons égards et louanges flatteurs, qui l'ont fait passer pour un homme nouveau, pourtant l'un des conservateurs les plus pervers et cyniques d'un système inique d'avantages et d'intérêts mafieux, dont la mort, on s'en réjouit, est inéluctable et surtout imminente. Les spasmes de fin de vie de cette élite roublarde, corrompue et de son système, c'est l'accession convaincante au second tour à l'élection présidentielle de Marine Le Pen et les appels prétendument républicains à voter contre elle lors du vote du second tour, faisant d'elle une paria, alors que son parti traine sa légitimité dans toutes les élections locales, régionales, nationales et européennes, depuis des lustres. À leur décharge, Emmanuel Macron le télé-évangéliste et les médias collaborationnistes j'entends, il y a la moutonnerie devenue chronique des peuples, gavés et abrutis par les média-mensonges, qui relève désormais et j'allais dire naturellement, de la psychiatrie. 

En effet, comment les français ont-ils fait pour ne pas se rendre compte que la Banque Rothschild, pour ne citer que cet exemple là, était la pire ennemie de leurs intérêts et qu'il n'y avait aucune rupture avec un Emmanuel Macron Président, son ex employé, qui avait été deux ans secrétaire du pire Président de la V ème république François Hollande et deux ans comme son ministre d'une économie française piteusement agonisante par sa faute ? C'est donc ça les prouesses du gansta-journalisme. Oui, un mensonge répété 1000 fois, peut se transformer en vérité, surtout quand c’est ânonner par ces moudjahidines des plateaux télés, de la presse écrite et de la radio. Emmanuel Macron est co-responsable de la situation économique catastrophique de la France, mais on a fait croire aux français, cette fois-ci crédules volontaires, qu'il n'y avait que cet imposteur pour les tirer d'affaires. 

Et les africains, farouches adeptes du suivisme, de se réjouir du changement qui se préparerait selon eux en France, mettant en exergue le jeune âge d'Emmanuel Macron, comme si la jeunesse était ce qui manquait le plus dans le panier de la ménagère de France ou pensaient-ils (ils ne pensent d’ailleurs jamais rien!) que c’est une solution de renflouement des porte-monnaies désespérément vides des chômeurs, dont le nombre ne cesse de grimper de façon vertigineuse. Sous le seul prisme des intérêts de l'Afrique, les 39 ans du télé-évangéliste Macron ne sont pas un gage d'une fin, même lointaine, de la présence cavalière, nuiseuse, prédatrice et criminelle de l'état français dans leurs enclos coloniaux. Ils ne le savent peut-être pas ou ne veulent simplement pas le savoir, mais ils ont déjà signé avec leur satisfecit idiot, un nouveau bail de confiscation de leur souveraineté et du vol de leurs richesses avec le Président longtemps annoncé à l'avance de la France, Emmanuel Macron, Le nouveau sergent du capitalisme criminel. Le changement, radical, qui allait leur rendre leur dignité, il était plus lu dans les programmes de campagnes présidentielles des « petits » candidats ou plus notable, dans ceux des candidats du Front National (Marine Le Pen) ou de la France Insoumise (Jean Luc Mélenchon). 

samedi 25 mars 2017

Ibrahim Belo

Plusieurs versions se sont opposées, mais rien qui puisse justifier la barbarie. Et quand c'est le cas, le bon sens commande le recul...dans un pays où on vous loge systématiquement dans une cage, dès que vous osez vous exprimer. On ne risque pas la différence au Cameroun, pays du triomphe de la pensée unique. La vue de ce jeune homme étendu par terre, ses moignons ensanglantés en exhibition - quelques secondes de supplice pour ma part - était insoutenable. Certains avaient donc dit que c'était un voleur, qui allait au travail (voler une moto ou braquer un citoyen dans son véhicule) et d'autres alléguèrent, qu'ils se serait retrouvé, sans avoir été autorisé et la fleur fusil, dans un véhicule, qu'il aurait confondu avec une voiture affectée au transport public, provoquant la panique du propriétaire, qui aurait pensé à une tentative de braquage et aurait crié: « Oh voleur !! »
« Oh voleur ! », dans un pays où les citoyens ne connaissent pas l’État, méprisent ses lois et célèbrent une justice surannée, barbare, qui consiste à prendre des machettes pour dépecer le suspect et des bidons de pétrole, des pneus usés pour le brûler vif, mais qui crient à l'injustice, s'indignent, éructent même, quand un miroir leur renvoie l’image de ce qu'ils sont intrinsèquement, de ce qu'ils refusent de voir, des visages hideux de monstres, sans foi, ni loi. Chaque fois en effet, que vous entendrez « Oh voleur!! » au Cameroun, c'est qu'un homme, suspecté de vol ou de « brook inta » serait déjà à l'agonie, payant le prix de son crime présumé et ses bourreaux ne seraient que ses propres compatriotes, des shérifs d'une période lointaine, qui exécutent le rituel macabre du lynchage et de la mise à mort du suspect, en dehors des procédures qu’impose l'État de droit.
On ne sait pas si le pauvre garçon amoché (mon Dieu, que ces photos sont violentes!) a de la chance d'être toujours en vie ou pas, mais d'autres avant lui et très probablement après, ne connaîtront pas le même destin que lui, par la bonne grâce de ceux qui s'indignent hypocritement aujourd'hui, de le voir dans ce sale état. Ils ont en effet toujours été expéditifs avec des cas comme le sien, gourdins, torture et bidons de pétrole en renfort. C'est ça... Si la sécurité des citoyens, de quelque pays que ce soit, relève de la mission régalienne d'un État, l'absence de ce dernier ou pas, le citoyen a aussi des devoirs et si tout se vend de nos jours, les rayons de nos supermarchés ne proposent toujours pas l'humanité, ni le bon sens.
La surenchère émotionnelle, le populisme, ne peuvent pas être rangés aux rayons des valeurs et ne sont que l'apanage de tristes cuistres aigris et frustrés de ces sociétés qui se perdent. Le voyeurisme, l'excitation que procure le buzz que l'on crée, ne doivent pas prendre la place du bon sens. Informer, c'est un métier, et non tremplin pour atteindre des objectifs. Un pays, l'image qu'il renvoie, ce sont d'abord ses citoyens, que personne ne s’y méprenne.
Ceux qui ont infligé ce traitement dégradant, inhumain, à Ibrahim Belo, ont porté atteinte à la dignité humaine, d'une part...
Et d'autre part, le droit d'informer, le droit de dire, le droit de protester contre les injustices par exemple, ne peuvent pas se passer du respect de la même dignité humaine. Les bourreaux présumés de Belo Ibrahim et tous ceux qui ont frénétiquement diffusé ses images dégradantes sur les foras, auront donc participé au processus de sa mise à mort. On pouvait en effet exiger des soins, la prise en charge (et les obtenir) de ce pauvre garçon, sans tout cet étalage malsain de ses blessures sur la place publique. Quelle peuple indigne !

mercredi 22 mars 2017

OPÉRATION SANGARIS - Viols des enfants noirs centrafricains, ces autres bénéfices de la colonisation, qu'il faut célébrer

Aucune charge ne sera bientôt plus retenue contre les soldats français de l'opération Sangaris, accusés de viols sur des mineurs en Centrafrique il y a quelques années et soustraits à la justice centrafricaine, en violation de toutes les lois nationales (centrafricaines) et internationales. Le parquet de Paris vient en effet de demander naturellement, j'ai envie de dire, un non-lieu dans l'enquête qui les visait. En termes de gravité - le débat ayant porté récemment sur les dommages et les bienfaits de la colonisation où elle s'était exercée en Afrique -, on ne sait donc pas, si sodomiser de jeunes garçons noirs serait plus grave, que la déportation de millions d'africains vers les plantations de la déshumanisation aux Amériques ou le dépeçage de leur continent, suivi du vol massif de leurs richesses, avec pour conséquence directe, l'hypothèque sérieuse portée sur le destin de leurs enfants. La seule idée même, qu'un tel exercice de comparaison morbide puisse exister, donne envie de vomir. 

Le prédateur n'a jamais eu de remords, il n'en a pas besoin, la terreur et la mise mort de sa proie garantissent sa propre survie et on savait déjà, ça c'est un doux euphémisme, qu'il n'était pas enclin à la repentance. Et pourtant, le bourreau est bon, il est magnanime. Son tribunal peut par exemple juger recevable des plaintes pour biens mal acquis, qui concernent des personnes et des biens étrangers à sa juridiction, mais trouver que des accusations pour sodomies et autres exotismes sexuels sur des enfants nègres, perpétrés par des soldats de l’empire, ne mériteraient pas plus que d'être classées sans suite, aux motifs abstrus, dérangeants - et ça c'est mon parti pris -, qu'ils sont nègres. Les suprémacistes préféraient encore il y a peu, revendiquer d’illusoires bienfaits de la colonisation, parce qu’on leur présentait la facture salée des multiples crimes contre l’humanité, dont ils s’étaient rendus coupables en Afrique. Sans être cynique, on serait tenté de leur poser la question de savoir dans quelle catégorie ils plaçaient l'esclavage sexuel auquel leurs soldats avaient réduit de jeunes enfants centrafricains ? 

vendredi 17 mars 2017

MALAISE ISSA HAYATOU... Vivement une école du modèle camerounais de la démocratie et de l'alternance

Depuis quand perdre une élection démocratique, c'est « sortir par la petite porte » ? 
Qui mieux que les candidats eux-mêmes, peuvent savoir si le moment est bon (ou pas) pour eux, de se présenter à une élection, tant qu'ils peuvent justifier remplir les conditions requises ? 
L'alternance à la tête de la Confédération Africaine de Football (CAF) est garantie par des élections démocratiques, qu'elle organise elle-même et dont les règles lui appartiennent, exclusivement. 
Ceux qui ne sont pas contents de la longévité de certains dirigeants à la tête des institutions comme la CAF, l'UEFA ou la FIFA, ne peuvent et ne doivent s'en prendre qu'aux textes de ces institutions et non à leurs dirigeants, qui sont payés...pour les respecter et les faire respecter. Ça veut donc dire que ceux qui se réjouissent de la défaite d'un candidat à une élection, aux seuls prétextes qu'il aurait déjà été élu plusieurs fois, ou qu'il serait vieux, ont indubitablement un problème avec la démocratie et les sociétés libres...

Il y a en effet depuis la défaite du président sortant de la CAF, une espèce d'excitation inintelligible, qui gagne une certaine catégorie de personnes et surtout cette confusion dérangeante, qu'elles font entre l'alternance politique aux sommets de nos états, selon un modèle qui n'est même pas lui-même universel et le fonctionnement des associations, qui sont de par leurs statuts juridiques, les seules à écrire leurs règles. On aurait jamais pu empêcher Issa Hayatou de se représenter comme candidat à la présidence de la CAF, alors qu'il ne violait aucune loi en le faisant. Barack Obama n'aura été président des USA que pendant deux mandats, pour la simple raison que la constitution américaine n'en autorise que deux. Et rien ne dit qu'il n'aurait pas aimé gouverner pour quelques années supplémentaires, s'il en avait eu les moyens. Ce qui n'est pas le cas en Allemagne, où Angela Merkel, au pouvoir depuis 2005 et trois mandats, s'apprête à briguer un quatrième, qui la mènera jusqu'en 2022. Ça gêne qui ? 

Par ailleurs, si l'âge était un critère d'éligibilité, pour être candidat à la présidence des USA par exemple, nous n'aurions jamais eu Donald Trump, 70 ans, qui vient d'être élu et remplace à la Maison Blanche, Barack Obama, qui a 55 ans, est déjà admis à la retraite, alors qu'il aurait pu être son fils... Et si c'était le cas en France, François Fillon, 63 ans et Alain Juppé, 71 ans, n'auraient jamais non plus été autorisés à être candidats aux élections présidentielles françaises aux côtés d'Emmanuel Macron, qui n'a que 39 ans, si l'alternance avait la même définition un peu hasardeuse, troublante même, pour la société française, que pour certains camerounais. Un intégriste fondamentaliste de l'alternance camerounais a même osé dire quelque part, que Issa Hayatou n'était resté aussi longtemps à la tête du football africain, que parce qu'il avait « spolié l'outil démocratique de la CAF », mais sans nous dire comment il fini par perdre une élection pourtant taillée sur mesure pour lui. 

Je dis que hein...

mardi 14 mars 2017

L'AFRIQUE ET SES DIRIGEANTS EN SURSIS, GRÂCE À LA JURISPRUDENCE FILLON...

Puisqu'on ne peut être meilleur ou mauvais, que par rapport à quelqu'un d'autre, les dirigeants africains d'hier ou d'aujourd'hui seraient donc mauvais par rapport à qui ? Noir en Europe, dès que vous entrez dans un supermarché pour faire vos courses, le vigile - comme si c'était une prescription médicale -, noir lui aussi, redoublera d'intelligence, pour vous suivre de rayons en rayons, comme si vous veniez dévaliser le magasin. Il a intégré le raisonnement raciste et négrophobe du colon, qui fait du noir qu'il rencontre, un potentiel voleur près à sévir. En effet, puisque tous les risques que ce vigile avait pris pour venir en Europe ne l'avaient finalement destiné qu'à faire un travail qui ne le valorise pas assez à son goût, ni ne tient compte de son sacrifice, son subconscient le condamne donc à croire que tous les autres noirs connaissent son échec ou pire, sont des voleurs à l'étalage. 

Les noirs n'ont finalement jamais été conditionnés que pour s'autodétruire. Ils ne trouvent leurs salaires ou réjouissance, que dans le rabaissement permanent de leurs frères de couleurs. C’est à croire qu’ils n'ont finalement été à l'école, gardiens de nuit ou éboueurs, que pour espérer être au-dessus d'autres nègres comme eux. Leur objectif aura donc toujours été de singer le blanc, leur Maitre, cet horizon infranchissable, jusqu'à ce que Sarkozy, Fillon, Guéant, Chirac et consorts, des malandrins invétérés, ne révèlent à leurs yeux crédules, leurs penchants pour la kleptomanie, le vol du bien public, le clientélisme ou la corruption, l'apanage finalement de toutes les élites occidentales bien-pensées. Alors, pour insulter le Cameroun et ses dirigeants - et ça, c’est pour illustrer mon propos -, certains camerounais empruntés, chantres de l'alternance idiote et sectaire, qui célébraient l'excellence occidentale pourtant notoirement corrompue, prendront exemple sur qui maintenant ? Ils sont cernés. Ils devront trouver un autre modèle ou simplement créer le leur. Ou bien ?  

Au rayon des valeurs, on s'y perd encore davantage. Manuel Valls, avant dernier premier ministre du quinquennat Hollande qui s'achève, prétendument de gauche, donc socialiste, s'apprêterait à apporter - comme d'autres socialo-fascistes - son soutien à l'imposture Emmanuel Macron, qui lui revendique son centrisme, ni de gauche, ni de droite, comme tout bon fildefériste qui se respecte, alors qu'une primaire socialiste avait été justement organisée, pour désigner le candidat de gauche aux prochaines élections présidentielles, que tous les socialistes s'étaient d'ailleurs engagés à soutenir. Être de droite ou de gauche ne veut plus absolument rien dire de nos jours. Aux rayons des convictions, l'offre se limite aux gamelles et aux strapontins, que se partage une élite mafieuse, qui continue d'affamer un peuple, qui ne veut lui retirer son pouvoir, que s'il peut le confier à un Dieu illusoire, qui avait d'ailleurs choisi le dimanche, jour consacré aux élections, pour se reposer... 

dimanche 5 mars 2017

François Fillon, pourquoi on a le droit de ne pas aimer la politique...

La masse - le peuple j'entends - est décidément inculte et moutonnière. Elle l'est, de façon résolue. François Fillon aura donc réussi le tour magistral de se poser en rempart contre un système, dont il est l'incarnation la plus aboutie, la plus détestable surtout. Quel cynisme ! 
Il avait mis en avant des valeurs qu'il foule aujourd'hui aux pieds, celle de la parole donnée en l'occurrence, pour satisfaire des objectifs égoïstes, quoique légitimes, de carrière. Morale, éthique, telles étaient les valeurs fondatrices de sa marche vers la magistrature suprême en France. Pour gouverner la France disait-il, il fallait faire preuve d'une exemplarité dont il aura lui-même été incapable durant sa très longue carrière en politique, en ceci, qu'il a été longtemps le sergent Chef d'un système qui a toujours méprisé un peuple, qu'il prend aujourd'hui à témoin, pour légitimer sa forfaiture. 

Le pouvoir d'achat des français est à un niveau bas historique, ils dorment dans la rue, ils n'ont pas de boulot non plus, que François Fillon, du haut du pouvoir qu'il a toujours jouit en politique, réservait à ses enfants et à sa femme. C'est donc bouleversant d'entendre des milliers de citoyens français, suivistes (désespérés) de cet imposteur/prestidigitateur, parler d'acharnement judiciaire, de hold-up démocratique, alors que le gus qui a leurs faveurs, vole et viole la France depuis des lustres, en rétribuant avec l'argent du contribuable, sa femme et ses enfants, pour des missions qu'ils n'ont jamais accomplies. 


La symétrie entre l'homme noir et le singe ne m'a jamais paru pertinente, mais entre l'homme en général et le mouton, je n'ai pas de certitude absolue. 

samedi 7 janvier 2017

FRANCE - AFRIQUE, QUI JUGERA LES CRIMES DE CET EMPIRE MALÉFIQUE SUR LE SOL AFRICAIN ?

De jeunes garçons mineurs centrafricains avaient été violés présumément par des soldats de l'armée française en mission de maintien de la paix dans leur pays. Ces prédateurs sexuels avaient été ensuite soustraits des mains de la justice centrafricaine, pour être jugés en France, simplement parce que dans l'esprit de la hiérarchie de ces voyous, aucun crime commis par un français en Afrique n'était suffisamment grave, pour qu'il soit présenté face à une cour de justice nègre. Le piétinement de la souveraineté des États africains et le mépris de leurs institutions n'ont jamais été un tabou pour l'élite politique française, elle le démontre inlassablement, désormais sans élégance. La France, mise en cause dans ces accusations de pédophilie et de brutalité sexuelle sur des enfants mineurs en Centrafrique, par ses soldats interposés, n'a donc jamais été compétente, pour instruire et juger cette affaire désormais classée sans suite, un rôle qui était dévolu à la justice centrafricaine, dans une République de Centrafrique prétendument souveraine. 

Ces derniers jours dans les médias français, spécialistes émérites dans l'art de la diversion, de la propagande et du mensonge, il aura été plus question des biens mal acquis de supposés dictateurs africains, en réalité de petits exécutants d'une politique d'asservissement et de paupérisation des peuples africains élaborée depuis la France, alors qu'il y avait plus d'enjeux ailleurs, à parler d'autres choses par exemple, qui ne pouvaient que contribuer à faire grandir l'image et renforcer l'esprit même du journalisme. Bien. Comment fait-on pour investir 100 millions d'euros dans l'acquisition d'un bien immobilier en France, sans la complicité du système bancaire et de l'élite politique français ? Eh bien, ce n'est aussi facile, au moins autant, qu'il n'eut été possible aux soldats français en Centrafrique, d'ébranler les résistances rectales de jeunes enfants, le viol de leur innocence, sans jamais risquer d'avoir à répondre de ces crimes indicibles devant la justice. Simple as it sounds. Entre juger un africain qui aurait détourné les fonds publics de son pays et un français accusé d'avoir sodomisé de jeunes enfants en Afrique, la justice française a clairement indiqué sa priorité. Un système qui n'a finalement jamais admis que le nègre faisait partie du cercle privilégié des humains. Ce rappel est parfois brutal...

On n'a pas non plus suffisamment entendu les esprits chagrin nègres sur cette scabreuse histoire de viols de leurs propres enfants, qu'une justice finalement douteuse, partisane, esclavagiste, refuse de juger. Le droit des enfants est pourtant un combat revendiqué par la France, sauf lorsqu’ils sont originaires d'Afrique noire. La descendance des esclaves est définitivement une tare. Oui, on a tort d'être noir. L'arrogance de la France en Afrique en fait la démonstration la plus criarde. On ne devrait pas être surpris d'entendre ces bien-pensants noirs, cette intelligentsia africaine, qui ne brille que dans la célébration idiote d'un modèle occidental qui les méprise, dire que ces jeunes victimes, arrachées brutalement à leur innocence, étaient consentantes. En effet, si ces tarés d'Afrique noire ont déjà franchi le pas en attribuant une part de responsabilité de l'infamant commerce du bétail humain nègre aux noirs eux-mêmes, dont ils font partie intégrante, qu'est-ce qui les empêcherait d'en franchir un énième ? Ils ne sont pas à une transgression près, non, du tout. C'est plus facile pour eux de passer leurs oisives journées à parler de quelques sous du contribuable détournés par leurs frères, que de rompre leur silence complice, en dénonçant à la dernière énergie, les multinationales occidentales qui soustraient quotidiennement des milliards d'euros aux économies de leurs pays. 

C'est donc comme ça que les indignations, les enquêtes et les actions en justice, des associations françaises comme « Sherpa » et « Transparency International » sont à têtes chercheuses et viscéralement négrophobes, en ce sens que, comme la Cour Pénale Internationale, elles ne visent que le noirs. 

mardi 3 janvier 2017

GUINÉE ÉQUATORIALE / THÉODORIN OBIANG NGUEMA - PROCÈS DES BIENS MAL ACQUIS. LA FRANCE, JUGE ET PARTIE.

Bien. Comme ça, les associations SHERPA et TRANSPARENCY INTERNATIONAL représentent la partie civile dans le procès qui s'est ouvert aujourd'hui (02-01-2017) au Tribunal correctionnel de Paris contre Théodorin Obiang Nguema, vice-Président de la Guinée Équatoriale, pour « blanchiment de corruption, de détournement de fonds publics, d’abus de biens sociaux et d’abus de confiance ». Rien que ça. Ces deux associations françaises se sont donc constituées partie civile dans un procès dont les victimes présumées sont pourtant de nationalité guinéenne. J'ai bien compris que les objets des délits jugés soient domiciliés en France, mais ça ne suffit pas à justifier à mon sens, que des associations françaises puissent manifester autant de sensibilité et de sollicitude pour des biens et des ressortissants d'un pays qui n'ont rien à voir avec la France, pourtant grande prédatrice séculaire et impénitente de l'Afrique, qui s'emploie depuis plus d'un siècle à tous les subterfuges, le terrorisme notamment, pour y conserver des intérêts illicites. 

La France, à travers sa justice et ses associations, ne peut donc pas être à la fois sur le banc des accusés et de celui de ceux qui accusent. En France, on ne peut pas acquérir un bien immobilier, qui plus est, d'une valeur estimée à plus de 25 millions d'euros avec des mallettes d'argent, ni sans que les pouvoirs publics n'en soient informés. Ce qui veut dire qu'il y aurait des complicités dans le système bancaire et même au niveau de l'État français. La Françafrique, ce dont il est question dans le procès inique du fils du Président de la Guinée Équatoriale, c'est un système de rapine ou de braquage (chacun sa terminologie) des richesses africaines au seul bénéfice de la France. L'aboutissement de cette mafia dont les rouages n'échappent plus à personne, c'est ce procès foireux, qui donnera des arguments légaux à la France, pour confisquer des biens qu’elle attribue elle-même à l'état guinéen et à son peuple. Ça en prend déjà le chemin, selon l'aveu même de William Bourdon, l'avocat de Transparency International, qui dit: « Il n’est pas question de renvoyer aux délinquants le produit de leurs crimes. Tant que les familles incriminées sont au pouvoir, on ne peut pas restituer les biens saisis ». Voilà donc ça ! Et cet idiot qualifie même de délinquants, les dirigeants d'un État souverain. 

Ça veut donc dire que tant qu'un membre de la famille de l'actuel Président de la Guinée Équatoriale sera au pouvoir, une inclinaison dans la situation qui prévaut dans ce pays, les avoirs supposés des citoyens guinéens gelés en France, resteront sur des comptes en France et participeront à maintenir un bon niveau de confort des citoyens français. Ce serait donc la double peine pour les guinéens, qui risqueraient de se retrouver spolier pour la deuxième fois, par de vrais bourreaux, qui se seraient présentés à eux, sous de faux manteaux de sauveurs. Dans un autre commentaire, l'avocat de Transparency International dit des choses, qui ne laissent aucun doute sur les intentions de ses clients, en ceci: « Il existe cependant plusieurs solutions. Leur mise sous séquestre par le Trésor français, en attendant un changement politique. Ou alors un versement à des ONG locales sous surveillance internationale, comme cela s’est déjà réalisé au Kazakhstan ». 

Le procédé est donc éculé, ayant déjà servi pour confisquer les fonds « souverains » libyens, donc de l'Etat libyen, que la France, après avoir ourdi son assassinat, avait opportunément attribué à Mouammar Kadhafi. En effet, il fallait trouver le bon prétexte pour geler des centaines de millions d'euros appartenant au peuple libyen, qui font aujourd'hui le bonheur de la France et d'autres États mafieux de la Communauté dite internationale. Ailleurs en Tunisie, après la fuite de Ben Ali, son ex Président, les mêmes associations françaises avaient déjà saisi la justice française pour qu’elle décide du gel de ses avoirs, sans qu'on (moi en tout cas) ne sache aujourd'hui avec exactitude, si le peuple tunisien est déjà rentré en possession de son argent ou pas. Et généralement, la traque des biens mal acquis ne débute qu'à la chute des « dictateurs » désignés par la France et ses officines ou tout simplement quand ils cessent d'être des marionnettes au service de cette France irréductiblement impérialiste.