Il est des sujets avec lesquels on est constamment dans la prise de risque, sous pression, tant ils déchaînent des passions, crée des frustrations, divisent aussi et puis ce sentiment d’impuissance face aux deux poids, deux mesures insidieux qu’ils traînent avec eux... Comment arriver à parler du sort des palestiniens par exemple, sans s’attirer les foudres de l’antifascisme institutionnel qui ne tardera pas à vous coller un procès pour antisémitisme?
Est-il possible de sortir, ne serait-ce qu’une seule fois, des cohérences convenues, dictées ou mâchées, de la dictature du silence et du politiquement correct abject, pour affronter la face hideuse de cette élite bien-pensante, trahit par sa collusion idéologique avec le sionisme qui ne s’aide plus que de la confusion qu’elle crée pour nous aliéner?
Un consensus général avait accompagné les témoignages en mémoire du défunt combattant de la liberté Nelson Mandela, tout le monde s’était rappelé au bon (surtout très mauvais) souvenir de l’affreux apartheid et le sacrifice de Mandela, son combat résolu contre un système politique inique, dont la base était la ségrégation raciale, au détriment des peuples noirs, spoliés, maltraités et assujettis chez eux...
Celui qui avait utilisé les arguments de pardon et de réconciliation nationale en Afrique du Sud pour garantir la paix dans un pays multiracial, s’en était allé, nous laissant entre les mains d’une société certes libérée, mais hypocrite au service d’un idéal qui n’est plus le notre...
Très peu avaient pourtant réalisé qu'il n'y avait aucun représentant du peuple élu cher à Dieu le créateur à cette cérémonie d'adieux, son illustre dirigeant, Bibi Netanyahu avait d'ailleurs argué que les coûts inhérents à un tel déplacement en Afrique du Sud était prohibitifs...
Comment lui en vouloir donc, surtout en temps de récession, quand il est surtout question de faire des économies?
Cela dit, la présence du peuple juif, élu de Dieu qu'il est, n'aurait-il pas été l'une des plus légitimes en pareilles circonstances que n'importe quelle autre communauté en Afrique du Sud? Mandela n’aurait-il pas été non plus à sa place au sein de cette communauté privilégiée de Dieu, eu égard à la proximité des discours qui existe entre les préceptes bibliques et les thèmes forts du combat de sa vie, qui étaient le pardon et la réconciliation?
Un régime d’Apartheid, pratiquant un racisme institutionnel sur un peuple, n’allait quand même pas venir chanter les louanges de celui qui l’aura combattu toute sa vie, non? Me demanderont certains, non sans raison!
La réalité est donc cinglante, elle détonne par sa brutalité, l’état juif, renaissant de ses cendres des fours crématoires d'Auschwitz, était devenu par la force des exclusions des palestiniens, une nation dont la vérité politique s'était inspirée de l'Apartheid, telle que pratiquée en Afrique du Sud à l'époque, et qui avait valu une condamnation à perpétuité à Mandela, lui qui s'était farouchement opposé à cette politique criminelle d'asservissement d'une race par rapport à une autre.
Comment opère t-on donc cette mutation, partant de victime d’actes nazi ou de racisme à bourreau, surtout en utilisant le même logiciel de la discrimination raciale pour tuer et exclure? Le monde sait-il par exemple que la ville de Gaza, au statut politique de territoire administré par l’Autorité palestinienne, sans statut international, est le plus grand ghetto du monde à l’image de ce que fut Soweto en Afrique du Sud à une époque? Mais aussi une fosse commune ou mouroir où sont entassés les palestiniens, avec des droits restreints, toujours à l'image du traitement réservé aux noirs sous la politique d'Apartheid dans le pays de Mandela? Ça n'émeut personne...
Je ne sais pas s'il serait possible de dresser un bilan des dommages réels de la politique sioniste et esclavagiste de l'état israélien sur les palestiniens... On aura toujours à faire face au communautarisme victimaire, qui s’est mu en une minorité agissante et agressive, qui s’appuiera toujours sur la toute puissance des lobbies sur les médias et les politiques, réduisant tout contrevenant au silence, ou multipliant des procès en antisémitisme, comme elle sait si bien le faire... Comment est-ce qu’une démarche, si elle est animée par une envie de la démonstration de la vérité et de la justice, pourrait-elle supporter aussi facilement la compagnie du mensonge, de l'exclusion et de la dictature?
Malgré le fait qu’un état s’était construit sur la force d’un héritage divin (la terre promise), reconnu par une minorité par ailleurs partie prenante dans le conflit, le principe de l'existence des deux nations israéliennes et palestiniennes est acté presque par tous, mais ne se traduit pas encore par une reconnaissance internationale dans les formes, qui garantirait l'indépendance au moins des palestiniens qui sont faits prisonniers chez eux.
Il est vivement question ici, la disparition de Mandela aidant, de la lumière faite à juste titre à sa lutte pour la libération d’un peuple noir meurtri, de combattre le suprémacisme racial juif qui s’institutionnalise, les palestiniens n'étant plus les seules victimes... On en est rendu, grâce au génie et forcing de la minorité juive de France par exemple, à dresser des « listes » (Patrick Cohen) dans lesquels on désigne les ennemis d’Israël, comme ce fut le cas pour la liste des convois de la déportation des juifs de France. Cette fois-ci, les victimes, ni les bourreaux ne sont les mêmes, mais ça marche pareil... Une quenelle exécutée par exemple, vous subissez un procès en antisémitisme, perdez votre emploi et devenez la honte de la nation...
Honnêtement, je ne saurai être accusé de m’acharner sur des gens que je ne distinguerai autrement que par un morceau de tissu sur la tête qui à juste titre les stigmatise plus et indiquerait ainsi leur appartenance à la communauté ou religion juive.
Malgré cela, pourrai-je être visé par une plainte pour antisémitisme, quand je fustige plutôt le racisme de l’état sioniste d'Israël sur les palestiniens chez eux? À moins que les crimes perpétrés sur eux ne soient un moyen pour eux d’expier l'abomination du nazisme...
Bon, bref...
Est-il possible de sortir, ne serait-ce qu’une seule fois, des cohérences convenues, dictées ou mâchées, de la dictature du silence et du politiquement correct abject, pour affronter la face hideuse de cette élite bien-pensante, trahit par sa collusion idéologique avec le sionisme qui ne s’aide plus que de la confusion qu’elle crée pour nous aliéner?
Un consensus général avait accompagné les témoignages en mémoire du défunt combattant de la liberté Nelson Mandela, tout le monde s’était rappelé au bon (surtout très mauvais) souvenir de l’affreux apartheid et le sacrifice de Mandela, son combat résolu contre un système politique inique, dont la base était la ségrégation raciale, au détriment des peuples noirs, spoliés, maltraités et assujettis chez eux...
Celui qui avait utilisé les arguments de pardon et de réconciliation nationale en Afrique du Sud pour garantir la paix dans un pays multiracial, s’en était allé, nous laissant entre les mains d’une société certes libérée, mais hypocrite au service d’un idéal qui n’est plus le notre...
Très peu avaient pourtant réalisé qu'il n'y avait aucun représentant du peuple élu cher à Dieu le créateur à cette cérémonie d'adieux, son illustre dirigeant, Bibi Netanyahu avait d'ailleurs argué que les coûts inhérents à un tel déplacement en Afrique du Sud était prohibitifs...
Comment lui en vouloir donc, surtout en temps de récession, quand il est surtout question de faire des économies?
Cela dit, la présence du peuple juif, élu de Dieu qu'il est, n'aurait-il pas été l'une des plus légitimes en pareilles circonstances que n'importe quelle autre communauté en Afrique du Sud? Mandela n’aurait-il pas été non plus à sa place au sein de cette communauté privilégiée de Dieu, eu égard à la proximité des discours qui existe entre les préceptes bibliques et les thèmes forts du combat de sa vie, qui étaient le pardon et la réconciliation?
Un régime d’Apartheid, pratiquant un racisme institutionnel sur un peuple, n’allait quand même pas venir chanter les louanges de celui qui l’aura combattu toute sa vie, non? Me demanderont certains, non sans raison!
La réalité est donc cinglante, elle détonne par sa brutalité, l’état juif, renaissant de ses cendres des fours crématoires d'Auschwitz, était devenu par la force des exclusions des palestiniens, une nation dont la vérité politique s'était inspirée de l'Apartheid, telle que pratiquée en Afrique du Sud à l'époque, et qui avait valu une condamnation à perpétuité à Mandela, lui qui s'était farouchement opposé à cette politique criminelle d'asservissement d'une race par rapport à une autre.
Comment opère t-on donc cette mutation, partant de victime d’actes nazi ou de racisme à bourreau, surtout en utilisant le même logiciel de la discrimination raciale pour tuer et exclure? Le monde sait-il par exemple que la ville de Gaza, au statut politique de territoire administré par l’Autorité palestinienne, sans statut international, est le plus grand ghetto du monde à l’image de ce que fut Soweto en Afrique du Sud à une époque? Mais aussi une fosse commune ou mouroir où sont entassés les palestiniens, avec des droits restreints, toujours à l'image du traitement réservé aux noirs sous la politique d'Apartheid dans le pays de Mandela? Ça n'émeut personne...
Je ne sais pas s'il serait possible de dresser un bilan des dommages réels de la politique sioniste et esclavagiste de l'état israélien sur les palestiniens... On aura toujours à faire face au communautarisme victimaire, qui s’est mu en une minorité agissante et agressive, qui s’appuiera toujours sur la toute puissance des lobbies sur les médias et les politiques, réduisant tout contrevenant au silence, ou multipliant des procès en antisémitisme, comme elle sait si bien le faire... Comment est-ce qu’une démarche, si elle est animée par une envie de la démonstration de la vérité et de la justice, pourrait-elle supporter aussi facilement la compagnie du mensonge, de l'exclusion et de la dictature?
Malgré le fait qu’un état s’était construit sur la force d’un héritage divin (la terre promise), reconnu par une minorité par ailleurs partie prenante dans le conflit, le principe de l'existence des deux nations israéliennes et palestiniennes est acté presque par tous, mais ne se traduit pas encore par une reconnaissance internationale dans les formes, qui garantirait l'indépendance au moins des palestiniens qui sont faits prisonniers chez eux.
Il est vivement question ici, la disparition de Mandela aidant, de la lumière faite à juste titre à sa lutte pour la libération d’un peuple noir meurtri, de combattre le suprémacisme racial juif qui s’institutionnalise, les palestiniens n'étant plus les seules victimes... On en est rendu, grâce au génie et forcing de la minorité juive de France par exemple, à dresser des « listes » (Patrick Cohen) dans lesquels on désigne les ennemis d’Israël, comme ce fut le cas pour la liste des convois de la déportation des juifs de France. Cette fois-ci, les victimes, ni les bourreaux ne sont les mêmes, mais ça marche pareil... Une quenelle exécutée par exemple, vous subissez un procès en antisémitisme, perdez votre emploi et devenez la honte de la nation...
Honnêtement, je ne saurai être accusé de m’acharner sur des gens que je ne distinguerai autrement que par un morceau de tissu sur la tête qui à juste titre les stigmatise plus et indiquerait ainsi leur appartenance à la communauté ou religion juive.
Malgré cela, pourrai-je être visé par une plainte pour antisémitisme, quand je fustige plutôt le racisme de l’état sioniste d'Israël sur les palestiniens chez eux? À moins que les crimes perpétrés sur eux ne soient un moyen pour eux d’expier l'abomination du nazisme...
Bon, bref...