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jeudi 5 septembre 2013

Vas-y Hussein! un bain de sang syrien avant la fin de l'été...


Beaucoup a été dit sur l'utilisation d'armes chimiques en Syrie, avec les parties prenantes dans le conflit se rejetant la responsabilité de ces attaques... Oui, qui du gang des barbares (Hussein Obama, François Hollande, David Cameron) ou de Bashar Al Assad serait responsable de ces atrocités? Les véritables coupables ne seraient-ils pas ceux-là mêmes qui font le plus de bruit?
L'opportunité des enquêtes initiées par le Président syrien sous l'égide de l'ONU est à mettre à son crédit, ce qui avait laissé place à l'espoir de pouvoir épingler le véritable auteur des attentats chimiques et faire en sorte que de telles barbaries ne se reproduisent plus.

Les conclusions de ces enquêtes finalement, ne nous apprendront rien. Elles confirmeront certainement l'utilisation des armes chimiques, mais resteront muettes sur l'identité réelle des auteurs, car classifiées top secret...! Si nous étions tous en quête de vérité, de justice et de paix, pourquoi taire la vérité? Pourquoi s'en remettre donc à l'arbitraire, à la subjectivité, au parti-pris, au cynisme, et à l'envie d'en découdre de l'Internationale Terroriste (France, USA, Grande-Bretagne...), belliciste à souhait et pourfendeur des lois et règles internationales, pour désigner le coupable, qui est celui-là même qu'elle combat depuis deux ans?

Barack Obama avait dit il y a plusieurs mois que, l'utilisation des armes chimiques en Syrie serait la ligne rouge… Pas le nombre de morts grandissant et déjà assez conséquent à l'époque, ni les actes de cannibalisme ou d'anthropophagie des terroristes liés au gang des barbares (France, USA, Royaume-Uni…), encore moins les assassinats sommaires, mais seulement des attentats à l'arme chimique, qu'il commettra lui-même et attribuera au gouvernement syrien… Et pourquoi cette catégorisation des victimes et cette différence de traitement entre belligérants? Prendre une bombe sur la tronche ne suffirait-il pas au génocidaire de la Maison Blanche pour intervenir? Une bouche autorisée, Carla Del Ponte, membre de la Commission d'Enquête sur l'utilisation d'armes chimiques en Syrie, dans ses premières conclusions, avaient pourtant déclaré que les terroristes anthropophages soutenus par la France, les USA, le Royaume-Uni, combattant les forces arabes syriennes, loyales au Gouvernement légitime de Syrie, étaient responsables des attaques chimiques, sans que cela ne suscite un quelconque émoi auprès de l'opinion... Les conclusions des enquêtes russes avaient révélées les mêmes vérités, mais Poutine est inaudible à l'Ouest, traité de tyran qu'il est...

Ne restait donc sur la table que la version falsifiée, non-autorisée, orientée, subjective de la bande à Hollande, appuyée par les médias aux ordres, ceux de l'empire des ténèbres, suivant un agenda bien tracé, qui voulait (et c'était écrit), que Bashar Al Assad soit le coupable, ouvrant la porte à une intervention militaire, la rendant crédible, nécessaire, voire obligatoire. Même des journalistes d'un quotidien que je croyais sérieux (Le Monde) s'y étaient mis, se transformant en chimistes, fabriquant des preuves, toutes ridicules les unes que les autres pour accabler le Président syrien et "préparer" l'opinion publique internationale à accepter l'inéluctabilité d'une intervention de ces criminels impérialistes, industriels de la démocratie à la bombe et experts véreux en droits "altérés" de l'homme…

Barack Obama est à la tête d'un nation coupable à plusieurs reprises des crimes atroces contre l'humanité, avec notamment l'utilisation massive des armes chimiques et nous avons encore tous en mémoire, les bombardements atomiques d'Hiroshima et Nagasaki qui avaient eu lieu les 6 et 9 août 1945, causant des centaines de milliers de morts et des milliers d'autres victimes aux séquelles graves irréversibles… Ce rappel macabre de l'histoire n'aurait-il pas pu commander plus de recul, d'humilité au demi noir locataire de la Maison Blanche dans son analyse de ce qui se serait réellement passé en Syrie et militer pour plus de paix, au détriment de l'argument de la guerre? Les États-Unis ont-ils une seule once d'autorité morale pour prétendre aller "punir" quiconque aurait commis des attentats chimiques sur des populations, quand on scrute sur son passé de nation criminelle? De 1984 à 1988, l'Irak avait utilisé à plusieurs reprises du gaz innervant (arme pourtant interdite par le protocole de Genève ratifié par les Etats-Unis neuf ans plus tôt) sur des soldats iraniens dans le conflit qui l'opposait au pays des grands Mollahs, grâce notamment à l'appui logistique et en renseignement des États-Unis…

Le demi kenyan pour finir, s'était illustré et devenu une star planétaire en s'opposant à la guerre des Présidents Bush, père et fils en Irak… Il était celui qui allait retirer les forces américaines d'Afghanistan (il l'a fait) et fermer Guantanamo, la prison de non-droits pour ceux soupçonnés de terrorisme, qui n'est qu'une copie fidèle du camp de concentration d'Auschwitz, de triste mémoire…

Depuis, il y a eu la Cote-d'Ivoire, l'Afghanistan (encore), la Libye et aujourd'hui la Syrie… Des larmes, du sang, des morts, les ténèbres, que dis-je? L'apocalypse et avant tout ça, Barack Hussein Obama avait reçu le prix Nobel de la Paix… Non, ça ne me fait pas sourire!

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