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lundi 11 septembre 2017

FRANC CFA, L'OUTIL DE LA SOUMISSION DU NÈGRE, QUI DIVISE EN « COLONIE »

Le Franc CFA, plus que la séculaire crapulerie ou rapacerie de la France en Afrique, bien au-delà j'entends, c'est le symbole par excellence de la soumission, de l'asservissement d'un peuple par un autre. C'est aussi la démission d'un peuple qui face à son destin, à ses nombreux défis, ceux qui le libéreront j'ose croire, capitule...

Dieudonné Mbala Mbala, français, né en France, chaque fois qu'il ose donner son opinion en France, est tout simplement rappelé au souvenir des origines nègres de son papa, une banalité dans ce pays des droits imaginaires, qui consacre la négrophobie et le racisme structurels de la France, qui n'ont - pardon de le dire - jamais ému une nègrerie pitoyable, qui ne s'est jamais démarquée, que par sa veulerie.

Et ce sont des nègres, qui accueillent avec une surexcitation qui interroge, l'expulsion d'un autre nègre des terres d'Afrique - Kemi Seba -, dont le crime est pourtant de mener un combat qu'ils éludent lâchement, au motif bien pensé, qu'il serait de nationalité française... Are you still there ? C'est bien pour ça que l'Afrique, la houe à la main, n'est toujours pas sortie des plantations du Maître. On y arrivera.

La légitimité d'un combat, celui de l'autodétermination, celui du plein pouvoir sur son propre destin, de sa survie, ne se mesure désormais en colonie qu'à la couleur de votre passeport, nous dit la crème de l'intelligence africaine. Noir, vous ne pourrez plus parler au nom de l'Afrique, si vous avez un passeport occidental. En effet, c'est rédhibitoire. Ils disent. Diseurs va ! Pourtant, la très grande majorité des dirigeants africains de ces nègres ont la nationalité du colon.

Le Maitre esclavagiste confisque le destin politique, économique et culturel d'un peuple et ce dernier pour lui répondre, s'inflige le respect d'une loi faite par son bourreau pour le soumettre. Même si Kemi Seba n'a pas inauguré le délit d'opinions, surtout pas en Afrique, serais-je tenté de dire, il devait quand même selon certains bien-pensants africains, respecter une loi qui n'existe pas au Sénégal, un Sénégal qui se dédie, qui méprise son histoire, un Sénégal qui à travers une décision inique d'une élite politique corrompue, a rouvert les portes de ses geôles de la honte - île de Gorée -, pleines du bétail humain nègre, celles qui donnaient sur la mer ou dans les cales des bateaux à destination des plantations de la déshumanisation du maitre aux Amériques...

On finira par trouver la porte, celle qui libère.