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vendredi 26 juin 2015

ATTAQUE TERRORISTE EN ISÈRE - MOI QUOI DEDANS ?

Dans notre monde de «bons» d’un côté et de «méchants» de l’autre, une catégorisation malsaine qui tend à hiérarchiser les cultures et les civilisations, avec quels arguments qualifie t-on un attentat de «terroriste», avec des circonstances aggravantes et un certain catastrophisme exacerbé d'un côté, quand de l'autre, un crime, tout aussi grave, voire plus, car ayant entrainé plus de victimes, est relégué aux rayons des délits, dont les responsabilités pénales sont difficiles à établir, voire nulles et, dont l'auteur ou les auteurs bénéficierait toujours des circonstances atténuantes, liées généralement à un supposé déséquilibre mental ?

Ne pouvant répondre à cette question, j’ai osé une autre, celle de savoir pourquoi l’allemand Andreas Lubitz, le pilote qui avait volontairement précipité un avion allemand sur le versant d'une montagne française, tuant sur le coup 149 personnes, parmi lesquelles des bébés, pouvait-il avoir la sympathie, la clémence, voire une certaine connivence des médias et des hommes politiques occidentaux, qui nous expliquaient, s'aidant des enquêtes approfondies sur les 20 dernières années de sa vie, qu'il était une personne déséquilibrée?

Les frères Kouachi, Amedy Coulibaly, Mohamed Merah entre autres, avaient en commun de lointaines origines africaines et revendiquaient tous l'allégeance à l'islam. Ces deux facteurs à eux seuls constituent déjà de nos jours, on s’en doute, des fautes lourdes, qui sont brutalement réprimées en Occident... C’est pour ça d’ailleurs que trois secondes après leurs forfaits macabres, ils étaient déjà opportunément qualifiés de terroristes-djihadistes qui en veulent aux valeurs républicaines et démocratiques.

Le monde politique occidental, relayé par une presse en mission, disait que ces assassins de confessions musulmanes supposément, étaient des êtres rétrogrades, obscurantistes, qui détestaient notre modèle de société, moderne et notre liberté. Si on se laissait aller à un jeu vicieux, inopportun, malvenu, inapproprié (ma désolation donc) de calcul morbide, on se rendrait très vite compte que les frères Kouachi, ceux qui avaient perpétré les attaques de Charlie Hebdo (12 morts), Amédy Coulibaly (5 morts) et Mohamed Merah, le tueur de Toulouse (7 morts), avaient été moins barbares et avaient assassiné 7 fois moins de personnes qu’Andreas Lubitz, le pilote «blanc» de la Germanwings (149 morts) et Dylan Roof, l’autre «blanc» qui avait tiré à bout portant sur 9 noirs entrain de prier dans une église aux États-Unis... Bien.

Qui de tous ces gens-là, je dis bien de tous ces monstres froids, doublés d’assassins, représenterait donc une réelle menace pour la paix dans notre société ? S’inscrit-on dans un quelconque projet de modernisation de sa société, lorsqu’on est un «blanc» norvégien et qu’on décide de prendre des armes et d’assassiner 77 personnes, blessant 151 au passage, comme l’avait fait Anders Behring Breivik 22 juillet 2011 en Norvège ?

SI LA VÉRITÉ ÉTAIT « PHYSIQUE », SI ON POUVAIT LA VOIR, LA TOUCHER, IL Y A LONGTEMPS QUE CES GENS, CES BOURREAUX DE NOS CONSCIENCES, LUI AURAIENT DÉJÀ MIS UNE BALLE DANS LA TÊTE...

jeudi 18 juin 2015

USA - RACISM


Tackling racial hatred in its own backyard, looking after its black citizens randomly shot at for committing crimes of being black, this is what should matter most to the US justice system.  

Probing corruption at the FIFA in Switzerland won't make black people lives any better in the US. Focusing on peripheral issues isn't helping fighting off racism in that Country of Liberty (supposedly)... Sepp Blatter, the FIFA President isn't endangering black people (my people) lives in the United States of America, nor does corruption in the institution he is serving. 

Therefore, the job in hand in the US should be making sure black people feel safe in a country they never asked to be part of in the first place. Trade slave and slavery are the timidly admitted reasons for their misfortunes in which white supremacism played a key role and still does. 

Not only cowards, but unrepentant and primary racists are targeting black people, easy made scapegoats for a dehumanizing society we all live in. It's no longer a surprise in the US, they're free to do so... 
THIS SHOULD STOP !

lundi 15 juin 2015

AFRIQUE DU SUD - SOMMET DE L'UA (Union Africaine) - CPI


[Le Président soudanais Omar El-Béchir, poursuivi par la CPI pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité, serait interdit de quitter le territoire Sud-africain]

L'enjeu ici, pour les pays africains, n'est plus de savoir ce que fera l'Afrique du Sud avec le Président soudanais ou pas. Il est et depuis un moment déjà, question de savoir, si la signature et la ratification du Traité de Rome par eux, avait une quelconque pertinence. Ça servait leurs intérêts et ceux de leurs peuples ? Je dis hein, que font les Nations africaines au sein d'une institution raciste, qui brille par sa haine du nègre, le méprise et n'a pour seul objet que de l'avilir ? 

Que l'Afrique du Sud réponde donc favorablement aux injonctions de la Cour Pénale Internationale - qui lui avait rappelé son obligation statutaire en tant qu'État membre -, en arrêtant le Président Omar El-Béchir, est une démarche qui ne peut pas être attaquée, car elle obéit aux règles inhérentes au bon fonctionnement de cette institution... Les pays africains sont les membres les plus nombreux de la CPI, qu'ils respectent donc ses règles ou qu'ils là quittent. Point ! 

Celles qui se délecteront en premier de cette arrestation, si elle était confirmée, seront les grandes puissances occidentales, qui elles se sont toujours gardées de ratifier ce Traité, ce qui les met à l'abri d'une éventuelle poursuite d'une Cour Pénale Internationale (CPI) inique et profondément négrophobe !

jeudi 4 juin 2015

FIFA «SCANDALE» - DE QUOI SE MÊLENT LES AFRICAINS ?

Il faudrait commencer par calmer les ardeurs de quelques excités africains, qui ont vite fait de tracer des parallèles entre les problèmes actuels à la FIFA et ceux inhérents à leurs fédérations nationales de football, quand ils ne le font pas avec leurs dirigeants politiques, dans l’excès et l’obsession qu’on leur connait, qui relève désormais on le sait, d’une pathologie grave... Certains parmi eux, des camerounais notamment, sont allés plus loin, trahissant du même coup le caractère chronique de leur santé mentale, en demandant la démission de Paul Biya, le Chef de l’État camerounais, à la suite de celle de Sepp Blatter, le dirigeant de la FIFA...
 

Alors on devra leur dit que d’un, Sepp Blatter est un citoyen Suisse et n’a jamais cessé de l’être, qu’il n’a enfreint aucune loi américaine, donc n’a pas de raison d’avoir peur de la justice américaine fantasque, sectaire, raciste, injuste et négrophobe, qui les fascine - le comble. De deux, Blatter était légitime à la tête de la structure qu’il dirigeait, ayant toujours été élu démocratiquement à chaque élection. Toute tentative donc d’association entre ce qui se passe à la FIFA en ce moment et une situation qui prévaut en Afrique, exigerait de l’auteur qu’il soit interné d’urgence dans une unité psychiatrique... Un fou c’est un fou, il n’y a pas de demi-fou !

Nous eûmes espéré que quelques leçons furent retenues par les grands sachants et autres bien-pensants décomplexés que compte l’Afrique, dans la crise qui secoue la FIFA depuis quelques jours, qui a déjà validé quelques arrestations de ses hauts dirigeants et surtout la démission de son Président Sepp Blatter, pour des soupçons de corruption. 
 

Que la justice américaine élargisse sa compétence territoriale sur le sol Suisse, devrait interroger plus d’un, mais c’est plus facile pour tout bon africain qui se respecte, d’enjamber le train du discours convenu dicté par le maitre et ses médias aux ordres, que d’oser le questionnement. Les irréductibles africains de la moutonnerie se sont donc jetés comme des morts de faim sur Sepp Blatter, la victime expiatoire désignée par les puissances étrangères, juste ce qu’il fallait pour les détourner de l’essentiel, les écarter des vrais enjeux... Le FBI, suite à une enquête de plus de deux ans nous dit-on, aurait donc attendu la veille de l’élection du nouveau Président de la FIFA pour ordonner l’arrestation de certains de ses cadres réunis au siège de l’instance faitière du football en Suisse. Pourquoi pas six mois plus tôt, ou plus tard? Les conclusions de ces enquêtes là ne seraient tombées qu’à ce moment précis? Pourtant il est de notoriété publique que la corruption et le clientélisme ont toujours existé à la FIFA, même au sommet de nos États, pour certains des plus démocratiques, supposément. Les États-Unis, la France ou l’Angleterre pour citer ces exemples, financent, équipent et entrainent des groupes terroristes dans le monde, pour renverser des régimes qui ne respectent plus les feuilles de route qu’ils leur soumettent. Et là dessus, la justice irréprochable américaine ne bouge pas, les nègres occidentalisés non plus!

Pourquoi la justice américaine est-elle si prompte à aller poursuivre des escrocs et des corrompus - de petits délinquants - hors de sa juridiction, loin de ses frontières, alors qu’elle reste muette sur les cas répétés de policiers blancs qui abattent les citoyens noirs américains à tours de bras, simplement parce qu’ils commettent l’innommable crime multiséculaire d’être des noirs aux États-Unis? Pourquoi un nègre d’Afrique devrait-il s’associer à la jubilation carnassière de ses prédateurs qui mettent hors d’état de nuire celui qui lui a offert la reconnaissance planétaire, en attribuant à son continent, l’organisation de la Coupe du monde de football? L’Afrique a 55 membres affiliés à la FIFA, correspondant à 55 pays, donc 55 voix comptabilisées à chacune des élections du nouveau Président de la FIFA et c'est l’œuvre de Sepp Blatter. 


Contrairement au Conseil de Sécurité de l’ONU où elle est brimée, bâillonnée, ostracisée, à la FIFA, l’Afrique a des voix qui comptent et qui font des rois. Les grandes puissances occidentales n’ont d’ailleurs jamais cessé de reprocher cela à Sepp Blatter, d'avoir donné une place importante aux «petits» pays, au sein d’une organisation importante... Le Royaume-Uni par exemple n’a jamais supporté de n’avoir qu’un seul vote, au même titre que la Turquie ou le Cameroun, au sein de l’instance faitière du football. Ce pays, avec toutes les autres nations esclavagistes du monde, voulaient l’instauration d’une espèce de ségrégation comme celle des races à une certaine époque, avec des statuts différents, avantageux, pour les pays les plus riches ou les plus prestigieux au détriment des autres, qui ne correspondaient pas à leurs standards. Un projet honteux que certains africains sont fiers de reprendre à leur compte.

C’est donc à se poser la question de savoir ce que les africains viennent faire dans la célébration de leur enterrement. Ils sont très contents qu’on leur retire des droits, heureux de n’exister qu’à travers les autres, leurs maitres, serais-je tenté de dire. Les stigmates de la colonisation et de l’esclavage sont plus profonds que ce qu’on croyait. J’ai du mal à imaginer un quelconque confort dans une plantation de la servitude. Le noir m’a vaincu...