Dans notre monde de «bons» d’un côté et de «méchants» de l’autre, une catégorisation malsaine qui tend à hiérarchiser les cultures et les civilisations, avec quels arguments qualifie t-on un attentat de «terroriste», avec des circonstances aggravantes et un certain catastrophisme exacerbé d'un côté, quand de l'autre, un crime, tout aussi grave, voire plus, car ayant entrainé plus de victimes, est relégué aux rayons des délits, dont les responsabilités pénales sont difficiles à établir, voire nulles et, dont l'auteur ou les auteurs bénéficierait toujours des circonstances atténuantes, liées généralement à un supposé déséquilibre mental ?
Ne pouvant répondre à cette question, j’ai osé une autre, celle de savoir pourquoi l’allemand Andreas Lubitz, le pilote qui avait volontairement précipité un avion allemand sur le versant d'une montagne française, tuant sur le coup 149 personnes, parmi lesquelles des bébés, pouvait-il avoir la sympathie, la clémence, voire une certaine connivence des médias et des hommes politiques occidentaux, qui nous expliquaient, s'aidant des enquêtes approfondies sur les 20 dernières années de sa vie, qu'il était une personne déséquilibrée?
Les frères Kouachi, Amedy Coulibaly, Mohamed Merah entre autres, avaient en commun de lointaines origines africaines et revendiquaient tous l'allégeance à l'islam. Ces deux facteurs à eux seuls constituent déjà de nos jours, on s’en doute, des fautes lourdes, qui sont brutalement réprimées en Occident... C’est pour ça d’ailleurs que trois secondes après leurs forfaits macabres, ils étaient déjà opportunément qualifiés de terroristes-djihadistes qui en veulent aux valeurs républicaines et démocratiques.
Le monde politique occidental, relayé par une presse en mission, disait que ces assassins de confessions musulmanes supposément, étaient des êtres rétrogrades, obscurantistes, qui détestaient notre modèle de société, moderne et notre liberté. Si on se laissait aller à un jeu vicieux, inopportun, malvenu, inapproprié (ma désolation donc) de calcul morbide, on se rendrait très vite compte que les frères Kouachi, ceux qui avaient perpétré les attaques de Charlie Hebdo (12 morts), Amédy Coulibaly (5 morts) et Mohamed Merah, le tueur de Toulouse (7 morts), avaient été moins barbares et avaient assassiné 7 fois moins de personnes qu’Andreas Lubitz, le pilote «blanc» de la Germanwings (149 morts) et Dylan Roof, l’autre «blanc» qui avait tiré à bout portant sur 9 noirs entrain de prier dans une église aux États-Unis... Bien.
Qui de tous ces gens-là, je dis bien de tous ces monstres froids, doublés d’assassins, représenterait donc une réelle menace pour la paix dans notre société ? S’inscrit-on dans un quelconque projet de modernisation de sa société, lorsqu’on est un «blanc» norvégien et qu’on décide de prendre des armes et d’assassiner 77 personnes, blessant 151 au passage, comme l’avait fait Anders Behring Breivik 22 juillet 2011 en Norvège ?
SI LA VÉRITÉ ÉTAIT « PHYSIQUE », SI ON POUVAIT LA VOIR, LA TOUCHER, IL Y A LONGTEMPS QUE CES GENS, CES BOURREAUX DE NOS CONSCIENCES, LUI AURAIENT DÉJÀ MIS UNE BALLE DANS LA TÊTE...
Ne pouvant répondre à cette question, j’ai osé une autre, celle de savoir pourquoi l’allemand Andreas Lubitz, le pilote qui avait volontairement précipité un avion allemand sur le versant d'une montagne française, tuant sur le coup 149 personnes, parmi lesquelles des bébés, pouvait-il avoir la sympathie, la clémence, voire une certaine connivence des médias et des hommes politiques occidentaux, qui nous expliquaient, s'aidant des enquêtes approfondies sur les 20 dernières années de sa vie, qu'il était une personne déséquilibrée?
Les frères Kouachi, Amedy Coulibaly, Mohamed Merah entre autres, avaient en commun de lointaines origines africaines et revendiquaient tous l'allégeance à l'islam. Ces deux facteurs à eux seuls constituent déjà de nos jours, on s’en doute, des fautes lourdes, qui sont brutalement réprimées en Occident... C’est pour ça d’ailleurs que trois secondes après leurs forfaits macabres, ils étaient déjà opportunément qualifiés de terroristes-djihadistes qui en veulent aux valeurs républicaines et démocratiques.
Le monde politique occidental, relayé par une presse en mission, disait que ces assassins de confessions musulmanes supposément, étaient des êtres rétrogrades, obscurantistes, qui détestaient notre modèle de société, moderne et notre liberté. Si on se laissait aller à un jeu vicieux, inopportun, malvenu, inapproprié (ma désolation donc) de calcul morbide, on se rendrait très vite compte que les frères Kouachi, ceux qui avaient perpétré les attaques de Charlie Hebdo (12 morts), Amédy Coulibaly (5 morts) et Mohamed Merah, le tueur de Toulouse (7 morts), avaient été moins barbares et avaient assassiné 7 fois moins de personnes qu’Andreas Lubitz, le pilote «blanc» de la Germanwings (149 morts) et Dylan Roof, l’autre «blanc» qui avait tiré à bout portant sur 9 noirs entrain de prier dans une église aux États-Unis... Bien.
Qui de tous ces gens-là, je dis bien de tous ces monstres froids, doublés d’assassins, représenterait donc une réelle menace pour la paix dans notre société ? S’inscrit-on dans un quelconque projet de modernisation de sa société, lorsqu’on est un «blanc» norvégien et qu’on décide de prendre des armes et d’assassiner 77 personnes, blessant 151 au passage, comme l’avait fait Anders Behring Breivik 22 juillet 2011 en Norvège ?
SI LA VÉRITÉ ÉTAIT « PHYSIQUE », SI ON POUVAIT LA VOIR, LA TOUCHER, IL Y A LONGTEMPS QUE CES GENS, CES BOURREAUX DE NOS CONSCIENCES, LUI AURAIENT DÉJÀ MIS UNE BALLE DANS LA TÊTE...