[Le Président soudanais Omar El-Béchir, poursuivi par la CPI pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité, serait interdit de quitter le territoire Sud-africain]
L'enjeu ici, pour les pays africains, n'est plus de savoir ce que fera l'Afrique du Sud avec le Président soudanais ou pas. Il est et depuis un moment déjà, question de savoir, si la signature et la ratification du Traité de Rome par eux, avait une quelconque pertinence. Ça servait leurs intérêts et ceux de leurs peuples ? Je dis hein, que font les Nations africaines au sein d'une institution raciste, qui brille par sa haine du nègre, le méprise et n'a pour seul objet que de l'avilir ?
Que l'Afrique du Sud réponde donc favorablement aux injonctions de la Cour Pénale Internationale - qui lui avait rappelé son obligation statutaire en tant qu'État membre -, en arrêtant le Président Omar El-Béchir, est une démarche qui ne peut pas être attaquée, car elle obéit aux règles inhérentes au bon fonctionnement de cette institution... Les pays africains sont les membres les plus nombreux de la CPI, qu'ils respectent donc ses règles ou qu'ils là quittent. Point !
Celles qui se délecteront en premier de cette arrestation, si elle était confirmée, seront les grandes puissances occidentales, qui elles se sont toujours gardées de ratifier ce Traité, ce qui les met à l'abri d'une éventuelle poursuite d'une Cour Pénale Internationale (CPI) inique et profondément négrophobe !
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