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mardi 16 décembre 2014

Cameroun / Loi antiterroriste: Plus de sécurité pour moins de liberté ?

Dixit: «La haine est un sentiment qui ne peut exister que dans l’absence de toute intelligence» 


Et moi j’ajouterai que la haine s’auto-alimentant, ceux qui ont fait de la détestation de l’autre, une idéologie politique et un tremplin pour accéder au pouvoir ne mourront que des effets létaux du fiel qu’ils déversent partout...  


Quelle liberté réclame t-on donc, quand on détient déjà celle de pouvoir traiter d’illettrée et de prostituée, l’épouse du Chef de l’État, la première Dame de son pays ? Quelle place devrait-on accorder dans nos sociétés aux délinquants civiques, doublés de béotiens tribalisants ? Je passe...


Combinaisons oranges, sacs noirs sur la tête et mains menottées, pour la plupart sans inculpation, ni jugement, voilà l’image surréaliste, inhumaine, cruelle, que le monde entier devrait retenir des prisonniers du camp de Guantánamo, soupçonnés de terrorisme ou ayant des liens supposés avec le terrorisme. Ils portent en eux, sur eux, telles des cicatrices indélébiles, l’étendue de la cruauté, de la barbarie humaine, dans une fière, déconcertante et très assumée banalité. Nous sommes au XXI ème siècle, dans la très vertueuse et puritaine Amérique...


Le 14 septembre 2001, treize années avant le projet de loi visant à renforcer la lutte contre le terrorisme au Cameroun, le Congrès américain vote une résolution conférant de larges pouvoirs à l’administration Bush pour utiliser la force armée contre les nations, les organisations ou des personnes ayant des liens présumés avec les attaques du 11 septembre 2001 ou de futurs actes de terrorisme international. C’était pour parler simplement, un blanc-seing donné à l’armée américaine d’intervenir même à Koutaba ou à Njiyuom dans mon quartier à Foumban, pour traquer de prétendus terroristes, les torturer (quand ils ne sous-traitent pas cette torture), jusqu’à ce qu’ils avouent ce qu’ils auront envie d’entendre... Un cadre légal donc, qui permet à l’Exécutif américain de se livrer à une vaste entreprise d’arrestations arbitraires, d’emprisonnements secrets et de tortures sur des suspects dont les seuls torts sont parfois d’être de confession musulmane ou même simplement de porter une barbe… 


Ils sont donc où, les pseudos défenseurs des plus faibles camerounais, contestataires irréductibles du rien, nés des claviers féconds de l’oisiveté, de l’imposture et du désœuvrement ? Oui, ce serait bien de les lire ou de les entendre, eux qui sont épris de liberté et de démocratie, qui clament à qui voudrait les entendre qu’ils sont opprimés, brimés et torturés par Paul Biya le Président du Cameroun et son régime répressif, qui leur laisse quand même la latitude de traiter sa femme de pute… Qu’ils viennent alors dire si ça les gêne que les États-Unis gavent de force les prisonniers de Guantánamo avec des seringues introduites dans leurs narines, quand ils «osent» une grève de la faim, alors que c’est tout ce qui leur reste comme argument pour dénoncer les conditions inhumaines de leurs incarcérations. Que les libérateurs autoproclamés des camerounais viennent être d’accord avec tous ceux qui pensent et disent aussi que le camp de Guantánamo est le symbole d’une atteinte aux principes internationaux des droits de l’homme. Ça leur permettra de gagner en crédibilité.


Par ailleurs, ce n’est que sur les nègres aux États-Unis que les valeurs démocratiques et de liberté s’expriment, celles qui les excluent, les logent dans des « cages »  ou les placent en marge de leur société. Les policiers blancs chez Barack Obama ont une façon particulière de vivre leur démocratie, elle est violente, résolument meurtrière, racialiste et raciste. Payés pour protéger tous les citoyens américains et leurs biens, ils choisissent plutôt de tirer à balles réelles sur ceux qui ont la malchance d'être noirs, comme le ferait n’importe quel chasseur sur des antilopes. Investir aux USA en ce moment sur la fabrication des gilets pare-balles pour nègres est un business porteur… On pourrait tout aussi faire fortune dans les villes américaines, en organisant des paris sur la couleur des cheveux ou la grosseur du nez du prochain nègre qui sera abattu par un flic blanc. Voilà des pistes d’investissement pour ceux qui n’ont rien à faire de leurs vies. Et si Obama n’a pas de solution pour tacler le racisme, les inégalités dans le pays dont il a la charge, au peuple à qui il doit son mandat et sa légitimité, un pays qui s’obstine toujours à refuser aux nègres le droit d’être des humains à part entière, quelle aide crédible pourra t-il apporter aux africains qui ne lui demandent rien dans leur très grande majorité ? Pour nos pays africains en crise, voilà les solutions que prônent certains soi-disant opposants à court d’idées et de personnalité, inviter des loups à venir faire régner l’ordre dans leurs bergeries… 


Une certaine presse d’opportunisme, celle de Jeune Afrique en l’occurrence et de ses relais camerounais affamés et sans-papiers, avait voulu faire de l’ancien putschiste et condamné à mort Guérandi, un respectable opposant politique camerounais, qui selon leurs dires, avait été enlevé et tué par le régime de Biya… Comme à l'accoutumée, ces valets de l’impérialisme évoquaient les entraves de l’exécutif camerounais aux libertés fondamentales du peuple. Ils exigent d’ailleurs du Cameroun qu’il respecte des droits qu’ils seraient par couardise, incapables d’en faire la simple allusion, dans les pays occidentaux qui les accueillent et les nourrissent, pourtant grands pourfendeurs des valeurs démocratiques. C’est ce que ça donne, quand la famine commence à commander les convictions des uns et des autres… Pourquoi ce qui est vrai pour le Cameroun ne devrait-il pas l’être pour les USA ou le Royaume-Uni ? Ces apprentis sorciers citent la France ou les USA comme modèle de démocratie et de liberté, mais oublient de dire que les États-Unis de Barack Obama avaient assassiné Oussama Ben Laden, le privant même de sépulture, quand les règles d’usage dans les États de droit, dont ils font la promotion auraient commandé qu’il fut arrêté et présenté devant un juge pour un procès équitable, puis condamné si reconnu coupable. Un procès aurait aussi permis aux familles des victimes du terroriste présumé de faire leurs deuils… Saura t-on un jour ce qu’on reprochait exactement à Ben Laden ? À défaut de justice, les crimes qu’on lui imputait ne dépasseront jamais le stade de simples allégations, malheureusement. 


La France de son coté a toujours fait le choix de la protection des intérêts de l’oligarchie, j’entends par là du système, au détriment de ceux du peuple. Celui-ci n’a jamais compté que pour les besoins électoraux ou de suffrage, uniquement que lorsqu’il faut légitimer la forfaiture de ses dirigeants. Tenez donc, Edward Snowden, quand il avait révélé les écoutes clandestines, illégales de Barack Obama sur François Hollande, ce dernier aurait pu par gratitude (humanisme aussi), non seulement le proposer pour le Prix Nobel de la Paix, mais aussi lui offrir l’asile politique, le protéger, car il était était désormais recherché par la justice américaine pour cette trahison (?). Mais non, le Président français prit plutôt l’option de tout faire pour arrêter son bienfaiteur Snowden, pour le livrer à Obama, celui qui l'abusait. Il fut même prêt à abattre l’avion présidentiel bolivien, dans lequel il était soupçonné d’être, en compagnie du Président Evo Morales, s’il survolait son espace aérien. Quelles valeurs ! 
Par leurs violations flagrantes et récurrentes des libertés essentielles, leur mépris pour les lois internationales et le peu de considération qu’ils accordent à la souveraineté de certains États, peut-on, comme le font les adeptes sectaires de l’église réveillée «Biya must go», continuer de citer les Etats-Unis, la France ou le Royaume-Uni comme des références en matière de démocratie ou de liberté et vouloir en même temps justifier d’une bonne santé mentale ?

Beaucoup de pays ont renforcé leurs arsenaux juridiques pour pouvoir lutter efficacement contre le terrorisme et leurs promoteurs. Il y a donc quoi ?

lundi 1 décembre 2014

Francophonie et l'imposture François Hollande

Après le discours paternaliste, volontairement condescendant de François Hollande, qui sur un ton directif, mettait en garde les Présidents africains contre toute velléité de vouloir modifier les constitutions de leurs pays, afin de s’éterniser au pouvoir, l’opposition camerounaise du clavier (résidus nauséeux de l’école coloniale) était donc de sortie comme il fallait s’y attendre, pour applaudir l'énième humiliation que venait de faire le blanc, leur seule référence tutélaire, à leurs dirigeants africains… Ces nègres de salon camerounais n’avaient pas remarqué que le propos du Président français était maladroit, inopportun, car il était dirigé contre des personnes qui trônaient à la tête de pays prétendument souverains et indépendants, qui n’attendaient pas qu’un autre Chef d’État, fut-il français, vienne leur dire comment s’occuper de leurs affaires. Le droit qu’ont les pays africains à modifier leurs constitutions de façon souveraine est contenu dans celles-ci, explicitement. C’est le même droit qu’avait utilisé François Hollande quand il avait refusé un référendum sur le vote de la loi sur le «mariage pour tous» en France, préférant la voie parlementaire, sachant que ses amis députés socialistes étant majoritaires à l’Assemblée Nationale, sa loi autorisant les couples de même sexe à se marier et fonder une famille allait être votée... Vives protestions s’en suivirent, quoi fit ? La loi est désormais votée et est pérenne...
 


On n’a d’ailleurs plus besoin de modifier la constitution au Cameroun, si on veut «s’éterniser» au pouvoir. Il n’y a plus de limite pour les mandats présidentiels, les citoyens camerounais peuvent en effet voter autant de fois qu’ils le voudraient, pour le candidat de leur choix, à la Présidence de la République. C’est aussi ça la démocratie... Un Président français raillé, conspué, honni, défié par son propre peuple est-il donc crédible, voire légitime à venir donner des leçons de démocratie aux africains ? Pourquoi François Hollande, avec 8% d’opinions favorables chez lui, ne soumet-il pas sa présidence au vote de ses compatriotes, pour savoir s’ils le veulent toujours comme Chef de l’État ou pas ? Les français n’en veulent plus et pour ça seulement, même si la constitution ne le dit pas, il devrait s’en aller. Il n’est plus qu’une pathétique imposture, doublé d’usurpateur, qui se prend pour le roi d’Afrique, à aller dicter aux africains comment ils doivent conduire leurs affaires. Là dessus, vivement la VI ème République en France !
 


La moutonnerie et l’inculture gagnent du terrain auprès de certains camerounais. Les gens se suivent et se disent les mêmes choses inaudibles qui leur confèrent des statuts d’hommes ou d’analystes politiques. Ils se recrutent partout, mais surtout auprès de ceux qu’on soupçonnait d’avoir un peu de sens de discernement. On en vient parfois à se dire qu’à chacun de ces apprentis haineux du clavier, on remettrait un kit complet pour opposant en herbe, avec de vieux clichés sur leur pays à réciter à tout va. Ils ne débattent jamais sur des sujets politiques de fond, car ils ne sont pas intellectuellement outillés pour cet exercice là, ils préfèrent donc se livrer au lancé des réclames comme des publicitaires paumés ou s’inscrire dans la réprobation permanente. Il ne faut jamais leur demander une ébauche de solution aux problèmes qu’ils soulèvent tout le temps, on se rendra vite compte qu’ils ne sont pas là pour ça, leur domaine de compétence, c’est la critique vaseuse, crier avec la meute. Ceux d’entre eux qui ont moins de 30 ans vous disent préférer l’époque de l’ex-Président du Cameroun Ahmadou Ahidjo à celle de l’actuel, pourtant décédé longtemps avant qu’ils ne naissent. Stupéfait, je découvre donc que dire «NON» pour tout et partout est aussi une institution dans mon pays, c’est une école, un savoir qui se transmet de génération en génération, un atavisme quoi… Plus grave encore, le choix du camp ou de l’idéologie politique dépendra toujours du nom du village de celui qu’on suit bêtement dans la hiérarchie de la contestation creuse ou carrément de son origine ethnique. Ils militent utile… Ils marchent avec leurs villages sous leurs claviers d’ordinateurs.
 


Il ne faut donc pas s'offusquer que quelqu’un dont la culture politique commence et se termine avec «Biya must go» vous dise que l’Angola et la Guinée Équatoriale sont au dessus du Cameroun sur tous les plans, «alors que c’était le contraire il y a 32 ans» ajoute t-il et s’en étonne. La curiosité est gratuite et ne s’apprend dans aucune école. Si cette personne avait fait un peu plus attention à l’histoire du Cameroun, elle se serait vite rendu compte que ces deux pays qu’elle cite en exemple et le sien n’ont pas le même passé colonial. Et contrairement à l’Espagne pour la Guinée Équatoriale et le Portugal pour l’Angola, partis effectivement de leur ex-colonies après leurs indépendances il y a environ 60 ans, la France est le seul pays qui jusqu’aujourd’hui, refuse de leur emboiter le pas. Elle ne veut pas s’en aller, car son avenir est consubstantiel de celui de son pré-carré colonial. Une question de vie ou de mort quoi. Elle a d’ailleurs renforcé cette présence devenue néo-coloniale, résolument prédatrice et donc criminelle, avec des dispositifs militaires impressionnants qui remettent en cause la souveraineté et l’indépendance de certains pays de son enclos colonial. La France compterait de nos jours, environ 12.000 militaires sur le sol africain. Pourquoi le Royaume-Uni, l’Italie, le Portugal, l’Espagne, tous de grandes puissances coloniales en Afrique, n’ont-elles pas des forces militaires sur le continent africain ? Les africains qui clament partout que si la France est si présente en Afrique, c’est parce que nos dirigeants les y invitent, sont-ils dans les secrets des accords de défense signés entre la France et leurs pays ? Sont-ils au courant des clauses contenus dans ces accords et sous quelles conditions elles devraient s’exercer ? Qu’ils sachent donc que ces accords sont interprétés librement par la France, en fonction de ses intérêts (la loi du plus fort étant toujours la meilleure). Même si on n’est pas d’accord avec ça, l’honnêteté intellectuelle commande de le dire.
 


Par ailleurs, Il serait peut-être aussi temps de se poser des questions sur la santé mentale de ces autres activistes qui vivent à des milliers de kilomètres du Cameroun, très éloignés des préoccupations réelles des camerounais et qui sont péremptoires sur les solutions qu’ils voudraient leur apporter pour les soulager. Ils seraient à mon avis les premiers à avoir besoin d’aide… C’est évidemment hors de toute logique, que des gens veuillent sortir leurs compatriotes restés au Cameroun d’une supposée dictature de Paul Biya, alors qu’ils ne savent pas comment se sortir eux-mêmes de celle du désœuvrement, de l’austérité et du froid que leur imposent leurs oisifs exils occidentaux… On dit bien que la bonne charité commence par soi-même, que ces pauvres hères commencent d’abord par sauver leurs tristes vies de haineux irréductibles et sectaires, avant d’envisager sauver celle des autres. François Hollande qu’ils applaudissent après son discours insultant à Dakar envers les Chefs d’États africains y était d’abord pour les intérêts de la France et ceux des français.
 


Ils ont déjà été pardonnés d’avoir menti au nom de leur pays en allant demander l’asile politique en Europe, aux prétextes fallacieux d’être victimes de persécutions politiques chez eux... En partant de Dschang, Bafang ou Foumban, voire même ailleurs au Cameroun pour l’Occident, avaient-ils connu une autre oppression que celle de la famine ? Non ! Qui va réparer l’honneur du Cameroun qu’ils auront déjà sali pour pouvoir bénéficier des allocations familiales en France ou des «Income Support & Housing Benefit» au Royaume-Uni ? Il n’y a pas de honte à avoir faim et à aller chercher à se nourrir ailleurs où l’on a des chances d’en avoir, mais repu, qu’on revienne quand même demander pardon à son pays de l'avoir trahi ou qu'on se taise, que de continuer à le vilipender. Le mensonge initial de ces exilés de disette serait devenu pour eux, une vérité sur laquelle ils veulent construire une carrière politique, qui de toutes les façons sera vaine. Qu’ils se le tiennent pour dit.
 


Ce sont les mêmes d'ailleurs qui, militant pour l’alternance et pour plus de démocratie dans leur pays, ont transformé leurs pages Facebook en chapelles ardentes où se tiennent des veillées mortuaires et le défunt ici serait le Cameroun, leur pays qu’ils prétendent aimer. On y remarquera toujours les mêmes gus qui s’y rendent comme en procession, débiter les mêmes inepties à longueur de leurs inactives journées, qui doivent leur donner, je n’en doute plus, de belles érections. Si vous n’aviez donc jamais vu des murs de lamentation auparavant, visitez leurs profils Facebook, vous serez édifiés...
 


J’ai pour finir, envie de rappeler ici que l’alternance est une des conditions nécessaires à la démocratie, mais qui ne s’offre pas emballée dans un papier cadeau. Elle se gagne dans les urnes. Pour y arriver, Il est question en ce qui me concerne, de s’élever un peu et d’abandonner les récurrentes et abjectes logorrhées [32 ans de dictature - Un jour, nous verrons la lumière - Il vit en Suisse - Sa soi-disante Première Dame porte des sacs à 75.000€ - Le Cameroun est dans le cabinet - Il déteste les Bamiléké - 32 ans de cauchemar - Mbiya, le reppe qui se teint les cheveux là - Biya’a, le sénile du régime kleptocratique] et que sais-je encore, pour un véritable travail intellectuel dont le but serait la fabrication des idées allant dans le sens de la refonte de notre société. Ensuite de réussir à convaincre ses compatriotes d’adhérer à ces projets, qui visent d’abord leurs intérêts... La situation du Cameroun n’est donc pas une suite d’onomatopées et de gémissements de tristes cuistres dont les exils lointains (même à l'intérieur du pays) ou pas d’ailleurs, ne leur permettent un retour au Cameroun qu’à travers le fil d’infos de Facebook, le réseau social qui serait entrain de devenir pour eux, le terreau d’une certaine forme d’extrémisme. Okalga !

dimanche 16 novembre 2014

Xénophobie et Négrophobie

Valérie Pécresse, Députée UMP (donc de Droite) des Yvelines: « Nous ne pouvons pas accueillir toute la misère du monde... »

Avant elle, Manuel «Lié éternellement à Israël» Valls, le 9 novembre 2012, alors qu’il était encore Ministre de l’Intérieur et Michel Rocard dans les années 90, avaient déjà fait cette belle déclaration qui dit tout le mépris que ces gens (la classe dirigeante française) ont pour les noirs, les africains d’une manière générale et leur continent. Ces dirigeants politiques ont la réputation, à la différence de la Députée UMP des Yvelines, d’être d’une Gauche française prétendument humaniste, mais qui n’hésite jamais dans sa stratégie de communication et même dans son comportement vis-à-vis de l’Afrique, à s’employer à la petite vulgarité raciste...      

En 1991, le futur Président français Jacques Chirac (de Droite cette fois) nous dissertait déjà sur «du bruit et de l’odeur» des immigrés qui l’insupportaient... Pour ceux qui n’ont pas compris, il voulait simplement dire que les africains puaient beaucoup et faisaient du bruit. Un poncif outrageusement négrophobe qui de nos jours, se banalise. Tout le monde dit que c’est ça le racisme ordinaire... Vas-y comprendre quelque chose.

Comment les dirigeants français peuvent-ils se permettre d’être aussi condescendants et insultants envers les noirs africains, alors que la politique de la France en Afrique est exclusivement basée sur le pillage à outrance de leurs ressources naturelles ? Il n’y a pas de coopération saine, telle que voulue par les lois internationales entre la France et les États africains. Leurs relations sont fondées sur la loi du plus fort est la meilleure, tournant toujours à l’avantage de la France esclavagiste, colonialiste, impérialiste et néocolonialiste. Ce qui voudrait dire en langage simple que la France dans sa diplomatie africaine n’a pour seule stratégie que la prédation, le vol à mains armées (Opérations Serval, Barkhane ou Sangaris) des richesses qui appartiennent aux immigrés d’origine africaine, qui sentent à mort et font du bruit.

La société française AREVA est la première au monde dans l’industrie du nucléaire, tiré de l’uranium qu’elle arrache contre le franc symbolique à l’État du Niger, quatrième pays le plus pauvre du monde. Si la France réduit de cette manière les nigériens à l’esclavage et qu’ils se retrouvent obligés de fuir leur pays qui ne peut pas leurs offrir des perspectives d’avenir et venir en France, pourquoi ces colons esclavagistes, responsables de leurs conditions et misères, peuvent-ils se permettre de les appeler «misère du monde», quand ils ne trouvent pas simplement qu’ils dégagent de mauvaises odeurs ? Est-ce que c’est alors bien comme ça ?

Moi, je n’aime pas les choses comme ça, au nom de Dieu !  

vendredi 14 novembre 2014

Le Cameroun c'est vraiment le Cameroun

La question avait déjà été posée, mais aucune réponse ne vint. Si l’une des missions centrales de la constitution dans n’importe quel pays prétendument démocratique était de garantir la souveraineté d’un peuple, pourquoi celui-ci n’est-il toujours pas convoqué pour la rédiger ? Le processus constituant dans toutes les grandes démocraties du monde est une démarche qui exclut toujours systématiquement (c’est son principal défaut) celui qui supposément détiendrait le pouvoir, à savoir le peuple. Et c’est la démocratie, nous dit-on... Je passe.

Maintenant, pourquoi devrait-on toujours s’excuser (j’en ai marre !) de ne pas être du coté d’une quelconque dictature, si tant est qu’elle soit avérée, lorsqu’on fait le choix de la raison, de la distance et de la légalité dans ses analyses et commentaires concernant les affaires politiques de son pays et j’entends ici le Cameroun ? Lorsqu’on a décidé d’examiner et de donner son avis froidement sur la situation politique de nos pays en Afrique, devrait-on subir la dictature de ces vrais extrémistes fascisants, cachés sous de faux opposants, dont la haine, l’aigreur et les frustrations accumulées auraient bouché ce qui leur resterait comme cervelle ? Comment peut-on espérer être pertinent quand on cherche vainement à farder des opinions résolument terroristes, ethno-fascisantes, haineuses et sectaires, en signant tous ses posts sur Facebook avec ses diplômes obtenus et qualifications ? Qui ces cuistres croient-ils tromper ? Sous ces piles de doctorats, d’agrégations et de diverses distinctions que ces traitres sectaires trimballent partout, nous arriverons toujours à énucléer les substances méphitiques de ces fausses identités d’opposants.  Allons à l’essentiel.

L’exemple viendrait donc du Burkina Faso où le peuple dans sa souveraineté s’était soulevé contre une modification constitutionnelle, qui aurait pu permettre à son dirigeant d’alors, Blaise Compaoré de se représenter aux prochaines élections présidentielles de 2015. Ce serait quoi la corrélation avec la situation au Cameroun où le gouvernement actuel, légitime, a un mandat qui court encore pour quatre ans, disons jusqu’en 2018 ? Et je parle exclusivement du droit, de la légalité, pour tous ceux qui me voient déjà payé par le « régime Biya » pour le défendre... Qu’est-ce qui empêcherait donc sur le plan du droit, le Président Paul Biya de poser sa candidature pour briguer un nouveau mandat au terme de celui-ci, si l’envie lui en venait ? Rien. S'est-il déjà  prononcé sur une nouvelle candidature en 2018 ? Que nenni ! Pourquoi donc s'agitent ces haineux irréductibles ? Mes braves activistes camerounais ont donc toujours eu le charme de tout mélanger, ils ne sont jamais à l’initiative de quoi que ce soit, de tangible, de ce qui pourrait par exemple être constitutif d’un espoir, d’une embellie dans leur pays, même en termes d’idées, à défaut tentais-je de dire, ces pousse-au-crime excellent plutôt dans le harcèlement et la calomnie de ceux qui auraient le tort de ne pas s’embarquer dans leur wagon de la haine et de la compromission, ils éructent tels des charretiers, insultent et sont d’ailleurs passés aux banderoles qui comportent des slogans dessus qui disent: « Biya dégage » et moi alors je leur demande, Biya là dégage comment ?

Le peuple burkinabé n’était jamais descendu dans la rue pour manifester contre les 27 années de règne de son Président déchu Blaise Compaoré. Il disait plutôt non à une reforme constitutionnelle qui lui aurait permis de se représenter à l’élection présidentielle de 2015. En effet, c’était ça l’unique but du soulèvement au Burkina Faso. Toute autre interprétation ou association avec un autre fait et situation ayant eu lieu ailleurs ou susceptible d’avoir lieu, ne serait qu’une tentative vaine d’escroquerie et même un énorme fourvoiement. Le soulèvement populaire burkinabé était fondé par la constitution de ce pays, une intégration lexicale des rudiments de la démocratie par ce peuple, tout aussi légitime que ne le fut la volonté du leader déchu de préparer les conditions d’une nouvelle candidature. Il y avait quoi ?

Si on allait voir du coté de la pertinence des révolutions, quelques années auparavant, en Egypte, en Tunisie et en Libye, nous eûmes ce qu’on appela pompeusement les « Printemps Arabes », en relation à ces soulèvements populaires qui eurent lieu dans ces pays respectifs. Tout le monde ne félicitait que ces peuples qui, mus par un élan de liberté et de démocratie, firent tomber leurs « dictateurs » à tour de bras (belle arnaque !)... Aujourd’hui, quel bilan pourrait-on faire de ces trois révolutions ? Oserions-nous dire que nous avons les résultats escomptés ? Pourquoi la mémoire des africains est-elle figée ? Pourquoi les africains n’apprennent-ils finalement rien de l’histoire, de leur histoire ? Continuons. 

Qu’est-ce qui aurait donc évolué dans le quotidien des égyptiens, puisqu’après le soulèvement populaire et la démission de Hosni Moubarak, les vainqueurs de l’élection « démocratique » présidentielle furent les frères musulmans, une association hétéroclite d’extrémistes islamistes, accessoirement terroristes, qui avaient pour ambition de soumettre le peuple égyptien « libéré » à la pratique d’un islam politique obscurantiste, médiéval, dont le fondement était le Coran ? Vous mêmes, vous voyez la démocratie là non ? Ce fut en effet le retour pétaradant des pratiques sociétales moyenâgeuses, avec la promulgation d’une nouvelle constitution incluant la charia, rédigée par les frères musulmans et non par le peuple égyptien pourtant « libéré » de la dictature Moubarak. Aujourd'hui, l'Égypte est dirigé par un général de Moubarak (retour à la case départ), le Président déchu à qui on reprochait justement un défaut de démocratie, au point où tous les observateurs se posent la question de savoir ce qui aurait vraiment changé là-bas. La Libye est un autre cas édifiant d’une libération de peuple plutôt totale, les libyens sont tellement libres qu’ils courent partout, Kalashnikov en mains et se tirent dessus comme sur des lapins. On ne serait pas plus libre ailleurs que dans ce pays en ce moment et c’est surtout un bel exemple de démocratie... La suite, on la connait.

Mon propos évidemment ne serait donc pas de dire ici si un mouvement de revendication populaire comme au Burkina Faso serait le bienvenu ou pas au Cameroun, mais il est de dire que si cela a marché au pays des hommes intègres par exemple, dans un environnement socio-politico-culturel bien spécifique, il n’est pas garanti que cela soit aussi un succès au Cameroun. C’est deux pays complètement différents, avec deux histoires différentes… D’ailleurs, un pays peut bien opérer sa mutation sans que ça passe par ces étapes de mouvements d'humeur des foules, qui très souvent ont précédé le chaos et la déstabilisation dans certains pays en Afrique où cela avait été le cas, pendant que les promesses de démocratie qu’ils véhiculaient restaient vaines. Il est aussi une autre chose de dire que la politique est faite par des professionnels de la politique, on ne s’improvise pas homme ou femme politique comme ça et cette vocation spontanée qu’elle suscite sur les réseaux sociaux ne prospérera pas. Une révolution sans réel projet porté par de vrais leaders ne sert à rien et pourrait même être une source d'autres problèmes plus graves derrière. 

Et parlant des réseaux sociaux, on y voit justement fleurir une nouvelle génération d’opposants camerounais aux motivations diverses et variées. Ils ne sont pas du tout intéressés par la gestion de la chose publique, mais pensent plutôt à eux et parmi ces gens se trouvent les plus brillants, qui ne se baladent qu’avec leurs parchemins, en vrais opportunistes qu'ils sont, ils ne voudraient pour rien au monde, rater une occasion de se positionner. Plus subtils, ils oscillent entre vraies-fausses revendications et critiques contre le gouvernement. Dans les fêtes, ce sont ces gens qui ramassent toujours les restes, vident les assiettes, alors qu'ils n'étaient mêmes pas invités. Une autre catégorie d'activistes étant celle de ceux qui sont déçus de n’avoir jamais eu de poste de responsabilité au Cameroun, ceux qui regrettent de ne pouvoir gagner des marchés publics comme les autres et s'en mettre plein les poches, tristes aussi surtout de ne pouvoir disposer des fonds publics comme ceux qu’ils se plaisent à brocarder tous les jours. Ils trainent donc leurs aigreurs sur chaque propos qu’ils énoncent.  La haine chevillée au corps, ils tirent à boulets rouges sur leur pays, méprisent leurs institutions, tout est négatif sortant de leurs claviers. Ils ne sont que tourment et c’est à se demander s’ils arrivent à s’alimenter ou dormir normalement, tellement ils portent en eux la rosserie.  

Si une révolution au Cameroun ne devrait pas être envisageable, certaines raisons pour l’expliquer seront celles-là. Un pays de 25 millions d’habitants, qui comptent déjà 298 partis politiques enregistrés, sinon plus et ils veulent battre Paul Biya…et changer le Cameroun. Une preuve supplémentaire que l’intérêt public ne rentre dans aucune stratégie de ces partis politiques d’opposition, ni de ces pseudos opposants, l’essentiel est ailleurs, celui de trouver un point de chute et de manger. Certains sont même allés jusqu’à croire que leur pays était une espèce de tontine Bamiléké qui fonctionnerait avec le principe de partage d’argent rotatif à tous les membres (citoyens), tous les mois. Certaines conversations ne portent que sur la « redistribution de richesses », c’est leur façon de comprendre cela et leur principale préoccupation. Pour eux, chaque camerounais devrait pouvoir se présenter devant une caisse à la fin de chaque mois et recevoir un pécule, sans effort. En voilà une culture politique, cette opposition (du net) immature, inapte et inepte, qui veut diriger le Cameroun, parce qu’elle a faim. 

En définitive, ces tristes fachos verront leurs maigres influences s'arrêter sur leurs claviers d’ordinateurs, ainsi que leurs rêves de pouvoir.

mercredi 5 novembre 2014

Cameroun, panne d'opposition

Ils ont cassé tous les thermomètres par trop de froid ou pas d’ailleurs, ne résistant plus à aucune météo, ils passent par toutes les émotions, alternant tous les sentiments, rien finalement n’y fera. La haine, l’apprentissage au terrorisme, l’invective, la caricature, les insultes, les cris d’orfraies ou les incantations, ils sont à toutes les écoles, ne pouvant battre l’objet de leur démence à la régulière, Paul Biya et son parti le RDPC, ils finissent par faire ce à quoi les destinait déjà l’école du colon, l’errance intellectuelle, le vagabondage idéologique et l’autoflagellation. Heureusement qu’ils ne font peur et mal qu’à leurs claviers d’ordinateurs, ces derniers étant les seuls véritables martyrs de leur djihad virtuel. En effet, les doigts furieux de ces bellicistes forcenés sur ces appareils électroniques leur font vivre un véritable supplice... L’exigence de la psychiatrie pour certains n’est donc plus un caprice, l’urgence est là !

Je me suis toujours posé la question de savoir comment l’on pouvait autant aimer Thomas Sankara, citer son parcours, son combat, son discours comme références et être un soutien indéfectible (enfin presque) pour son assassin... En effet, Alassane Dramane Ouattara, l’humanoïde génocidaire accessoirement Président de la République de Cote-d’Ivoire et burkinabé primaire, avait réalisé son rêve de pouvoir, en comptant sur une horde de sauvages obscurantistes recrutés, entrainés et armés par Blaise Compaoré (le bourreau de Thomas Isidore Noël Sankara), le Président déchu du Burkina Faso, qui a opportunément trouvé refuge en Cote-d’Ivoire, après avoir été chassé du pouvoir par son peuple. Vous comprenez un peu? Oui, la République du Burkina Faso, celle de toutes les compromissions, de tous les outrages, s’est transportée en urgence en Cote-d’Ivoire. Des faits graves d’association de malfaiteurs donc, que des juristes pourront s’ils le veulent, mieux apprécier que moi... Mince alors !

Peut-on être un vrai africain et revendiquer une quelconque mémoire (traite négrière, esclavage, colonisation...etc), quand on a validé avec enthousiasme le bombardement du palais présidentiel ivoirien par l’armée française (colonialiste, esclavagiste et négrière) pour déloger le Président Laurent Gbagbo et y installer Alassane Dramane Ouattara ? Je dis hein, comment de tristounets vagabonds idéologiques peuvent-ils donc, à la lumière de toutes ces questions que je viens de poser, prétendre supporter le peuple burkinabé, guidé par une véritable opposition, structurée, mature et responsable qui aura réussi à faire fuir le bourreau de la conscience burkinabé et par extension, celle de l’Afrique noire qu’est Blaise Compaoré, leur ami de toujours ? Si tu es fan d’Alassane Ouattara, de Guillaume Soro et que tu milites pour l’implication militaire française dans les changements de régimes politiques comme en Cote-d’Ivoire ou en Libye, comment peux-tu prétendre aujourd’hui être du coté du peuple burkinabé ? Hein ?

Dites-moi, ce soulèvement burkinabé se transpose au Cameroun comment quand la vraie opposition démocratique camerounaise vaque tranquillement à son travail parlementaire et n’a demandé à aucun camerounais de descendre dans la rue pour manifester ? La constitution du Cameroun avait été modifiée en 2008 dans le strict respect des procédures, afin de faire sauter le verrou (l’article 6.2) qui limite le nombre de mandats à la Présidence de la République. Ceci avait été fait démocratiquement, répondant en effet à l’attente de millions de camerounais qui voulaient voir leur champion Paul Biya rempiler pour un énième mandat présidentiel en 2011. Si l’opposition camerounaise n’en avait pas voulu et elle est légitime en ce sens, elle l’aurait exprimée comme l’a fait l’opposition burkinabé en descendant (vraiment) dans la rue militer pacifiquement. En quoi cette démarche était-elle illégale alors (modification de la constitution) ? Est-ce la légalité d’une telle procédure que les burkinabés contestaient en descendant dans la rue ? Que nenni !

Comme le disait Macaire Lemdja dans un de ses récents posts et à juste titre, dans tous les pays du monde, les lois fondamentales peuvent être changées à tout moment dans des cadres institutionnels destinés à cet effet là. Et il appartient à celui (un Chef d’État en l’occurrence) qui veut changer une loi (la constitution par exemple) de tenir compte de ces cadres là... Au Burkina Faso, qui est un État de droit par exemple, Blaise Compaoré avait légalement pour son projet de révision constitutionnelle, le choix entre une consultation populaire, donc la voie référendaire et la voie parlementaire. S’il choisissait cette dernière option (ce qui était déjà une inclinaison) son camp étant majoritaire à l’Assemblée Nationale, son projet passait comme une lettre à la poste. Légalement. Comme au Cameroun en 2008...

Pour une meilleure explication, citons l’exemple de l’opposition française à la Gauche au pouvoir qui demandait une consultation populaire (un referendum) pour légiférer sur le projet de loi pour le « mariage pour tous ». Elle reçut une fin de non-recevoir de l’exécutif qui choisit plutôt la voie parlementaire, sachant que majoritaire à l’Assemblée Nationale, sa loi serait votée et ce fut le cas. Elle est où l’illégalité ? Nous eûmes des manifestations, des confrontations parfois très musclées entre ceux qui étaient contre ce projet loi, son passage en « force » à la Représentation Nationale et les forces de l’ordre, quoi de plus normal en démocratie ? Deux personnes de même sexe peuvent d’ores et déjà se marier en France et fonder une famille, tout comme il n’y a plus de limitation de mandats à la Présidence de la République du Cameroun. Point !

J’ai vu ces derniers temps, ces camerounais opposants auto-proclamés sur Facebook venir faire des propositions pour une meilleure gestion de la société camerounaise. Oui aux débats d’idées, même sur Facebook, mais pour ces opposants irréductibles, notoirement excessifs et extrémistes, aucun changement ne se fera sur la toile. Aucun. Ils font d’ailleurs des amalgames douteux entre la démocratie et l’alternance, confondant l’intérêt public avec leurs ambitions personnelles, quelle imposture ! La démocratie comme concept et adoptée par beaucoup de pays fait-elle ce qu’elle dit ? Le peuple qui a bon dos finalement comme au Burkina Faso détient quel pouvoir et dans quel pays, quand nous savons tous que c’est la France qui organise des élections présidentielles et désigne les vainqueurs dans son pré-carré colonial (Mali, Cote-d’Ivoire, Centrafrique et bientôt Burkina Faso) ?

Selon la formule de Périclès, reprise par Abraham Lincoln le 19 novembre 1863, lui-même un des pères fondateurs de la démocratie américaine, la démocratie est « Le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ». Seulement dites-moi, à quel moment ce peuple est convoqué ou du moins quand est-ce que sa présence est requise dans le processus constituant du pays dans lequel son pouvoir est sensé s’exercer ? Je le dis autrement, pourquoi ce bon peuple ne rédige t-il pas lui-même le texte qui garantit sa souveraineté, à savoir sa constitution ? On voit bien là, l’une des limites de cette démocratie, sa notion relative, différente selon que l’on est dans un pays ou dans un autre... Et le constat est là, constant, le peuple n’a jamais gouverné nulle part et ne le fera jamais. Les dindons de la farce du soulèvement populaire, démocratique au Burkina seront le peuple. Si le peuple américain ne gouverne pas aux États-Unis, ce ne sera pas en Papouasie Nouvelle-Guinée qu’il le fera. Le Sultan Bamoun est souverain à Foumban et je ne m’en plains pas... Le débat portant sur des institutions fortes à la place des Hommes forts n’aura donc pas lieu. Jamais !

Que chacun assume désormais ses rangs, ces apprentis-sorciers qui pérorent sur les réseaux sociaux à longueurs des journées, ces « diseurs » éternels quand d’autres camerounais comme eux sont des « faiseurs » qui construisent leur pays de leur sueur et de leurs ressources, qu’ils se le disent, eux qui ne voient jamais la France nulle part, francophiles patentés et qui font de la récupération nauséabonde dans le soulèvement démocratique du peuple burkinabé, eux pour qui la perpétuation de la domination française en Afrique à travers le Franc CFA notamment, est une bonne nouvelle, vous resterez toujours en marge de la société camerounaise, à l’écart de la marche en avant de votre pays, vos claviers en mains, insultant, ergotant, jurant, tels ces nègres de salon ou même ces ethno-frustrés que vous avez du mal à ne pas être... Ratez vos vies, vous en avez le droit, mais ne détruisez pas le Cameroun !

©Yves Kouotou

jeudi 30 octobre 2014

Le Burkina Faso, comme un grand, soigne son destin...

À la suite de tous les débats ayant déjà eu lieu sur ce sujet, de toutes les craintes suscitées par la politisation des différences ethniques au Cameroun par certains, mus par l'aigreur, la jalousie et la haine, vu du Cameroun, je puis dire sans ambages que ce pays vit bien... En effet, le Cameroun est courageux de ses défauts et prêt à les corriger, jaloux de ce qu’il est, de son potentiel et surtout de ce qu’il réalise (pas assez je le concède) dans une conjoncture très difficile. L’illimité internet et le confort bien trop relatif de l’exil occidental, écrin d’une génération spontanée d'analystes politiques du rien ou de pseudos opposants du cancan répétitif, ne mourront jamais que du poison létal du fiel qu'ils distillent tout le temps, tapis derrière leurs doigts en permanence accusateurs.

Les burkinabés, sans augurer de la suite que prendra leur fronde (et je m'en fous d'ailleurs), ont courageusement pris leur destin en mains, manifestant massivement contre une révision constitutionnelle dans leur pays qui devrait permettre au Président sortant Blaise Compaoré de briguer un énième mandat présidentiel, lui le bourreau d'une Afrique libre et ambitieuse. À travers cet acte, les burkinabés démontrent à loisir qu’ils ont intégré les rudiments de la démocratie dont se réclament pourtant de nombreux « so called » opposants Camerounais. Ils (les burkinabés) n’ont jamais été proches de l’idéologie barbare, obscurantiste de quelque groupe terroriste que ce soit, contrairement à ces érudits sectaires camerounais qui avaient confié leur destin politique au déjanté islamiste et criminel Abubakar Shekau, pourtant assassin de leurs frères et sœurs du Nord Cameroun, qu’il veut toujours transformer en califat...

Au « pays des hommes intègres », il n’a jamais non plus été question de demander à une force étrangère de venir exécuter une décision politique qui est en démocratie, l'apanage d'un peuple souverain. Ces mêmes burkinabés, à travers Thomas Sankara avaient déjà démontré leur capacité à vouloir sortir de l'incommodité de la servitude. Ce voyage vers la libération du peuple burkinabé qui fut stoppé net par Blaise Comparoé qui assassinat Thomas Sankara pour le compte de la coalition prédatrice internationale, celle sur qui la meute des haineux transis Camerounais, cachés derrière leurs claviers et ordinateurs, comptent pour accéder au pouvoir à Yaoundé.

D'où vient-il donc que ces Ayatollahs camerounais de la haine tribale, dans une de leurs sempiternelles incohérences, veuillent se liguer contre celui qui hier encore, était le bras armé de leurs ambitions macabres en Afrique ? Ne célèbrent-ils toujours pas jusqu’aujourd’hui ces indigènes burkinabés appelés « Dozos », une horde de sauvages en haillons, parés d'amulettes qui furent payés et entretenus par l'actuel président du Burkina Faso pour aller semer la mort et la désolation en Côte-d'Ivoire, renversant par le même coup le Président élu Laurent Gbagbo au profit du candidat de la France impérialiste, l'humanoïde génocidaire Alassane Ouattara ? Leur a t-on fait ça au village ? L’élite camerounaise, avec ce qui se passe au Burkina Faso, a inventé la prostitution idéologique. Comme quoi, l'entreprise de la haine est vaine et sans substance.

Moi j’ai envie de dire, assumons toutes nos convictions, les camerounais ont les dirigeants qu’ils méritent et qu’ils auront choisis. Si ce n'était pas le cas, ils seraient aussi fièrement que les burkinabés, descendus dans la rue pour le faire savoir. Que tous ces camerounais, de pathétiques demandeurs d'asile de famine maquillés en réfugiés politiques, de New-York à Londres, en passant par Berlin ou ailleurs, achètent des billets d’avion aller simple pour Yaoundé et qu’ils y envahissent les rues, les quartiers, la poste centrale, leur « Place Tahrir », slogans creux de ces âmes errantes, perdues par trop de grivèlerie, comme aussi pour se convaincre d’avoir quelques pertinences, à défaut de substance, dans leurs cantiques vaseux de frustrés totalitaires. Oui, c’est trop facile de vivre à des milliers de kilomètres du Cameroun, de vouloir continuer à profiter du fromage gratuit et du gîte offert par le colon esclavagiste qui asservit son pays, en prenant soin de bien cacher son titre de séjour dans sa partie rectale, et demander aux camerounais qui n'ont que le choix de leur pays, qui y investissent et y élèvent leurs enfants, de s'auto-détruire, de s'immoler, de se sacrifier pour eux, afin qu'ils reviennent prendre le pouvoir.

Après Thomas Sankara, le peuple fier du pays des « Hommes Intègres » nous montrent la voie, que les opposants camerounais du clavier en prennent de la graine... Moi j’ai déjà donné les mains aux Burkinabés ! Clap clap clap !

lundi 13 octobre 2014

Le Cameroun en guerre totale [Ces opposants camerounais de la honte...]

Dixit: « L’histoire est la connaissance de l’individuel, dont l’instrument est la mémoire »

À tort ou à raison, certains feront toujours le reproche, autant aux juifs qu’aux arméniens pour citer ces deux exemples là, de se livrer au commerce de la mémoire. Le souvenir de la déportation et de l’holocauste hantent la mémoire collective de tous les juifs et le travail du rappel de ce drame les maintient connectés à ce qu’ils sont intrinsèquement... Ça aide aussi et surtout à prévenir d’autres drames de cette nature ou de toute autre. Ça démontre également à loisir, le respect qu’ils ont pour leur histoire commune. Rendus à notre époque, nous nous accommodons assez bien des célébrations mémorielles répétées. La mémoire sert à faire le deuil des tragédies, pas seulement, à panser les blessures, guérir des humiliations et avancer dans la vie. C’est pour ça que les rapports entre les juifs et les allemands sont excellents.
 

La France par exemple, dans le même registre, regorge de milliers de lieux de mémoire. Des manifestations du rappel y sont très nombreuses et le business du tourisme historique est très juteux. Il n’y a donc pas de projet de société dans aucune grande démocratie de ce monde, qui n'ait pas de place importante réservée à l’histoire et à son enseignement. C'est ça qui fonde une communauté et lui confère un caractère, un statut.
 

Certains camerounais de leur coté donnent l'impression d'être «intimidés» par leur histoire... Ils nous font parfois penser à ces femmes violées qui refusent d'évoquer leur drame, qui ne veulent pas trahir leurs bourreaux... Quelqu'un m'a déjà susurré que ce serait peut-être le complexe du colonisé. Le continent africain d'une manière générale est celui de l’oubli par excellence. Certains africains, une élite, sortie des meilleurs écoles du monde, appartiennent à une espèce humaine fièrement oublieuse en voie de disparition, ils prennent du plaisir à effacer une mémoire qu’ils n’ont jamais pris le soin d’enrichir. Ils ne sont allés à l’école que pour apprendre à omettre, se soumettre et surtout à élever leurs maitres au rang des dieux, le blanc. 

On s'est donc retrouvé comme par enchantement, avec une génération d'esclaves mentaux et de nègres de maison tous confondus, de véritables fruits mûrs de l'école coloniale, sanctuaire par excellence de l'apprentissage du parfait subalterne, de la crème des délégués et des chargés de missions pour le compte du maitre... 
Au final, tentais-je de dire, l’histoire de l’Afrique révisée et falsifiée, est écrite par d’autres, qui n’ont pour la plupart aucun lien avec le continent noir. Cinq siècles de barbarie esclavagiste, de vente abjecte du bétail humain, de longues années de colonisation et de néo-colonisation sanglantes, les intellectuels africains sortis des écoles bardés de diplômes n’ont qu’une mission, traîner leur continent et son destin au marché du détail de l’impérialisme et de l’esclavage... Ils veulent manger, ils veulent un peu de pouvoir, l’aigreur chevillée au corps, la haine haute telle un salut Nazi.

La confiscation automatique des réserves du Cameroun, pays membre de la zone Franc génère des fonds qui s’élèvent à plusieurs milliards de Franc CFA. Rien qu'avec ce manque à gagner, n'importe quelle économie dans le monde s'écroulerait. Cet argent est donc déposé sur un «Compte d’Opérations » au Trésor Français et les très généreux intérêts qu’il produit annuellement ne profitent qu’au prédateur qu’est la France. Pourquoi ces intellectuels camerounais du clavier, champions du monde des indignations sélectives, qui ne savent que pérorer, ergoter, calomnier, mentir, péter, éructer n’en parlent pas ? Mis à part cafarder un État Tribal camerounais qui n'existent que dans leurs esprits retors de frustrés sectaires, qu'ont-ils réellement à proposer pour changer le Cameroun, « Biya must go » ? 


Je dis hein, pourquoi les dénonciations de ces tristes haineux ne commencent qu’à la couleur des cheveux de la Première Dame camerounaise Chantal Biya et se terminent sur le choix de la dernière demeure de la défunte belle-mère du Président camerounais ? En quoi contribuent-ils à nourrir le débat politique dédié au Cameroun, si ce n’est d’appeler la femme d’un Chef d’État pute, pourtant nés eux-mêmes de truies insipides ? On ne peut évidemment pas être le fils d’une pathétique et nauséeuse prostituée en jachère et n’avoir que le terme «Wolowos» pour désigner la maman de quelqu’un d’autre... Non ! Ce n’est pas ça la démocratie, ce n’est pas ça non plus ce que voulait dire liberté d’expression. Dix fois non !

L’histoire de l’Afrique, c’est un de ses épisodes qui se jouent en ce moment même au Nord du Cameroun avec la guerre que livrent les forces armées camerounaises à la secte islamiste Boko Haram et à toutes ses antennes. Et que personne ne doute ici que ce soit une autre déclinaison de la françafrique, héritière de la colonisation qui se perpétue ainsi. En République Centrafricaine voisine ou au Nord Mali, c’est plutôt un autre chapitre de Berlin 1884-85 qui est entrain d’être re-lu. L'Opération Serval, devenu Barkhane, Sarkozy en Libye et le vol des avoirs libyens, la partition du Soudan en deux États souverains, entre autres ne sont que des films dont les scénarios avaient été écrits des siècles plus tôt. Les autres peuvent et ont le mérite de se souvenir de tout, sauf les africains, surtout ces camerounais là, dont les idoles sont Alassane Dramane Ouattara l’humanoïde génocidaire et Guillaume Soro, le boucher. 


Dans le rayon de ce que font les autres à la place de ces intellectuels camerounais, dont la spécialité c'est blablater, il y a Christiane Taubira, actuelle Ministre français de la Justice, qui fière des ses origines noires, mena un combat noble qui aboutit le 21 mai 2001, à la Loi Taubira (Loi N°2001-434 du 21 mai 2001). Une loi mémorielle française concernant la reconnaissance comme crime contre l’humanité, des traites et des esclavages pratiqués à partir du XVe siècle sur les noirs. Le 5 février 2013, la Cour de Cassation de la République française rendait un arrêt disant que cette loi n’avait aucune portée normative. Donc la France, pays du Code noir, à travers cet arrêt, prétendait expulser une énième fois les Noirs de l’humanité... Eux qui veulent assassiner des camerounais pour disent-ils en sauver d'autres, ça c'était un combat pour eux, pas pour ériger une ethnie au-dessus de l'autre, mais pour réhabiliter une race humaine bridée et brimée, ces intellectuels de la terreur, au lieu de servir de caution morale à ceux qui veulent assujettir leur pays et hypothéquer l'avenir de leurs concitoyens, n’eut-il pas fallu qu'ils prêtèrent leurs statuts et belles plumes à la défense de cette loi qui conférait un peu de dignité aux nègres qu’ils sont par dessus tout ? 




*Le Nègre de maison selon Malcom X est un esclave qui respire et se règle sur le pas de son maître et de sa famille. Il est majordome, cuisinière, servante ou mieux encore nourrice. Il aurait même la possibilité de racheter sa liberté ou de s’émanciper quand la bonne fortune le met entre les mains d’un maître «zweeen» ou éclairé, mais n’en veut pas vraiment car elle l’éloignerait de sa protection et ses bienfaits. Il voit même dans le droit de cuissage exercé par son maître ou ses fils une chance de purification de sa descendance, et accepte les châtiments corporels comme une œuvre de redressement moral salutaire pour lui.

jeudi 9 octobre 2014

Le Kori [clé 14] de la France à l'Afrique... Le Mali

« La Françafrique est une nébuleuse d’acteurs économiques, politiques et militaires, en France et en Afrique, organisée en réseaux et lobbies, et polarisé sur l’accaparement de deux rentes: les matières premières et l’Aide publique au développement. La logique de cette ponction est d’interdire l’initiative hors du cercle des initiés. Le système auto-dégradant se recycle dans la criminalisation. Il est naturellement hostile à la démocratie »
©FRANÇOIS-XAVIER VERSCHAVE   

Le Président François Hollande avait engagé les forces militaires françaises au Nord du Mali pour combattre et repousser des islamistes obscurantistes qui menaçaient l’intégrité territoriale de ce pays et étaient déjà entrain de soumettre les populations du septentrion malien à la pratique d’un islam médiéval. Ça c’était la version officielle de cette mission, celle qui est offerte pour abrutir, malmener une opinion publique internationale confuse et transformer d’honnêtes gens en parfaits idiots. La guerre contre le terrorisme, un sophisme infantilisant pour la mémoire collective de ces héros africains morts pour l’indépendance de leurs pays, une insulte faite aussi à ceux qui continuent ce combat résolu pour la libération du continent noir. Eh oui, c’est justement ce fallacieux prétexte à l’humanisme,  cet énoncé abstrait des grands principes de la démocratie et des droits de l’homme, dont se servent certains pathétiques prédateurs pour mépriser la souveraineté des États africains et les exposer à leur rugueuse et perverse attention.

Les maliens avaient donc dû se résoudre à organiser des élections présidentielles en aout 2013, alors qu’ils ne contrôlaient toujours pas l’intégrité de leur territoire et continuaient encore le combat contre la horde de barbares qui voulaient leur imposer un modèle de société obsolète. C’était une volonté, que dis-je, une injonction du Chef de l’exécutif français François Hollande, qui ne tenait pas compte de ce qui procédait de l’urgence ou de la priorité dans un Mali coupé en deux et désorganisé, ni ne prenait en compte les besoins réels des citoyens de ce pays, dont l'existence était menacée. Le Mali, cet enclos colonial français devait toujours, plus de 50 ans après son indépendance, subir l’humiliation de voir les contours de sa politique ou de la gestion de ses affaires courantes dessinés dans les bureaux parisiens de l’ancien colon français... L’avis du peuple malien n’étant requis que dans les médias, sur la place publique donc, pour légitimer une nouvelle forfaiture de cette tutelle condescendante.

Tout le Nord malien était et est toujours d’ailleurs, la base arrière de groupes terroristes. Il est surtout devenu  un «No man’s land» pour l’armée républicaine malienne et est sous contrôle total de l’armée française et des troupes rebelles du MNLA, Mouvement National pour la Libération de l’Azawad, dont les velléités indépendantistes sont connues de tous. Ce mouvement rebelle est aussi soupçonné de collusions idéologiques, voire armées avec les jihadistes que la France est supposée combattre.
François Hollande choisit donc de s’allier à un mouvement rebelle indépendantiste pour combattre le terrorisme dans un pays souverain, en excluant ce dernier... Comme si le gouvernement belge faisait alliance avec les indépendantistes corses pour combattre la pègre à Bastia... Il n’y a que l’exécutif français qui serait capable d’une telle morgue. On se souvient que quelques temps avant d’engager l’armée française au Mali, le Président français avait pourtant soutenu le contraire, rappelant que c’était la responsabilité de l’État malien d’assurer la sécurité de ses citoyens et de défendre l’intégrité de son territoire... C’était bien avant que les intérêts stratégiques de la France à travers la société AREVA ne soient menacés par des bandes armées au Nord du Mali...
François Hollande préside aux destinées des français, donc veille sur leurs intérêts, mais il le fait en piétinant la souveraineté malienne et en hypothéquant l’avenir des maliens.

Il y a certes un État malien qui existe, mais qui ne contrôle qu’une infime partie de son territoire. La France, comme tous les prédateurs et partout où elle agit, a besoin et préfère de loin avoir une zone de non-droit pour continuer sa campagne de délestage des ressources naturelles qu’elle convoite. Dans le rayon des exemples, il y a profusion. La Libye par exemple ne connait plus que la désolation, la loi des bandes armées, mais les affaires marchent toujours très bien pour ceux qui ont mis ce pays à genoux, l’exploitation de son pétrole ne connait aucun répit. Et plus bas en République Centrafricaine, c’est le statu quo, ce n’est pas vraiment la guerre, ni tout à fait la paix, une situation figée connaissant quelques escarmouches de parts et d’autres, avec une Présidente par intérim à peine installée qu’elle est déjà soupçonnée de corruption. Situation idoine pour les affaires de la France partie prenante de le conflit et sa résolution (pompier-pyromane), on a envie de dire comme d’habitude.
Voici ce que disait François Hollande, le 2 février 2013 à Bamako, l’armée française ayant effectivement pris ses quartiers dans le Nord Mali:
«Je viens sans doute de vivre la journée la plus importante de ma vie...»

Et depuis ce discours jouissif du Président français, la France vaque tranquillement au bon déroulement de ses affaires dans le Nord malien et les «Vive papa François Mali» ont laissé place à une profonde désillusion et beaucoup de frustrations auprès de nombreux maliens.
Ainsi va la Françafrique...


mardi 30 septembre 2014

La Russie et Vladimir Poutine ne méritent pas le mépris de la France

La deuxième guerre mondiale (1939-45) fut le conflit le plus couteux en vies humaines de toute l’histoire de l’humanité. 55 millions de morts au total avaient été recensés, avec plus de victimes civiles que militaires. 

L’Union des Républiques Socialistes Soviétiques (URSS) paya le plus lourd tribut, avec plus 27 millions de morts. Presque la moitié de toutes les victimes de ce conflit qui embrasa le monde entier, le prix à payer pour défaire les lubies hégémoniques hitlériennes, son armée Nazie et libérer des pays comme la France. Je passe à autre chose.

À 8h15 du matin, le 6 aout 1945, le bombardier B-59 américain baptisé «Enola-Gay» et piloté par le Commandant Paul Tibbets lâchait sur la ville japonaise de Hiroshima la première bombe A (atomique), appelée «Little Boy»... 140.000 (cent quarante milles) personnes furent tuées sur le coup, provoquant aussi des formes inédites de souffrance humaine. Trois jours plus tard, les mêmes américains lancèrent une autre bombe atomique au doux prénom de «Fat Boy» sur Nagasaki, tuant sur le champ plus 80.000 personnes... «Un crime de guerre est une violation flagrante des lois et coutumes de guerre d’une gravité particulière ». Plus de 69 ans plus tard, les américains sous Barack Hussein Obama cette fois, continuent le harcèlement et la dépravation des nations les plus faibles...

La traite négrière, ce fut 5 siècles (cinq cents ans) de vente abjecte, bestiale du nègre, faisant plus de 50 millions de victimes. Enchainés, jetés dans les fonds des navires à destination des Amériques. Puis, ce fut pour eux l’enfer de l’esclavage, la servitude dans son expression la plus cruelle... «Un crime contre l’humanité désigne d’une manière générale, la violation délibérée et infamante des droits fondamentaux d’un individu ou d’un groupe d’individus inspirée par des motifs politiques, philosophiques, raciaux ou religieux ». 
Les responsables de cette ignominie sont toujours là, les victimes aussi. Ces noirs africains qui ne seraient pas assez rentrés dans l’histoire. Eux pour qui le déni d’humanité n’est plus qu’une banalité,  rendus au XXI ème siècle, des siècles justement après l’abolition de l’esclavage et des lois qui avaient fait du racisme, un délit. 

Qu’est-ce qui vaudrait donc la méfiance et la défiance des européens en général et des français en particulier envers le Président russe Vladimir Poutine et son peuple ? Si l’allemand n’est pas la langue officielle aujourd’hui en France, si nos villes françaises n’ont pas de noms allemands, c’est grâce au sacrifice soviétique qui avait compté près de la moitié des 55 millions de victimes civiles et militaires de toutes les forces alliées pendant la seconde guerre mondiale contre l’armée Nazie d’Hitler. Ces grâce à ces millions de soviétiques morts au cours de ce conflit que la France n’est pas aujourd’hui une province allemande. Qu'est-ce qui n'a pas marché entre temps ?

À la même période, les intérêts du Maréchal Philippe Pétain, Chef d’État français du 10 juillet 1940 au 20 aout 1944 furent ailleurs: Fin de la guerre et mise en œuvre d’une politique de collaboration avec le pouvoir Nazi allemand. Concrètement, c'était l’adoption d’une idéologie fasciste et aussi une politique de dénonciation de juifs que les français étaient fiers de déporter, d'envoyer à la mort dans un rituel éculé comprenant camps de concentration et/ou chambres à gaz... De 1940 à 1944, les français expédièrent environ 2700 lettres de dénonciations de juifs par jour au régime nazi allemand. Oui, pendant cette période donc, ce fut entre trois et six millions de juifs que la France contribua lâchement à envoyer à la mort.

Ça c’est le point de vue de l’Ouest, l’histoire morbide de cet occident… Une tradition de violence et de barbarie qui n’est pas rompue, sa perpétuation est érigée en impératif. Les seuls arguments pour échanger avec les autres nations sont la force, le langage des bombes, une diplomatie résolument adossée sur la terreur.
Avec ce beau tableau d’horreur, pourquoi un français aurait-il envie de désigner Poutine comme étant un affreux, quand il a de quoi faire chez lui ? En effet, les dirigeants du monde libre, des pays prétendument démocratiques sont en permanence engagés sur tous les théâtres de guerre des quatre coins du globe. Neuf cas sur dix, ils sont les auteurs masqués de ces conflits auxquels ils prennent part. Il n’y a pas de répit pour leurs victimes, où qu’ils soient… 

Et celui qui essaye justement de s’interposer, de proposer des solutions de paix, en invitant les belligérants à s’asseoir autour des tables de négociation, c’est la Russie, à travers son Président Poutine. 

Rendons sa place à l’histoire, elle nous dit beaucoup sur nos peuples et leurs valeurs...

lundi 29 septembre 2014

CAMEROUN EN GUERRE

Jeune Afrique, média collabo panafricain, caisse de résonance des prédateurs séculaires de l'Afrique, cet hebdomadaire de la honte fait décidément feu de tout bois...

Après l’ex-putschiste Mbara Goulongo Guérandi réhabilité et sorti de son relatif anonymat par «l’excellence journalistique» de Jeune Afrique, qui alléguait récemment dans un de ses articles qu’il avait été enlevé et assassiné - il y a plusieurs mois - par le gouvernement camerounais, c’est maintenant au tour de Marafa Hamidou Yaya, condamné à 25 ans de prison ferme pour complicité intellectuelle de détournement de denier public au Cameroun, de recevoir les faveurs du média panafricain de l’apocalypse, dans une interview à paraitre. Jeune Afrique a donc déjà divisé le Cameroun et a choisi son camp (le Nord) et s’en fait le fier porte-parole.

On voit bien que les ennemis du Cameroun, qui ne dorment pas, avaient décidé bien avant que le premier coup de feu ne soit tiré dans la guerre qu'il mène contre le terrorisme, que sa partie septentrionale serait le lieu de départ de sa déstabilisation. C’est ainsi que l’hebdomadaire Jeune Afrique, dans un mensonge éhonté et une volonté farouche d’exacerber les dissensions identitaires au Cameroun, veut passer les deux gus que j’ai cités plus haut, assassin pour l’un et délinquant primaire pour l’autre, pour des éléments constitutifs de la stigmatisation tribale ou ethnique de l’État camerounais sur les populations issues de la même région qu’eux.

Le Cameroun est donc en guerre résolument, il affronte et inflige des pertes lourdes aux membres la secte islamiste Boko Haram dans la partie de son territoire d’où seraient originaires les deux criminels suscités. Une région qui avait déjà été le théâtre des enlèvements de toute la famille de Moulin-Fournier - Cadre GDF SUEZ au Cameroun - le 19 février 2013 et de celui du prêtre français Georges Vandenbeusch le 14 novembre de la même année, entre autres... Ceux qui savent ça ne doivent pas ignorer le fait que cette zone de conflit suscite la convoitise et l’intérêt de certaines puissances étrangères, à cause justement de la richesse de son sous-sol...

Et c’est à ce moment très précis que Jeune Afrique, le média panafricain fascisant entre en lice, avec pour rôle précis d'essayer de suppléer les islamistes de la secte Boko Haram malmenés sur le terrain par les Forces Armées Camerounaises, en publiant des articles séditieux, quand il n’incite pas directement à la haine tribale au Cameroun, tout ça pour servir l'intérêt de ses commanditaires néocolonialistes. La question ethnique est centrale au Cameroun, pays qui compte plus de deux cents tribus. Ceux qui veulent le déstabiliser ont toujours tendance - avec très peu de réussite - à vouloir opposer ces groupes entre eux. On ne sait donc pas qui de Jeune Afrique ou de la troupe des ethno-fascistes a aidé l'autre...

Cette méthode subversive avait déjà failli marcher dans le conflit syrien, quand le journal français Le Monde - qui s'occupe aussi de la communication du prisonnier Marafa - avait réalisé des vidéos tendant à démontrer que le gouvernement légitime syrien avait utilisé du gaz chimique «Sarin» sur son propre peuple, démarche qui devait préparer l’opinion publique internationale à intégrer l’inéluctabilité d’une intervention «humanitaire» de la Communauté Internationale en Syrie, pour sauver des vies humaines. Jeune Afrique prépare donc avec ses méthodes nazies, les conditions pour un soulèvement qui entrainera in fine, une «intervention humanitaire» au Nord du Cameroun.

Pour finir, je préfère encore et de loin, avoir cette obsession «américaine» comme certains le disent, pour ma dénonciation constante, permanente de l’impérialisme et du néocolonialisme, motivée par l’amour que j’ai pour mon pays, que de me prêter au discours convenu de la couardise ou de la presse opportune du titre de séjour français, américain ou anglais et du strapontin. Mon pays sera toujours au dessus de n'importe quel intérêt égoïste de ces pathétiques fieffés dont l'existence est consubstantielle de la perte du Cameroun qu'ils chantent déjà.

dimanche 21 septembre 2014

Après Boko Haram, l'ethno-fascisme, l'autre combat du Cameroun.

La haine de Paul Biya et/ou de sa tribu d’origine comme projet politique au Cameroun ? Le ressentiment ou la détestation d’un individu, d’un groupe de personnes en rapport à leurs origines tribales au rayon des idéologies ? Non ! L’alternance au sommet d’un État pluri-ethnique comme celui du Cameroun ne saurait être une sorte de changement de chaise musicale inter-ethnique. Un changement au Cameroun ne doit répondre qu'aux besoins librement exprimés par les camerounais et ne devrait servir que ce seul intérêt là. Le Cameroun ne bradera pas son unité pour satisfaire des intérêts égoïstes de quelques illuminés sectaires ethno-frustrés. 

La mauvaise foi et la paresse intellectuelle ne suffiront plus pour définir cette incapacité à reconnaitre que plus que les hommes, ce qu’il faut changer au Cameroun, même dans plusieurs pays d’Afrique, c’est le mode d’organisation de l’État (le système)... Le Cameroun se bat pour son indépendance, sa souveraineté et les camerounais ne seront jamais «vraiment» libres de choisir leurs dirigeants, tant que leur économie sera confisquée, tant que les politiques appliquées localement seront élaborées à des milliers de kilomètres de là, à l’Élysée ou au Quai d’Orsay en France en l’occurrence, au mépris de leur réalité et de leurs attentes. Les accords de coopération à l’entame des indépendances n’étaient que des documents actant la perpétuation de la soumission et de la dépendance du Cameroun face à ses prédateurs… On aura beau chanter à tue-tête «Biya doit partir» ou mettre qui on voudra au pouvoir, tant que ces liens incestueux avec l’ogre occidental ne sont pas rompus, si les politiques d’asservissement et de subordination imposées à l’Afrique en général ne sont pas dénoncées, on aura fait le voyage pour rien.  

L’Afrique n’a donc jamais connu autant de conflits à caractère confessionnel, d’attaques terroristes que depuis que la Chine est devenue son alliée stratégique et principale partenaire économique. Une preuve si besoin en était que nos États africains, surtout ceux de l’enclos colonial français n’avaient jamais été libérés. 
Ils n’ont jamais été capables de mener leurs propres politiques, dont les infidélités partenariales avec l’empire du Levant sont l’une des conséquences logiques. Les prédateurs usent donc de tous les subterfuges pour les déstabiliser, sachant que le chaos profite toujours à la prédation... C’est ainsi que pour ce qui concerne le Cameroun, on avait commencé par avoir des enlèvements non revendiqués de ressortissants français au Nord du pays, attribués de facto par la...France au groupe terroriste Boko Haram, par un procédé mystérieux.  

Ces forces obscures trouvent des relais auprès de certains camerounais, parmi lesquels des intellectuels appartenant à un groupe ethnique bien spécifique, qui se plaignent (à  tort ou à raison) d’être discriminés au Cameroun. Là, en ce moment précis et même depuis un certain temps, leurs revendications portent sur qui doit exercer le pouvoir au Cameroun, ils le veulent pour eux, désespérément et sont prêts à tout pour y arriver, même au prix du sang de leurs mamans... Ils se livrent pour cela à une surenchère victimaire digne de rescapés de la Shoah, on voit donc fleurir des discours et slogans appelant à la haine tribale au Cameroun et des débats à caractère identitaire venant s’ajouter au dégout qu’ils provoquent. Ils sont vraiment vent debout pour détruire leur pays. 

Ils se rappellent toujours avec délectation et un certain cynisme à l’humiliation faite au Président ivoirien Laurent Gbagbo par l’armée française, qui prit position dans un conflit post-électoral, bombarda son palais présidentiel, l’arrêta et puis le livra aux rebelles… La fin tragique du leader libyen Mouammar Kadhafi, assassiné par la France, les USA et les autres, puis la mise à sac de la Libye, sont d’autres moments exquis que raffolent ces opposants camerounais de la terreur et de la haine, de véritables traitres à leur nation. 

Las donc d’attendre que la France ou les USA se décide enfin à venir, comme en Libye ou Cote-d’Ivoire déposer le Président Paul Biya et leur «offrir» les commandes du Cameroun, ils ont adhéré à l’idéologie du désespoir et misent désormais sur le groupe terroriste nigérian Boko Haram qui assassinent pourtant leurs compatriotes du Nord Cameroun, pour les aider à réaliser leur rêve de pouvoir... Ces opposants ethno-fascistes camerounais à qui il doit manquer quelques cases, veulent donc détruire leur pays, s’ils n’accèdent pas au pouvoir. C’est ça ou rien...

jeudi 11 septembre 2014

Irak: Le sacrifice des vies humaines pour des intérêts

Depuis que nos hommes politiques et médias occidentaux nous parlent d’aller sauver des chrétiens persécutés en Irak, en brandissant à chaque fois le risque de génocide ad nauseam, ont-ils déjà mentionné, ne serait-ce qu’une seule fois la réserve pétrolière irakienne qui est de 143 milliards de barils, dont 43 milliards pour le seul Kurdistan irakien où combattront leurs forces contre l’État Islamique ?

Savoir qu’en plus des 27 milliards de barils de pétrole en réserves supposées, le Kurdistan irakien a plus de 6000 mètres cubes de gaz, notre perception sur cette guerre «humanitaire» en terre irakienne changerait-elle ?

Je découvre aussi par ailleurs que les sociétés MOBIL, CHEVRON, EXXON et TOTAL...etc, toutes des multinationales américaines, françaises ou anglaises spécialisées dans l’exploitation du pétrole et du gaz, étaient déjà fortement implantées à Erbil, la capitale du Kurdistan irakien. Ça ne devrait gêner outre mesure, mais le fait de savoir cela contribuerait fortement à gommer les à-priori que l’on peut nourrir sur les intentions réelles de ces interventions qu’on nous présente toujours comme étant exclusivement humanitaires.

C’est vrai, le monde entier doit venir en aide aux «Yézidis», minorité kurdophone de confession chrétienne, cibles des «égorgeurs» de l'État Islamique. Simplement, ajouter à coté de cette extraordinaire aventure humaine à Erbil ou ailleurs dans le Kurdistan que la production pétrolière kurde passera en 2015 de 200.000 à 300.000 barils par jour et qu’on s’y intéresse fortement, serait un facteur déterminant pour que la paix et la sécurité des populations locales prévalent, par tous les moyens et recours possibles non ? L'humanitaire et le business ne sont pas incompatibles.

Finalement, on se rend compte que ceux qui s'étaient rassemblés à la conférence de Berlin de 1884-85 pour décider du partage et du dépeçage de l'Afrique, sont les mêmes qui se sont entendus pour aller porter l'estocade finale à l'Irak. Le boulot de délestage commencé dans ce pays sous la Présidence américaine des Bush n'avaient pas encore connu son dénouement, les crises économiques et financières que vivent les nations atlantistes sont donc ces raisons opportunes qui sous-tendent cette nouvelle aventure supposément humanitaire en Irak.

D'ailleurs même, François Hollande nous avait déjà dit la même chose concernant le Mali, il voyait de l’Élysée, des jihadistes maliens aux portes de Bamako. Je ne sais toujours pas comment il faisait ça, mais il arrivait à les voir de sa fenêtre. Et depuis, grâce à l'intervention militaire de la France, le calme règne à nouveau au Mali, au Nord surtout où s’est installée son armée ad vitam aeternam. Une région rappelons-le très riche en ressources naturelles et zone d'influence de la société française AREVA, première au monde en énergie nucléaire, qui ne doit ce statut qu'au pillage brutal et inhumain de l'uranium du Niger, pays frontalier du Mali et quatrième nation la plus pauvre de la terre. Ça gêne qui ?

Le même Hollande est aussi engagé militairement en République Centrafricaine, pour sauver d’autres chrétiens susceptibles d’être exterminés, là aussi par des islamistes... Une espèce de génération spontanée de barbus, qui n'apparaissent toujours accidentellement que près des gisements de ressources naturelles. Comme quoi...

Le discours d’Obama hier soir sur la crise en Irak et les engagements qu’il prenait pour venir à bout de la mouvance islamiste qui sévit là-bas sont émouvants. Quel homme d’État ! Dans son intervention, tout était habillé de solennité, de gravité aussi qui sied parfaitement en pareilles circonstances. Seulement, dans une autre situation éminemment plus grave, j’avais attendu en vain, qu’il fit la même chose, lorsque des noirs étaient ciblés et abattus par des blancs aux USA dans une impunité qui frise l’indécence, parce qu’ils sont noirs.

Le suprémacisme blanc aux USA nargue un Président américain dont le papa est noir africain, qui ne sait pas quoi lui répondre.
Barack Hussein Obama ne formule que des regrets lorsqu’on lui parle de noirs à qui on refuse l’accès dans le cercle privilégié des «humains»

Tous ces Chefs d’États de la Communauté Internationale avaient-ils donc été élus pour faire de la philanthropie ? Comment font-ils pour dépenser l'argent de leur contribuables et électeurs, pour aller résoudre des problèmes éloignés de leurs intérêts ? C'est en se posant toutes ces petites questions qu'on se rend compte de l'arnaque sous-jacente dans ses prétendues et très courues aventures humanitaires, de ces prédateurs sans foi, ni loi.

mercredi 10 septembre 2014

Valérie Trierweiler - François Hollande. [Merci pour ce moment]

Je vois certains élus du Parti Socialiste, des politiques de Gauche aussi, qui montent au créneau pour défendre leur champion François Hollande, lequel est malmené par les sondages défavorables, son incapacité à gouverner la France désarçonne plus d’un, bien que n’étant plus une surprise pour personne... Une imposture donc.

Dans son livre paru il y a quelques jours «Merci pour ce moment», Valérie Trierweiler révèle à ses milliers de lecteurs que son ex-compagnon déteste les pauvres, que du temps qu’ils étaient encore ensemble, il les appelait même les «sans-dents». Elle ne dit pas que ça, elle livre des détails d’une intimité partagée EXCLUSIVEMENT avec l’actuel Chef de l’État français. La vérité de ses allégations, Il n’y qu'elle et son ex qui la détiennent. Personne d'autre !

Je ne comprends donc pas que ceux qui veulent prendre la défense de François Hollande, disent qu’elle ment. Partageaient-ils le secret de l’intimité de François Hollande et de Valérie Trierweiler ? Si la réponse c’est non, sur quoi donc les amis du Président fondent-ils alors leur soutien, gardant à l’esprit que ce qui est contesté ici aurait pu avoir eu lieu dans sa chambre à coucher ou dans sa salle de bain avec son ex ?

Quand moi je vois la propension de François Hollande à dépraver les africains avec ses récurrentes guerres de prédations sous les fallacieux prétextes des «Interventions Humanitaires» au Mali, en RCA et celle dont il avait déjà proposé les services de la France pour aller mener au Nord du Cameroun, j’en déduis donc que ce Monsieur méprise les plus faibles, il les écrase et contribue grandement à les réduire à la mendicité.