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lundi 29 septembre 2014

CAMEROUN EN GUERRE

Jeune Afrique, média collabo panafricain, caisse de résonance des prédateurs séculaires de l'Afrique, cet hebdomadaire de la honte fait décidément feu de tout bois...

Après l’ex-putschiste Mbara Goulongo Guérandi réhabilité et sorti de son relatif anonymat par «l’excellence journalistique» de Jeune Afrique, qui alléguait récemment dans un de ses articles qu’il avait été enlevé et assassiné - il y a plusieurs mois - par le gouvernement camerounais, c’est maintenant au tour de Marafa Hamidou Yaya, condamné à 25 ans de prison ferme pour complicité intellectuelle de détournement de denier public au Cameroun, de recevoir les faveurs du média panafricain de l’apocalypse, dans une interview à paraitre. Jeune Afrique a donc déjà divisé le Cameroun et a choisi son camp (le Nord) et s’en fait le fier porte-parole.

On voit bien que les ennemis du Cameroun, qui ne dorment pas, avaient décidé bien avant que le premier coup de feu ne soit tiré dans la guerre qu'il mène contre le terrorisme, que sa partie septentrionale serait le lieu de départ de sa déstabilisation. C’est ainsi que l’hebdomadaire Jeune Afrique, dans un mensonge éhonté et une volonté farouche d’exacerber les dissensions identitaires au Cameroun, veut passer les deux gus que j’ai cités plus haut, assassin pour l’un et délinquant primaire pour l’autre, pour des éléments constitutifs de la stigmatisation tribale ou ethnique de l’État camerounais sur les populations issues de la même région qu’eux.

Le Cameroun est donc en guerre résolument, il affronte et inflige des pertes lourdes aux membres la secte islamiste Boko Haram dans la partie de son territoire d’où seraient originaires les deux criminels suscités. Une région qui avait déjà été le théâtre des enlèvements de toute la famille de Moulin-Fournier - Cadre GDF SUEZ au Cameroun - le 19 février 2013 et de celui du prêtre français Georges Vandenbeusch le 14 novembre de la même année, entre autres... Ceux qui savent ça ne doivent pas ignorer le fait que cette zone de conflit suscite la convoitise et l’intérêt de certaines puissances étrangères, à cause justement de la richesse de son sous-sol...

Et c’est à ce moment très précis que Jeune Afrique, le média panafricain fascisant entre en lice, avec pour rôle précis d'essayer de suppléer les islamistes de la secte Boko Haram malmenés sur le terrain par les Forces Armées Camerounaises, en publiant des articles séditieux, quand il n’incite pas directement à la haine tribale au Cameroun, tout ça pour servir l'intérêt de ses commanditaires néocolonialistes. La question ethnique est centrale au Cameroun, pays qui compte plus de deux cents tribus. Ceux qui veulent le déstabiliser ont toujours tendance - avec très peu de réussite - à vouloir opposer ces groupes entre eux. On ne sait donc pas qui de Jeune Afrique ou de la troupe des ethno-fascistes a aidé l'autre...

Cette méthode subversive avait déjà failli marcher dans le conflit syrien, quand le journal français Le Monde - qui s'occupe aussi de la communication du prisonnier Marafa - avait réalisé des vidéos tendant à démontrer que le gouvernement légitime syrien avait utilisé du gaz chimique «Sarin» sur son propre peuple, démarche qui devait préparer l’opinion publique internationale à intégrer l’inéluctabilité d’une intervention «humanitaire» de la Communauté Internationale en Syrie, pour sauver des vies humaines. Jeune Afrique prépare donc avec ses méthodes nazies, les conditions pour un soulèvement qui entrainera in fine, une «intervention humanitaire» au Nord du Cameroun.

Pour finir, je préfère encore et de loin, avoir cette obsession «américaine» comme certains le disent, pour ma dénonciation constante, permanente de l’impérialisme et du néocolonialisme, motivée par l’amour que j’ai pour mon pays, que de me prêter au discours convenu de la couardise ou de la presse opportune du titre de séjour français, américain ou anglais et du strapontin. Mon pays sera toujours au dessus de n'importe quel intérêt égoïste de ces pathétiques fieffés dont l'existence est consubstantielle de la perte du Cameroun qu'ils chantent déjà.

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