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jeudi 30 octobre 2014

Le Burkina Faso, comme un grand, soigne son destin...

À la suite de tous les débats ayant déjà eu lieu sur ce sujet, de toutes les craintes suscitées par la politisation des différences ethniques au Cameroun par certains, mus par l'aigreur, la jalousie et la haine, vu du Cameroun, je puis dire sans ambages que ce pays vit bien... En effet, le Cameroun est courageux de ses défauts et prêt à les corriger, jaloux de ce qu’il est, de son potentiel et surtout de ce qu’il réalise (pas assez je le concède) dans une conjoncture très difficile. L’illimité internet et le confort bien trop relatif de l’exil occidental, écrin d’une génération spontanée d'analystes politiques du rien ou de pseudos opposants du cancan répétitif, ne mourront jamais que du poison létal du fiel qu'ils distillent tout le temps, tapis derrière leurs doigts en permanence accusateurs.

Les burkinabés, sans augurer de la suite que prendra leur fronde (et je m'en fous d'ailleurs), ont courageusement pris leur destin en mains, manifestant massivement contre une révision constitutionnelle dans leur pays qui devrait permettre au Président sortant Blaise Compaoré de briguer un énième mandat présidentiel, lui le bourreau d'une Afrique libre et ambitieuse. À travers cet acte, les burkinabés démontrent à loisir qu’ils ont intégré les rudiments de la démocratie dont se réclament pourtant de nombreux « so called » opposants Camerounais. Ils (les burkinabés) n’ont jamais été proches de l’idéologie barbare, obscurantiste de quelque groupe terroriste que ce soit, contrairement à ces érudits sectaires camerounais qui avaient confié leur destin politique au déjanté islamiste et criminel Abubakar Shekau, pourtant assassin de leurs frères et sœurs du Nord Cameroun, qu’il veut toujours transformer en califat...

Au « pays des hommes intègres », il n’a jamais non plus été question de demander à une force étrangère de venir exécuter une décision politique qui est en démocratie, l'apanage d'un peuple souverain. Ces mêmes burkinabés, à travers Thomas Sankara avaient déjà démontré leur capacité à vouloir sortir de l'incommodité de la servitude. Ce voyage vers la libération du peuple burkinabé qui fut stoppé net par Blaise Comparoé qui assassinat Thomas Sankara pour le compte de la coalition prédatrice internationale, celle sur qui la meute des haineux transis Camerounais, cachés derrière leurs claviers et ordinateurs, comptent pour accéder au pouvoir à Yaoundé.

D'où vient-il donc que ces Ayatollahs camerounais de la haine tribale, dans une de leurs sempiternelles incohérences, veuillent se liguer contre celui qui hier encore, était le bras armé de leurs ambitions macabres en Afrique ? Ne célèbrent-ils toujours pas jusqu’aujourd’hui ces indigènes burkinabés appelés « Dozos », une horde de sauvages en haillons, parés d'amulettes qui furent payés et entretenus par l'actuel président du Burkina Faso pour aller semer la mort et la désolation en Côte-d'Ivoire, renversant par le même coup le Président élu Laurent Gbagbo au profit du candidat de la France impérialiste, l'humanoïde génocidaire Alassane Ouattara ? Leur a t-on fait ça au village ? L’élite camerounaise, avec ce qui se passe au Burkina Faso, a inventé la prostitution idéologique. Comme quoi, l'entreprise de la haine est vaine et sans substance.

Moi j’ai envie de dire, assumons toutes nos convictions, les camerounais ont les dirigeants qu’ils méritent et qu’ils auront choisis. Si ce n'était pas le cas, ils seraient aussi fièrement que les burkinabés, descendus dans la rue pour le faire savoir. Que tous ces camerounais, de pathétiques demandeurs d'asile de famine maquillés en réfugiés politiques, de New-York à Londres, en passant par Berlin ou ailleurs, achètent des billets d’avion aller simple pour Yaoundé et qu’ils y envahissent les rues, les quartiers, la poste centrale, leur « Place Tahrir », slogans creux de ces âmes errantes, perdues par trop de grivèlerie, comme aussi pour se convaincre d’avoir quelques pertinences, à défaut de substance, dans leurs cantiques vaseux de frustrés totalitaires. Oui, c’est trop facile de vivre à des milliers de kilomètres du Cameroun, de vouloir continuer à profiter du fromage gratuit et du gîte offert par le colon esclavagiste qui asservit son pays, en prenant soin de bien cacher son titre de séjour dans sa partie rectale, et demander aux camerounais qui n'ont que le choix de leur pays, qui y investissent et y élèvent leurs enfants, de s'auto-détruire, de s'immoler, de se sacrifier pour eux, afin qu'ils reviennent prendre le pouvoir.

Après Thomas Sankara, le peuple fier du pays des « Hommes Intègres » nous montrent la voie, que les opposants camerounais du clavier en prennent de la graine... Moi j’ai déjà donné les mains aux Burkinabés ! Clap clap clap !

lundi 13 octobre 2014

Le Cameroun en guerre totale [Ces opposants camerounais de la honte...]

Dixit: « L’histoire est la connaissance de l’individuel, dont l’instrument est la mémoire »

À tort ou à raison, certains feront toujours le reproche, autant aux juifs qu’aux arméniens pour citer ces deux exemples là, de se livrer au commerce de la mémoire. Le souvenir de la déportation et de l’holocauste hantent la mémoire collective de tous les juifs et le travail du rappel de ce drame les maintient connectés à ce qu’ils sont intrinsèquement... Ça aide aussi et surtout à prévenir d’autres drames de cette nature ou de toute autre. Ça démontre également à loisir, le respect qu’ils ont pour leur histoire commune. Rendus à notre époque, nous nous accommodons assez bien des célébrations mémorielles répétées. La mémoire sert à faire le deuil des tragédies, pas seulement, à panser les blessures, guérir des humiliations et avancer dans la vie. C’est pour ça que les rapports entre les juifs et les allemands sont excellents.
 

La France par exemple, dans le même registre, regorge de milliers de lieux de mémoire. Des manifestations du rappel y sont très nombreuses et le business du tourisme historique est très juteux. Il n’y a donc pas de projet de société dans aucune grande démocratie de ce monde, qui n'ait pas de place importante réservée à l’histoire et à son enseignement. C'est ça qui fonde une communauté et lui confère un caractère, un statut.
 

Certains camerounais de leur coté donnent l'impression d'être «intimidés» par leur histoire... Ils nous font parfois penser à ces femmes violées qui refusent d'évoquer leur drame, qui ne veulent pas trahir leurs bourreaux... Quelqu'un m'a déjà susurré que ce serait peut-être le complexe du colonisé. Le continent africain d'une manière générale est celui de l’oubli par excellence. Certains africains, une élite, sortie des meilleurs écoles du monde, appartiennent à une espèce humaine fièrement oublieuse en voie de disparition, ils prennent du plaisir à effacer une mémoire qu’ils n’ont jamais pris le soin d’enrichir. Ils ne sont allés à l’école que pour apprendre à omettre, se soumettre et surtout à élever leurs maitres au rang des dieux, le blanc. 

On s'est donc retrouvé comme par enchantement, avec une génération d'esclaves mentaux et de nègres de maison tous confondus, de véritables fruits mûrs de l'école coloniale, sanctuaire par excellence de l'apprentissage du parfait subalterne, de la crème des délégués et des chargés de missions pour le compte du maitre... 
Au final, tentais-je de dire, l’histoire de l’Afrique révisée et falsifiée, est écrite par d’autres, qui n’ont pour la plupart aucun lien avec le continent noir. Cinq siècles de barbarie esclavagiste, de vente abjecte du bétail humain, de longues années de colonisation et de néo-colonisation sanglantes, les intellectuels africains sortis des écoles bardés de diplômes n’ont qu’une mission, traîner leur continent et son destin au marché du détail de l’impérialisme et de l’esclavage... Ils veulent manger, ils veulent un peu de pouvoir, l’aigreur chevillée au corps, la haine haute telle un salut Nazi.

La confiscation automatique des réserves du Cameroun, pays membre de la zone Franc génère des fonds qui s’élèvent à plusieurs milliards de Franc CFA. Rien qu'avec ce manque à gagner, n'importe quelle économie dans le monde s'écroulerait. Cet argent est donc déposé sur un «Compte d’Opérations » au Trésor Français et les très généreux intérêts qu’il produit annuellement ne profitent qu’au prédateur qu’est la France. Pourquoi ces intellectuels camerounais du clavier, champions du monde des indignations sélectives, qui ne savent que pérorer, ergoter, calomnier, mentir, péter, éructer n’en parlent pas ? Mis à part cafarder un État Tribal camerounais qui n'existent que dans leurs esprits retors de frustrés sectaires, qu'ont-ils réellement à proposer pour changer le Cameroun, « Biya must go » ? 


Je dis hein, pourquoi les dénonciations de ces tristes haineux ne commencent qu’à la couleur des cheveux de la Première Dame camerounaise Chantal Biya et se terminent sur le choix de la dernière demeure de la défunte belle-mère du Président camerounais ? En quoi contribuent-ils à nourrir le débat politique dédié au Cameroun, si ce n’est d’appeler la femme d’un Chef d’État pute, pourtant nés eux-mêmes de truies insipides ? On ne peut évidemment pas être le fils d’une pathétique et nauséeuse prostituée en jachère et n’avoir que le terme «Wolowos» pour désigner la maman de quelqu’un d’autre... Non ! Ce n’est pas ça la démocratie, ce n’est pas ça non plus ce que voulait dire liberté d’expression. Dix fois non !

L’histoire de l’Afrique, c’est un de ses épisodes qui se jouent en ce moment même au Nord du Cameroun avec la guerre que livrent les forces armées camerounaises à la secte islamiste Boko Haram et à toutes ses antennes. Et que personne ne doute ici que ce soit une autre déclinaison de la françafrique, héritière de la colonisation qui se perpétue ainsi. En République Centrafricaine voisine ou au Nord Mali, c’est plutôt un autre chapitre de Berlin 1884-85 qui est entrain d’être re-lu. L'Opération Serval, devenu Barkhane, Sarkozy en Libye et le vol des avoirs libyens, la partition du Soudan en deux États souverains, entre autres ne sont que des films dont les scénarios avaient été écrits des siècles plus tôt. Les autres peuvent et ont le mérite de se souvenir de tout, sauf les africains, surtout ces camerounais là, dont les idoles sont Alassane Dramane Ouattara l’humanoïde génocidaire et Guillaume Soro, le boucher. 


Dans le rayon de ce que font les autres à la place de ces intellectuels camerounais, dont la spécialité c'est blablater, il y a Christiane Taubira, actuelle Ministre français de la Justice, qui fière des ses origines noires, mena un combat noble qui aboutit le 21 mai 2001, à la Loi Taubira (Loi N°2001-434 du 21 mai 2001). Une loi mémorielle française concernant la reconnaissance comme crime contre l’humanité, des traites et des esclavages pratiqués à partir du XVe siècle sur les noirs. Le 5 février 2013, la Cour de Cassation de la République française rendait un arrêt disant que cette loi n’avait aucune portée normative. Donc la France, pays du Code noir, à travers cet arrêt, prétendait expulser une énième fois les Noirs de l’humanité... Eux qui veulent assassiner des camerounais pour disent-ils en sauver d'autres, ça c'était un combat pour eux, pas pour ériger une ethnie au-dessus de l'autre, mais pour réhabiliter une race humaine bridée et brimée, ces intellectuels de la terreur, au lieu de servir de caution morale à ceux qui veulent assujettir leur pays et hypothéquer l'avenir de leurs concitoyens, n’eut-il pas fallu qu'ils prêtèrent leurs statuts et belles plumes à la défense de cette loi qui conférait un peu de dignité aux nègres qu’ils sont par dessus tout ? 




*Le Nègre de maison selon Malcom X est un esclave qui respire et se règle sur le pas de son maître et de sa famille. Il est majordome, cuisinière, servante ou mieux encore nourrice. Il aurait même la possibilité de racheter sa liberté ou de s’émanciper quand la bonne fortune le met entre les mains d’un maître «zweeen» ou éclairé, mais n’en veut pas vraiment car elle l’éloignerait de sa protection et ses bienfaits. Il voit même dans le droit de cuissage exercé par son maître ou ses fils une chance de purification de sa descendance, et accepte les châtiments corporels comme une œuvre de redressement moral salutaire pour lui.

jeudi 9 octobre 2014

Le Kori [clé 14] de la France à l'Afrique... Le Mali

« La Françafrique est une nébuleuse d’acteurs économiques, politiques et militaires, en France et en Afrique, organisée en réseaux et lobbies, et polarisé sur l’accaparement de deux rentes: les matières premières et l’Aide publique au développement. La logique de cette ponction est d’interdire l’initiative hors du cercle des initiés. Le système auto-dégradant se recycle dans la criminalisation. Il est naturellement hostile à la démocratie »
©FRANÇOIS-XAVIER VERSCHAVE   

Le Président François Hollande avait engagé les forces militaires françaises au Nord du Mali pour combattre et repousser des islamistes obscurantistes qui menaçaient l’intégrité territoriale de ce pays et étaient déjà entrain de soumettre les populations du septentrion malien à la pratique d’un islam médiéval. Ça c’était la version officielle de cette mission, celle qui est offerte pour abrutir, malmener une opinion publique internationale confuse et transformer d’honnêtes gens en parfaits idiots. La guerre contre le terrorisme, un sophisme infantilisant pour la mémoire collective de ces héros africains morts pour l’indépendance de leurs pays, une insulte faite aussi à ceux qui continuent ce combat résolu pour la libération du continent noir. Eh oui, c’est justement ce fallacieux prétexte à l’humanisme,  cet énoncé abstrait des grands principes de la démocratie et des droits de l’homme, dont se servent certains pathétiques prédateurs pour mépriser la souveraineté des États africains et les exposer à leur rugueuse et perverse attention.

Les maliens avaient donc dû se résoudre à organiser des élections présidentielles en aout 2013, alors qu’ils ne contrôlaient toujours pas l’intégrité de leur territoire et continuaient encore le combat contre la horde de barbares qui voulaient leur imposer un modèle de société obsolète. C’était une volonté, que dis-je, une injonction du Chef de l’exécutif français François Hollande, qui ne tenait pas compte de ce qui procédait de l’urgence ou de la priorité dans un Mali coupé en deux et désorganisé, ni ne prenait en compte les besoins réels des citoyens de ce pays, dont l'existence était menacée. Le Mali, cet enclos colonial français devait toujours, plus de 50 ans après son indépendance, subir l’humiliation de voir les contours de sa politique ou de la gestion de ses affaires courantes dessinés dans les bureaux parisiens de l’ancien colon français... L’avis du peuple malien n’étant requis que dans les médias, sur la place publique donc, pour légitimer une nouvelle forfaiture de cette tutelle condescendante.

Tout le Nord malien était et est toujours d’ailleurs, la base arrière de groupes terroristes. Il est surtout devenu  un «No man’s land» pour l’armée républicaine malienne et est sous contrôle total de l’armée française et des troupes rebelles du MNLA, Mouvement National pour la Libération de l’Azawad, dont les velléités indépendantistes sont connues de tous. Ce mouvement rebelle est aussi soupçonné de collusions idéologiques, voire armées avec les jihadistes que la France est supposée combattre.
François Hollande choisit donc de s’allier à un mouvement rebelle indépendantiste pour combattre le terrorisme dans un pays souverain, en excluant ce dernier... Comme si le gouvernement belge faisait alliance avec les indépendantistes corses pour combattre la pègre à Bastia... Il n’y a que l’exécutif français qui serait capable d’une telle morgue. On se souvient que quelques temps avant d’engager l’armée française au Mali, le Président français avait pourtant soutenu le contraire, rappelant que c’était la responsabilité de l’État malien d’assurer la sécurité de ses citoyens et de défendre l’intégrité de son territoire... C’était bien avant que les intérêts stratégiques de la France à travers la société AREVA ne soient menacés par des bandes armées au Nord du Mali...
François Hollande préside aux destinées des français, donc veille sur leurs intérêts, mais il le fait en piétinant la souveraineté malienne et en hypothéquant l’avenir des maliens.

Il y a certes un État malien qui existe, mais qui ne contrôle qu’une infime partie de son territoire. La France, comme tous les prédateurs et partout où elle agit, a besoin et préfère de loin avoir une zone de non-droit pour continuer sa campagne de délestage des ressources naturelles qu’elle convoite. Dans le rayon des exemples, il y a profusion. La Libye par exemple ne connait plus que la désolation, la loi des bandes armées, mais les affaires marchent toujours très bien pour ceux qui ont mis ce pays à genoux, l’exploitation de son pétrole ne connait aucun répit. Et plus bas en République Centrafricaine, c’est le statu quo, ce n’est pas vraiment la guerre, ni tout à fait la paix, une situation figée connaissant quelques escarmouches de parts et d’autres, avec une Présidente par intérim à peine installée qu’elle est déjà soupçonnée de corruption. Situation idoine pour les affaires de la France partie prenante de le conflit et sa résolution (pompier-pyromane), on a envie de dire comme d’habitude.
Voici ce que disait François Hollande, le 2 février 2013 à Bamako, l’armée française ayant effectivement pris ses quartiers dans le Nord Mali:
«Je viens sans doute de vivre la journée la plus importante de ma vie...»

Et depuis ce discours jouissif du Président français, la France vaque tranquillement au bon déroulement de ses affaires dans le Nord malien et les «Vive papa François Mali» ont laissé place à une profonde désillusion et beaucoup de frustrations auprès de nombreux maliens.
Ainsi va la Françafrique...