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dimanche 22 juin 2014

BRÉSIL 2014 - Histoire nègre... « Celui que la Coupe du Monde a oublié !»


Depuis le début de la Coupe du Monde au Brésil, je cherche le noir, celui qui a construit ce grand et beau pays de sa sueur, de son sang, de son sacrifice, celui que le blanc et le métis ont déjà supplanté, il est devenu inexistant, invisible. Pourtant il est toujours là, à sa place dans la périphérie des grandes villes, les bidonvilles... 

Le Brésil aurait-il honte de ses enfants venus d’Afrique ? Un regard à la base innocent, sur une société émergente qui fait clairement la promotion de la peau blanche, afin de faire disparaître cette tâche noire qu’il ne supporte pas, qu'il veut voir confinée aux tâches et statuts qui lient son histoire à celle de ce pays... 

Le Brésil, comme l’Afrique du Sud, ont l’ADN du racisme encré en eux... La forte concierge noire, calomnieuse sortie des favélas brésiliens, servant le thé au patron blanc n’est pas qu’une vue d’esprit, ni une légende, mais une réalité que cette société voudrait de façon insidieuse voir perpétuer. La culture et le respect des principes d’assujettissement de l’homme noir...
L’atavisme du racisme quoi ! On soupçonne toujours chez eux cet impératif, cette exigence de mémoire-là, celui-là même qui fait tant défaut au nègre... 

Les noirs n’aiment pas se souvenir, c’est définitivement pathologique !

Pour bien comprendre, en 1888, le Brésil fut le dernier pays de l’hémisphère occidental à abolir l’esclavage. Il était composé à cette époque d’une grande majorité de Noirs et de métis, au moins jusqu’en 1930, ayant été le plus grand importateur du bétail humain africain, près de huit fois plus que le USA par exemple... Comment fait-on donc pour partir de cette statistique-là, et se retrouver avec moins de 5% de noirs dans sa population dans les années 2000 ?  Tout simplement parce que l’esclavagiste, malgré l’abolition de la traite négrière, n’avait pas formaté son cerveau, celui qui l'aide à toujours lier mécaniquement le noir à la servitude, aux taches subalternes...
 

Oui, 126 ans après que le nègre ait été libéré, son statut n’a toujours pas changé au Brésil, même si les chaines d’esclavage ont disparu, le noir ne bénéficie toujours pas de tous les privilèges échus de droit aux autres races, notamment la race blanche, celle de ses maitres d’hier. Accès aux universités limités pour les noirs, salaires inférieurs de 25 à 35% à ceux des bancs...etc
Il n’y a donc pas génération spontanée chez les racistes esclavagistes, c’est bien ça la perpétuation d’une culture, d’une tradition, celle de la négation de l’humanité à une catégorie d’êtres humains.

Le « blanchissement » de la société brésilienne s’était donc opéré et devenu un succès grâce à une politique d’immigration ostensiblement raciste. En effet, les noirs étaient totalement exclus des nouvelles sources de main-d’œuvre, au profit du «blanc» européen, faisant croitre le nombre de ce dernier de façon vertigineuse, dans l’espoir, devenu finalement réalité, que son mélange avec le nègre contribua fortement à «blanchir» la population brésilienne. 

D’un débat quelque part portant justement sur le bridage du nègre au Brésil, voilà ce qu’un ami africain opposa à mes assertions, qui aurait pu servir d’introduction à cet article et qui démontre à loisir, la propension du noir à vouloir se détacher de son histoire, le mépris qu’il a pour sa mémoire, il dit ceci:

«Dois-je passer ma vie à pleurer parce que mes ancêtres ont été mis en esclavage avec parfois certaines complicités locales ? Dois-je passer mon temps à penser que le monde entier en veut à la couleur noire alors que la prise de conscience d’une diversité humaine est reconnue partout...?»

Les arméniens qui se battent aujourd’hui pour la reconnaissance du génocide de leur peuple, ils ne l’ont pas vécu, si ? De même que ces millions de juifs qui se constituent en associations tous les jours, pour défendre la mémoire des membres de leur communauté qui avaient été victimes du nazisme, non ?
 

Pour parler un peu d’autre chose, ceux qui avaient découvert le Syndrome de Stockholm-là, n’avaient-ils rien prévu pour en guérir ? Je suis toujours outré de voir un nègre (et ils sont nombreux comme ça auprès des intellectuels africains d’aujourd’hui) tenir le même discours de mauvaise foi, d’hypocrisie et surtout de mépris que son bourreau, lorsqu’il parle de son frère africain. C’est vrai que sur ce sujet, je deviens gâteux, redondant, répétitif, oui je subis la dictature de l’âge, mais comment ne pas le redire ? Nous sommes bien là devant l’une des conséquences les plus abouties de l’école coloniale. C'est bien ça l’auto-sabordement, non ?  

Pendant que les suprémacistes et leurs recrues africaines demandent aux africains de passer à autre chose, d’oublier leurs malheurs, passer par pertes et profits l’esclavage et la colonisation, leurs stratèges sont toujours innovants dans les méthodes qui conforteront la subordination de l’Afrique face à ses oppresseurs d’hier et d’aujourd’hui. 

Contrairement à l’enseignement de «l’oubli » prodigué par l’école coloniale, le «blanc» lui il a de la mémoire. Il vient encore de nous en faire la parfaite démonstration à travers la Cour Pénale Internationale, cette institution judiciaire inique, négrophobe et raciste, qui retient dans ses geôles de manière indue, Laurent Gbagbo, l’ex-Président ivoirien. Les juges de cette Cour de Justice pour nègres viennent donc de confirmer à la majorité, les quatre charges de crimes contre l’humanité, qui pesaient contre le Président Gbagbo, incarcéré depuis novembre 2011... Trois ans pour fabriquer des preuves qui tiennent difficilement à l’épreuve de la vérité qui nait des faits réels, afin de pouvoir le maintenir en prison.
Pour rappel, il avait vu son palais présidentiel bombardé par l’armée néo-coloniale française dans une violation flagrante des lois internationales et tiré de là comme un vulgaire délinquant, pour un Président d’un pays souverain, indépendant. Même avec des œillères, aurait-on pu manquer cela ?

Si l’incarcération de l’ex-Président Gbagbo parait pertinente pour les néo-esclavagistes africains, se posent-ils au moins les questions de savoir ce que font George Bush père et fils en liberté, si on considère leurs rôles majeurs dans le génocide irakien, le délestage de l’Irak et leur responsabilité dans la crise qu’il connait maintenant ?
 

La Libye de Khadafi ne se relèvera plus jamais, la démocratie par les bombes, importée au prix du sang des dizaines de milliers de ses fils assassinés, n’a pas encore tenu toutes ses promesses. La vérité est que ceux qui prétendaient aimer tant ce peuple et voulaient le sauver de la dictature de leur guide sont entrain de se servir, les ressources de la Libye sont confisquées, ses réserves monétaires, pourtant des revenus souverains de l’État libyen, estimées à plus de 110 milliards de dollars aussi, ce qui l’oblige à recourir aux emprunts pour pouvoir faire face à tous ses défis du moment...

Je ne sais donc pas si ces traitres de la mémoire africaine, véritables cautions morales et intellectuelles de l’atlantisme, quand ils ne sont pas simplement les relais du néo-colonialisme en Afrique, imaginent un seul instant Obama et Sarkozy, présentés face à un tribunal international pour répondre des graves cas de crimes contre l’humanité dont ils se seraient rendus coupables et complices en Libye, sans bien-sûr omettre l’esclavage économique auquel leurs pays respectifs soumettent ce pays jadis prospère ?

Le défi du moment c’est la résistance, la lutte acharnée et résolue contre l’oppresseur, pris en otage dans leurs têtes, certains africains s’auto-dénigrent. Une façon peut-être inconsciente d’expier les crimes liés à l’esclavage ou à la colonisation ? On s’en sort donc comment, quand le prédateur est logé dans nos têtes ?

Ramons...

mercredi 11 juin 2014

IRAK «le pays des deux fleuves»

On parle de l’Irak aujourd’hui comme de ces pays de fondamentalistes religieux et obscurantistes, assassins à leurs heures perdues, à la poursuite d’un idéal extrémiste et islamiste, que le Coran ne leur enseigne pas... Plus de 1000 morts par mois depuis plus de 10 ans aujourd’hui, ce pays se meurt, se vide de son sang, de son essence aussi, sans mauvais jeux de mots, de maux !

La France vient de célébrer les 70 ans du débarquement allié en Normandie, l’Afrique à qui on refuse tout devoir de mémoire, qui n'a pas le droit d'associer la traite négrière, encore moins la colonisation à ses ennuis actuels, et qui avait son lot de morts venus libérer cette France, n’était même pas citée, pas souvenue, oubliée... Le débarquement, tous les ans, c’est un devoir de mémoire, la France s’y attèle, ses alliés aussi... Le mépris du rôle du nègre, c’est aussi un devoir de mémoire, se souvenir qu’il ne faut surtout pas se souvenir d’un détail, un choix donc, le point de vue d’une élite, la race aryenne suprémaciste et condescendante. Et ça s’appelle le déni de mémoire. Un devoir...

Qui se souvient que l’Irak n’a pas toujours été ce pays de barbares, qui se font sauter à l’aide d’explosifs, criant à chaque fois le nom d’un Allah qui les méprise ? Et du coup, c’est la mémoire qui flanche...
George Bush le catholique, issu de cette élite qui sait toujours tout et mieux que quiconque, ce qui est bien pour d’autres, avait pourtant eu de bonnes et belles intentions pour ce pays jadis paisible... Contrat aujourd'hui pleinement rempli.

Le berceau des grandes civilisations, parmi les plus anciennes de notre humanité, le pays qui avait vu naitre l’écriture il y a 5000 ans n’avait pas toujours été (heureusement) ce karaoké géant d’assassinats, ni ce bal d’attentats suicides qu’on lui connait aujourd’hui !

Ne pas dire tous les jours qui passent, à l’annonce de chaque trucidé irakien ou de l'écroulement d'un pan du mur de notre humanité, dont ce pays était jadis le vestige, que l’Irak qui ne nous renvoie aujourd’hui que ce sentiment de désolation, d’effroi et d’horreur, n’est que la volonté politique, géostratégique et impérialiste de ces ogres qui font de la disparition des plus faibles, leurs hormones de croissance, est un autre crime...

Le faire ou pas, c’est aussi un devoir de mémoire... Comme un jardin, il faut l’arroser, pour l’entretenir.

dimanche 8 juin 2014

BOKO HARAM, ce sac fourre-tout !

Depuis 2013, ils prospéraient dans le business des enlèvements et des demandes de rançon... Il y avait donc une activité criminelle, terroriste (exclusivement au Nigeria) certes, mais lucrative quand même, pour les assassins de la secte islamiste Boko Haram !
Comment part-on de cette configuration et se retrouver à faire une guerre dans le pays voisin ?
S’il n’y a pas dans leur démarche actuelle, des libérations d’otages à négocier, donc aucune chance d’espérer une quelconque rétribution, pour qui et pourquoi ces fous à lier font-ils la guerre ? Ils refuseraient désormais de gagner de l’argent et choisiraient plutôt d’aller mourir dans une confrontation avec l’armée camerounaise, hors de leur territoire... Qui veut acheter cette daube ?

Ailleurs, pourquoi cet empressement d’Obama et de Hollande à proposer leurs aides militaires pour combattre des terroristes qu’ils avaient trainé à reconnaitre comme tels ? - Crée en 2002, et ce malgré une activité criminelle et terroriste soutenues, ce groupe n’a finalement été reconnu comme organisation terroriste par les États-Unis qu’en 2013 - Tout cela précédé d’un battage médiatique sans précédent mettant en scène, les Premières et ex-Premières Dames des pays les plus puissants au monde, entrain de faire campagne pour la libération des plus de 200 écolières enlevées au Nord du Nigeria... Personne ne dit ici qu’il ne fallait pas qu’elles se mobilisent pour sauver de pauvres jeunes filles de la barbarie et du viol, mais le fait est que c’était bien pensé, un cas d’école dans l’élaboration des stratégies de domination et de prédation... Il fallait préparer l’opinion publique internationale à intégrer le fait que leurs époux de Présidents allaient investir le Nigeria, puis le Cameroun, derrière un fallacieux prétexte d’urgence humanitaire.

Tant qu’on ne se pose pas les bonnes questions, on aura toujours que des réponses empruntées... Qu’est-ce qui aura donc décidé un groupe islamiste insurrectionnel du Nigeria, dont la mission première était l’application stricte de la charria dans leur pays, à se lancer dans les enlèvements et demandes de rançon hors de ses frontières ? Et les cibles aussi, étaient-elles le fruit du hasard ?

Pour empêcher les africains de lier les évènements entre eux, d’être pertinents dans leurs analyses des faits, afin de pouvoir trouver des solutions à leurs propres problèmes, les prédateurs leur avaient inculqué la culture de l’oubli à travers les manuels scolaires mis à leur disposition dans les écoles et universités en Afrique, que certains d'entre eux appliquent d'ailleurs avec rigueur. Ces maliens, sénégalais, camerounais ou ivoiriens savent tous que le débarquement en Normandie avait eu lieu il y a 70 ans, mais combien d’entre eux se doutent que le Franc CFA, qui maintient les pays de la Zone Franc dans l’esclavage monétaire et la servitude, a 69 ans cette année, en réalité 75 ?

Je n’ai malheureusement que des questions à poser, pas de solution à apporter et la suivante serait de savoir si ces dirigeants de la Communauté dite Internationale, dans leur conception des relations bilatérales entre États, dans leurs projets de coopération entre deux ou plusieurs pays, n’ont-ils que les guerres contre le terrorisme à proposer ? Imposer la démocratie par la bombe ? Pourquoi cette obstination à vouloir imposer leur vision de la société aux autres par l’usage excessive de la force ?

Pourquoi ne retrouve t-on jamais les USA, la France ou le Royaume-Uni lorsqu’il faut construire l’Afrique, la préparer aux défis de demain, en commençant par ceux d’aujourd’hui ? Pourquoi n’entend-on parler de ces pays que lorsqu’il faut faire la guerre, détruire ? La Chine est lancée dans de vastes programmes et chantiers de développement, d’industrialisation des pays africains, sans bombes, ni chars, avec des moyens colossaux et de la sueur... N’était-on pas en droit d’attendre cela plutôt de ceux qui du fait de leur rôle dans le morcellement de l’Afrique, de la traite négrière ou de la colonisation, doivent beaucoup à l’Afrique ?

Oui, quand les chinois importent des engins lourds, des ingénieurs, des maçons, des ouvriers, des plans et des projets en Afrique et pour les africains, la France à la vassalité confondante aux américains et ces derniers, y importent de leur coté, la fureur, des armes de guerres, le terrorisme, la mort et la désolation pour faire vivre leurs intérêts et essayer de soutenir une hégémonie déclinante.

Personne ne me dira donc pourquoi les USA sont entrain d’intensifier leur présence militaire en Afrique, pas les raisons officielles, éculées que nous pondent les médias mainstream, sorties tout droit des officines occidentaux spécialistes de propagandes et de mensonges de masse, ni pourquoi la France maintient toujours des bases militaires dans certains pays de son pré carré colonial, plus de 50 ans après les indépendances... C’est là que nous touchons du doigt, les défauts de l’école coloniale, la culture de l’amnésie, celle qui nous distrait à longueur de bouquins scolaires et théories vaseuses, sur les supposés bienfaits de la colonisation, éludant son coté criminel et génocidaire.  Ceux qui font d’ailleurs le relai d’une politique d'asservissement, orientée vers la prédation en Afrique sont certains africains eux-mêmes, ceux-là que la décolonisation avait raté, qui légitiment et font la promotion par des déclarations tapageuses, des velléités impérialistes au Cameroun d’une élite atlantiste. Cette libération (décolonisation) n’avait jamais eu lieu, car elle n’avait jamais commencé où elle aurait dû commencer, dans les cerveaux des africains ! Ils adorent leurs bourreaux et transfèrent leurs frustrations et haines sur les personnes intermédiaires, ces personnes désignées par leurs «maitres» pour abriter leurs colères

Le peuple français ou américain en général n’est pas belliqueux, encore moins enclin à aller en guerre tout le temps. Une constante quand même, ils font toujours front commun derrière leurs soldats, dès qu’ils sont en guerre et ceci quelques soient les raisons. La politique politicienne, ils la font une fois la guerre terminée... Ça s’appelle le patriotisme, chacun devrait l’avoir en lui naturellement. Chez les africains par contre, l’école coloniale a fabriqué une caste d’intellectuels oublieux, de véritables subalternes qui méprisent leur peuple et leur histoire, condescendants comme l’est le colon vis-à-vis du nègre et dont les seuls faits d’armes sont les chants à la gloire de leurs bourreaux. Boko Haram est une menace sérieuse pour l’équilibre du Cameroun, ne devrait-on pas avoir tous les fils de ce pays réputé paisible, rassemblés derrière ses soldats qui se battent pour éradiquer la vermine terroriste ?

L’histoire finalement rattrapera je l’espère tout le monde, les africains en premier. Le plan de route qui avait commencé avec le morcellement de l’Afrique à la Conférence de Berlin en 1885, en passant par le déni de l’humanité au nègre jusqu’à la colonisation, est suivi fidèlement par ceux qui l’avaient dessiné.
 

L’africain (toujours lui), sorti des grandes écoles de son bourreau d’hier et d’aujourd’hui, peste et jure comme un charretier, si on désigne la colonisation (donc le colon) et l’esclavage comme coresponsables du déclin de l’Afrique... Pour lui, c'est synonyme de pleureur professionnel, doublé de fainéant congénital... Il se met à répéter les mêmes slogans que son patron et vous colle toutes les tares... Comment peut-on être aussi appliqué dans l’exécution de ses propres funérailles ? Google lui aurait dit ce qu’est réellement le Franc CFA, cette monnaie esclavagiste, non ? Pourquoi n’y va t-il pas poser sa question et se faire renseigner sur la confiscation de l’économie de son pays, sur les raisons réelles de la stagnation des pays africains ? Il pourrait aussi comprendre que derrière le #BringBackOurGirls de Michelle Obama, il y avait d’autres intentions cachées, vicieuses et surtout géostratégiques, de la part des pays les plus puissants de la terre. Et peut-être aussi y apprendra t-il que le groupe Boko-Haram est en mission commandée pour les mêmes ?

On y est pas encore... Ramons !

lundi 2 juin 2014

Tuerie de Bruxelles

D’abord, ils avaient suggéré de façon insidieuse, mais non moins vicieuse que Dieudonné, l’humoriste était derrière cette tuerie, alors que le suspect, Mehdi Nemmouche est plus proche idéologiquement de Hollande ou de Fabius que de lui, au moins pour la haine viscérale qu’ils vouent tous au Président syrien Bashar Al Assad et à leurs appels incessants à son meurtre... Maintenant le tueur présumé s’est fait prendre à Marseille, à plus de 1000 km de la scène du crime avec toutes les armes qu’il avait utilisées pour perpétrer sa boucherie... Le jour de son arrestation, avait-il aussi les mêmes vêtements que le jour de son forfait macabre à Bruxelles ? Ce serait facile si on veut se faire arrêter non ? Let me just move on...

Le meurtrier présumé se serait rendu en Syrie, la Mecque du Jihad, pour sacrifier au rituel du fondamentalisme criminel, nous disent les médias... Je ne suis même pas un peu surpris par cette présentation un peu convenue du suspect que font les médias. Le B.A-BA de la science du formatage des cerveaux, ou bien ?

Les mobiles du crime, de ce genre de forfaits, quelque soient les formules empruntées sont toujours les mêmes, éculés, redondants: La haine de l’Occident, des juifs et d’Israel... Et j’ai envie de demander, et que vont-ils donc chercher en Syrie ? Pourquoi ces « fous » de Dieu vont-ils faire leur Jihad plutôt en Syrie, si ce sont les juifs et les occidentaux qu’ils exècrent tant et veulent à ce point tuer ? Pourquoi ne vont-ils pas directement en Israël ?
Comme pour Mohamed Merah, tout est linéaire et ne devrait souffrir d’aucune contestation... Vraiment aucune !

La diabolisation du suspect bat son plain dans les médias, à tort ou à raison, ce n’est pas ça nom propos, mais tout est fait sans recul, en forçant les traits, éludant les bonnes questions, celles qui auraient pu permettre à chacun de justement se faire sa propre idée sur ce qui se serait bien passé...

C’est pareil pour le groupe terroriste Boko Haram qui sévit en ce moment au Nord du Cameroun et au Nord-Est du Nigeria. Ils éructent peut-être en arabe, parlent du Coran et de guerre sainte, tout devrait suffire. Avec ça, on formerait des enquêteurs de la police judiciaire dès le primaire... la pensée n’est vraiment pas libre dans notre société occidentale très avancée, qui ne milite que pour la promotion d’une masse inculte, qui ne pose pas de question, qui accepte tout, sans rechigner !
Personne ne se pose la question de savoir qui finance ce groupe terroriste Boko Haram, de comment ils se procurent des armes, de leur formation militaire, ni de savoir comment ils font pour rentrer en possession de ces blindés, ces véhicules de guerre, d’énormes bâtiments ambulants, qu’on cacherait difficilement dans la poche d’un pantalon pour passer une frontière... Des questions essentielles si on veut vraiment dénouer l’énigme criminelle et extrémiste de ce groupe. Ils ont raison, la foi ne s’encombre pas des esprits critiques. On militerait pour une messe silencieuse, studieuse qu’on ne s’y prendrait pas autrement.

Faire une enquête sérieuse répondrait à quel besoin d’ailleurs ? Surtout quand on tient déjà les « usual » suspects que sont le musulman et l’Islam, le mobile du crime qui est la détestation du juif, d’Israël et de l’Occident et les armes du crime ?