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mercredi 28 septembre 2016

Le « Démocratisme radical », l’autre génie africain.

Ce qui se met en branle depuis un moment aux USA pour soutenir la candidature d'Hilary Clinton contre Donald Trump aux prochaines élections présidentielles américaines, c'est la stratégie pour assurer la survie d’un système inique, ravageur, criminel. Chaque fois qu'un discours visera les intérêts qui alimentent ce système, sa broyeuse se mettra en marche pour le réduire au silence. C'est pour ça que les projets de Donald Trump comme candidat à la Présidence des USA sont toujours brocardés, autant que les sorties de Marine Le Pen en France, qui n'apparaît jamais, manque de pot pour elle, qu'en extrémiste raciste doublée d'une antisémite, ce malgré la pertinence de quelques unes de ses idées. La couverture médiatique théâtrale, grotesque, mensongère, du vote des britanniques pour sortir leur pays (la Grande-Bretagne) d’une Union Européenne déshumanisée, affairiste, à la solde des places boursières et des multinationales, c'était aussi les spasmes de fin de vie - je l’espère - d’une mafia multi-séculaire.

L'oligarchie tremble. Personne n'avait prévu l'ascension des forces de ruptures. La maturité des peuples dans l’analyse des grands enjeux, leur capacité de plus en plus grande, à anticiper à chaque évènement, sur la réaction de leurs bourreaux, qui s'amusent à remplir leurs comptes en banques en les envoyant à la mort. Nous avançons donc inéluctablement vers les «printemps démocratiques occidentaux», avec leurs contingences de bouleversements, dont la mouture c'est justement la défiance - à travers les grèves et les votes extrêmes - envers l'establishment, ce système de privilégiés et de castes, qui a fabriqué des générations de laissés-pour-compte de la mondialisation économique, tant en Occident, en Afrique, qu'en Asie. Ça c'est fait !

On a toujours vendu aux peuples (et ils l'achètent comme du petit pain), l’idée selon laquelle ils étaient souverains, qu’ils étaient maitres de leurs destins, incontournables dans le choix de leurs dirigeants, que nenni ! La démocratie et l’alternance donc, au lieu de leur fabriquer une société juste et apaisée, ne leur auront offert qu’une copie, pâle, inégalitaire, brutale, sanglante, cruelle, avec une minorité de gens tous les jours plus riches, qui s'acharnent à puiser leurs richesses dans la misère d'une majorité déjà très démunie. Quelles fumisteries !

Leurs relais sur le terrain, toujours plus nombreux, que sont pêle-mêle Hilary Clinton, Nicolas Sarkozy, la gauche esclavagiste au pouvoir en France et son extrême-gauche faussement humaniste, se perdent tous dans la conjecture des déclarations folles d'amour aux peuples, leurs moutons de Panurge, comme ces célébrités américaines, confuses, sans convictions, qui se mettent en rangs serrés pour aller apporter leurs soutiens à Hilary Clinton, qui n'hésitera pas une fois élue, à les mener à l'abattoir. Des suppôts de l’impérialisme carnassier tentais-je de dire, rompus à tous les rouages de la rapine, qui se recrutent jusqu'en Afrique. C'est où la porte de sortie ?

Incapables de se réinventer, les intellectuels africains, pour certains d’entre eux, paresseux, lâches, ont préféré s’inscrire dans la singerie absconse de ce que font les autres. C’est comme ça qu’ils sont devenus des intégristes fondamentalistes de la démocratie et de l'alternance, des concepts ou modèles de société qui n’ont même pas encore épuisé les preuves de leur efficacité chez leurs promoteurs occidentaux. Têtes dans leurs guidons, fonçant droit dans leurs bêtises, ils jurent que ce que «le blanc fait est bon». Ou bourrés de complexes, incultes, leurs phrases sont toujours précédées ou suivies de «Communauté Internationale». 


Il n’y a pourtant que le «démocratisme radical» africain pour s’accommoder fièrement de l’exclusion, de la censure et de l’idéologie de la haine. Le Président Ali Bongo du Gabon, qui ne vient que d’entamer son deuxième mandat de 7 ans, est obligé par ses opposants, de porter la responsabilité des 40 années de règne de son feu papa Omar Bongo. «Nous en avons marre de la dynastie Bongo», scandaient-ils éhontément… Quand en Europe, les noirs et les arabes se plaignent du délit de faciès, aux sous-entendus racistes, l’Afrique invente les délits de patronyme pour haïr, surtout pour exclure…

En effet, Hilary Clinton peut se présenter aux élections présidentielles des USA, candidature soutenue par les milieux intellectuels africains, pas gênés que ce soit à la suite de son mari Bill (Clinton), président des USA de 1993 à 2001 (vive l'alternance), mais Ali Bongo, fautif d’être le rejeton d’Omar Bongo, défunt président du Gabon, n’est pas légitime, même…démocratiquement, pour lui succéder. Et ça c'est la démocratie révisée, sectaire, haineuse, mise en place par la bien-pensance totalitaire d’Afrique. Les membres de la famille Bush aux USA pouvaient transformer l'alternance politique en succession familiale, que les «tout-sachants» africains auraient applaudi «tout-sachamment». Eux quoi dedans ? Michelle Obama pourra donc revenir dans quelques années présenter sa candidature pour devenir présidente des USA, qu'en Afrique, les grands «diplômeux» applaudiront à se rompre les phalanges.

Ailleurs, au Cameroun, Frank Biya, le fils de l’actuel président du Cameroun, ne jouit pas des mêmes droits civiques que tous les citoyens camerounais et ne peut donc pas devenir président de la république du Cameroun un jour, parce que tombant sous le coup critère rédhibitoire de «fils de». Des policiers américains blancs assassinent leurs compatriotes noirs et ce n'est pas à mettre sur le compte du bilan désastreux de Barack Obama, car les africains vous diront, qu'il n'a aucun pouvoir aux USA, qu'il a les mains liées et tutti quanti. Alors que les forces armées camerounaises qui combattent les terroristes au Cameroun, pour apporter la sécurité et la paix aux camerounais, sont taxées d'armée tribale à la solde du régime du pourtant chef de l'état camerounais Paul Biya. Le bout du tunnel, c'est encore loin ?

jeudi 22 septembre 2016

NICOLAS SARKOZY, PERCHÉ SUR SES ESCABEAUX, IL CRIE SON AMOUR POUR LA FRANCE ET SA HAINE POUR L'ÉTRANGER

Chaque fois qu'un africain aura échoué ou sera rejeté en Occident, que l'européen lui aura fermé la porte au nez, parce qu'il est nègre ou tout simplement parce qu’il est nul, la plupart du temps, frustré, il se retournera lâchement contre son pays d'origine et ses dirigeants, qu'il rendra responsables de sa foirade. C'est le même africain qui traitera de raciste anti-blanc, son frère qui aura osé dénoncer par exemple, la présence par trop étouffante de la France impérialiste en Afrique ou sa politique africaine notoirement criminogène, dont les conséquences sont longues comme des journées sans pain...

On a donc ce sentiment étrange que le noir n'est programmé que pour être son propre ennemi, avec cette tendance chronique à s'auto-déprécier. Il ne veut exceller que dans la singerie futile et idiote de son bourreau, son Dieu, celui qui peine pourtant à lui attribuer le statut plein d’être humain. Pendant que les européens «s’extrême-droitisent», se renferment sur eux, montent des murs infranchissables autour d'eux ou repoussent la négraille loin de leurs frontières, les africains, dans un élan suicidaire qui interroge, les invitent chez eux, à leurs tables et leur confient leurs destins, comme les gabonais en ce moment, qui crient vouloir la liberté, mais jurent aux noms de tous les dieux que pour y parvenir, ils n'ont trouvé que la France (esclavage, colonisation, Françafrique...etc), celle qui depuis des siècles, s'acharne à les débarrasser de tout ce qui est constitutif de l’humanité chez eux.

La Primaire de la Droite française pour désigner le prochain candidat aux présidentielles de 2017 bat son plein. De toutes les idées qui retiennent l'attention, voire même celles que les candidats veulent absolument promouvoir, c'est celles qui portent sur le musellement, voire l'exclusion de l'étranger (lire ici le nègre). En cause, et comme prétextes fallacieux entre autres, pour davantage haïr le noir, le «regroupement familial». Relevant - si je ne m'abuse - de ce qu'on appelle «libertés fondamentales», il est pourtant acquis que s’il en a les moyens, n'importe quel être humain peut, de plein droit, quelque soit l'endroit au monde où il vit, faire venir sa femme, ses enfants ou plus généralement un membre de sa famille, pour vivre avec lui. Un droit non-négociable, incessible et inaliénable.

Cet acharnement sur eux est curieux. Les étrangers venus d'Afrique et leurs familles qui vivent sur le sol français ne sont pourtant pas responsables du terrorisme en France - qui est une originalité franco-française -, encore moins du taux chômage, qui sait monter, mais ne sait jamais comment redescendre. Faire de cette catégorie de personnes, très souvent fragiles et vulnérables, les responsables des problèmes que rencontre la France est inadmissible, encore moins qu’ils ne doivent faire l'objet des enjeux bassement électoraux.

Si Nicolas Sarkozy peut animer des débats douteux, qu'il veut politiques, dont les thèmes centraux portent sur la discrimination et l'exclusion de l’étranger (noir et arabe) de façon décomplexée, pourquoi le droit à la réciprocité devrait-il être perçu comme un acte de racisme contre les blancs ? Sa cote de popularité est ascendante chaque fois qu’il descend dans la fange pour s’exercer à la détestation gratuite des «autres», quand ça n’ajoute pas simplement quelques centimètres à ses talonnettes XXL. Que les africains apprennent donc de leurs Maitres, en plaçant les mots qu'il faut sur leurs maux… Dire qu'un blanc est raciste, ce n'est pas du racisme inversé ou du racisme anti-blanc. Et c'était ça le message glissé dans ce billet... 

mercredi 21 septembre 2016

USA - NÉGROPHOBIE: BARACK OBAMA, LE DÉSAVEU !

Après les attentats présumément terroristes de New-York, du New Jersey et du Minnesota, Barack Obama appelait récemment les américains à ne pas « céder à la peur ». C'était une espèce de cri de ralliement, un appel à la résistance face aux attaques terroristes, qui rappelons-le, font curieusement moins de victimes aux États-Unis, que les marchands au détail, racistes et négrophobes de la terreur, que sont les policiers américains de race blanche, qui pour s'entraîner, tirent à balles réelles sur leurs compatriotes Noirs et les abattent, parce qu'ils ont commis la faute lourde d'être des Nègres.

Lâche chez lui, incapable de garantir la sécurité d'une partie de ses citoyens victimes des dérives racistes de ceux qui sont supposés les protéger, on retrouve toujours ailleurs, en Syrie, en Libye ou en Irak notamment, un Barack Obama prolixe, défiant, engagé, prêt à en découdre avec le terrorisme. Il ne laissera à la fin de son deuxième et dernier mandat comme Président, au moins dans la communauté Noire des États-Unis, que le sentiment d'une personne veule, doublée d'un escroc, d'une enflure, que dis-je, d'un Imposteur ! Pendant qu’il protège les citoyens américains blancs du terrorisme supposément islamiste, qu’il est d’ailleurs le promoteur en chef dans d’autres pays du globe, les noirs américains de leurs cotés sont les cibles d’un racisme policier blanc complètement décomplexé…

jeudi 8 septembre 2016

GABON: Quelques rappels...

Le script du cinéma tragico-politico-comique gabonais était écrit d'avance. Le parti-pris illégal et illégitime de la France dans la crise post-électorale gabonaise, comme en Côte-d'Ivoire en 2010, est d'ailleurs une indication suffisamment édifiante de cette triste réalité. La France ne peut pas demander à un pays indépendant de violer sa propre loi, autant qu'elle ne peut pas proclamer les résultats d'un scrutin démocratique avant (ni même après) son dépouillement dans un État souverain... Les gabonais devraient-ils obéir à Manuel Valls ou respecter la Constitution de leur pays ? Purée, la colonie !

Par ailleurs, on ne peut pas parler de démocratie, invoquer l'ordre républicain, exiger le respect des textes et des lois de la République, puis se permettre de se confondre dans l'illégalité. Je dis hein, pourquoi Jean Ping avait-il accepté de se présenter aux élections présidentielles gabonaises, quand il savait dès le départ que les institutions (Cour Constitutionnelle & Commission Électorale Nationale Autonome et Permanente) chargées de les arbitrer en toute impartialité étaient inféodées au pouvoir sortant, donc corrompues ? C'est lui et ses partisans qui disent ça hein, pas moi... Passons.

Si rendu à ce jour, la crise libyenne ne concerne plus uniquement les libyens, parce qu'elle s'exporte largement au-delà de leurs frontières, avec son cortège de morts et de désolation, qui charrient toute une grande partie de l'Afrique du Nord, avec de macabres ramifications aussi lointaines qu'en Afrique centrale, par simple déduction, un Gabon instable aujourd'hui ne sera plus demain une affaire de citoyens gabonais entre eux exclusivement, lesquels demandent aussi étrangement que sottement aux autres africains de se mêler de ce qui les regarde...

En effet, bien que n'étant pas libyen (il s’en fout du sort des libyens), Ali Bongo avait quand même voté pour l'assassinat du Guide libyen Mouammar Kadhafi. Par l’adoption d’une résolution (1973) qui portait tous les germes d'un génocide et du vol à mains armées des richesses libyennes, il avait lâchement, en tant que Chef de l’État gabonais, engagé la responsabilité du Gabon et des citoyens gabonais dans le massacre des libyens et dans la destruction totale de leur pays, avec la complicité des bourreaux multiséculaires des peuples d’Afrique.

Jean Ping de son côté, mi-chinois, mi-gabonais, candidat malheureux des dernières élections présidentielles gabonaises, mauvais perdant, il demande aujourd'hui le recomptage des bulletins sortis des urnes, luxe qu'il avait pourtant refusé à Laurent Gbagbo, déclaré vainqueur des élections présidentielles de Côte-d'Ivoire en 2010 par la plus haute juridiction de son pays, une scandaleuse décision du Président de la Commission de l'Union Africaine de l'époque (Jean Ping), qui précipita la Côte-d'Ivoire dans le chaos, des milliers de morts s'en suivirent. Lui quoi ?

De quels droits les gabonais iraient-ils donc demander aux ressortissants des autres nations africaines de ne pas se mêler de ce qui se passe au Gabon, quand les plus hautes autorités politiques de leur pays sont directement responsables de l'assassinat de milliers de ressortissants d'autres pays africains et la destruction de leurs pays, la poudrière qu'est devenue la Libye aujourd'hui étant l'exemple le plus patent ? La négraille ! 

Les gabonais peuvent rentrer s'installer ad vitam æternam, s’ils le veulent, dans les plantations de la servitude, mais qu’ils sachent qu’ils ne vivent pas en vase clos, que leur pays a des frontières communes avec d’autres pays, qui légitimement, ne veulent plus de cette relation honteuse, assujettissante, d’une époque révolue avec la France impériale.

D'ailleurs même, mouf !

mercredi 7 septembre 2016

AFRIQUE - TRIBALISME, l'autre frein au développement...

À défaut d'arguments - paresse intellectuelle et tribalisme en renfort - pour expliquer ou justifier l'incurie et la mauvaise gestion des affaires publiques dans certains pays d'Afrique subsaharienne, stigmatiser un groupe ethnique, parce que ses membres seraient prétendument plus nombreux aux «affaires», est devenu le fond de commerce d’irréductibles haineux sectaires, qui se servent de la politique et de l'aspiration légitime des citoyens au changement, pour verser leur fiel mortifère de l'ethno-fascisme.

Au Cameroun par exemple, il ne fait pas bon appartenir au grand peuple «Béti», bouc-émissaire et véritable réceptacle de saillies nauséabondes, cristallisant autour de lui toutes les haines, de la part de certains déçus de la politique de Paul Biya, le Président du Cameroun, à qui ils reprochent - curieusement - moins sa gestion des affaires de l’État, que son appartenance «coupable» à la tribu dont il est le fils. Ailleurs, en Cote-d’Ivoire, la crise post-électorale de 2010 avait hébergé les mêmes puanteurs tribalistes, à savoir le glissement d’un affrontement réputé idéologique, politique, vers une crise sanglante identitaire, qui avait couté la vie à des milliers de personnes.

Les Hutus et les Tutsis du Rwanda avaient déjà franchi un nouveau palier dans l’affirmation par l’horreur des différences ethniques, se coupant allègrement comme des bouchers avec des machettes, remerciant au passage les femmes et les enfants, qu’ils venaient de violer en les égorgeant… Toute cette énergie négative pour s’auto-détruire, quand cela aurait pu servir d'arme pour se défaire des griffes carnassières de leurs prédateurs séculaires. Le Nègre… Et dire que les suprémacistes blancs imaginent toujours les Noirs sautant d’arbre en arbre tels des macaques, des bananes en main, que ces derniers préfèrent plutôt l’originalité de la charcuterie fratricide. Tout ceci croient-ils, pour le triomphe d’une idéologie qu’ils ne maitrisent pas. 

Il n’y a pourtant dans aucun pays africain, une tribu spécifique génétiquement prévaricatrice. Non, il n’y a pas, si je puis me permettre, d’atavisme qui prédispose certains groupes ethniques aux vols des ressources de l'État. Il y a par contre aux sommets de nos enclos coloniaux d’Afrique, une tribu de pilleurs, une espèce d'équipe de voleurs, qui n'ont en commun que la seule particularité d'être des voleurs. Ils ne viennent pas du même village, ne parlent pas les mêmes langues, encore moins n'ont-ils les mêmes cultures, mais ils arrivent à se mettre d'accord sur l'essentiel qui les rassemble: le vol des biens du peuple.

Karim Benzema, l'avant-centre français du Real de Madrid avait été privé de l'Euro de football 2016 sous la pression des plus hautes autorités politiques françaises, au prétexte qu'il avait été mis en examen dans une affaire. Manuel Valls le Premier Ministre français avait même dit à l'époque qu'un mis en examen ne pouvait pas représenter la France... Il s'en foutait royalement de la présomption d'innocence. Bien. On se rend compte que cette maxime opportunément raciste, islamophobe, négrophobe et notoirement contre les intérêts du peuple, ne s'applique jamais aux hommes politiques.

En effet, un régiment de repris de justice et de mis en examen, venus de tous les courants politiques, de toutes les régions françaises, seront candidats pour devenir le prochain Président de la République française dans quelques mois. Personne dans une classe politique française à la moralisation à tête chercheuse ne s'en offusque, encore moins leurs médias, pour la simple raison, qu'ils sont tous de la même famille, de la même «tribu», ils appartiennent tous au même réseau. Ils sont donc solidaires. Ce sont des voleurs !

Que « compreneur » comprenne ! 

vendredi 2 septembre 2016

GABON - Élections présidentielles, les leçons...


Les africains travaillent moins à proposer de réelles alternatives aux modèles de société existants chez eux, qu’ils ne s’acharnent à institutionnaliser la culture bête, inutile, abjecte et contreproductive de la contestation, héritée de la France coloniale. Tous les pays démocratiques ou se revendiquant comme tels ont des organes suprêmes administratifs ou même relevant du droit, qui garantissent la plénitude de l’exercice de la démocratie. Nous sommes donc là dans la meilleure expression de ce qu’on appelle trivialement «État de Droit»

Lors des élections locales et nationales dans ces pays, les candidats et les partis politiques marquent leur accord avec l’idée ou les règles de ces structures, en prenant justement part aux jeux démocratiques, qu’elles (ces structures) sont chargées d’arbitrer. Ces candidats tentais-je de dire auraient donc de facto fait allégeance aux principes de ces organes, les jugeant crédibles, justes et impartiaux, qu’il est assez difficile de comprendre les critiques à postériori, d’où qu’elles viennent d’ailleurs, dès lors que leur verdict après une élection est défavorable à un camp ou à un autre.

On ne peut, intellectuellement et moralement j’entends, accepter de participer à un jeu quand on a pas confiance à ses règles. C’est pour ça que je n’ai jamais compris pourquoi l’actuel Président ivoirien, l’éternel humanoïde génocidaire Allassane Ouattara, avait contesté la décision de la Cour Constitutionnelle ivoirienne, qui avait désigné le Président sortant Laurent Gbagbo, vainqueur des élections présidentielles de 2010 en Cote-d’Ivoire, mais avait éhontément requis ses pouvoirs, pour asseoir sa légitimité de Chef de l’État, après le coup de force de l'armée néo-fascisante du diminutif Président français de l'époque, Nicolas Sarkozy.

En démocratie, scène récurrente en Afrique, on ne doit pas toujours perdre une élection parce que l’adversaire aurait triché. Il faudrait même déjà au départ accepter l’idée qu’on puisse la perdre. En effet, si l’on n’est pas prêt à intégrer la notion de la défaite dans ses calculs électoraux, il ne sert absolument à rien de parler de démocratie… On ne doit pas venir à une élection - candidature sortante ou entrante, peu importe - pour «gagner à tout prix». Il faut combattre résolument la culture du «qui-perd-gagne», qui prend désormais la place de véritable enjeu démocratique dans nos enclos coloniaux d’Afrique.

Le perdant des récentes élections présidentielles gabonaises, Jean Ping, n’avait pas hésité (son adversaire Ali Bongo faisant pareil) à revendiquer sa victoire bien en dehors des procédures prévues par la Constitution de son pays, tout en demandant (beau joueur, quand même…) à ses partisans d’attendre la publication je le cite: «des vrais résultats de la CENAP (Commission Électorale Nationale Autonome et Permanente)
». Ça voulait donc dire qu’il reconnaissait ipso facto, les compétences de cette institution, à désigner le «vrai» vainqueur des élections et conférait même un caractère sacré à sa décision.

Si tout ceci est acquis, Jean Ping avait donc raison d’accepter de participer aux dernières élections présidentielles du Gabon, mais il est dans la contradiction, la manipulation et le mensonge, quand il déplore «la fraude congénitale du régime» de son adversaire Ali Bongo, se déclarant même - illégalement - «élu» à l’issue du scrutin, alors que c’est à la CENAP (Commission Électorale Nationale Autonome et Permanente) que lui-même reconnaissait cette compétence. On y arrive donc comment ? Ceux finalement qui sont pris ici dans le piège des querelles des réseaux et des intérêts occultes, ce sont les gabonais eux-mêmes, comme le sont d’ailleurs tous les autres peuples en démocratie, quelque soit l’endroit du globe où cette fumisterie (démocratie) est évoquée.