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jeudi 1 novembre 2012

Barack Hussein Obama… L'imposture !


Je me rappelle encore très bien de ce matin là, entre quatre et cinq heures du matin exactement, ce mois de novembre 2008, nous savions déjà tous qui avait gagné les élections présidentielles aux États-Unis. Sur cette estrade, droit dans ses mocassins et bien calé devant son pupitre, son discours de nouvel homme fort du monde m'avait ému, voir le révérend Jesse Jackson pleurer, verser des larmes à n'en pas finir, en écoutant Barack Obama, m'avait bouleversé et nombreux étaient ceux qui étaient dans le même état que lui ou moi. Ceux qui connaissent un peu l'histoire des États-Unis ( moi un tout petit peu seulement... ), de l'esclavage, de la condition des noirs ou du racisme là bas, pouvaient et peuvent comprendre… Penser cela est déjà en soi un acte clivant, mais je l'avais concédé et j'arrivais même à me faire une raison, je ne pouvais uniquement voir en Obama, brillant avocat, qu'un simple homme politique à l'ascension fulgurante, qui venait d'accéder à la magistrature suprême dans le pays le plus puissant au monde, mais à travers lui, je voyais d'abord ce fils d'immigré kenyan, ce descendant d'africains, qui avait réussi à mettre toute une majorité de personnes d'accord, blancs et noirs confondus, dans un pays où il n' y avait pas longtemps encore, blancs et noirs justement, n'étaient jamais admis à la même table, n'allaient pas au même restaurant, ni n'allaient aux même cinémas, un pays où l'homme noir, il y a quelques décennies de cela, était encore un esclave et l'homme blanc, le maitre… J'étais très ému ce matin là en écoutant son discours, mais surtout très fier, car je suis noir et que je viens d'Afrique. À travers sa victoire aux élections présidentielles aux USA, il avait donné un sens particulier aux combats contre le racisme et la discrimination, à la lutte acharnée des illustres personnes comme Martin Luther King, Nelson Mandela et bien d'autres encore, pour l'égalité des hommes et des races… Mais ça c'était en 2008, vous l'aurez remarqué !
L'homme depuis s'est mû en négrier moderne et se distingue par son sens aigu des assassinats de masse. 
Certains comme moi, se sont réveillés un matin et ont cru voir Hitler en Obama, dans toutes les scènes de guerres du monde, de la Côte-d'Ivoire à la Libye, de l'Afghanistan à la Syrie, les basses besognes génocidaires du demi noir de la maison blanche sont devenues légion et à chaque fois, il affiche une délectation tel un chirurgien-dentiste vicieux, qui viendrait juste de finir d'arracher la mâchoire à un jeune enfant, prétextant avoir voulu le débarrasser d'une dent malade. Cet homme est dangereux, disent certains !   
Il a multiplié les opérations criminelles des drones américains, ces avions sans pilotes, qui tuent sans accuser de pertes humaines coté américain, mais qui chaque fois laissent sur le carreau des dizaines de victimes innocentes, quand ils veulent seulement atteindre une cible. Aucun remord de la part de ce monsieur pour toutes les victimes collatérales de ses guerres, pour lui tuer c'est une religion, c'est un acte de foi, osent certains observateurs.  
Obama remettra son mandat en jeu le six novembre prochain, à coté de lui, Georges Bush père et fils étaient plutôt des anges et ce que les américains décideront ou pas, je m'en fous royalement. 
Moi de mon côté, je déplore ce rêve évaporé et Barack Hussein Obama n'est pas ma tasse de thé... Ça c'est mon problème !

François Hollande et la démocratie made in Qatar


Les dirigeants Qatari du PSG FC auraient l'intention, selon certains commentaires, d'offrir 100.000.000 € au Real de Madrid pour s'acquérir les services de leur joueur, Christiano Ronaldo... Rappelons que le Qatar, émirat du Golfe, monarchie absolue, dont le gout prononcé pour la démocratie (sic) n'est plus à démontrer, est dirigé de main de fer et sans concession, ni partage par une famille, les Al Thani…
Pour mieux comprendre, une monarchie absolue est une forme de gouvernement dans lequel le monarque exerce une autorité de Chef de l'état et du gouvernement, son pouvoir n'étant pas limité par une constitution, ni par une loi. Un monarque absolu exerce aussi un pouvoir sans limite sur l'état souverain et sur son peuple. Pour finir avec ce volet, dans les monarchies absolues comme au Qatar, le pouvoir est héréditaire, c'est une affaire familiale. Le monarque pour quelque décision que ce soit, ne consulte pas son peuple qui par définition lui est assujetti. Une décision prise par l'Émir est toujours par définition bonne, elle ne peut être contestée. Ce pays du Golfe persique est donc par voie de conséquence, sans contorsion aucune, une bonne dictature, qui a à sa tête des salafistes ultras dangereux
À partir de ce constat, qu'a donc la France, pays des droits de l'homme, terre de la démocratie ( propos rapportés des français eux-mêmes… ) en commun avec un pays comme le Qatar ? 
La France, qu'elle soit de gauche ou de droite, de Sarkozy à François Hollande, a fait du combat pour l'égalité des hommes devant la loi, de l'avènement de la démocratie partout où besoin en était, leur cheval de bataille. Comment comprendre donc cette alliance suspecte et malsaine avec un pays au système politique autocratique ? 
Le Qatar bientôt financera des projets dans les banlieues en France, elle est déjà bien implantée dans le paysage audiovisuel, sans oublier le football à travers le Paris Saint-Germain où il  investit des millions sur des joueurs. 
Oui, le Qatar, à coups de millions d'euros, aura conquis le coeur de toutes ses bonnes consciences, cette bien-pensance internationale, celle là même qui sait très bien ce qui est bien pour les autres et jamais pour elle même. 
Une association guinéenne, avec le soutien et la complicité du gouvernement français, de certains juges aussi, avaient récemment porté plainte et lancé un mandat d'arrêt international contre le fils du président équato-guinéen, accessoirement ministre d'état dans son pays, pour détournement de deniers publics et ma question serait de savoir comment ces bons français là, arrivent à faire la différence entre le bien public et le bien privé…. Pourquoi ce qui peut sembler vrai pour un africain, ne saurait l'être pour un Qatari ? 
La définition du mot dictature appartient exclusivement à François Hollande, qui récemment encore au Congo, lors du sommet de la France-Afrique, avait voulu à travers son attitude ridicule et enfantine, donner des leçons de démocratie ou de droit de l'homme aux dirigeants de ce pays africain. Le Qatar qui est pire qu'une dictature, qui ne reconnait des droits qu'à la famille princière et qui n'entend parler de la démocratie ou d'élection qu'à la télé, serait mieux que certains pays africains ? Qu'un régime répressif que celui du Qatar vienne investir des millions en France ne gène personne, ces bonnes associations françaises ne veulent reconnaitre l'africain que vivant sur un arbre ou allant fouiller dans les poubelles pour se nourrir. 
Un mandat de cinq ans c'est long pour un président, François Hollande a donc du chemin à faire, qu'il reprenne son bâton de prédicateur de la démocratie et que son voyage commence plutôt en Arabie Saoudite ou au Qatar, ces foyers du terrorisme international !