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mercredi 24 février 2016

NATHALIE KOAH - Le livre « REVENGE PORN »


Il y a une Afrique (pour généraliser) en laquelle je ne me reconnais pas, celle de la perpétuation de certains tabous, ceux-là qui font le lit de crimes indicibles, dont les seules victimes sont les femmes et les enfants. Une femme violée (une récurrence) ne porte pas plainte au Cameroun par exemple, car personne ne la croira. Elle sera, neuf cas et demi sur dix, traitée d’affabulatrice et de prostituée… Mariée, combien de fois a t-elle assisté, impuissante, aux viols de ses enfants, parfois par leur propre père, au prétexte que la révélation de ces crimes odieux détruirait la famille et enverrait le papa-bourreau en prison ? Au Cameroun, on assiste donc au triomphe d’un silence coupable, qui justifie la déshumanisation de la femme et de l’enfant, en consacrant la misogynie et le machisme.

Voila pourquoi la démarche de Nathalie Koah est une transgression dans une société camerounaise notoirement sclérosée. Les femmes ne parlent pas, n’en ont pas le droit ou ne veulent pas… Et les gardiens de cette vieille tradition sont d’abord les femmes elles-mêmes, raison pour laquelle les critiques les plus acerbes que Nathalie reçoit en ce moment, en relation avec son affaire, viennent d'autres femmes comme elle. Le poids d’une coutume surannée, qui confine la femme aux rayons peu glorieux d’objets ou plus reluisant de faire-valoir. Ayant dit cela, fallait-il s’attendre à une quelconque intelligence de la part de ces «autres» femmes, mentalement installées au Moyen-Âge, qui ont remplacé leurs cerveaux par le petit organe érectile de leurs vulves ou qui ont depuis longtemps installé des caisses enregistreuses entre leurs cuisses ? À l’évidence non, car elles ne peuvent pas comprendre que le débat s’est déplacé depuis longtemps sur le terrain des idées, qu'elles n'ont pas et des droits, qu’elles ignorent…

Qu'est-ce qu'il fallait comprendre ? Bien, que Nathalie Koah ait été «volontairement» un objet pour la sexualité déviante, peu orthodoxe d’un milliardaire pervers, qui la «livrait» de temps en temps à ses amis, une banalité confondante dans le proxénétisme, n’est le problème de personne. Elle l’a dit à maintes reprises, elle était consentante. Bien. Qui la connaissait avant la divulgation de ses photos intimes sur internet ? Le seul intérêt devrait pourtant être là et nulle part ailleurs. Pourquoi donc cette fixation sur son string et ces propos nauséabonds sur sa sexualité ? En effet, cette affaire de mœurs ne s’est retrouvée sur la place publique que par la seule volonté farouche d’en découdre d’une triste personne éconduite, en état d’ébriété très avancé de son ego, de sa puissance et son de son pouvoir, qu’il croyait naïvement illimités, en publiant (selon l'accusation) les photos interdites de son ex sur les réseaux sociaux. Il a des moyens de nuisance illimités au Cameroun, en effet…

Qu’un milliardaire instrumentalise la Police et la Justice dans un pays où règne supposément l'État de Droit et que ça ne dérange personne, me parait curieux. Même ceux qui ne se sont jamais retenus de fustiger ce qu’ils appellent la «tyrannie» ou la satrapie, les inégalités, l’injustice ou le manque de libertés au Cameroun, sont devenus étrangement taiseux. Ces pleutres décérébrés qui justifient l’arbitraire, l’innommable même, quand c’est commis sur une femme, sont prêts à toutes les compromissions pour venger l’image écornée de leur idole. Ils sont devenus des critiques littéraires à l’annonce de la sortie du livre «Revenge Porn», où Nathalie Koah, l’auteure, n’a jamais prétendu être une romancière et ne parlent que de morale, mais ne se décident pas à se séparer de ses photos nues enregistrées dans leurs ordinateurs et smartphones, qu’ils s’en servent éhontément pour se «raboter le gourdin» quand ils sont à l’abri du regard.

mardi 9 février 2016

Syrie: Qui de la Communauté supposée Internationale, de Poutine et de Bashar Al Assad massacre le peuple syrien ?


Les bras m'en tombent ! La France, le Royaume-Uni, les États-Unis, plus quelques alliés d'une coalition pompeusement appelée Communauté Internationale, nous avaient dit qu'ils allaient tous en Syrie pour combattre DAESH (État Islamique), ce que fait d'ailleurs efficacement la Russie depuis un moment, invitée officiellement qu'elle est, par l'État légitime syrien, contrairement aux Ayatollahs de la démocratie à la bombe suscités.

La raison avancée, outre celle de la guerre contre le terrorisme, c'était d'éviter un drame humanitaire, les populations syriennes étant prises en otage par les combattants sectaires de DAESH. Même François Hollande, du haut de son scooter et avec solennité, avait dit aller en Syrie pour en quelque sorte venger les victimes françaises de l'hydre terroriste et prévenir d'autres drames. Sa fonction de Président commandait qu'il veilla à la sécurité des français, même à des milliers de kilomètres de leurs cultures et élevages... L'ennemi était donc tout désigné, il ne faisait plus aucun doute dans l'esprit de personne, Était Islamique c'était !

À quel moment exactement l'armée républicaine syrienne et l'aviation russe, qui sont héroïquement entrain de réduire l'influence des terroristes de l'État Islamique en Syrie, se sont-elles substituées à eux, pour être désormais aux yeux des politiques et médias occidentaux, la raison derrière l'exode massif des populations syriennes vers les frontières turques ? Leur part là est simple ?

Pourquoi annoncer urbi et orbi qu'on va à Genève pour trouver une issue à la crise syrienne et prendre justement cette opportunité de paix en otage, avec des mensonges éhontés et une propagande malsaine contre ceux (la Syrie et la Russie), qui sont supposés être leurs alliés sur le terrain, dans cette guerre qu'ils sont tous supposés mener contre le terrorisme en Syrie ?
Il y aura un moment dans l'histoire de notre monde où cette aliénation de masse à travers les médias ne prendra plus et cette élite mafieuse, sans foi, ni loi, qui trône à la tête de nos États en Europe verra les peuples descendre dans la rue pour leur demander des comptes. Je ne sais pas quand exactement, mais un printemps européen aura lieu et il sera très violent.

Watch out !

jeudi 4 février 2016

« LA SATRAPIE, LA TYRANNIE, LA DICTATURE », c'est donc de quel coté ?

Chaque fois que certains africains voudront fustiger la dictature dans
leurs pays en Afrique, qu'ils dénonceront la satrapie qu'est le Cameroun
(pour les citer), qu'ils se rappellent que le minimum pour ne pas
mourir idiot, c'est d'être curieux et de lire... Ces deux exercices ne
sont pas prescrits dans les hôpitaux, donc pas besoin de devenir malade
pour avoir accès au savoir.


Le Patriot Act américain de 2001, notoirement liberticide, était supposé
renforcer la lutte contre le terrorisme, protéger les citoyens
américains donc... Avec ça, ce sont les américains qui s'étaient
retrouvés traqués, leurs appels téléphoniques passés au crible, quand
ils ne devaient pas parfois justifier aux autorités de leur pays,
pourquoi ils achetaient du papier hygiénique... Cela avait aussi permis -
entre autres - aux autorités américaines de courir lâchement derrière
Edward Snowden comme une mangouste derrière un serpent, qu'elle voudrait
dévorer, parce qu'il avait osé révéler aux yeux du monde, tous les
rouages mafieux de ses administrations. C'était qui le danger alors ?
Les citoyens américains, les terroristes ou l'État états-unien ?


Après Gaza, territoire palestinien transformé en prison géante où sont
encagés les palestiniens, par l'État d'Israël, les États-Unis, au
prétexte de la guerre contre le terrorisme (toujours), se cachant
derrière une loi criminelle, le Patriot Act, s'étaient aussi essayés à
l'indicible inhumanité des camps de concentration de type Nazi, avec la
prison de Guantanamo où ils enfermaient, séquestraient, torturaient,
voire tuaient des êtres humains, qui avaient commis le péché d'être
musulman de culture ou de confession.


La France aussi vient de brandir la menace terroriste pour amorcer son virage sécuritaire, avec sa contingence de mesures d'exceptions, des dérives autoritaires ou de restrictions des libertés. Le danger terroriste est permanent, pour
votre sécurité donc, on vous surveille, vous épie, même pour aller au
petit coin. On n'est moins seul, du coup, on n'est plus libre du tout...
Même un chèque déposé sur votre compte bancaire ici vous rend suspect.
Et la dictature c'est quoi alors ?


Tout savoir sur les nouvelles mesures antiterroristes en France (EN IMAGES): Le Conseil des ministres a voté pour le projet de loi «renforçant la lutte contre le crime organisé» souvent critiqué. Depuis les attentats du 13 novembre, ce projet a été enrichi par de nouveaux éléments. RT France vous les présente.

mardi 2 février 2016

Afrique, que c'est long le chemin de la liberté !

Certains prétendent que la rapinerie, la mise sous-tutelle des États africains, la confiscation de la souveraineté de leurs peuples et les crimes de masse, pourtant perpétrés contre eux par de brutaux prédateurs venus d'Occident, sont facilités par les africains eux-mêmes, par leurs dirigeants interposés, qu'ils qualifient de corrompus. Bien. En suivant leur logique foireuse, on se rend compte que Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé feraient normalement partie de ces traîtres présumés. Non ? Peuvent-ils expliquer avec un brin de pertinence, ce que ces deux-là, des renégats supposés, font alors en ce moment même, dans le tribunal de celui qui est considéré comme étant leur complice, entrain d'être jugés par lui, l'instruction étant de surcroît exclusivement à charge ? Je vous jure, qu'on va s'en sortir...

Je dis hein, l'État malien peut-il réellement faire partir et avec quels moyens (une question récurrente), l'armée colonialiste française qui «occupe» et partage illégalement une partie de son territoire avec des rebelles indépendantistes ? Une autre question qui frise aussi la redondance, le Président déchu centrafricain Bozizé, pouvait-il mener une politique indépendante dans son pays sous la pression asphyxiante des autorités politiques occidentales ou avec des canons de leurs armées de prédateurs sexuels pointés sur sa tempe ? On sait bien que non, pourtant...

La République Centrafricaine et son Président étaient engagés dans un combat perdant-gagnant au seul bénéfice de leur bourreau. Par ailleurs, si ce dernier (le prédateur) - puisqu’il est le même partout ou presque - était attaché à la vérité ou à la justice, il n'aurait jamais protégé l'ex beau Blaise Compaoré, son bras armé dans ses sales besognes en Afrique. Non ? Ça veut donc dire que ceux qui ont ses faveurs, protégés, bichonnés par lui, sont ceux qui travaillent effectivement pour lui, non ? Alors, surpris, je me pose la question de savoir ce que Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé avaient commis comme faute, pour provoquer l’ire de leurs patrons, au point d’être séquestrés, puis envoyés en prison. Bon, bref...

Je ne sais pas pour vous, mais moi je trouve quand même bizarre que l'assassin présumé de Thomas Sankara vive normalement, j’allais dire paisiblement, dans un pays que la France et son valet Allassane Ouattara avaient ensanglanté pour y installer la liberté et la démocratie. Entre nous quand même !
Selon une terminologie en usage en Occident, Blaise Compaoré était un dictateur, un tyran aussi, qui méprisait son peuple, mais il est toujours libre de continuer à narguer la veuve de Sankara et tous ceux qui se battent pour une Afrique libre et débarrassée des criminels. Je dis que hein...

Les États africains, coupables d'être riches, d'une richesse pour l'essentiel inexploitée, doivent satisfaire, très souvent dans la brutalité, au prix de leurs sang et de leurs vies, la gloutonnerie criminelle des nations les plus fortes. Ils doivent s’adapter à la culture de la prédation, intégrer dans leurs stratégies de défense et de survie, la vision rapacière de certains de leurs partenaires. Le strict respect des règles qui régissent les rapports entre différents pays est une vieille légende morte avant d’avoir vécue. «Compreneur» comprendra…

Ce n'est donc pas une élection pompeusement appelée démocratique, encore moins la démocratie elle-même ou l'alternance qui sortiront l'Afrique des griffes de ses prédateurs. Le colon a par exemple imposé son candidat aux prochaines élections présidentielles du Bénin, pour veiller sur ses biens, au mépris de cette même démocratie. Qui dira quoi ? C’est lui qui valide des élections présidentielles dans son enclos colonial, une espèce de nomination maquillée comme au temps des colons, il vous prie ?

Tous les autres candidats ne seront que des faire-valoir. Ils sont payés pour faire de la figuration, pour apporter du crédit «démocratique» à une mascarade électorale… Vraiment ! Les peuples africains participent très souvent à l'écriture des scenarii de leur mise à mort sans le savoir (ici leurs votes), mais quand ça ne va pas, ils pointent du doigt «l’autre», un «autre» qui n'est que l'image que leur renvoie leur propre miroir.

Allons seulement, tant qu’on ne voit pas le bout de la route…

lundi 1 février 2016

« Cour Pénale Internationale, une justice pour nègres insoumis » au service de la meute des prédateurs…

Une Cour de justice pour nègres, comme ces cages qui maintenaient les noirs captifs pendant la traite négrière ? C’est avec des concepts vaseux et des institutions foireuses que les négriers veulent tenir leur cheptel humain. Lionel Zinsou, Maurice Kamto et bien d'autres africains, relais éhontés de la politique criminelle de l'Occident en Afrique, continueront, comme ils le font déjà si bien avec le Franc CFA, à lutter pour le maintien des États africains au sein d'une institution inique, raciste et négrophobe, qui n'a de judiciaire que nom, tant ses penchants esclavagistes sont clairement exprimés. Les autres en ont marre et veulent être libres, libres de choisir, même de mourir…

C'est vraiment à ne rien y comprendre... Pourquoi c'est toujours en Afrique qu'on ouvre ces débats nauséabonds sur l'existence et la reconnaissance même d'une Cour de Justice qui pratique l'apartheid de ne juger que des nègres, préalablement désignés comme coupables par des pays qui ne veulent pas ratifier ses statuts, poussant parfois le cynisme aussi loin, en recrutant des noirs pour asséner les coups fatals ?

On remarquera que les services d'immigration des pays occidentaux regorgent toujours d'un très grands nombre d'étrangers assimilés, à qui il est confié très opportunément, le sale boulot du rejet des candidatures à l'immigration de leurs propres frères. Les blancs rechignant parfois à s'exécuter eux-mêmes, ce qui leur permet, comme pour l'abject commerce du bétail humain nègre, de dire après, comme pour expier leurs crimes, que les noirs eux-mêmes étaient complices dans la vente de leurs frères.

Il ne peut et ne doit y avoir de moratoire, l'Afrique doit quitter au plus vite, le confort Nazi de la Zone Franc, et une Institution judiciaire, la Cour Pénale Internationale, qui dès le départ n'avait été créée que pour soumettre des dirigeants africains récalcitrants. À ces derniers, il est exigé d’obéir. Ils sont punis, s’ils dérogent à cette règle.
Il est tout aussi clair qu’auprès de l’élite intellectuelle - supposée - africaine, il subsiste encore quelques poches boueuses de résistance, qui veulent éterniser l’allégeance aux impérialistes, qui arguent que si les pays africains membres de cette institution la quittaient aujourd’hui, ce serait « la voie royale pour l'impunité de nos Chefs d'états ». Seulement, ils ne se sont jamais inquiétés que des crimes, des plus odieux commis durant cette ère, par les dirigeants occidentaux, la bienveillante CPI n’ait jamais daigné trainer l’un d’eux devant sa Cour…
Que qui est fou alors ? Minalmi !