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mardi 8 décembre 2015

Pourquoi je suis (encore) d'accord avec le Front National...


Dans la video (lien en dessous) qui accompagne cette publication, le journaliste pose une question (entre autres) à Marine Le Pen, relative à l'immigration, ce qu'elle ferait, si elle devenait Présidente de la République française, des immigrés en situation régulière, qui n'auraient pas trouvé du travail au bout d'un certain temps en France (environ 3 à 4 mois dit-elle), afin de pouvoir prendre soin d'eux-mêmes, elle dit qu'ils seraient purement et simplement invités à rentrer dans leurs pays d'origine...

D'ici, j'ai pu entendre des cris indignés, apercevoir même de la stupeur dans certains regards, ceux de ces africains empruntés, comme si la météo venait d'annoncer l'imminence d'un tsunami. Ces lâches qui ont troqué leur histoire, leur mémoire, pour du fromage et d'un peu de neige l'hiver. Plus royalistes que le roi, ils éructent des risibles «Je suis français, Je suis chez moi en France», balançant nerveusement les bras le long du corps, comme des orang-outans défendant leurs territoires. Ils se croient où ? 

Marine Le Pen a raison, la France appartient d'abord aux français et devraient être la priorité de leurs élus, naturellement. La Présidente du Front National veut libérer son pays du capitalisme anthropophage, qui ne fait pas des ravages qu’en France et qui est même la conséquence directe du flux migratoire important que connait l’Europe depuis des lustres. C’est son droit, vouloir défendre son peuple, en plus d’être légitime. 

Des millions d'africains, moi y compris, qui dénonçons quotidiennement la Françafrique et ses rouages mafieux, ne demandons que la même chose en retour chez nous. Et c’est, pêle-mêle, l’indépendance «effective» de nos États africains, la fin de l'étranglement de nos économies par le Franc CFA - monnaie esclavagiste qui ne sert qu'à remplir les caisses désespérément vides de l'État colonial français -, entre autres crimes perpétrés sur nos peuples. Et ce sont là, des impératifs intangibles ! Suis-je aussi raciste que Marine Le Pen, en tentant d’imposer la règle de la réciprocité sur les sujets qui tournent autour de l’immigration nuiseuse et très souvent criminelle ? 

Et si nous réalisions tout cela en Afrique, Marine Le Pen ne ferait donc peur à aucun immigré africain, car ce dernier sera tellement prospère et heureux chez lui, libre des changements de régimes à la bombe de François Hollande ou Nicolas Sarkozy, débarrassé surtout des pillages systémiques et systématiques des multinationales esclavagistes tels que Bolloré, Bouygues, Areva…etc, que l'idée de venir porter des cartons et balayer les rues françaises sous l'hiver parfois très rude occidental, ne lui traversera jamais l'esprit. Il n'y a donc que les étroits d’esprit qui s'offusquent des propos, bien parfois volontairement populistes de la Présidence du Front National. J'adore cette femme ! 

jeudi 3 décembre 2015

Terrorisme - Attentat suicide - Jihad Qui est qui, quoi est quoi ?

354 ème fusillade de masse aux États-Unis cette année, oui, 354 ème carnage avec son cortège de morts, les bourreaux étant tous divers et variés - parmi lesquels des policiers US -, les motivations encore davantage. Consensus néanmoins autour de la piste terroriste, pas seulement aux États-Unis, mais aussi ailleurs, quand les coupables présumés pratiquent peu ou prou la religion musulmane et s'appellent Aziz, Ibrahim ou Tarik... 

Comme François Hollande en France, Barack Obama ira t-il lui aussi à des milliers de kilomètres des frontières US, en Syrie notamment, pour combattre cette barbarie qui s'institutionnalise dans son pays ? DAESH, l'État Islamique et Bashar Al Assad empêchent-ils le Congrès américain de faire une loi contre la prolifération des armes à feu aux États-Unis ? 

Les prétextes à la rapine internationale ne se renouvellent plus. Ceux pour haïr, discriminer et stigmatiser les minorités, non plus... Les États-Unis où la police s'entraîne en tirant à balles réelles sur les noirs et les querelles de quartier se résolvant à coups de fusils d'assaut ou la France, qui pratique fièrement  un racisme d'Etat, n'iront jamais chercher dans leurs politiques sociales inégalitaires, les causes profondes de la radicalisation de certains esprits faibles dans leurs sociétés respectives. 

Extatique, je me remémore que de longs mois de recherche dans sa vie nous avaient révélé, certainement pour justifier son crime indicible, qu'Andreas Lubitz, le pilote allemand de la compagnie GermanWings avait vu 41 médecins les cinq dernières années, avant de précipiter son avion contre le versant d'une montagne en France il y a quelques mois, assassinant 149 personnes. De façon assez subtile, on avait transformé un monstre froid en victime, parce qu'il était blanc... 

Pendant ce temps en France, un blanc qui n'a jamais été en Syrie a abattu un couple de Blancs à Agen, l'État de son côté a ordonné la fermeture de quelques mosquées prétendument islamistes, il a aussi déployé - mais ça c'est sa nature impérialiste qui le veut -, ses soldats et ses avions en Syrie, en Irak, au Mali, en Côte-d'Ivoire, en Centrafrique, au Djibouti, au Sénégal, au Tchad, en Libye et où sais-je encore, pour qu'enfin, nous connaissions la paix ici en France...

vendredi 27 novembre 2015

Attentats de Paris, le mensonge politique...


François Hollande : «L'ennemi, c'est le fanatisme qui veut soumettre l'homme à un ordre inhumain. C'est l'obscurantisme, c'est-à-dire un islam dévoyé qui renie le message de son livre sacré. Cet ennemi nous le vaincrons. Ensemble. Avec nos forces. Celles de la République. Avec nos armes, celle de la démocratie. Avec nos institutions, avec le droit international.»


Que c'est touchant !
Le chef de l'État français, mon Président, a suivi, avec beaucoup d'émotion, de solennité, de gravité même, les noms cités des 130 victimes de la barbarie terroriste du 13 novembre dernier dans les rues parisiennes et au Bataclan. Il s'agissait là des conséquences, et non des causes de cette boucherie criminelle... Lui aussi a été moins disert sur les raisons qui avaient motivé ce barbarisme rétrograde qui tue plus ailleurs qu'en France, cynique, j'aurai dit, heureusement... Mais non, je ne le suis pas.


Des religions sectaires, qui ne laissent que mort et désolation partout où elles passent, il a parlé d'un Islam dévoyé, mais n'a jamais évoqué cet impérialisme débridé dont il est l'un des fers de lance, depuis qu'il est devenu le premier citoyen français, voire avant.
Il n'a tressé que les louanges de cette autre forme d'obscurantisme qu'est sa démocratie à géométrie variable, inutile pour les ex-chameliers qataris, pourtant sponsors officiels du terrorisme international, avec lesquels il entretient de très bonnes relations, mais très utile pour les centrafricains, à eux imposée à coups de bombes, prétexte on l'a compris, pour les mettre à genoux et les voler.

Mon Président ne peut pas se prévaloir d'un Droit International, quand il envahit un pays indépendant, sans l'aval de ce dernier, ni résolution de l'ONU, et y mène des guerres contre un ennemi que lui seul connaît l'identité.
C'est aussi un mépris criard du Droit International de la part de François Hollande, quand il demande à un autre Chef d'État comme lui, élu par son peuple, comme lui avait été par les français , de quitter le pouvoir.

Armer, financer, entraîner une horde de barbus écervelés pour qu'ils aillent assassiner un dirigeant étranger n'a rien de démocratique et peut même s'avérer contre-productif, car ces illuminés incontrôlables peuvent retourner leurs armes contre leurs parrains et leurs sponsors, que mon Président a beaucoup de mal à ne pas être...

Un Islam supposément dévoyé de François Hollande n'a jamais autant arraché des vies humaines en Afrique que la traite négrière française, le colonialisme français et le néocolonialisme français, qui se déclinent de nos jours, sous des formes barbares, résolument criminelles, la France d'en haut arrachant par sa force militaire, la puissance de ses armes, les richesses des pays qui avaient appartenu à son pré carré colonial, assombrissant le destin de millions de jeunes africains.

Plonger des peuples dans le désœuvrement, les assujettir pour mieux les spolier, voila les recettes miracles, si l'on veut créer des sociétés de rancœur, d'aigreur, de haine, de brutalité et de défiance vis-à-vis de l'État... Nous ne voudrions pas de ces espaces publics où les armes et la terreur remplaceront ces paroles qui apaisent et qui rassurent, celles des dirigeants français que la France rêve un jour d'avoir.

Que notre belle humanité soit débarrassée de ces monstres,
Que toutes les victimes de la barbarie de ces humains empruntés reposent en paix ! Oui, allez en paix !

samedi 21 novembre 2015

Attentats de Paris (13 -11 - 2015): Et les coupables sont... L'Islam présumément radical et les musulmans !

Je suis de ceux qui pensent et c'est une conviction profonde, que les religions monothéistes venues d'ailleurs et imposées aux africains, n'étaient simplement que des instruments utilisés pour les soumettre, les rendre plus dociles, coopératifs, léthargiques même, afin de mieux les spolier. Telle a toujours été leur seule mission, ce qui de mon propos, ne remet d'ailleurs pas en cause, aucunement précise-je, l'existence d'un Dieu ou de plusieurs d'ailleurs, si ça peut prévenir les furies de quelques déistes forcenés ou les adeptes de l'étroitesse d'esprit.

Ces religions et leurs livres (Bible, Coran ou même Tora, entre autres) auxquels on prête généreusement un caractère sacré, recèlent tous une part importante de sectarisme, de brutalité et de barbarie quand on parcourt leurs lignes, qu'il serait illusoire d'essayer d’établir une espèce d’échelle de valeurs entre eux. Elles (les religions) posent plus de problèmes à nos sociétés, par leur rigidité, leur inflexibilité, qu’elles n’en ont résolu jusque là, ce qui amène la réflexion selon laquelle, le Christianisme, l’Islam ou d’autres, seraient toutes de véritables fléaux pour le continent africain, n'ayant jamais rempli leurs cahiers de charges là-bas, si ce n'est d'enjoindre aux africains de pardonner à leurs bourreaux séculaires, ceux-là dont les dommages et les crimes en Afrique n'ont jamais cessé de se renouveler. Ça c'est fait...ou presque.

Et j'ai quand même envie de demander, pour boucler la boucle, si les derniers événements sinistres qu'a connu la France ces derniers temps, ne tendraient pas à conforter mon sentiment de défiance face à ces religions ? Passons.

Plus sérieusement et pour parler d'autres choses, c'est donc une tentative et presqu'une réussite de mise à mort d’une Communauté toute entière par les autorités politiques françaises, qui après les attentats du 13 novembre dernier, clamaient tous, haut et fort, qu’il ne fallait pas faire d’amalgames, que l’islam et les musulmans, n’avaient rien à voir avec les actes barbares que commettaient certains illuminés au nom de leur religion, que les premières mesures visant à circonscrire la menace terroriste, furent justement, j’allais dire naturellement, dirigées contre eux… Les politiques français - qui n’ont plus de solutions à apporter aux nombreuses sollicitations et questions que leur posent leurs citoyens - tiraillés par des difficultés de diverses natures -, prennent toujours quasi inéluctablement, le raccourci facile de la haine raciale et de l’islamophobie, pour masquer leur incurie.

Si la démocratie a déjà plus arraché de vies humaines que l'islam (et là je m’adresse aux islamophobes irréductibles), avec l'avantage que les armes qu'elle utilise sont conventionnelles ou largement acceptée par tous. Pourquoi ne stigmatise t-on pas autant les criminels qui se servent de cette autre religion pour tuer, qu'on ne le fait avec ces petits tarés qui disent «Allah Akbar» avant de se faire sauter avec une bombe ? Ce n'est pourtant pas la faute de l'islamisme présumément radical, si l’Irak avait été complètement détruit, des dizaines de milliers de ses citoyens piégés sous les bombes assassines de Georges Bush Jr, qui n'était pas barbu, ne fréquentait pas les mosquées, ni n’avait été dans un quelconque camp djihadiste en Syrie. Ce n’est pas non plus en criant «Allah Akbar», que les puissances occidentales avaient ordonné la destruction totale de la Libye et le génocide de son peuple. 

Pourquoi Bernard Henri Lévy, Nicolas Sarkozy, David Cameron ou Barack Obama n'ont-ils pas les mêmes traitements de pestiférés que leurs complices dans le crime qu'étaient les frères Kouachi, Mohamed Merah, Amedy Coulibaly ou Abdelhamid Abaaoud ? La discriminination, même dans l'horreur ? On vivrait mieux dans notre monde sans la dictature commune et les crimes indicibles de ces religions que sont la démocratie, le christianisme et l'islam...

Que les victimes de la barbarie humaine reposent en paix.

vendredi 20 novembre 2015

Terrorisme - France - Mali

Opération Barkhane au Mali, ce terrorisme d'Etat qui ne dit pas son nom. 

Les récentes attaques terroristes à Paris et sa banlieue posent la question de la pertinence de la présence de l'armée française au Mali, en Afrique d'une manière générale. Plus de 3000 (trois milles) soldats français affectés à la sécurité des maliens. 

En effet, si les dirigeants français ne peuvent, ni ne sont capables de garantir la sécurité de leurs propres citoyens, dans leur propre pays, ceux-là même à qui ils doivent leurs carrières politiques, peuvent-ils, en évoquant même le bon sens, les abandonner, pour aller assurer la sécurité des maliens, peuple souverain, dont le destin est entre les mains de leurs propres dirigeants ? 

La Françafrique est une usine à fabrique des terroristes, que la France prétend combattre en Afrique et ailleurs. Qu'on sache donc que piller les resources des pays africains ou d'ailleurs, usant de sa supériorité militaire et de la roublardise, c'est vider leurs peuples de leur sang, c'est poser une hypothèque sur leur destin, c'est confisquer leur avenir, tentais-je de dire. 

L'urgence et la priorité pour les autorités françaises en ce moment et toujours, sont en France, où ils ont leurs mandats et pas ailleurs. 

Merde ! 

lundi 16 novembre 2015

Terrorisme et vile compétition de la compassion en Nègrerie (Afrique Noire)

« Même à Foumban, village d’origine de mes parents, lors d’un décès, la tradition était que tout le monde -, même les inconnus - devait aller se prosterner devant le corps du défunt et pleurer…pendant 40 jours. Ce trop plein de sollicitude se faisait aux frais de la famille pourtant éplorée, qui devait nourrir, s’occuper des gorges inexorablement sèches et trouver où dormir aux «pleureurs professionnels». Il y a donc on s’en doute, cette espèce d’atavisme dans la commisération excessive obsessionnelle chez le nègre, qui n’a jamais rien eu de rationnel, et même ça, c’est entrain de finir, heureusement, non, m’enfin… »

Concernant donc le drame qui a secoué Paris il y a quelques jours, l‘Afrique noire s’est invitée, illustrée comme il fallait s’y attendre, toute seule comme une grande, prenant le rôle qui lui est dévolu dans l’histoire de notre humanité, celui d'exposer de façon outrageante, ses émotions. Elle a pleuré, beaucoup, sans relâche, enjoignant d’autres de le faire et surtout les intimant d'arrêter de réfléchir. Oui, en Afrique noire, la raison c'est l'émotion... Ceux qui sont dans cette démarche, sont, à leurs corps défendant - je suis gentil -, dans la mise en œuvre et la perpétuation de cette vieille formule avilissante, infantilisante de l'africain noir, qui disait: "l'émotion est nègre, la raison est hellène". Le nègre ne servirait donc qu'à ça, pleurer, verser des larmes et avoir un cerveau poreux...

Qu’on se le dise une fois pour toute et surtout qu’on se l’intègre, la mémoire et l'histoire douloureuse de l'Afrique devront dorénavant conditionner ou précéder les prises de position de ses fils et filles, chaque fois qu’ils seront interpellés pour réagir, où avant, seules leurs larmes étaient requises. Il est plus que temps de fermer ces industries risibles et contre-productives du «pleurer-manger», domaines de définition par excellence du parfait nègre.

Revenant sur les atrocités de Paris du 13 novembre 2015, il n'a jamais été difficile de comprendre que, susciter l’émotion au sein de l’opinion, un procédé éculé de la part de ces machins déshumanisés qui nous gouvernent en Europe et un objectif désormais atteint (il suffit pour cela de lire les réactions des africains sur les réseaux sociaux), ce n’était qu’une finasserie, qui leur permettait d'édulcorer, voire même d’éteindre carrément leurs responsabilités directes dans le drame qui a frappé des centaines de familles, qui seront à jamais marquées par tant de cruauté… Il fallait donc «noyer» le questionnement et le doute dans les larmes.

De nos jours et c'est valable pour tous et partout, on ne pleure plus qu'utile, la compassion n'est plus gratuite, elle n'est même plus naturelle et celui qui ne l'a toujours pas compris, réfractaire qu'il est au bon sens, c'est l'africain noir. Exiger avant de prêter une larme, qu'il soit reconnu que le rôle de la politique étrangère de la France est la principale responsable de nos malheurs, ne devrait pas me cantonner à l'inhumanité, ni faire de moi un être insensible, bourré de haine. Ce qui a éclos à Paris l'autre soir, du sang et des corps sans vie jonchant les trottoirs, c'est ce que cette crapule, que dis-je, c'est ce que cette élite mafieuse, qui nous gouverne aura semé ailleurs (Niger, Mali, Cameroun, République Centrafricaine, Libye, Soudan, Congo Démocratique, Côte-d’Ivoire, Nigeria…etc), avec plus de violences, y laissant parfois, très souvent même, plus de morts et de désolation.

- Réfléchir et agir en conséquence sur les causes profondes des atrocités «qu'on nous impose», des drames que nous vivons tous les jours, n'a rien d'inhumain.

- On n'est pas moins humain, lorsqu'on décide de garder la même froideur que ceux qui s'exercent tous les jours à nous soumettre à leurs visions du monde rétrogrades, sectaires, injustes et résolument criminelles.

- On n'a pas finit par ailleurs de compatir, ni de pleurer, d’autres bombes s'abattront sur d'innocentes personnes aujourd'hui et demain, d'autres drones américaines arracheront les vies de petits garçons, qui n'auront eu que le tort de jouer sur le sable comme tous ceux de leur âge ailleurs, ou d'avoir eu le malheur de se retrouver au «mauvais» côté et des barbus (ou pas d'ailleurs), de véritables monstres froids, qui se réclament d'un islam imaginaire, continueront d'égorger des humains, qu'ils ne seront tous, que dans l'application stricte des prescriptions de leurs agendas respectifs.

Notre monde est injuste et notoirement inhumain. À nous, de nous adapter. Pleurer, compatir, nous honore, mais ne change rien dans le fond.

QUE TOUTES LES VICTIMES DE LA BARBARIE HUMAINE REPOSENT EN PAIX !

samedi 14 novembre 2015

ATTENTATS DE PARIS: Et la politique politicienne et le mensonge reprennent très vite du service.


Être en permanence dans le questionnement et le doute, c'est le visa pour l'intelligence, c'est le minimum requis pour ne pas mourir idiot. Se gaver du discours officiel, pour le nègre que je suis, c'est se remettre les chaînes de la servitude sur les poignets et reprendre le chemin des plantations de la déshumanisation, c'est se compromettre, se dédire, se renier, c'est contester soi-même, sa propre humanité.

La masse inaudible doit se rebeller, se battre sans cesse contre la dictature de la pensée unique et de ces autres enfumages hérétiques des médias alignés et politiques occidentaux. Le peuple doit aussi, et c’est un impératif intangible, résister contre cette mécanique totalitaire, qu’est le terrorisme intellectuel. L’abattoir c'est pour les moutons, que l’être humain que nous sommes tous individuellement, ne sait pas encore être.

Après une tragédie comme celle d'hier, le temps du deuil, du recueillement, du respect des morts est sacré. Analyser, comprendre ce qui s'est passé, l'est tout aussi bien, davantage même. C'est comme ça qu'on obtient des réparations pour les familles des victimes, pour les rescapés aussi et qu'on prévient in fine, les drames futurs.

Des voix s'élèvent déjà, dans la classe politique française, dans les médias surtout, demandant une intervention plus renforcée, musclée de l'armée française en Syrie, suite aux actes terroristes qui ont endeuillé la France hier soir. C'est pourtant la France, - dans son territoire donc -, qui a été hier soir, à plus de 4000 km des frontières syriennes, la cible des atrocités djihadistes. On peut donc mesurer la distance entre les deux pays. On peut même apprécier autre chose, le fait que ce soit des citoyens français, qui partent de France, terre des justes, paradis droit-de-l'hommiste par excellence, pour aller garnir les rangs des groupes terroristes anthropophages qui sévissent en Syrie.

Ce terrorisme que des relais de l'impérialisme français recommandent d'aller combattre en Syrie, a ses alliés objectifs, si ce n'est idéologiques, au sein de l'establishment français. En effet, l'exécutif français ne s'est jamais caché de s'être mis au service de certains terroristes (qu'il appelle rebelles «modérés») en Syrie, en les finançant, les armant et les entrainant, pour qu’ils aillent renverser le gouvernement légitime syrien et assassiner son Président élu Bashar Al Assad.

Voila donc comment subrepticement, l’élite criminelle qui trône aux sommets de nos États et ça n'a pas commencé aujourd'hui, veut faire gober à la masse, qu’elle méprise farouchement, son électorat pourtant, un énième mensonge. Oui et c’est ça la vérité, c'est la France, ses dirigeants j’entends, qui exporte son terrorisme et ses monstres en Syrie, comme en Libye hier. C'est eux qui ont détruit ces pays et tué leurs peuples, confisquant au passage, le destin de leur jeunesse. C’est à la Syrie, voire à la Libye, de venir en France, combattre ce terrorisme qui les a réduit en ruines, et non le contraire.

«CHARLIE HEBDO» - Une liberté d'expression taillée sur mesure…

Un Premier Ministre hystérique, rageux, la haine haute telle un clocher d’église catholique, le seul réconfort à lui échu étant cette excitation baveuse, malsaine, à la seule idée qu'il allait abuser de son pouvoir pour bâillonner, castrer, émasculer, anéantir un humoriste, faisant ainsi de son rang dans la République, un instrument lâche très coupant, au service du règlement d’un compte personnel, viscéralement sectaire, forcément…

Manuel Valls, actuel Chef d’un gouvernement français, socialiste de surcroit, avait été nommé pour implémenter les projets et les promesses qui avaient fait élire François Hollande à la Présidence de la République française en 2012, mais il choisit de faire du braconnage de Dieudonné M’balla M’balla, la priorité de l’action gouvernementale. Les français, qui attendaient de leurs dirigeants, qu’ils leur proposèrent des solutions, leur permettant de sortir du marasme économique qui les étouffait, étaient donc pris au dépourvu par cette cabale honteuse de l’une de leurs plus hautes autorités, qui dans une dérive autoritaire, communautariste, mobilisait tout l’appareil de l’État, pour faire taire un nègre, qu’il devait trouver zélé.

Le même Manuel Valls, au nom de l’exécutif français, s’était déjà essayé à la fébrilité, quand il voulait contraindre la terre entière à «être Charlie», à la suite des assassinats odieux de journalistes de l’hebdomadaire satirique, raciste, négrophobe et islamophobe, Charlie Hebdo.
Cela va donc sans dire que l’arme nucléaire aurait été brandie, si quelqu’un avait voulu «faire de l’humour» - liberté d’expression oblige - avec le sort brutal qu’avaient connu les victimes de ces crimes perpétrés par des fous, qui se réclamaient d’un islam imaginaire. Des millions de français s’étaient d’ailleurs rendus en procession dans les rues de France et de Navarre, pour crier leurs indignations et condamner ces actes effroyables.   

À quelle distance donc, était-on d'imaginer les survivants des attentats de Charlie Hebdo du 7 janvier 2015, entrain de s'autoriser la dérision sur une autre tragédie, plus meurtrière, supposément terroriste, le crash de l’Airbus A321 russe dans le Sinaï égyptien en l'occurrence, qui avait justement coûté la vie à des centaines de russes ? Peut-on et doit-on bafouer la mémoire des victimes de catastrophes, sous le très couru prétexte de la liberté d’expression, quand on vous fait un procès en France, pour antisémitisme, à la simple évocation de la Kippa ?

Je dis hein, quel diplôme faut-il détenir, pour pouvoir oser le dépassement récurrent des limites de la décence et de la morale, que peut se permettre impunément le torchon grossier qu'est Charlie Hebdo ? Si un enfant de 8 ans, présumé terroriste et antisémite notoire - parce qu'il s’appelait Ahmed - avait été entendu par la police française pour apologie du terrorisme (il avait refusé d'être Charlie), le silence de Manuel Valls n'est-il pas coupable, vu le caractère nauséabond de la caricature de Charlie Hebdo, moquant l'avion russe et ses victimes qui venaient de s'écraser en Égypte ? On a ce sentiment qu’en France, le respect des morts ne s'applique que quand les victimes sont françaises... Je m'en sors ?


Pour faire consensus et cesser de donner l'impression d'être un instrument raciste et islamophobe, au service de la haine des musulmans ou des noirs, l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, peut-il s'employer à la même légèreté qu'avec les victimes russes du crash de leur avion survolant l'Égypte, en caricaturant les personnes innocentes, qui ont perdu la vie, dans les attaques terroristes survenues à Paris hier soir ? Même pas dans un rêve... 
Nul doute que l'attitude des autorités françaises, Manuel Valls en premier, aurait été édifiante à ce sujet. Auraient-ils condamné ce torchon raciste de Charlie Hebdo ? 




 

mercredi 9 septembre 2015

Panurgisme

Que s'est-il réellement passé pour que de «dangereux migrants», notoirement envahissants, que toute l'Europe rejetait, raillait, maudissait, deviennent en quelques jours seulement, de gentils «réfugiés», au point de susciter l'empathie de prédateurs irréductibles, dont la rapacerie a ce petit quelque chose d'atavique, qui s'empressent désormais, se battent même à la limite, pour leur offrir plus que l'hospitalité ? À ce rythme là, ces immigrés recevront bientôt des médailles (la nature reste à définir) et autres distinctions de la part des plus hautes autorités européennes.

L'Internationale Terroriste, pompeusement appelée Communauté Internationale (France, Royaume-Uni, Allemagne, USA et affidés) est devenue prévisible, un peu trop même d'ailleurs à mon gout (permettez-moi ça)... Mais ma question demeure, que se serait-il donc passé entre temps ? De migrants à réfugiés ? Vite comme ça ?
Depuis quelques jours, François Hollande, juste le temps de remettre son court pantalon à l'endroit, sans que personne n'ait demandé quoi que ce soit, est parti en courant en Syrie, pour sauver les syriens de la barbarie des terroristes de l'État Islamique (DAESH), que combat déjà avec courage et un certain succès le gouvernement syrien. Super ! La France va tellement bien, qu'il se sent utile ailleurs. L'imposture...

Et cette question lancinante donc, je n'en démords pas, pendant ce temps, les moutons de Panurge, en procession, peuvent aller se faire tondre ou gober toutes les inepties que leur servent les médias de la collaboration. Moi, je persiste...
Donc, il s'est passé quoi pour que de vilains migrants-envahisseurs, qui en voulaient à la France entière et à son peuple, deviennent aussi rapidement (et radicalement) fréquentables et accueillis en héros dans nos frontières ? Tout ce ramdam autour de simples immigrés, ce folklore autour de leur arrivée... Mince alors !
 
François Hollande, l'oiseau a vu ton caillou depuis...

jeudi 3 septembre 2015

CAMEROUN - COMPTE RENDU !

Deux jours déjà que j'ai quitté cette «tyrannie kleptocratique», cette «satrapie» épouvantable qu'est le Cameroun, pour enfin retrouver, avec un enthousiasme non dissimulé, mes crottes de chien des trottoirs parisiens, mes pickpockets roumains, mes mendiants des métros et RER toujours aussi crasses, le sourire escroc accompagnant toujours cette rhétorique baratineuse sensée émouvoir, qui est leur fond de commerce, leur CV j’allais dire: « S’il vous plait Monsieur (ou Madame, c’est selon) donnez-moi une pièce, j’ai faim». Dès ma descente d’avion, j’apprends avec hilarité qu’il y a plus de 40.000 travailleurs non-déclarés (travailleurs au noir) au Ministère de la Justice, pratique rétrograde des Républiques bananières que la France, au fil des ans, s’est acharné à consacrer en Afrique. Ailleurs, à Mvog-Mbi ou à Komkana notamment, quartiers populaires de Yaoundé, ceux qui vous interpellent, vous harcèlent ou vous agressent, sont ces vendeurs à la sauvette, fiers, qui refusent de plier l’échine, qui veulent s’en sortir dans la vie par l'effort… Ils ont la haine haute de l’aumône et vivre des charités des autres n’est pas une option pour eux.


À Yaoundé, j’ai été de toutes les conversations, je n’ai éludé aucune question, j’ai voulu voir en vain (un regret) comment s’exprime cette dictature criminelle camerounaise tant décriée… Certaines grandes intelligences disent de Paul Biya (83 ans), Président camerounais depuis 33 ans, qu’il est amorphe, lent, absent et surtout très désintéressé. À mon grand étonnement, il l’est tout aussi bien dans sa répression. Curieux quand même ! Je constate avec effarement qu’il punit plus efficacement, durement serais-je tenté d'ajouter, les terroristes aux méthodes surannées de Boko Haram, que ces cuistres, individus méprisables, la haine chevillée au corps, dont les seules activités sont de proférer des insanités à son encontre.


Oui, j’ai retrouvé ma France aux taux de chômage grimpeurs, ses millions de sans-abris qui ont fini de transformer nos trottoirs en matelas géants, partageant leurs repas avec des rats prétentieux, dont la générosité n’est plus à prouver. Ici, les mensonges grossiers et surtout éhontés des hommes politiques sont d’une banalité confondante et n’épatent plus personne. Les plus sensibles dépriment ou se suicident, choix cornélien… À coté, Lampedusa, c’est une franche rigolade. Sa publicité construit la carrière des professionnels de la politique. Uniquement. C’est ça mon pays. Ma France revendique des valeurs qu’elle ne sait ni écrire, ni interpréter. la démocratie et l’alternance ne changent que les imposteurs qui trônent à la tête de nos institutions. Ces concepts vides n’ont pour seuls objectifs que d’abrutir les masses et les détourner des vrais enjeux. Moins de cinq ans après son élection à la magistrature suprême, mes compatriotes veulent déjà le départ de François Hollande. Moi qui croyait que l’alternance suffisait à leur bonheur, peuple de râleurs va ! «Alternance» veut dire «Changement», point ! On croit souvent changer quoi même ?


À Mvog-Ada, au Carrefour Bastos ou à Melen, les bars ne désemplissent pas et l’essentiel est clairement ailleurs. Les camerounais commencent à se rendre compte que la démocratie ne sert que les intérêts égoïstes de la rapacerie internationale, quand elle ne profite pas à une élite insouciante de corrompus. Elle éloigne des centres d’intérêt et cultive les antagonismes. Ils veulent vivre ensemble, construire leur pays dans la paix… Ce Cameroun là ne me désespèrera pourtant pas de ma France. J’ai déjà survécu aux sabots de Nicolas Sarkozy,

Vive le Cameroun !

lundi 13 juillet 2015

Grèce (Suite et fin)


Il n’en a été que pour la crise grecque ces derniers temps, il fallait la résoudre. Un épineux problème que l’idéologie seule ne suffisait pas à régler. Il fallait trancher entre deux mondes, des individus, des valeurs et des convictions qui n’avaient rien en commun. Il fut donc naturellement question de s’asseoir autour d’une table et de discuter, ce qu’on ne fait jamais nulle part, quoi que fussent les circonstances, sans rien concéder. C’est la règle. Inutile aussi de rappeler que le rapport de force était défavorable à la Grèce et à son peuple. 2% de PIB de la Communauté Européenne, ça ne mène naturellement pas loin, en effet. 
 

La difficulté était donc de trouver un accord entre deux parties irrémédiablement inconciliables, les européistes - esclavagistes - terroristes d’un côté et les grecs (le peuple) de l’autre. Comme il fallait s’y attendre, les solutions trouvées étaient à l’avantage des plus cyniques, plus forts surtout, que sont les marchés, les banques et ces vautours des institutions internationales, notoirement anthropophages. Cet accord, aurais-je voulu dire, était donc une énième démonstration de force de la toute-puissance d’un «système» vicié, corrompu, totalitaire, criminel, que certains errants idéologiques, intermittents de la politique, confondent très souvent, avec les «intérimaires» inutiles, qui trônent à la tête de nos États et s'en prennent à eux.
 

C’est auprès de ces fieffés menteurs, rigides technocrates déshumanisés, doublés de voleurs impénitents, ceux-là même, qui ont mis la Grèce et son peuple en coupes réglées, que se trouvent les ennemis de nos peuples, c’est à eux, qu’il faut s’en prendre, c’est face à eux qu’il faudra montrer sa résilience, tenir... Ils sont les seuls qui doivent rendre des comptes, que de courir lâchement s’attaquer à leurs pathétiques, insignifiants suppôts et supports, qui leurs servent de relais dans les enclos coloniaux, que n’est pas moins la Grèce en ce moment. Ceux que l’ogre impérialiste désigne toujours comme responsables des maux de la société, ne sont que de parfaits boucs émissaires, prêts à être sacrifiés à l’autel des intérêts de l’oligarchie. Leurs départs ne représentent rien moins que la partie immergée d’une structure complètement subornée, qu’il faut démanteler, si on veut survivre.
 

La petite racaille intellectuelle africaine n’est pas restée en retrait, elle aussi a voulu manger du «grec». Elle s’est prise aux jeux des prédateurs qui s’attribuent toujours le beau rôle et s’auto-congratulent. C’est comme ça que depuis le fameux accord entre la Grèce et ses créanciers, l’élite africaine, dopée à la propagande mensongère des médias mainstream, distribuent des épithètes injurieuses à Alexis Tsipras, qui serait devenu en moins de 24h, un voleur, un escroc pour certains et un traitre pour d’autres. La moutonnerie ! Ils s’étaient tous enfuis des plantations du maitre, oubliant derrière eux, leurs cerveaux... Bref, pour certains, le Premier Ministre grec ne devait pas accepter les conditions de ses créanciers et devait sortir le pays dont il a la charge, de la zone Euro. Mais, que proposaient ces cuistres aux grecs comme alternative, mis à part un suicide collectif ? On solde son compte, avant de changer de banque, non ? La Grèce, au moment des négociations, avait-elle les moyens de régulariser sa situation face à ses créanciers avant de s’en aller ? Remarquez, de tous ces héros qui suivent, Lumumba, Sankara, Um Nyobè et bien d’autres, que célèbrent et scandent les africains à tue-tête tous les jours, aucun n’est vivant... Allez-y comprendre quelque chose. Ils ont de sérieux problèmes avec ceux qui sont encore en vie.

Par ailleurs, on ne parle dans les médias que de la victoire politique de François Hollande dans l’obtention de l'accord au sujet de la crise grecque... La gloire d’une colonne de cet impérialisme asphyxiant, quand un peuple se meurt. On Fête le Président de la République française, pour avoir contribué à mettre sous-tutelle la Grèce. Heureusement que j’avais mentionné le mot cynisme plus haut. Seulement, je m’interroge, à quel moment vont-ils commencer à parler des êtres humains ?

Que Dieu (n'importe lequel), nous sauve de nous-mêmes !

 

dimanche 12 juillet 2015

GRÈCE - MÉDIAS DE L'APOCALYPSE ET DE LA COLLABORATION: «Overdose d’enfumage et de menteries»

Pour ceux qui n'avaient jamais assisté à une séance de propagande et de mensonge éhonté en bandes organisées (circonstance aggravante), allumez les chaînes d'infos en continu françaises (BFM TV, France 24, iTélé) et écoutez-les pérorer au sujet de la Grèce et de son Premier Ministre Alexis Tsipras, vous serez servis. Il n'y a plus de limites à l'indécence, l'imposture est érigée en vertu, plus le mensonge est gros, plus il passe… On assiste depuis quelques jours, à un véritable déferlement de mépris, de haine, envers les grecs, qui ne manquera pas de rappeler aux africains, dont les pays sont dans la zone Franc, ce qu'ils vivent chez eux, la dictature du Franc CFA, une monnaie Nazie, inhumaine, criminelle, voire génocidaire, qui pose une hypothèque sérieuse sur leur destin et celui des générations africaines de demain... Passons.

Leur panier prend dorénavant tout, tout y passe en effet, Alexis Tsipras aurait «trahi ceux qui l'avaient élu», il leur a «menti en revenant sur ses promesses de campagne», «volte-face» crient certains, évidemment sans jamais sur quoi exactement portent leurs tristes logorrhées. Ils fabriquent même de faux-anciens militants de Syriza, parti au pouvoir, pour discréditer le leader grec… Alexis Tsipras est pourtant droit dans ses bottes, constant depuis le début, concédant au passage, qu'on ne peut pas sortir d'une crise économique et financière, comme celle que connait son pays en ce moment, sans mesures strictes, j'allais dire sans concessions… Les européistes forcenés qui s'en prennent à lui aujourd'hui, en voulant aligner l'opinion grecque et internationale contre lui, sont les mêmes qui avaient tenté de soustraire la souveraineté du peuple grec, en s'opposant au référendum, qui allait lui permettre de choisir de quelle manière il allait mourir. Puisqu'on ne lui promet que l'enfer, autant choisir de quelle manière y accéder et à quel tempo. C'est ça la démocratie !

Les médias aux ordres français, qui réclament pour eux la liberté de la presse, mais sont à l'aise dans l'exercice d'une information maîtrisée, orientée, intéressée, tirent à boulets rouges sur Alexis Tsipras, faisant semblant de dénoncer son mensonge, dont ils sont les seuls à avoir connaissance. C'est l'hôpital qui se moque de la charité... Si le Premier Ministre grec est un menteur, que serait donc François Hollande, «Moi Président», qui a abandonné après son élection, le modèle socialiste sur lequel il était élu, pour adopter un atlantisme totalement décomplexé ? Si Alexis Tsipras était réellement un dupeur, que serait donc Nicolas Sarkozy, lui qui a le mensonge court, très court même, juché sur des talonnettes ? Le constat qu'il faut faire et qui ne surprendra probablement personne, c'est que la presse dite libre n'existe nulle part, surtout pas dans les pays prétendument démocratiques. Elle est volontairement partisane et n'existe que pour servir les intérêts de ses sponsors, la clique mafieuse qui nous gouverne, sans jamais avoir été élue.

mercredi 8 juillet 2015

EN GRÈCE, CE QU'ON NE DIT PAS


Ce que faisaient déjà et le voulaient davantage - truandage précédé de terrorisme intellectuel - en Grèce, la BCE (Banque Centrale Européenne), le FMI (Fond Monétaire Internationale), entre autres institutions financières internationales aux noms pompeux, y compris les États carnassiers européens, c'est l'exacte copie de ce que font déjà les banques traditionnelles à leurs clients particuliers dans nos villes et villages. Les plus pauvres d'entre eux ayant toujours été les seuls qui faisaient et font toujours leur fortune, les seuls sur lesquels s'exprime toute leur goinfrerie financière... 

En effet, un découvert (position débitrice sur un compte courant bancaire) non-autorisé de 50€ seulement sur votre compte bancaire en France il y a peu, se transformait comme par miracle, en plusieurs centaines d'euros de dette (frais de traitement, d'huissiers, voire des frais de clôture de votre compte, etc) envers votre banque. Du vrai brigandage... Si l'on n'était déjà pas capable de faire face à une dette réelle d'une cinquantaine d'euros, on s'acquitte comment, d'une autre, indue cette fois là, de plusieurs centaines d'euros à sa banque, si ce n'est un moyen de trousser les plus démunis et de les pousser au suicide ? 

C'est donc ça le topo, demander au peuple grec, de satisfaire au cannibalisme de certaines institutions financières, de se laisser tondre quoi... 

La voyoucratie occidentale, Communauté des États mafieux par excellence, mais aussi alliée objective de cette phagotrophie, n'en n'est toujours pas revenue, que les grecs, défiants, lui rappellent que la souveraineté des peuples est le fondement même de la démocratie, concept qu'elle vend dans le monde, à coups de bombes, laissant partout où elle passe, des morts par milliers et la désolation. 

Ce sont, pris pêle-mêle et dans n'importe quel ordre, la course effrénée vers le profit, la dictature des marchés ou les marchés spéculatifs qui sont les véritables vecteurs du terrorisme dans notre monde. Tant que les êtres humains, nos peuples, ne seront considérés que comme de simples chiffres pour une élite de rapaces insatiables à la tête de nos pays, Al Qaïda, l'Etat Islamique, Boko Haram et bien d'autres noms exquis de la barbarie, de l'inhumanité auront encore de beaux jours devant eux.

lundi 6 juillet 2015

FRANC CFA - CQFD


À la question de savoir s'il faut abandonner le Franc CFA pour les pays qui l'utilisent comme monnaie, il faut remonter à sa création et à ses premiers objectifs, pour comprendre, qu'il n'y aura jamais qu'une seule réponse qui tienne, et ce sera un OUI sans équivoque. 
•• Il ne fallait pas rompre la subordination de certains pays à l'empire colonial. 
•• Il fallait trouver un moyen idoine pour perpétuer la confiscation de la souveraineté et du destin des africains. 
•• Pis encore, créer des conditions pour officialiser et légitimer un système de rapine dans les enclos coloniaux, à travers une monnaie fascisante. C'ÉTAIT ÇA LE FRANC CFA ! 

Comme pour l'abolition de l'esclavage, il n'y a pas de "bon" moment pour abandonner le Franc CFA. Pour quitter les chaînes de la servitude, l'esclave ne devait, ni ne pouvait dire: "Je ne suis pas encore prêt à quitter mon maître". La liberté est une valeur essentielle, et devrait être acquise pour tout le monde. 

Que les intellectuels, experts en tout genre et "grands diplômés" africains accompagnent cette idée jusqu'à sa réalisation, en travaillant exclusivement à la fabrication des conditions qui seront le moins contraignantes, dès que l'abandon de cette monnaie esclavagiste sera amorcé. Leurs expertises ne doivent pas servir à expliquer pourquoi les pays africains ne devraient pas aller vers leurs indépendances économiques. L'esclavage mental est une infirmité qui peut être contagieuse... 

Ces sachants nègres peuvent donc continuer à exhiber fièrement les stigmates de leur dépendance au Maitre, sans chercher à corrompre les débats qui portent sur la liberté.

vendredi 26 juin 2015

ATTAQUE TERRORISTE EN ISÈRE - MOI QUOI DEDANS ?

Dans notre monde de «bons» d’un côté et de «méchants» de l’autre, une catégorisation malsaine qui tend à hiérarchiser les cultures et les civilisations, avec quels arguments qualifie t-on un attentat de «terroriste», avec des circonstances aggravantes et un certain catastrophisme exacerbé d'un côté, quand de l'autre, un crime, tout aussi grave, voire plus, car ayant entrainé plus de victimes, est relégué aux rayons des délits, dont les responsabilités pénales sont difficiles à établir, voire nulles et, dont l'auteur ou les auteurs bénéficierait toujours des circonstances atténuantes, liées généralement à un supposé déséquilibre mental ?

Ne pouvant répondre à cette question, j’ai osé une autre, celle de savoir pourquoi l’allemand Andreas Lubitz, le pilote qui avait volontairement précipité un avion allemand sur le versant d'une montagne française, tuant sur le coup 149 personnes, parmi lesquelles des bébés, pouvait-il avoir la sympathie, la clémence, voire une certaine connivence des médias et des hommes politiques occidentaux, qui nous expliquaient, s'aidant des enquêtes approfondies sur les 20 dernières années de sa vie, qu'il était une personne déséquilibrée?

Les frères Kouachi, Amedy Coulibaly, Mohamed Merah entre autres, avaient en commun de lointaines origines africaines et revendiquaient tous l'allégeance à l'islam. Ces deux facteurs à eux seuls constituent déjà de nos jours, on s’en doute, des fautes lourdes, qui sont brutalement réprimées en Occident... C’est pour ça d’ailleurs que trois secondes après leurs forfaits macabres, ils étaient déjà opportunément qualifiés de terroristes-djihadistes qui en veulent aux valeurs républicaines et démocratiques.

Le monde politique occidental, relayé par une presse en mission, disait que ces assassins de confessions musulmanes supposément, étaient des êtres rétrogrades, obscurantistes, qui détestaient notre modèle de société, moderne et notre liberté. Si on se laissait aller à un jeu vicieux, inopportun, malvenu, inapproprié (ma désolation donc) de calcul morbide, on se rendrait très vite compte que les frères Kouachi, ceux qui avaient perpétré les attaques de Charlie Hebdo (12 morts), Amédy Coulibaly (5 morts) et Mohamed Merah, le tueur de Toulouse (7 morts), avaient été moins barbares et avaient assassiné 7 fois moins de personnes qu’Andreas Lubitz, le pilote «blanc» de la Germanwings (149 morts) et Dylan Roof, l’autre «blanc» qui avait tiré à bout portant sur 9 noirs entrain de prier dans une église aux États-Unis... Bien.

Qui de tous ces gens-là, je dis bien de tous ces monstres froids, doublés d’assassins, représenterait donc une réelle menace pour la paix dans notre société ? S’inscrit-on dans un quelconque projet de modernisation de sa société, lorsqu’on est un «blanc» norvégien et qu’on décide de prendre des armes et d’assassiner 77 personnes, blessant 151 au passage, comme l’avait fait Anders Behring Breivik 22 juillet 2011 en Norvège ?

SI LA VÉRITÉ ÉTAIT « PHYSIQUE », SI ON POUVAIT LA VOIR, LA TOUCHER, IL Y A LONGTEMPS QUE CES GENS, CES BOURREAUX DE NOS CONSCIENCES, LUI AURAIENT DÉJÀ MIS UNE BALLE DANS LA TÊTE...

jeudi 18 juin 2015

USA - RACISM


Tackling racial hatred in its own backyard, looking after its black citizens randomly shot at for committing crimes of being black, this is what should matter most to the US justice system.  

Probing corruption at the FIFA in Switzerland won't make black people lives any better in the US. Focusing on peripheral issues isn't helping fighting off racism in that Country of Liberty (supposedly)... Sepp Blatter, the FIFA President isn't endangering black people (my people) lives in the United States of America, nor does corruption in the institution he is serving. 

Therefore, the job in hand in the US should be making sure black people feel safe in a country they never asked to be part of in the first place. Trade slave and slavery are the timidly admitted reasons for their misfortunes in which white supremacism played a key role and still does. 

Not only cowards, but unrepentant and primary racists are targeting black people, easy made scapegoats for a dehumanizing society we all live in. It's no longer a surprise in the US, they're free to do so... 
THIS SHOULD STOP !

lundi 15 juin 2015

AFRIQUE DU SUD - SOMMET DE L'UA (Union Africaine) - CPI


[Le Président soudanais Omar El-Béchir, poursuivi par la CPI pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité, serait interdit de quitter le territoire Sud-africain]

L'enjeu ici, pour les pays africains, n'est plus de savoir ce que fera l'Afrique du Sud avec le Président soudanais ou pas. Il est et depuis un moment déjà, question de savoir, si la signature et la ratification du Traité de Rome par eux, avait une quelconque pertinence. Ça servait leurs intérêts et ceux de leurs peuples ? Je dis hein, que font les Nations africaines au sein d'une institution raciste, qui brille par sa haine du nègre, le méprise et n'a pour seul objet que de l'avilir ? 

Que l'Afrique du Sud réponde donc favorablement aux injonctions de la Cour Pénale Internationale - qui lui avait rappelé son obligation statutaire en tant qu'État membre -, en arrêtant le Président Omar El-Béchir, est une démarche qui ne peut pas être attaquée, car elle obéit aux règles inhérentes au bon fonctionnement de cette institution... Les pays africains sont les membres les plus nombreux de la CPI, qu'ils respectent donc ses règles ou qu'ils là quittent. Point ! 

Celles qui se délecteront en premier de cette arrestation, si elle était confirmée, seront les grandes puissances occidentales, qui elles se sont toujours gardées de ratifier ce Traité, ce qui les met à l'abri d'une éventuelle poursuite d'une Cour Pénale Internationale (CPI) inique et profondément négrophobe !

jeudi 4 juin 2015

FIFA «SCANDALE» - DE QUOI SE MÊLENT LES AFRICAINS ?

Il faudrait commencer par calmer les ardeurs de quelques excités africains, qui ont vite fait de tracer des parallèles entre les problèmes actuels à la FIFA et ceux inhérents à leurs fédérations nationales de football, quand ils ne le font pas avec leurs dirigeants politiques, dans l’excès et l’obsession qu’on leur connait, qui relève désormais on le sait, d’une pathologie grave... Certains parmi eux, des camerounais notamment, sont allés plus loin, trahissant du même coup le caractère chronique de leur santé mentale, en demandant la démission de Paul Biya, le Chef de l’État camerounais, à la suite de celle de Sepp Blatter, le dirigeant de la FIFA...
 

Alors on devra leur dit que d’un, Sepp Blatter est un citoyen Suisse et n’a jamais cessé de l’être, qu’il n’a enfreint aucune loi américaine, donc n’a pas de raison d’avoir peur de la justice américaine fantasque, sectaire, raciste, injuste et négrophobe, qui les fascine - le comble. De deux, Blatter était légitime à la tête de la structure qu’il dirigeait, ayant toujours été élu démocratiquement à chaque élection. Toute tentative donc d’association entre ce qui se passe à la FIFA en ce moment et une situation qui prévaut en Afrique, exigerait de l’auteur qu’il soit interné d’urgence dans une unité psychiatrique... Un fou c’est un fou, il n’y a pas de demi-fou !

Nous eûmes espéré que quelques leçons furent retenues par les grands sachants et autres bien-pensants décomplexés que compte l’Afrique, dans la crise qui secoue la FIFA depuis quelques jours, qui a déjà validé quelques arrestations de ses hauts dirigeants et surtout la démission de son Président Sepp Blatter, pour des soupçons de corruption. 
 

Que la justice américaine élargisse sa compétence territoriale sur le sol Suisse, devrait interroger plus d’un, mais c’est plus facile pour tout bon africain qui se respecte, d’enjamber le train du discours convenu dicté par le maitre et ses médias aux ordres, que d’oser le questionnement. Les irréductibles africains de la moutonnerie se sont donc jetés comme des morts de faim sur Sepp Blatter, la victime expiatoire désignée par les puissances étrangères, juste ce qu’il fallait pour les détourner de l’essentiel, les écarter des vrais enjeux... Le FBI, suite à une enquête de plus de deux ans nous dit-on, aurait donc attendu la veille de l’élection du nouveau Président de la FIFA pour ordonner l’arrestation de certains de ses cadres réunis au siège de l’instance faitière du football en Suisse. Pourquoi pas six mois plus tôt, ou plus tard? Les conclusions de ces enquêtes là ne seraient tombées qu’à ce moment précis? Pourtant il est de notoriété publique que la corruption et le clientélisme ont toujours existé à la FIFA, même au sommet de nos États, pour certains des plus démocratiques, supposément. Les États-Unis, la France ou l’Angleterre pour citer ces exemples, financent, équipent et entrainent des groupes terroristes dans le monde, pour renverser des régimes qui ne respectent plus les feuilles de route qu’ils leur soumettent. Et là dessus, la justice irréprochable américaine ne bouge pas, les nègres occidentalisés non plus!

Pourquoi la justice américaine est-elle si prompte à aller poursuivre des escrocs et des corrompus - de petits délinquants - hors de sa juridiction, loin de ses frontières, alors qu’elle reste muette sur les cas répétés de policiers blancs qui abattent les citoyens noirs américains à tours de bras, simplement parce qu’ils commettent l’innommable crime multiséculaire d’être des noirs aux États-Unis? Pourquoi un nègre d’Afrique devrait-il s’associer à la jubilation carnassière de ses prédateurs qui mettent hors d’état de nuire celui qui lui a offert la reconnaissance planétaire, en attribuant à son continent, l’organisation de la Coupe du monde de football? L’Afrique a 55 membres affiliés à la FIFA, correspondant à 55 pays, donc 55 voix comptabilisées à chacune des élections du nouveau Président de la FIFA et c'est l’œuvre de Sepp Blatter. 


Contrairement au Conseil de Sécurité de l’ONU où elle est brimée, bâillonnée, ostracisée, à la FIFA, l’Afrique a des voix qui comptent et qui font des rois. Les grandes puissances occidentales n’ont d’ailleurs jamais cessé de reprocher cela à Sepp Blatter, d'avoir donné une place importante aux «petits» pays, au sein d’une organisation importante... Le Royaume-Uni par exemple n’a jamais supporté de n’avoir qu’un seul vote, au même titre que la Turquie ou le Cameroun, au sein de l’instance faitière du football. Ce pays, avec toutes les autres nations esclavagistes du monde, voulaient l’instauration d’une espèce de ségrégation comme celle des races à une certaine époque, avec des statuts différents, avantageux, pour les pays les plus riches ou les plus prestigieux au détriment des autres, qui ne correspondaient pas à leurs standards. Un projet honteux que certains africains sont fiers de reprendre à leur compte.

C’est donc à se poser la question de savoir ce que les africains viennent faire dans la célébration de leur enterrement. Ils sont très contents qu’on leur retire des droits, heureux de n’exister qu’à travers les autres, leurs maitres, serais-je tenté de dire. Les stigmates de la colonisation et de l’esclavage sont plus profonds que ce qu’on croyait. J’ai du mal à imaginer un quelconque confort dans une plantation de la servitude. Le noir m’a vaincu... 

mercredi 20 mai 2015

Les africains et la démocratie...

● Comme ce fut le cas avec les religions monothéistes, la démocratie fut l’une de ces originalités imposées aux peuples africains, dans le but supposé de leur apporter une nouvelle civilisation, et notamment une meilleure façon d’organiser et de gérer la vie de sa cité. Des gens qui n’avaient aucune connexion avec l’Afrique, ni avec ses fils, à des milliers de kilomètres de leurs terres, décidèrent que leurs cultures, leurs croyances et leurs codes, multi-séculaires pour la plupart, étaient devenus obsolètes et le projet fut donc, de les soumettre à d’autres choses venues d'ailleurs, très souvent dans la brutalité, la désolation et le sang. Cette tradition de déshumanisation et d'acculturation des africains se perpétue encore aujourd'hui, avec succès d'ailleurs, grâce en partie à la veulerie des africains eux-mêmes. 

● L'illustration est parfaite avec la religion et il est entendu qu'on ne juge pas la foi des gens, encore moins son expression, mais on peut néanmoins constater avec beaucoup de facilité et d'effarement, qu’au détriment de sa pertinence, le Christianisme pour prendre ce seul exemple là, a désormais changé de maitre, abandonnant ses créateurs occidentaux, pour d'autres, africains cette fois-là, très concernés et acharnés, qui en ont fait une propriété quasi exclusive, quand les plus belles cathédrales et églises en Occident, ne font plus que la curiosité et le bonheur des touristes qui se raréfient.
En effet, les nouvelles églises pour certaines dites «réveillées» et édifices religieux poussent en Afrique comme des champignons, comptant leurs fidèles par milliers, des êtres crédules, confus et surtout malmenés par la misère, plus mentale que matérielle, qui trouvent opportunément en la prière, le parfait exutoire. Moi quoi ?

● Les choses sont beaucoup plus corsées sur le volet politique où elles prennent des contours dramatiques, trainant partout une odeur forte de sang et de la mort. La démocratie, qui n’a toujours pas épuisé une seule preuve de son efficacité nulle part, même chez ses promoteurs, ne réussit que l'exploit de transformer les intellectuels africains, toutologues hargneux, en de dangereux tyrans qui abhorrent la contradiction, sacrifiant ainsi la promesse d'une société plus juste qu'elle véhicule. Si ce n’est pas autour de cette duperie qu’ils s’envoient au cimetière, Ces prétendus opposants et/ou intellectuels africains le font pour que disent-ils, l’alternance soit effective dans leurs pays. Je dis que hein...

● La France - grande démocratie par auto-acclamation - opère sa part d'alternance là comment en tant que l'une des plus grandes vendeuses de ce projet de société dans le monde, si depuis près d’un demi siècle, voire plus, ce sont exactement les mêmes qui gouvernent là bas, se remplaçant sur les postes de responsabilités au gré des élections qu’ils organisent eux-mêmes pour pérenniser leur forfaiture ? Qu’est-ce qui aurait changé dans l’assiette des français, sorti du régime du diminutif Sarkozy et rendu à celui de Hollande, si ce n’est plus de grogne dans les rues et une impopularité record pour le second ? Le Sarkozy qui n’était pas bon pour rempiler en 2012, est en passe de l’emporter en 2017, pour que vive cette alternance là, n’est-ce pas ? Passons.

● L’interprétation folklorique en Afrique des concepts venus d’ailleurs s’étend donc jusqu’à l’alternance. Les africains aiment la démocratie, mais n’acceptent pas ses lois, ni ses subtilités, sauf quand ça les arrange. Ils disent aussi «démocratie», mais préfèrent le confort de l’exclusion. Ils fustigent dans la journée le clientélisme, la corruption ou la fraude, mais le soir, vont dépenser des fortunes auprès des marabouts pour obtenir des promotions, des diplômes ou tuer un adversaire politique par des moyens suprahumains. Nos démocrates tropicaux évacuent leurs antagonismes politiques de façon létale, armes à feu, amulettes, disais-je plus haut, quand ils ne s’emploient pas aux méthodes lâches empruntées au nazisme du fichage ethnique ou génétique, qui précède toujours le lynchage d'un adversaire politique ou d'un empêcheur de tourner en rond.

● La politique est un métier, elle n’a jamais été destinée à ces cons incultes et totalitaires, qui depuis longtemps, ont confondu ordinateurs et connexions internet aux mandats électifs... Ils n'y sont pas ! On ne parle pas d'un peuple qu'on ne connaît pas. On ne peut pas non plus transférer sur d'autres, ses propres frustrations. Que ces bonimenteurs commencent déjà par se comporter comme de bons citoyens, qu'ils n'ont toujours jamais su ce que ça voulait dire. Qu'ils apprennent à aimer leurs pays, et surtout qu'ils se mettent à la lecture... Oui, qu'ils lisent !

● C’est par la lecture en effet, qu’ils prendront connaissance de leur droits et devoirs vis-à-vis de leurs pays, qu’ils crient à se couper les cordes vocales, qu’ils aiment par dessus tout. Il faut s'instruire, poser des questions, oser l'intelligence et non suivre; la multitude est moutonnière. Burundi...

● La masse populaire burundaise, manipulée, savait-elle que selon la constitution de son pays, le Président Nkurunziza avait bel et bien droit à un troisième mandat? Deuxième mandat, au temps pour moi? Ce défaut de lecture et de culture politique là... Le 5 mai dernier (2015), la Cour constitutionnelle du Burundi validait la candidature de Monsieur Pierre Nkurunziza, estimant qu’elle n’était pas contraire à la Constitution. Si les partisans du Président sortant étaient d’accord avec cette lecture là, où était exactement l'opposition et que disait-elle ? La politique, c’est véritablement un job, pas une porte de sortie pour tous les ratés de la vie... 

● Cette Cour Constitutionnelle, saisie à travers une requête par 14 sénateurs, qui demandaient l’interprétation de l’article 96 et 302  de leur Constitution, rendait une décision favorable, jugeant que cette requête était recevable. Point ! En quoi un coup d'État militaire pouvait-il donc être pertinent pour qu’il aille jusqu’à obtenir la faveur des plus grands défenseurs de la démocratie du continent africain ? Pourquoi la rue burundaise, instrumentalisée par la Société Civile avait-elle accepté de descendre dans la rue, pour exiger le départ d’un Président élu, et dont le mandat était encore en cours ? Il faut lire...

- Article 96: «Le Président est élu au suffrage universel pour un mandat de 5 ans renouvelable une fois.»
- Article 302: «Exceptionnellement le premier Président post-transition, donc après guerre civile, est élu par le Parlement...»

● Son Excellence Pierre Nkurunziza, Président de la République du Burundi était et demeure constitutionnellement légitime et autorisé à se faire élire pour le mandat présidentiel et démocratique de 2015 à 2020. Ceux que ça ne plait pas, ont la liberté de se faire lire et interpréter la Constitution burundaise et pour ça, qu’ils demandent conseils à un bon Juriste spécialiste de droit constitutionnel.

● D’ailleurs même, dans quelle grande démocratie au monde, une décision de la Cour Constitutionnelle ou son équivalent, est-elle contestée ? Pourquoi les africains adorent-ils tant l’auto-flagellation? L’humanoïde génocidaire Alassane Ouattara avait d’abord contesté une décision de la Cour Constitutionnelle qui le déclarait perdant lors des élections présidentielles de 2010 en Cote-d’Ivoire, puis ayant récupéré le pouvoir par les armes et dans le sang, aidé par le minuscule (nano) Président français de l’époque Nicolas Sarkozy, il revint quand même vers elle, pour qu'elle valide sa prestation de serment comme nouveau Chef de l'État... Pourquoi devrait-il se gêner ?

● Pour revenir sur le cas burundais, la démocratie, la vraie, - respect de la Constitution et des institutions - a survécu aux armes des mutins et le Président est retourné dans son palais, où il pourra exécuter ses fonctions régaliennes, jusqu’à expiration de son mandat. Les burundais qui ne sont pas contents de lui, de sa Présidence, devront donc voter contre lui lors des prochaines élections présidentielles. 


● C'était quoi le problème ? 

samedi 9 mai 2015

RACISME - NÉGROPHOBIE - LIBERTÉ D’EXPRESSION - TOTALITARISME

-- Michel Leeb avait fait rire des générations de français avec ses sketches mettant en scène des personnages divers et variés, déclinant chacun, un coin de la terre. Le plus loufoque avait toujours été celui représentant le nègre, laid à mourir, cannibale décomplexé, caricaturé de façon grossière, des narines très évasées, la démarche chaloupée, se grattant le cuir chevelu de tous ses doigts, associé aux odeurs rances ou émettant des sonorités qui n’ont jamais cessé d’être l'apanage exclusif de la communauté exquise des primates... Celle justement à laquelle le suprémacisme aryen, très volontaire dans le confusionnisme, n'a jamais eu aucun mal à associer à l'humanité subsaharienne.

-- On peut donc aisément comprendre pourquoi pour s’adresser aux noirs africains, certains blancs préfèrent plutôt lancer des bananes, quand bien même il y aurait des oranges ou des cerises à portée...

-- Au mois de janvier (2015), le «Je suis Charlie» à la suite de l’attaque meurtrier des locaux du journal satirique Charlie Hebdo était devenue une règle commune à laquelle tout le monde devait s’absoudre. Tuer les journalistes de Charlie Hebdo étaient - devenue - une déclaration de guerre à la République française. La République, celle des valeurs essentielles comme la liberté d’expression était devenue une grosse dictature, intolérante, brimante et résolument totalitaire qui muselait son peuple et interdisait le questionnement. Qui n’était pas «Charlie» était contre la France, une rhétorique vulgaire bushienne (Qui n’est pas avec nous est contre nous) extrémiste et jusqu’au-boutiste, qui ne devait servir in fine, que les intérêts égoïstes et surtout opportunistes des politiques arrivistes notoires, comme Manuel «lié éternellement à Israël» Valls, qui se livraient à la vile surenchère émotionnelle. 

-- Des enfants de 8 ans furent trainés au poste de Police Nationale, pour s’expliquer sur leur non-adhésion au «Je suis Charlie», opportunément devenue cause nationale... Pouvait-on condamner à la dernière énergie, des attaques meurtriers, terroristes ou pas et ne pas être «Charlie» de mes deux ? Il fallait absolument être solidaire des caricatures malveillantes, islamophobes, racistes et extrême-laïcardes du journal satirique, pour espérer être «Charlie» ou pour que son émotion face à la barbarie perpétrée par des fous soit validée, c’était ça le piège à la con de ces politiques corrompus. Dites-moi, pourquoi Michel Leeb, l’homme blanc, est-il dans l’humour, quand il crée une proximité génétique douteuse entre l’homme noir et le singe, alors que Dieudonné, l’homme noir, mais non moins humoriste, fait de l’apologie du terrorisme, lorsqu’il déclare qu’il est, je le cite «Charlie-Coulibaly», prenant la peine d’expliquer que cela était de son propos, un message de paix et d’amour dans une période trouble de notre histoire?

-- La France elle, celle de ses dirigeants, ne s’est jamais excusée auprès des peuples de l’Afrique noire, de son rôle morbide et mortifère dans l’esclavage et la traite négrière. Michel Leeb, l’humoriste blanc français de son coté, ne s’est jamais non plus senti redevable de quoi que ce soit au noir que je suis, de l’avoir aussi grossièrement et assez souvent, confondu au singe (Apologie à la haine raciale). Ça gêne qui ? 

lundi 4 mai 2015

La France en Centrafrique, du pain et de la protection contre une éjaculation !

Les stratégies de prédation, de vol à mains armées des ressources naturelles de l'enclos colonial français en Afrique s'accompagnent désormais de certaines pratiques honteuses que réprouve la morale des hommes... Les lois et les règles de notre société sont claires là-dessus, elles garantissent la survie et pérennise notre humanité en axant ses actions sur la protection des enfants...

On ne peut pas vouloir la paix et la démocratie dans un pays comme le veut la mission des soldats français de l'opération «Sangaris» en Centrafrique, en soumettant ses plus jeunes enfants à l'exercice d'une sexualité débridée, réservée aux seuls adultes consentants. C’est vraiment la double peine pour cette Ex-République Centrafricaine, dont la souveraineté est confisquée par la bande à Hollande et dont le seul tort est d’avoir un sous-sol très riche... Allégée d’une part de ses ressources naturelles, ses jeunes fils d’autre part, mineurs de surcroit, sont brutalement exposés aux viols et vols de leur innocence par de dangereux criminels venus de France, dont la mission pompeuse et enfumante était de venir les sauver !

Cette classe dirigeante française peut-elle enfin comprendre qu’elle est cernée et que ses pratiques mafieuses, prédatrices, criminelles du siècle dernier et d’avant, sont connues de tous en Afrique, surtout des jeunes générations, celles appelées à diriger demain ? Pour le Ministre français de la Défense Jean Yves Le Drian, pour prendre cet exemple là, les soldats français qui se seraient livrés à ces actes ignobles sur de jeunes mineurs, auraient sali le drapeau français... Eux et leur drapeau, plus que leurs proies, honteuses, désarmées et exposées... Non Monsieur, on ne sali pas le drapeau de son pays, quand on viole un enfant ou le force à «sucer» le pénis d’un pervers baveux. Toujours le même mépris des douleurs qu’engendre leurs coups portés lâchement sur leurs victimes, qui se comptent toujours parmi les plus faibles. Ces gens-là, mentalement, sont toujours installés dans leurs conforts de maitres esclavagistes d’il y a quelques années.

Savent-ils seulement que l’Afrique ne dort plus, qu’elle est debout, fière, forte et surtout très optimiste? Qu’ils ajustent leurs montres, ils sont vachement en retard...

jeudi 12 mars 2015

CETTE ÉLITE AFRICAINE QUI SE DISPERSE

--- Le drame que vit l'Afrique à travers le procès, puis la condamnation de l'épouse de l'ex chef de l'état ivoirien a d'abord ses premiers supporters en Afrique. Ceux qui se délectent le plus de l'arrestation et de la détention arbitraire de Laurent Gbagbo à la cour pénale internationale, pourtant une institution judiciaire inique, dont les penchants raciste et négrophobe ont déjà été éprouvés, ce sont d'abord les nègres eux-mêmes. Voilà les dommages collatéraux de l'école coloniale sur le nègre, voilà la profondeur de l'abîme dans laquelle gisent nos consciences. Le bis repetita de la traite négrière… le sabordement donc. La porte de sortie c’est par où?
 


--- Des youyous de macaques décoincés avaient accompagné les bombardements massifs du palais présidentiel ivoirien au mois d’avril 2011 par l’armée coloniale française, ainsi que la capture du Président Gbagbo. Des couinements d’extrême jouissance retentirent aussi à l'apparition de Simone son épouse, tirée par les cheveux, presque dénudée par une horde de sauvages en haillons couverts d'amulettes, qui célébraient ainsi sans le savoir, leur (énième) encagement, qu’ils prirent confusément pour la liberté et la démocratie. Et s’aiderait-on de gris-gris, de machettes, de fléchettes et de marabouts pour atteindre cet objectif là?
 


--- L’école pour une génération d’africains avait servi à déverrouiller les portes de l’oppression, pour reprendre Nelson Mandela. C’était disait-il, un outil indispensable pour lutter contre la logique tordue du maitre esclavagiste… Les intellectuels africains de nos jours, eux sont allés à l’école pour mépriser leur mémoire et insulter l’histoire de l’Afrique noire. La haine d’eux-mêmes et de ce qu’ils sont intrinsèquement les empêche de comprendre ou peut-être ne veulent-ils simplement pas voir. Tout pour le maitre blanc, leur seule référence tutélaire, celui à qui ils cherchent désespérément à ressembler… Dans le monde Occidental, on entre dans la fonction publique par dépit, en Afrique, c’est le Graal, on est élevé et éduqué pour tout attendre de l’État ou pour se tourner contre lui, quand rien ne va… Ce serait donc qui ou quoi cet État là? A t-on jamais eu meilleure définition de l’autoflagellation que ça? Pardon, allons-nous en !
 


--- La condamnation à 20 ans de prison de Simone Gbagbo tentais-je de dire, alors que le parquet en avait requis la moitié, n’est pas seulement une insulte à la démocratie pour laquelle les peuples africains sont invités à se déchirer, c’est un déni de justice, ajouté au maintien indu de son mari à la Haye, c’est le prolongement du viol de la souveraineté ivoirienne, la perpétuation même d’une politique néo-coloniale occidentale en Afrique, faite de mépris, du déni d’humanité et de la confiscation de la mémoire noire. Y aurait-il donc une autre langue pour faire comprendre aux fils d’Afrique que si la France, au mépris des lois internationales, celles qui garantissent la souveraineté des peuples et l’indépendance de leurs États, avait bombardé un palais présidentiel et capturé un Président élu pour le remettre à un groupe rebelle, ça n’a jamais été pour le bien de la justice? Ce n’était que la traduction de la volonté de la France, celle de remplacer Laurent Gbagbo par un préfet plus accommodant, l’humanoïde génocidaire Alassane Ouattara.
 


--- Je ne me lasserai jamais de me poser cette question; pourquoi avoir laissé à l’une des parties prenantes d’un conflit sanglant, le soin d’instruire et de juger des crimes dont elle-même est accusée? Pourquoi la CPI ne s’est-elle jamais saisie de cette affaire Simone Gbagbo, autant qu’elle l’eut fait pour son mari, si la vérité, la justice et plus loin la réconciliation des ivoiriens étaient les seuls objectifs poursuivis? La justice ivoirienne, aussi bien que la Cour Pénale Internationale ont donc démontré qu’elles étaient des instruments de vengeance (ou de justice politique) aux mains des vainqueurs que sont l’éphémère nano Président français Sarkozy et sa clique amie de bouchers au pouvoir en Cote-d’Ivoire.

mardi 10 mars 2015

CAMEROUN / BOKO HARAM [Tentative de Kori «clé 14» de la France au Cameroun]

--- La Coalition contre l’État Islamique ou «DAESH» avait été formée en 2014 avec pour mission officielle de contrer l’expansion des djihadistes de l’État Islamique qui voulaient, nous disait-on, ramener les populations irakiennes et syriennes à la pratique d’un islam suranné et faire des territoires qu’ils avaient conquis, des califats, par la terreur et la barbarie. Cette coalition était constituée des USA, de la France, du Royaume-Uni, du Canada, du Portugal, de l’Espagne, du Portugal, de la Belgique, du Danemark, des Pays-Bas, de l’Australie, du Maroc, des Émirats Arabes Unis, de la Jordanie et du Qatar.
 


--- Avec ce nombre impressionnant de pays prenant part à cette guerre, le choix fut fait d’internationaliser ce conflit, lui donnant ainsi un écho planétaire. Les vidéos des décapitations de citoyens occidentaux qui passaient en boucle dans les télés procédaient du même enfumage, susciter l’émoi au sein de la communauté des peuples du monde et les «préparer» à intégrer l’inéluctabilité d’une intervention de type humanitaire en Irak et en Syrie.
Ailleurs, pour que cette communauté de barbares et de rapaces intervienne en Libye et mette ce pays à sac en 2011, il fut question, prétexte fallacieux, de stopper d’urgence une colonne de chars du défunt Guide libyen Mouammar Kadhafi, qui allaient raser la ville de Benghazi, l’ayant au préalable transformée en bain de sang... Il était aussi accusé d’avoir drogué au Viagra ses soldats pour qu’ils aillent violer les femmes et de jeunes filles libyennes. Quand pour bombarder le palais Présidentiel ivoirien et déloger Laurent Gbagbo pour le remplacer par Alassane Ouattara, la France à travers ses réseaux de propagande l’accusait d’avoir entre autres, fait tirer sur des femmes qui manifestaient «pacifiquement» dans la rue. Et ce serait donc quoi le lien avec Boko Haram? Passons.
 


--- Le 17 mai 2014, à l’initiative de la France, un mini sommet pour la paix et la sécurité en Afrique est organisé à Paris, avec pour thème central, la lutte contre Boko Haram. Pourquoi organiser cela à Paris, alors que ce qui était débattu avait lieu à 7000 km des cotes françaises? Quelle légitimité la France avait-elle à s’impliquer dans la résolution d’un conflit qui concernait d’abord des États indépendants et souverains d’un continent différent du sien? Le but in fine était d’installer l’armée française au Nord du Cameroun pour soi-disant combattre la secte terroriste, ce qu’espérait déjà François Hollande après que l’enlèvement un peu laborieux, poussif même, de la famille Moulin-Fournier dans cette région du Cameroun eut échoué de faire évoluer ce projet mafieux, ainsi que tout le ramdam autour de l’enlèvement des 200 jeunes écolières de Chibok dans l’État nigérian du Borno.
 


--- Un message audio datant du 7 mars 2015, qu’on prête à Abubakar Shekau, le leader charismatique, mais non moins inculte de la secte Boko Haram, celui qui parle en se récurant les narines, annonce que son groupe aurait fait allégeance au mouvement djihadiste État Islamique. Annonce relayée en grande pompe par les médias mainstream, les autorités françaises déclarant même que c’était une mauvaise nouvelle pour l'Afrique. Laquelle donc? Cette allégeance n’a aucune espèce de pertinence, à y regarder de près, mais l’essentiel on l’aura compris, est ailleurs... En effet, tous les chemins doivent mener aux objets multiples de la convoitise de ceux dont la réputation s’est faite sur le dos des nations les plus faibles et dans l’assujettissement de leurs peuples.
 


--- Le but ici est donc d’internationaliser (une fois de plus) un conflit qui jusque là n’avait qu’une dimension régionale. On ne se serait pas pris autrement, si la volonté n'était d’impliquer les gendarmes du monde dans une guerre que gagne déjà une coalition africaine inédite. C’est bien pour ça que l’idée selon laquelle Boko Haram baliserait le terrain pour une intervention prédatrice du gang de barbares dans cette région du golfe de Guinée, n’est plus saugrenue. Tout y est passé, même le spécialiste de politique internationale d’i>Télé Olivier Ravanello s’y est collé - un énième journaliste français appelant la France à intervenir au Nord du Cameroun - dans son émission «Vous Président» d’hier soir (08/03/2015) sur i<Télé, quand il posait justement la question de savoir si la France ne devait pas s’impliquer pour en finir rapidement avec Boko Haram, dans la guerre que lui livrent le Cameroun, le Tchad, le Niger, le Nigeria et d'autres encore, avec certains succès.
 


Ça a cuit !