--- La Coalition contre l’État Islamique ou «DAESH» avait été formée en 2014 avec pour mission officielle de contrer l’expansion des djihadistes de l’État Islamique qui voulaient, nous disait-on, ramener les populations irakiennes et syriennes à la pratique d’un islam suranné et faire des territoires qu’ils avaient conquis, des califats, par la terreur et la barbarie. Cette coalition était constituée des USA, de la France, du Royaume-Uni, du Canada, du Portugal, de l’Espagne, du Portugal, de la Belgique, du Danemark, des Pays-Bas, de l’Australie, du Maroc, des Émirats Arabes Unis, de la Jordanie et du Qatar.
--- Avec ce nombre impressionnant de pays prenant part à cette guerre, le choix fut fait d’internationaliser ce conflit, lui donnant ainsi un écho planétaire. Les vidéos des décapitations de citoyens occidentaux qui passaient en boucle dans les télés procédaient du même enfumage, susciter l’émoi au sein de la communauté des peuples du monde et les «préparer» à intégrer l’inéluctabilité d’une intervention de type humanitaire en Irak et en Syrie.
Ailleurs, pour que cette communauté de barbares et de rapaces intervienne en Libye et mette ce pays à sac en 2011, il fut question, prétexte fallacieux, de stopper d’urgence une colonne de chars du défunt Guide libyen Mouammar Kadhafi, qui allaient raser la ville de Benghazi, l’ayant au préalable transformée en bain de sang... Il était aussi accusé d’avoir drogué au Viagra ses soldats pour qu’ils aillent violer les femmes et de jeunes filles libyennes. Quand pour bombarder le palais Présidentiel ivoirien et déloger Laurent Gbagbo pour le remplacer par Alassane Ouattara, la France à travers ses réseaux de propagande l’accusait d’avoir entre autres, fait tirer sur des femmes qui manifestaient «pacifiquement» dans la rue. Et ce serait donc quoi le lien avec Boko Haram? Passons.
--- Le 17 mai 2014, à l’initiative de la France, un mini sommet pour la paix et la sécurité en Afrique est organisé à Paris, avec pour thème central, la lutte contre Boko Haram. Pourquoi organiser cela à Paris, alors que ce qui était débattu avait lieu à 7000 km des cotes françaises? Quelle légitimité la France avait-elle à s’impliquer dans la résolution d’un conflit qui concernait d’abord des États indépendants et souverains d’un continent différent du sien? Le but in fine était d’installer l’armée française au Nord du Cameroun pour soi-disant combattre la secte terroriste, ce qu’espérait déjà François Hollande après que l’enlèvement un peu laborieux, poussif même, de la famille Moulin-Fournier dans cette région du Cameroun eut échoué de faire évoluer ce projet mafieux, ainsi que tout le ramdam autour de l’enlèvement des 200 jeunes écolières de Chibok dans l’État nigérian du Borno.
--- Un message audio datant du 7 mars 2015, qu’on prête à Abubakar Shekau, le leader charismatique, mais non moins inculte de la secte Boko Haram, celui qui parle en se récurant les narines, annonce que son groupe aurait fait allégeance au mouvement djihadiste État Islamique. Annonce relayée en grande pompe par les médias mainstream, les autorités françaises déclarant même que c’était une mauvaise nouvelle pour l'Afrique. Laquelle donc? Cette allégeance n’a aucune espèce de pertinence, à y regarder de près, mais l’essentiel on l’aura compris, est ailleurs... En effet, tous les chemins doivent mener aux objets multiples de la convoitise de ceux dont la réputation s’est faite sur le dos des nations les plus faibles et dans l’assujettissement de leurs peuples.
--- Le but ici est donc d’internationaliser (une fois de plus) un conflit qui jusque là n’avait qu’une dimension régionale. On ne se serait pas pris autrement, si la volonté n'était d’impliquer les gendarmes du monde dans une guerre que gagne déjà une coalition africaine inédite. C’est bien pour ça que l’idée selon laquelle Boko Haram baliserait le terrain pour une intervention prédatrice du gang de barbares dans cette région du golfe de Guinée, n’est plus saugrenue. Tout y est passé, même le spécialiste de politique internationale d’i>Télé Olivier Ravanello s’y est collé - un énième journaliste français appelant la France à intervenir au Nord du Cameroun - dans son émission «Vous Président» d’hier soir (08/03/2015) sur i<Télé, quand il posait justement la question de savoir si la France ne devait pas s’impliquer pour en finir rapidement avec Boko Haram, dans la guerre que lui livrent le Cameroun, le Tchad, le Niger, le Nigeria et d'autres encore, avec certains succès.
Ça a cuit !
--- Avec ce nombre impressionnant de pays prenant part à cette guerre, le choix fut fait d’internationaliser ce conflit, lui donnant ainsi un écho planétaire. Les vidéos des décapitations de citoyens occidentaux qui passaient en boucle dans les télés procédaient du même enfumage, susciter l’émoi au sein de la communauté des peuples du monde et les «préparer» à intégrer l’inéluctabilité d’une intervention de type humanitaire en Irak et en Syrie.
Ailleurs, pour que cette communauté de barbares et de rapaces intervienne en Libye et mette ce pays à sac en 2011, il fut question, prétexte fallacieux, de stopper d’urgence une colonne de chars du défunt Guide libyen Mouammar Kadhafi, qui allaient raser la ville de Benghazi, l’ayant au préalable transformée en bain de sang... Il était aussi accusé d’avoir drogué au Viagra ses soldats pour qu’ils aillent violer les femmes et de jeunes filles libyennes. Quand pour bombarder le palais Présidentiel ivoirien et déloger Laurent Gbagbo pour le remplacer par Alassane Ouattara, la France à travers ses réseaux de propagande l’accusait d’avoir entre autres, fait tirer sur des femmes qui manifestaient «pacifiquement» dans la rue. Et ce serait donc quoi le lien avec Boko Haram? Passons.
--- Le 17 mai 2014, à l’initiative de la France, un mini sommet pour la paix et la sécurité en Afrique est organisé à Paris, avec pour thème central, la lutte contre Boko Haram. Pourquoi organiser cela à Paris, alors que ce qui était débattu avait lieu à 7000 km des cotes françaises? Quelle légitimité la France avait-elle à s’impliquer dans la résolution d’un conflit qui concernait d’abord des États indépendants et souverains d’un continent différent du sien? Le but in fine était d’installer l’armée française au Nord du Cameroun pour soi-disant combattre la secte terroriste, ce qu’espérait déjà François Hollande après que l’enlèvement un peu laborieux, poussif même, de la famille Moulin-Fournier dans cette région du Cameroun eut échoué de faire évoluer ce projet mafieux, ainsi que tout le ramdam autour de l’enlèvement des 200 jeunes écolières de Chibok dans l’État nigérian du Borno.
--- Un message audio datant du 7 mars 2015, qu’on prête à Abubakar Shekau, le leader charismatique, mais non moins inculte de la secte Boko Haram, celui qui parle en se récurant les narines, annonce que son groupe aurait fait allégeance au mouvement djihadiste État Islamique. Annonce relayée en grande pompe par les médias mainstream, les autorités françaises déclarant même que c’était une mauvaise nouvelle pour l'Afrique. Laquelle donc? Cette allégeance n’a aucune espèce de pertinence, à y regarder de près, mais l’essentiel on l’aura compris, est ailleurs... En effet, tous les chemins doivent mener aux objets multiples de la convoitise de ceux dont la réputation s’est faite sur le dos des nations les plus faibles et dans l’assujettissement de leurs peuples.
--- Le but ici est donc d’internationaliser (une fois de plus) un conflit qui jusque là n’avait qu’une dimension régionale. On ne se serait pas pris autrement, si la volonté n'était d’impliquer les gendarmes du monde dans une guerre que gagne déjà une coalition africaine inédite. C’est bien pour ça que l’idée selon laquelle Boko Haram baliserait le terrain pour une intervention prédatrice du gang de barbares dans cette région du golfe de Guinée, n’est plus saugrenue. Tout y est passé, même le spécialiste de politique internationale d’i>Télé Olivier Ravanello s’y est collé - un énième journaliste français appelant la France à intervenir au Nord du Cameroun - dans son émission «Vous Président» d’hier soir (08/03/2015) sur i<Télé, quand il posait justement la question de savoir si la France ne devait pas s’impliquer pour en finir rapidement avec Boko Haram, dans la guerre que lui livrent le Cameroun, le Tchad, le Niger, le Nigeria et d'autres encore, avec certains succès.
Ça a cuit !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire