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dimanche 16 décembre 2012

Adamou Ndam NJOYA... Pseudo Intelligence, imposture et inculture


Le "Ngouon", grandes assises traditionnelles et culturelles du peuple BAMOUN, m'aura réconcilié avec mes racines, mon histoire... Pendant deux jours, du 7 décembre 2012 au 9, c'était un pied énorme. Il n'y avait pas de Bamoun du sud, ni du nord, encore moins de chrétiens ou d'athées, mais un seul peuple, face à son histoire, célébrant une identité, une culture, oui, perpétuant une tradition. C'était un pied énorme, cette liesse, cette ivresse, cet enthousiasme autour de cette manifestation, oui je suis fier d'appartenir à ce peuple, davantage d'être le fils de ma mère... 
Sans surprise, Adamou Ndam Njoya, maire de la commune urbaine de la ville de Foumban, grand absent de ces grandes journées traditionnelles et culturelles du peuple Bamoun, avait trouvé le moyen d'organiser un meeting ce jour là à travers son parti l'UDC ( Union Démocratique du Cameroun ) et les thèmes principaux c'étaient la république, la démocratie et un slogan creux, vulgaire, hors de propos disant: "Non à la monarchie" ! 
Qui d'autre choisir pour nous parler de la république ou de la démocratie que le plus grand imposteur de l'histoire politique camerounaise qu'est Mr Adamou Ndam Njoya ? Celui qui n'aura trouvé que sa femme pour le suppléer comme député alors qu'il était déjà et est toujours maire dans sa ville natale ? C'est quoi cette vie démocratique au sein d'un parti politique qui commande que le leader, Adamou Ndam Njoya, puisque c'est de lui qu'il s'agit, pense à sa belle-maman pour le suppléer comme maire, si son envie folle de faire partie du gouvernement Biya ( qu'il combat farouchement ) avait été satisfaite par ce dernier ? Comment peut-on vouloir donner des leçons de démocratie aux autres quand on l'oppose volontairement à une tradition ? Inculture dans ce cas là rime t-elle avec bêtise ? On l'aura remarqué, l'UDC d'Adamou Ndam Njoya est une entreprise familiale, dont le système de fonctionnement est calqué sur celui de pires dictatures...
Ce monsieur par ailleurs, serait l'oncle de l'actuel Roi des Bamouns, selon des propos qui viendraient de lui, alors que par définition, personne ne peut être candidat à la succession de son frère, s'il venait à mourir,  mais il avait quand même trouvé le moyen de boycotter la fête dédiée à son neveu, pour célébrer ses 20 ans d'accession au trône... 
Cet usurpateur attitré se perdra avec son complexe, en voulant effacer une tradition forte pour se faire une place au soleil. 
Adamou Ndam Njoya, détend toi et libère l'esprit de certains... Un parti politique, c'est pas une secte ! 

jeudi 13 décembre 2012

Et que dira donc ce torchon de journal appelé "l'Equipe"


"Va te faire enculer, sale fils de pute !" Voila en substance ce qu'avait annoncé en une de son journal, un grossier colporteur de fausses vérités du quotidien "l'équipe", prêtant ces propos au joueur de l'équipe de France de football, Nicolas Anelka, qui selon lui, les avait adressés à son entraîneur Raymond Domenech à la mi-temps d'un match pendant la coupe du monde organisée par l'Afrique du sud en 2010… 
Comme cela avait été révélé à cette époque là, tenir de tels propos envers qui que ce soit est totalement inacceptable, encore moins à l'endroit d'un aîné, entraîneur de surcroît. Le fait que ces insultes, avérés ou pas, aient été tenu dans le secret des vestiaires d'une équipe de football n'avait ému personne à l'époque, comme si, la société française était nostalgique d'une certaine époque hitlérienne, où c'était à qui trahirait "son" juif et l'envoyer au crématorium... Le joueur mis en cause avait rejeté en bloc les dires du journaleux délateur, portant d'ailleurs plainte pour diffamation. Il fut donc naturellement la cible de tout un peuple, et comment en aurait il pu être autrement, les armes que détiennent certains journalistes étant létales ? Quand vide déontologique, cupidité, racisme et jalousie se mêlent à la bêtise ou la vacuité intellectuelle de certains journalistes qui pensent que leurs plumes leur donnent un droit de vie ou de mort sur des gens ou qu'ils peuvent à travers cela se poser en garants de la bonne conscience collective, on en arrive forcément à des dérives... 
Raymond Domenech, l'entraîneur vers qui étaient destinées les fameuses insultes, a donc pondu à travers un bouquin autobiographique, sa version des faits que le journaliste de "l'équipe" avait outrageusement modifié et amplifié la gravité, on constate avec stupéfaction que pour Nicolas Anelka, c'était une mise à mort planifiée par ce quotidien. Dans quel but ? Nul ne sait encore, mais les propos tenus à l'endroit de l'ex international français à l'époque des faits, laissent poindre quelques onces d'aigreur et des lamelles de racisme.
Être journaliste en France aujourd'hui, c'est mentir, attiser les haines, faire l'apologie du crime et du terrorisme… Au lieu d'analyser et commenter l'actualité, le bon journaliste français doit prendre position, cliver. La star désormais c'est lui et qui ose lui résister connaitra à coup sûr, la même trajectoire que Nicolas Anelka. Journalistes ils ne sont plus, griots ils se revendiquent !