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vendredi 23 janvier 2015

CAMEROUN: VAINCRE TOUS «LES» BOKO HARAM OU MOURIR

«Le Cameroun, l’Afrique d’une manière générale ne peut plus accueillir toute la misère de la meute prédatrice occidentale, surtout dans le contexte actuel de crise économique et financière mondiale» 
Que tous les africains se réapproprient cet aphorisme (la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde) de Michel Rocard, qui à la base était inutilement négrophobe et dirigé contre ceux d'entre eux qui étaient candidats à l'immigration en France. 
Il est donc de bon ton de rappeler que les intérêts de la France, sa bonne santé économique, la paix et la sécurité de ses citoyens (moi y compris) ne se feront pas sur le sang des camerounais, sur le pillage de leurs ressources naturelles, encore moins sur la destruction du Cameroun.
De toutes les manières, c’est le chemin que cela en prend… L'histoire nous dira donc plus tard, si Idriss Deby a lâché François Hollande ou pas.


 Après les attentats qui avaient endeuillé la France, une surenchère sécuritaire et émotionnelle prirent place là où le calme et le recul eurent été nécessaires pour comprendre ce qui n’avait pas marché dans ce pays, pour que trois de ses jeunes fils décident de prendre des armes, et de s’attaquer aux civils et aux symboles de l'État. La tentation fut énorme d'islamiser un problème social pour masquer la démission de l'État dans plusieurs de ses missions, celles essentielles à l'intégration et à la laïcité entre autres... Différentes autorités du culte musulman, requises, se rendirent en procession sur les plateaux télés et de radios, pour se distancer de ce qui n'eut jamais été associé à leur religion, de sa conception à sa réalisation, que par la seule volonté des hommes politiques français pour disais-je, dissimuler leurs incuries... Le problème du terrorisme en France n'a donc jamais été l'islam, ça c'est constant, mais plutôt l’État ou son absence. Ce dernier a toujours prétendu défendre la laïcité et combattre le communautarisme, mais continue d'exacerber les différences, en établissant une espèce d'échelle de valeurs entre les religions et leurs communautés, une ayant plus d'avantages et de privilèges que d'autres, d'où les frustrations et la tendance à la hausse des replis identitaires. Passons. 


Le «terrorisme», de la bouche des dirigeants occidentaux, donc français et même sa manifestation, ne servent qu'à justifier les guerres qu’ils mènent partout pour le contrôle des richesses des pays faibles. La France en Afrique, c'est exactement ça, un vaste projet mafieux, dont le but aura toujours été de maintenir, depuis des dizaines d’années, sa domination sur certains États africains de son enclos colonial, afin de les spolier... Les sectes jihadistes (Ansar Dine, Boko Haram, Al-Qaïda au Maghreb Islamique…etc), ne leur servant que d'alibis nécessaires à la réalisation de cette entreprise criminelle, en toute relative quiétude. 


Depuis quelques temps, des analyses spécieuses militent ouvertement pour une intervention militaire française partout où sévit le terrorisme, une espèce de "Patriot Act" à la française. Si le Cameroun ne peut pas aller déclarer la guerre au terrorisme en région parisienne et dans les provinces françaises d'où viennent les jihadistes qui ont sinistré la France au début du mois de janvier, en quoi la France serait-elle légitime à aller combattre Boko Haram à Kolofata au Nord du Cameroun ? En Afrique, les gens comprennent de plus en plus ce que cachent des réflexions comme celles-là, profiter par exemple des attaques barbares de Charlie Hebdo et du supermarché juif, pour aller mener d'autres attaques en Afrique, néo-colonialistes cette fois-là et prédatrices. François Hollande ne préviendra donc pas d'autres attaques terroristes sur le sol français en venant installer ses militaires et ses chars près des gisement de gaz découverts au Nord du Cameroun, ni vers Bertoua à l'Est, où de nouvelles mines de diamant apparaissent tous les jours. Cette idée à elle seule, constitue déjà une tentative d'escroquerie aggravée. 


Comment l'expliquer ? les petits délinquants que sont les frères Kouachi ou même Coulibaly sont devenus des meurtriers à cause de l’exclusion, du racisme, du chômage, du manque d’éducation, des inégalités et de beaucoup d’autres tares liées à la France, totalement inconnues à Maïduguri au Nigeria ou ailleurs sur le sol africain. Ces criminels ne connaissaient pas l’Afrique, n’y ont jamais mis les pieds. Les problèmes qu'ils posent à la France n'ont pas leurs solutions en Afrique, on ne peut pas être plus clair...  
Ailleurs, en Irak notamment, les vidéos passées il y a un moment en boucle à la télé, montrant les décapitations d'occidentaux par les barbares de l’État Islamique (DAESH) avaient pour but inavoué, de permettre le déploiement des forces militaires de la Communauté dite Internationale (gang des barbares) où se trouvaient justement les gisements de pétrole et de gaz du Kurdistan irakien. N'y avait-il pas la même intention dans la surmédiatisation du rapt des 200+ jeunes filles de Chinbok avec le #BringBackOurGirls de Michelle Obama ? Ces gens courent vraiment dans le sac…  


Le terrorisme n’est donc pas toujours ce qu’on nous en dit, il ne faut pas toujours aller chercher sa définition sous la barbichette d’un musulman, ni dans le Coran. Le profil du terroriste barbu en haillons, inculte et illettré, membre d’une secte aux pratiques rétrogrades, qui commettrait des attentats ou organiserait des suicides collectifs, est largement trompeur. Ce serait encore moins la conséquence exclusive d’une quelconque radicalisation des âmes errantes et esseulées de nos prisons et des cités-ghettos françaises où sont entassées les communautés issues de l’immigration. Ce serait plutôt le génocide libyen ourdi par une Communauté Internationale de rapaces, qui avait aussi couté la vie au Guide Kadhafi, c’est ce terrorisme qui en ce moment même, déstabilise la Syrie et qui a déjà presque détruit lUkraine. C’est aussi cette présence militaire française au Nord Mali, au Tchad, au Gabon, en Cote-d’Ivoire, au Sénégal et en République Centrafricaine, des pays ciblés pour la richesse de leurs sous-sols ou leurs positions géostratégiques très intéressantes. 


Cest fort de tous ces enseignements que l'on peut dire sans ambages que toutes les tentatives de déstabilisation du Cameroun par la France, seront vaines. Aussi nombreuses et variées qu'elles puissent être. Ses médias viennent d'ailleurs en renfort à coup de propagandes mensongères, le cas le plus flagrant étant celui du journaliste Mohamed Sifaoui, qui était en mission commandée sur France 5, l'émission «C dans lair» diffusée le 13 janvier 2015, pour dire que l'armée camerounaise n'en était pas une, et qu'elle ne pouvait pas tenir tête à la secte jihadiste Boko Haram... La France coloniale, paternaliste, condescendante, étant selon lui, la seule capable de ramener la paix en Afrique... Cette daube indigeste marche encore où?  
Les choses changent en Afrique, la France gagnerait plus à comprendre cela, mais surtout à intégrer et respecter une fois pour toutes, les notions de souveraineté et d'indépendance des États africains. On retient donc que le terrorisme, le vrai, pas celui des voleurs de poules et de moutons de Boko Haram, c’est dans les salons feutrés des chancelleries occidentales qu’il se trouve… Comprenne qui voudra. 


Si l’intégrisme religieux à son terreau en Afrique et j'en doute, attaquons-nous à sa cause, que de chercher à divertir les gens, en ne les entretenant que sur ses effets. Il y a une volonté politique insidieuse de stigmatisation de l’africain et de son exclusion en France. Le nègre d'Afrique serait par cette volonté, responsable de tous les problèmes sociaux que les français rencontrent chez eux… Quelle pertinence y aurait-il à cogner sur cet africain là, quand les ressources qui auraient pu le retenir chez lui en Afrique et lui permettre de vivre décemment, sont pillées allègrement par la France, s'aidant parfois des relais locaux ? 


L’intégrisme religieux et le terrorisme n’occupent que les places que déserte la politique. Ces deux fléaux ne naissent que de l’exclusion sociale et du paupérisme. Le Franc CFA qui appartient à la France, maintient donc par conséquent tous les pays de la zone Franc dans l'esclavage. L'économie africaine, tributaire de cette monnaie de singe, ne fonctionne que pour remplir les caisses de l'État français. C'est une réalité que les dirigeants et législateurs français occultent sur la place publique, car ça pourrait retourner leur peuple contre eux. Et c'est justement à cause des pillages massifs dont ils sont rendus coupables en Afrique, que de plus en plus d'africains frappent aux portes de l'Europe, pour chercher à manger. C'est à ce terrorisme envers les africains qu'il faudrait s'atteler à tordre le cou et c'est à François Hollande, David Cameron, Barack Obama et biens d'autres de décider quand ils s'y mettront.


Des questions pour terminer:

Pourquoi la France avait-elle refusé les solutions de paix proposées par l'UA dans la crise libyenne qui avait abouti à l'assassinat de Kadhafi par l'OTAN ?

La France serait-elle prête à se laisser substituer au Nord Mali par une force essentiellement africaine ?

Quand partira t-elle de la République Centrafricaine où l'objet de sa présence n'a jamais été lisible ?

-  Et à quoi servent au final ses bases militaires dans des pays souverains et indépendants ? Terroriser les populations locales ? 





jeudi 22 janvier 2015

Marche républicaine - « Je suis Charlie ou...pas » - Liberté d'expression

L’image qui accompagne cette note est une caricature qui est supposée faire rire. Elle montre en effet un (e) africain (e) à genoux, satisfaisant sexuellement deux prédateurs impérialistes occidentaux, pris par derrière par l’un, pendant qu’il ou elle prodigue une fellation à l’autre, le pieu complètement enfouit dans la bouche... Bien. 

Peut-on se permettre un tel humour, quand justement la France a entre 10 et 12 milles de ses soldats stationnés en Afrique, dans des pays prétendument indépendants de son enclos colonial, et dont la mission est de les priver de leurs ressources naturelles, par l’usage de la force ? Peut-on se permettre une telle légèreté, supposée faire rire, quand la France tue, pille et détruit en Afrique, dans l’indifférence générale? La vérité de cette caricature est glauque et ne donne aucune envie d’en rire. Elle semble se moquer de l'assujettissement des africains par ses prédateurs. Des centaines d’africains périssent aux larges de Lampedusa (Italie) chaque année, tentant de rejoindre l’Europe à la pirogue ou à la nage, car ils veulent vivre décemment. Ils sont précipités dans la mer méditerranée par la France qui confisque les économies de leurs pays, à travers le nazisme financier du CFA. Ils fuient l’Afrique pour rejoindre l’Europe parce qu’ils sont réduits à l’esclavage et affamés chez eux par les multinationales occidentales. Et c’est ce que nous indique cette caricature avilissante, outrageusement raciste de Charlie Hebdo. C’est la liberté d’expression et comme c’est un certain humour, il faut absolument en rire. Bref...
 


On peut et on doit être «Charlie », si la démarche s'inscrit dans la manifestation ou le soutien en faveur de la liberté d'expression et de la réaffirmation de nos valeurs essentielles. On peut faire tout ça, et être viscéralement opposé à la ligne éditoriale de l’hebdomadaire Charlie Hebdo, dont quelques caricatures pour ne pas dire la majorité d’entre elles, ont toujours été volontairement stigmatisantes, clivantes, racistes, islamophobes et négrophobes. S'exprimer librement ne veut pas dire mépriser les croyances des autres, le respect dû au sacré devrait être un impératif intangible. Pour ne pas tomber sous le coup du blasphème, éviter de choquer, les rapports entre tout croyant et sa religion ou son Dieu doivent être de ce fait protégés et érigés en sanctuaire inaliénable, libre des moqueries de ces fielleux sectaires, qui utilisent la liberté d’expression comme cache-sexe, pour se livrer à de vils exercices, mus par de bas instincts.
 


Par ailleurs, cette valeur essentielle, supposée universelle qu’est la liberté d'expression ne s'auto-censure t-elle pas quand elle est évoquée, entretenue et encouragée pour certains, et réprimée tout simplement pour d'autres? Il y a un flou juridique ou plus généralement pédagogique entretenu, volontairement ou pas, dans l’interprétation de la liberté d’expression, qui doit être corrigé au plus vite, pour que le sentiment du deux poids, deux mesures ne perdurent plus. Fait-il encore l’ombre d’un doute que nous vivons dans une société inégalitaire, où règne l’arbitraire?
En effet, qui fixe les limites de la liberté d’expression? Et sur la base de quels critères? L’alibi de l’humour et la liberté d’expression est brandit lorsqu’on déshumanise un noir par exemple, en le caricaturant en singe, une banane à la main, mais on tombe forcément sous le coup de l’antisémitisme, si on évoque le nez crochu et l’amour des juifs pour l’argent. À quoi est dû ce double standard?
 


Le monde entier se souviendra longtemps, de la marche pour la liberté de la presse et pour la démocratie qui a eu lieu à Paris le 11 janvier dernier, après les attentats qui avaient endeuillé la France, mais restera sur sa faim quant à la pertinence de la présence à ce défilé, de quelques barbares et de vrais pourfendeurs de nos droits universels. Certaines autorités turques par exemple étaient présentes à ce rassemblement, alors que 23 journalistes turques croupissent dans leurs prisons, pour s’être exprimés. Remarquée aussi, la présence du génocidaire Benjamin « Bibi » Netanyahu, tueur d’enfants palestiniens, alors qu’il avait assassiné 17 journalistes palestiniens à Gaza en juin dernier. Pour quelle liberté et surtout quelle démocratie marchaient-ils alors, quand tous sont insensibles au respect de la plus élémentaire de nos libertés civiles? On ne sert que des symboles aux peuples, la forme sans le fond, quelle imposture!
 


Que toutes les victimes de la barbarie humaine aient le repos éternel !
Que notre humanité retrouve une peu plus de calme et de paix...

Liberté d'expression, ce sac fourre-tout !

Comment peut-on vanter les mérites de la démocratie, crier «liberté d’expression» à se couper les cordes vocales et vouloir soumettre les gens à la dictature de la pensée unique d’une toute petite minorité de libertaires? Le monde compte environ 1.7 milliards de musulmans, devraient-ils tous se plier à la doxa de quelques joyeux drilles (à peine quelques milliers) athées, qui ont une envie folle de se payer l’islam et railler leur Prophète, sous le fallacieux prétexte de la liberté d’expression ? Si la France a des valeurs auxquelles elle tient (et c'est bien), la même chose s’applique ailleurs, avec la même pertinence. D’où vient-il donc que les médias français et certains politiques s’offusquent que des pays revendiquant la même indépendance et la même souveraineté que la France, aient refusé de choquer leurs populations avec le dernier numéro de Charlie Hebdo, caricaturant une énième fois Mahomet ?
 


Il n’y a rien de radical à exiger que l’on respecta la religion et les symboles religieux des autres. Ce n’est pas de l’intégrisme religieux que de demander aux dévergondées hystériques du groupe «Femen» qui se trimballent toujours les seins nus, d’aller chier et pisser loin des églises. Et on a parfaitement le droit de défendre la liberté d’expression pour les autres et la vouloir pour soi-même... Le prophète Mahomet représente un idéal pour les musulmans et il est totalement inadmissible qu’il soit caricaturé entrain d’avoir des rapports homosexuels ou posant nu, les testicules à l'air. Cette obsession qu'a Charlie Hebdo et ses fans avec ce personnage est malsaine, voire inquiétante.
 


Par ailleurs et sur un autre sujet, tout aussi épineux, Vladimir Poutine avait été raillé, insulté et traité de Nazi parce qu’il avait fait voter une loi qui interdisait le prosélytisme homosexuel auprès des mineurs chez lui, dans son pays, et non en Vendée en France, qui est hors de la juridiction de la Russie, cette Russie où des adultes consentants n’ont jamais cessé d’avoir le droit de choisir leur sexualité. C’était donc quoi le problème des français là-dedans ? Barack Obama (lui aussi) avait fait une tournée africaine exhortant les Chefs d’États des pays qu’il avait visités à dépénaliser l’homosexualité, au mépris de leurs cultures, de leurs croyances ou de leurs traditions, alors que chez lui aux USA, des américains parmi lesquels des innocents parfois, sont toujours condamnés à mort et assassinés pour certains types de délits. Plus grave encore, les policiers blancs aux USA prennent les quartiers à fort taux de noirs comme des champs de tir et s’exercent en tirant à balles réelles sur chaque noir qui passe... C’est donc ça le défaut de ces prétendues grandes démocraties occidentales là, incapables de faire quoi que ce soit chez elles, mais très promptes à courir chez le voisin pour le divertir avec de faux slogans.
 


Depuis les attentats de Charlie Hebdo, les mentalités ont évolué, prenant parfois des proportions inquiétantes. On en est à faire la comptabilité de ceux qui n’auraient pas respecté la minute de silence en mémoire des victimes de ces illuminés jihadistes, à l’école, au travail, dans les rues, les gares, on répertorie aussi ceux qui n’arboraient pas la pancarte « je suis Charlie », la larme à l’œil... Triste aussi qu’on en soit réduit à faire des procès pour défaut de compassion aux gens. Qu’on se le dise, et surtout qu’on s’y habitue, il y a des gens qui exècrent le journal Charlie Hebdo et qui pour rien au monde, même gratuitement, n’iront pas lire ses feuilles, qui ne véhiculent que haine et exclusion, en plus de faire dans la stigmatisation sélective.
 


Cette attitude condescendante de l'Occident vis-à-vis des autres cultures, croyances et valeurs, est un obstacle majeur pour la construction d’un espace de communion entre les peuples. Être libre c’est accepter de partager cette liberté avec les autres, dans le respect de leurs multiples différences, de ce qui les fonde. Les français seront toujours protégés par leurs lois en France, mais le seront moins, quand ils se rendront à l’étranger, où prévaudront d’autres lois en toute légitimité.
 


QUE TOUTES LES VICTIMES DE LA BARBARIE HUMAINE AIENT LE REPOS ÉTERNEL !

jeudi 8 janvier 2015

Cameroun - Barrer la route aux « claviers » de la haine et de la terreur

« Combattons la haine imbécile, l’immonde haine, qui n’a jamais rien su créer. »
Édouard Herriot...

Quel génie faut-il avoir pour ne parler que de corruption et de satrapie dans un pays en proie à la mort et à la désolation depuis plusieurs mois ? Quelle humanité est-on finalement, quand une tête tranchée, un jeune enfant arraché à la vie, baignant dans son sang, des habitations détruites, les déplacements forcés des populations apeurées, ne provoquent plus qu’une relative, voire atone indignation chez leurs frères ? Le nombre de victimes camerounaises, soldats et civils confondus se comptent désormais par dizaines, n’est-il pas un autre temps de faire de la politique politicienne ou de parler d’alternance au Cameroun et d’appeler au changement, quand les prochaines élections n’auront lieu que dans trois ans ? Ceux qui s’emploient à cette diversion dégoutante et malsaine sont de redoutables alliés objectifs et idéologiques des terroristes que combat leur pays (personne n’étant dupe) et qu’ils avaient déjà désigné en d’autres temps pour conduire la transition dont ils rêvent tous au Cameroun, même au prix de la vie de leurs parents. Ils ne parlent que de démocratie, ne jurent que par le suffrage universel, mais préfèrent s’aider des armes et autres machettes d’Abubakar Shekau, le leader inculte de Boko Haram qui parle en se grattant les couilles, pour accéder au pouvoir.

Les enjeux sont énormes pour les autorités camerounaises en ce moment, défendre l’intégrité du territoire et veiller à la sécurité des camerounais, toutes choses sans lesquelles, il n’y aurait pas de vie paisible à espérer au Cameroun. Ce combat fut d’ailleurs le même que pour obtenir l’indépendance il y a plus de 50 ans, autant que pour rester libre face la horde des prédateurs esclavagistes et colonialistes, depuis des siècles. Les camerounais étaient un peuple fier et le sont toujours pour une bonne partie d’entre eux, ça c’était jusqu’à l’introduction de l’école coloniale, qui continue de fabriquer jusqu’à nos jours, des générations de tarés sectaires, doublés d’errants idéologiques au nombrilisme exacerbé. Pire que de se retrouver dans l’inconnu d’un islam médiéval auquel veulent le soumettre Boko Haram et leurs soutiens, le grand danger que court le Cameroun est celui d’être pris en otage par de véritables fous furieux qui se cachent derrières leurs parchemins et qualifications diverses pour distiller leurs fiels sur les réseaux sociaux. Ils doivent être combattus à la dernière énergie et la loi antiterroriste votée récemment au Cameroun et promulguée par le Président Biya devrait s’étendre à eux... La France vient d’ailleurs de faire l’amère expérience de l’extrême radicalisation et de la folie meurtrière de ses propres fils sur son territoire. Il est donc de la responsabilité des autorités camerounaises de tirer les leçons de cette horreur indicible qu’a vécu un journal français ce matin et de mettre aux arrêts, ces fous furieux qui, arc-boutés sur leurs claviers et bavant de haine, n’ont que le mépris pour leurs institutions et ne veulent que la mort de la République.

Toute la France ce soir est UNE dans la douleur, dans l’émotion et dans sa détermination à combattre ceux qui se sont attaqués à ce qu’ils appellent, « Liberté de la Presse et Liberté d’expression », deux de nos valeurs fondamentales. Il n’y a pas de discours dissonant, il n’y a plus de posture partisane, tout le monde s’est imposé une espèce de pause politique au vue de l’actualité, même les appartenances religieuses se taisent. On ne parle plus que d’une seule voix, celle de la France.

Pendant ce temps, des ethno-fascistes camerounais, les doigts coincés entre les claviers de leurs ordinateurs, se réjouissent des malheurs que la secte obscurantiste Boko Haram inflige à leurs frères et sœurs au Septentrion camerounais, dans l’odieux espoir que le lac de sang de ces victimes innocentes coule jusqu’à Yaoundé, la capitale du Cameroun, les débarrasser de Paul Biya, afin qu’ils prennent son fauteuil, alors que sa légitimité de Président de la République court jusqu’en 2018.

« La haine des sots les décèle autant que leur ignorance. »
Simon de Bignicourt

Charlie Hebdo, quand la réalité dépasse la caricature


« Charlie Hebdo », le journal satirique de toutes les caricatures, celui de toutes les compromissions, le média de toutes les transgressions, même les plus nauséabondes, par leurs caractères négrophobes, racistes, islamophobes, a été attaqué ce matin. Une fusillade qui aurait fait 12 morts, parmi lesquels Charb, son dessinateur fétiche, celui qui avait réalisé le chef d’œuvre sur lequel Christiane Taubira apparaissait en guenon... Notre société n’a jamais été aussi violente, qu’est-ce qu’ils lui ont fait ? Que les victimes, toutes les victimes de la barbarie humaine, reposent en paix.

L'homosexualité en Afrique noire

L’Afrique, celle des peuples noirs, a une histoire, elle a donc une mémoire qu’il faut faire vivre, qui doit nous survivre. L’histoire nègre, celle de la traite négrière et de l’esclavage, c’était aussi des orgies homosexuelles que les captifs noirs devaient subir pour que leur domination soit effective. Un jeune et robuste mâle nègre devait être abusé sexuellement par l’esclavagiste, il fallait qu’il lui fasse don de ses parois rectales pour que sa condition d’assujetti soit actée... On devait lui casser le cabinet, c’était ça l’acte probatoire pour accéder au statut d’esclave. Mince alors !
 

Voilà pourquoi hors du sanctuaire inviolable de l’intimité ou de la vie privée de tout être humain, du respect que nous devons tous à l’orientation sexuelle que chaque individu choisit d’adopter, le prosélytisme homosexuel en Afrique noire doit être combattu à la dernière énergie, car c’est la perpétuation d’un acte dont le but clairement avoué pendant la traite négrière était d’avilir l’homme noir, de l’humilier, de le casser, une façon de lui retirer ce qui lui restait comme fierté et de lui dénier l’humanité.
 

Les peuples noirs dans leur très grande majorité disent non au lobbying homosexuel chez eux, certains étendent ce refus à la pratique même de cette sexualité, ils la rejettent, ils ont raison et je souscris d’ailleurs. Il n’est pas exclu que leurs positions évoluent sur la question, sur sa dépénalisation par exemple, à laquelle je souscris d'ailleurs. L’homosexualité, comme loi avec des droits comme en France ne peut donc pas et doit pas être politisée en Afrique, car nous n’avons pas la même histoire. C’est une question sociétale, que les africains dans l’intelligence qui les caractérise, sauront trancher sereinement, sans pression, ni passion. Ils avouent aussi par ailleurs ne pas avoir l’intention d’aller voir ce que font les gens sous leurs couettes, ce qui veut dire qu’aucun procès en homophobie ne saurait donc être une option à privilégier.

Cameroun, ce pays là!

Je sais que l'heure est aux vœux, la joie rythme l'attente de cette nouvelle année 2015. Me voici encore, inénarrable sur le Cameroun. Que ce pays connaisse enfin la paix in the upcoming year... J'y vais donc !
 

Certains, se réclamant de l’opposition camerounaise ou même activistes étaient tombés comme des morts de faim sur un projet de loi antiterroriste au Cameroun (désormais votée et promulguée), dont le but était simplement, comme partout ailleurs, de se doter d’un arsenal juridique permettant de lutter efficacement contre un ennemi occulte, qui oppose aux forces de défense nationale camerounaise, une guerre asymétrique, des méthodes de combat non conventionnelles sur lesquelles les lois républicaines de ce pays n’étaient pas encore adaptées. Des rictus de haine sciant leurs visages: «Une loi liberticide - Si on manifeste pacifiquement, c’est la peine de mort - Une réunion politique est devenue un acte terroriste avec le régime Biya » Et tutti quanti, ces contestataires mimétiques s’étaient mus pour l’occasion en juristes, une opposition exclusivement vindicative finalement, qui se complait dans la caricature, dogmatique à souhait, une attitude qui dessert fatalement les causes démocratiques qu’elle prétend défendre... What a pity!
 

Le 24 décembre 2014 (il y a quelques jours, à peine), le Premier Ministère français publiait un décret sur une mesure (Accès Administratif aux Données de Connexion) permettant aux agents de l’État de surveiller le « Net » français... Il s’agit en effet ici de l’article 20 de la loi de programmation militaire (Entrée en vigueur le 1er janvier 2015), un texte qui favorise une intrusion illimitée des services de l’État à l’ensemble des procédés de transmission d’informations à distance (Téléphone, SMS, internet, mail...) de tous ceux qui vivent sur le territoire français . Sous le très couru prétexte de la lutte contre le terrorisme, Manuel Valls pourra donc légalement intercepter, puis lire les mails ou sms privés des citoyens français. Il lui sera aussi loisible d’avoir légalement accès aux échanges intimes de tous les étrangers qui visiteront la France, ceux qui auront le malheur d’utiliser les réseaux nationaux français. Peut-on encore évoquer les libertés essentielles, quand la lutte contre le terrorisme est utilisée comme argument ? La France, terre des droits de l’homme avait déjà battu un record mondial en 2013, celui de la censure des tweets, avec des demandes d’informations sur les comptes personnels, puis celui de la demande des infos sur des milliers de compte Facebook... Pendant ce temps, sous le régime prétendument dictatorial et criminel de Paul Biya au Cameroun, avec ses lois supposées liberticides, des prisonniers de droit commun donne des interviews à des médias dont les lignes éditoriales sont clairement séditieuses et écrivent des livres à charge contre le gouvernement... Est-on à la lecture de tout ceci, plus libre en France qu’en Corée du Nord ? Si oui, en quoi ? Je file...
 

Le port négrier de Bimbia dans le Sud-Ouest du Cameroun fut dès 1776, le point de départ du commerce honteux du bétail humain vers les Amériques. Cette ville joua un rôle très important dans l’industrie du commerce des esclaves. Les captifs y étaient rassemblés, enchainés, puis transportés vers l’inconnue, pour la servitude. Au point de livraison du cheptel humain, les femmes étaient parfois isolées dans des camps, servant de temps en temps de jouets sexuels pour les esclavagistes, quand elles n’étaient pas accouplées de force aux nègres mâles , dans le but de favoriser la pérennité d'une main-d’œuvre nègre gratuite sur place. On atteignit les cimes de l’abjection dans cette période de traite négrière avec les sévices sexuelles que subissaient les nègres mâles, avant et après leur déportation. En effet, les maitres blancs n’avaient pas besoin de jeunes et robustes nègres, que pour les travaux forcés. La haine qu'ils avaient pour eux était telle que, ligotés, ces noirs assistaient impuissants, aux viols en procession de leurs parties rectales. Oui, le déni d’humanité pour l’homme noir, c’était aussi de lui éclater le rectum dans des pratiques sexuelles qui lui étaient inconnues jusque là. Voilà le supplice que devaient endurer mes ancêtres pour acter leur soumission, j’en ai le ventre tout retourné... Certains nègres à la fin de ces «récréations sexuelles» originales pour eux, étaient incapables de s’asseoir, leurs derrières ensanglantés, devant leurs bourreaux hilares, repus, mais salivant déjà certainement à l’idée des prochaines séances de plaisir…anal.
 

Bon, si on admet tous que l’intimité de chaque être humain est un sanctuaire inviolable, que chacun (adulte) a le droit de faire de sa vie sexuelle ce qu’il veut à partir du moment où c’est confiné dans le secret du privé, peut-on tolérer que des intellectuels africains, certains se prévalant même de «concierge de la République», descendants des fils d’Afrique qui avaient connu les affres des viols massifs de leurs parois rectales par de brutaux esclavagistes, puissent retourner sur le théâtre de la déshumanisation de leurs ancêtres, faire du prosélytisme homosexuel ? Voilà ce qu’un taré sectaire par exemple, Ayatollah de la haine tribale, haineux irréductible, prétendument écrivain a servi à une horde de suivistes désorientées et en mal de sensations fortes, en cette fin d’année 2014. Il les encourage à tomber le pantalon pour se faire gouter le fion. Il les incite à se tourner vers la pratique d’une sexualité taboue, interdite dans nos cités. Voilà comment une nouvelle génération de supposés érudits africains méprisent l’histoire des peuples noirs, en répétant avec vice et délectation, le martyrs de ceux qui les avaient précédés. Quelle tristesse !
 

Que les gens se le disent, le prosélytisme homosexuel en Afrique est totalement contre les valeurs que ce continent veut véhiculer. Il est aussi contreproductif car, il permet de perpétuer un acte dont le but était d’abâtardir le nègre, de le rompre, de le salir, de le déshumaniser. La pédérastie est donc par conséquent interdite dans la plupart des pays en Afrique et les raisons ne manquent pas à cela... En mémoire de ces milliers d’africains morts des viols collectifs qu’ils avaient dû subir des esclavagistes occidentaux, cette pratique sexuelle que certains qualifient de honte et de transgression ne devrait pas dépasser le sacrosaint cadre de l’intimité ! On devrait par exemple coller une affiche «No enter» sur l’anus ou sur les fesses de tout hominien mâle qui viendrait du continent noir !
 

Voilà déjà un vœu bien ficelé pour 2015…
 

Sur un tout autre sujet, le long de l’année 2014, il n’aura été question entre autres que de la fuite de Blaise Compaoré vers la Cote-d’Ivoire ou du peuple burkinabé qui avait vaincu un dictateur, du «chassement» de Mbiya ou du «MBiya must go» au Cameroun, du Gabon aussi avec son lot de mauvaises fortunes, Ali Bongo son Président étant accusé par Pierre Péan l’écrivain français, d'être d’origine nigériane et non gabonaise... Bien. Qu’y a t-il eu de plus dans le panier de la ménagère africaine avec toutes ces élucubrations ? Bon, dites-moi:
 

- Quelqu’un a t-il des solutions autres que les incantations suscitées, pour empêcher la société française TOTAL d’être la première au monde en hydrocarbures, sur la peau et le sang des fils d’Afrique, tirant l’essentiel de ses ressources (80%), du pillage du brut africain ?
 

- Comment transformer concrètement le « Chassement » de «Mbiya» en actes qui libéreront l’Afrique du nazisme financier du Franc CFA, qui permet chaque année à la France de confisquer 200 milliards d’euros d’excédents budgétaires des frêles économies de nos pays de la Zone Franc ?
 

- Comment traduire nos frustrations et aigreurs en actes forts, demandant par exemple à la France de respecter la souveraineté et l’indépendance des États africains, en retirant ses 12.000 soldats stationnés sur nos sols ?
 

- Pour finir, y aurait-il un courageux pour nous dire comment renverser la suprématie mondiale de la société AREVA sur l’industrie nucléaire, quand nous savons tous qu’elle extrait l’uranium nigérian en ne payant que le franc symbolique ?
Mes meilleurs vœux à tous pour 2015 !