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jeudi 8 janvier 2015

Cameroun - Barrer la route aux « claviers » de la haine et de la terreur

« Combattons la haine imbécile, l’immonde haine, qui n’a jamais rien su créer. »
Édouard Herriot...

Quel génie faut-il avoir pour ne parler que de corruption et de satrapie dans un pays en proie à la mort et à la désolation depuis plusieurs mois ? Quelle humanité est-on finalement, quand une tête tranchée, un jeune enfant arraché à la vie, baignant dans son sang, des habitations détruites, les déplacements forcés des populations apeurées, ne provoquent plus qu’une relative, voire atone indignation chez leurs frères ? Le nombre de victimes camerounaises, soldats et civils confondus se comptent désormais par dizaines, n’est-il pas un autre temps de faire de la politique politicienne ou de parler d’alternance au Cameroun et d’appeler au changement, quand les prochaines élections n’auront lieu que dans trois ans ? Ceux qui s’emploient à cette diversion dégoutante et malsaine sont de redoutables alliés objectifs et idéologiques des terroristes que combat leur pays (personne n’étant dupe) et qu’ils avaient déjà désigné en d’autres temps pour conduire la transition dont ils rêvent tous au Cameroun, même au prix de la vie de leurs parents. Ils ne parlent que de démocratie, ne jurent que par le suffrage universel, mais préfèrent s’aider des armes et autres machettes d’Abubakar Shekau, le leader inculte de Boko Haram qui parle en se grattant les couilles, pour accéder au pouvoir.

Les enjeux sont énormes pour les autorités camerounaises en ce moment, défendre l’intégrité du territoire et veiller à la sécurité des camerounais, toutes choses sans lesquelles, il n’y aurait pas de vie paisible à espérer au Cameroun. Ce combat fut d’ailleurs le même que pour obtenir l’indépendance il y a plus de 50 ans, autant que pour rester libre face la horde des prédateurs esclavagistes et colonialistes, depuis des siècles. Les camerounais étaient un peuple fier et le sont toujours pour une bonne partie d’entre eux, ça c’était jusqu’à l’introduction de l’école coloniale, qui continue de fabriquer jusqu’à nos jours, des générations de tarés sectaires, doublés d’errants idéologiques au nombrilisme exacerbé. Pire que de se retrouver dans l’inconnu d’un islam médiéval auquel veulent le soumettre Boko Haram et leurs soutiens, le grand danger que court le Cameroun est celui d’être pris en otage par de véritables fous furieux qui se cachent derrières leurs parchemins et qualifications diverses pour distiller leurs fiels sur les réseaux sociaux. Ils doivent être combattus à la dernière énergie et la loi antiterroriste votée récemment au Cameroun et promulguée par le Président Biya devrait s’étendre à eux... La France vient d’ailleurs de faire l’amère expérience de l’extrême radicalisation et de la folie meurtrière de ses propres fils sur son territoire. Il est donc de la responsabilité des autorités camerounaises de tirer les leçons de cette horreur indicible qu’a vécu un journal français ce matin et de mettre aux arrêts, ces fous furieux qui, arc-boutés sur leurs claviers et bavant de haine, n’ont que le mépris pour leurs institutions et ne veulent que la mort de la République.

Toute la France ce soir est UNE dans la douleur, dans l’émotion et dans sa détermination à combattre ceux qui se sont attaqués à ce qu’ils appellent, « Liberté de la Presse et Liberté d’expression », deux de nos valeurs fondamentales. Il n’y a pas de discours dissonant, il n’y a plus de posture partisane, tout le monde s’est imposé une espèce de pause politique au vue de l’actualité, même les appartenances religieuses se taisent. On ne parle plus que d’une seule voix, celle de la France.

Pendant ce temps, des ethno-fascistes camerounais, les doigts coincés entre les claviers de leurs ordinateurs, se réjouissent des malheurs que la secte obscurantiste Boko Haram inflige à leurs frères et sœurs au Septentrion camerounais, dans l’odieux espoir que le lac de sang de ces victimes innocentes coule jusqu’à Yaoundé, la capitale du Cameroun, les débarrasser de Paul Biya, afin qu’ils prennent son fauteuil, alors que sa légitimité de Président de la République court jusqu’en 2018.

« La haine des sots les décèle autant que leur ignorance. »
Simon de Bignicourt

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