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dimanche 24 juin 2012

Pour qui se prennent ces pseudos journalistes français ?

S'ériger en champions de la bonne vertu, en bonnes consciences de la société française tout court, commence vraiment à bien faire. Pareil qu'en coupe du monde sud africaine, on retrouve les mêmes censeurs, Lizarazu en première ligne, haineux, teigneux, comme du temps où il jouait au football, sans talent, insipide, ne passant de l'ombre à la lumière que grâce aux talents des Zidane et autres. Le "casse-toi pauvre con..." de Sarkozy l'avait suivi pendant tout son quinquennat comme président de la république française, mais les mêmes propos venant d'un journaliste ou ce qui semblait l'être, dirigé vers Samir Nasri qui réagissait en proférant des injures, qui pour ma part étaient de la même nature que les propos de l'éditocrate et c'est le branle-bas médiatique, c'est tout le monde de la presse qui se jette sur ce garçon. Oui, pour qui se prennent ces griots du monde de la presse francaise ? La France a vraiment un problème, Marine Le Pen, Mohamed Merah, Sarkozy, Samir Nasri, sont à l'image de leur société, clivants, discriminants, très peu vertueux, chacun voulant donner des leçons aux autres... J'ai entendu un porte-micro de Itélé ce matin dire que les propos du footballeur allaient avoir une influence négative sur les jeunes, des footballeurs amateurs... Les footballeurs sont ils payés pour éduquer les masses ? S'attend-on à ce qu'un footballeur soit lettré ? Qu'il sorte de Harvard avec les grands diplômes ? Ces journalistes de carton, qui rapportent des propos choquants, parfois sortis de leurs contextes, prennent ils en compte le fait que de jeunes personnes ou carrément leurs enfants ou leurs neveux, peuvent être choqués en les écoutant ou en lisant ces insultes rapportées et en off le plus souvent,  dont ils sont les relais et principaux agents de pubs ? Des journalistes, nous nous attendons qu'ils le soient véritablement, qu'ils arrêtent de donner leur avis sur tout, ils ne représentent pas un modèle de société et ne sont pas garants du bon comportement des uns et des autres. Je ne demande pas à Frank Ribery de mieux s'exprimer en français, ni ne demande à un journaliste sportif de savoir jouer au handball... Les deux doivent et peuvent travailler ensemble, car ils sont complémentaires.

dimanche 10 juin 2012

Paul Biya, vide idéologique et opposition bancale

Une foi inébranlable en la démocratie, garante d'une société juste, qui appelle ses fils à se retrouver autour des valeurs communes aura motivé cette sortie. 
Une nation forte repose justement sur la recherche perpétuelle des idées innovantes à partir desquelles se font les mutations ou les transitions. 
Paul Biya, l'actuel président de la république du Cameroun, en poste depuis environ trois décennies, candidat à sa réélection en octobre 2011, avait remporté le suffrage d'une majorité de ses compatriotes et présidera donc aux destinées du Cameroun pour les sept prochaines années... 
Même par défaut, il aurait emporté mon vote, non pas que je ne sois pas concerné par le manque d'alternance au Cameroun depuis si longtemps, mais davantage par l'absence d'une idéologie forte dans l'opposition et la non émergence d'un leader capable de faire le consensus autour de sa personne. 
Quelqu'un que je ne vais pas citer ici m'avait laissé entendre ( je reviens dessus ) que sur une population d'environ vingt deux millions d'âmes, au moins dix-neuf étaient radicalement opposés à la politique de l'actuel président du Cameroun, et une bonne partie détestant cordialement sa personne. Ma question est la suivante, comment un homme cristallisant autant de haine au tour de sa seule personne, peut-il gagner une élection présidentielle, qui est par essence la rencontre entre un homme ou une femme et son peuple ? Des ébauches de réponse glanées ci et là convergeaient vers des idées selon lesquelles la fraude massive, L'intimidation, l'oppression avaient permis au candidat sortant de l'époque de l'emporter. Ce constat léger, vide de toute conviction n'avait pas mon adhésion et allait dans la droite ligne des slogans creux qui tenaient lieu de programme politique lors de la campagne de cette présidentielle 2011 camerounaise... 
L'opposition camerounaise pendant cette campagne avait misé sur une stratégie à mon avis non-payante, car reposant grandement et uniquement sur la détestation du candidat sortant. Pour moi donc, vouloir construire le Cameroun de demain avec un programme comme celui là était ni plus, ni moins qu'une tentative de corruption, l'abandon du combat idéologique, un manquement criard au devoir citoyen et une rupture définitive du pacte qui lie ces représentants du peuple avec le reste de la population. 
Pour appuyer mon propos sur l'absurdité du constat selon lequel Biya est haï dans son pays, comment l'opposition camerounaise n'avait-elle pas pu capitaliser sur cette pseudo haine, en proposant des idées fortes et en présentant un candidat du consensus, à même de mettre fin au règne du candidat sortant ? Ils ont failli ! 
Par ailleurs, et s'adressant à ce peuple soi-disant meurtri, il aura lors de cette élection démissionné de son rôle de censeur. Un vote est l'expression même d'un sentiment. Dans la démocratie, c'est le peuple qui décide et s'abstenir, c'est faire vivre les extrêmes, c'est aussi abandonner son rêve et hypothéquer son avenir, celui de son pays... Aller voter, c'est un acte citoyen, c'est un devoir civique ! 
Un Cameroun riche, prospère, ouvert sur le monde commande que des idées neuves foisonnent, ensuite qu'un homme consensuel les porte et fasse vivre le rêve de l'alternance. Le débat politique commande aussi que s'installe dans la durée une opposition véritable, qui saura définir les enjeux. Et si cette opposition veut être crédible, elle devrait être exemplaire dans tous les sens du terme par rapport à sa conception de l'alternance, qu'elle comprenne qu'elle ne va pas que dans un sens, appliquée à elle même d'abord, l'adhésion de tous leur sera acquise.  

lundi 4 juin 2012

François Hollande, le désaveu

À peine élu, tout dans son comportement trahit déjà une attitude détestable qu'on retrouve généralement chez des arrivistes ou des parvenus. 
François Hollande se comporte déjà et je le regrette vraiment, comme un enfant gâté, la France serait son jouet, son arrogance fait de la peine et son égo est immense...Sur une population française de plus de soixante millions d'habitants, moins du tiers lui a fait confiance et cela a été suffisant pour faire de lui le nouveau président de la république. C'est le jeu démocratique, l'expression d'une relative majorité a prévalu. De là à se prendre pour le Président de la terre entière, François Hollande se fourvoie gravement.  En France, nous vivons dans un état de droit, pour ce faire, quiconque n'est pas content de la politique menée par le gouvernement en place, peut manifester son mécontentement à travers des actes prévus par la loi de la république. Le droit de grève par exemple est justement un cadre qui permet d'exprimer un sentiment de désapprobation ou de non-adhésion à une politique. Quand le calendrier électoral le permet, tout citoyen peut à travers des votes, sanctionner une politique qu'il désapprouve ou un élu. Il est donc par conséquent inadmissible, criminel, qu'un groupe de gens, mécontents de la politique menée,  prennent des armes et se rebellent en s'attaquant aux institutions de l'état, commettant des crimes, en exigeant le départ des dirigeants... La France ne peut pas tolérer la présence d'une rébellion armée sur son territoire. Les seuls corps habilités à détenir des armes et à s'en servir quand c'est nécessaire sont les forces armées ou les force de maintien de l'ordre et de maintien de la paix. Ailleurs, en Syrie en l'occurrence, le président français entretient et encourage des terroristes pour semer le chaos, il soutien et encourage des assassinats par ces terroristes, qu'il impute ensuite au gouvernement syrien, créant ainsi un émoi international et facilitant une intervention militaire qui changerait le régime en place. Ceci est évidemment un mépris criard des lois internationales. François Hollande s'en fout, élu récemment président de la république, il se comporte comme le roi du monde et a du mal à cacher son arrogance. La conférence de presse organisée lors de la visite du président russe Vladimir Poutine en France en est une illustration. Le leader russe milite pour une solution concertée et surtout politique de la crise syrienne, quand son homologue français lui, exige le départ du président syrien et place cela comme un préalable à toute chose. De quel droit peut-il décider de ce qui est bien ou pas pour le peuple syrien ? Il avait même déjà évoquer l'idée d'une intervention militaire là-bas, pour qui se prend t-il ? Ceux qui regrettent Sarkozy  le va-t-en-guerre sont servis avec Hollande ! Ce dernier a tout aussi soif de sang que son prédécesseur.