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samedi 25 juin 2016

ROYAUME-UNI: BREXIT, EXIT, SORTIE, LIBÉRATION... WHO CARES?

Quelque soit le terme choisi, ce combat est celui de la souveraineté des peuples. Ils doivent cesser d’être les otages des intérêts occultes de leurs dirigeants et prendre leurs destins en mains. Il est donc question qu’ils se libèrent des griffes acérées des multinationales, des places boursières, des marchés financiers, bref, du capitalisme carnassier, dont les ravages semblent ne pas connaitre de répit.

Il est généralement admis, quoique faux, que les leaders occidentaux ont la démocratie chevillée au corps et en font un impératif intangible pour leurs sociétés. Qu’ils (ces leaders) soient donc indignés que les anglais utilisent les canons de cette démocratie, pour sortir de l’étau meurtrier de la «broyeuse» qu’est l’Union Européenne, est assez intrigante. Et si François Hollande, pour prendre un exemple, était un tant soit peu attaché à la démocratie, l’autodétermination ne devrait pas susciter chez lui des sentiments tels que la «déception» et la «tristesse», pour reprendre ses mots.

C'est d'ailleurs une attitude du Chef de l’État français qui tranche avec celle qu’il a toujours eu hors de ses juridictions, en Syrie notamment, quand il s’immisce dans les affaires internes de ce pays, jugeant que le Président syrien Bashar Al Assad n’est pas légitime pour gouverner un peuple qui l'a pourtant élu. On se rend compte que la démocratie veut finalement dire des choses très différentes à François Hollande selon ses humeurs. On ne doit donc pas être effaré, qu'il dise que le vote anglais est «douloureux» et qu’il le «regrette profondément». Une banalité qu’il partage avec n’importe quel tyran qui tient à son rang…

Une démocratie effective n’aurait en outre pas toléré que le même François Hollande soumette son projet de loi sur le «mariage pour tous» aux députés d’une Représentation Nationale acquise à sa cause, parce que majoritaire - quelle lâcheté ! -, au détriment d’un référendum, qui aurait permis à tous les français de s'exprimer sur un sujet qui les concernait en premier lieu, avant d'être un enjeu de politique politicienne.

L'Union Européenne et son rouage mafieux sont à l’Europe, ce qu’est le Franc CFA aux pays africains de la Zone Franc, un outil redoutable élaboré par des prédateurs pour asservir les peuples ! Dès qu’une opportunité de s’en échapper se présente, même au prétexte de la démocratie, concept inique, qui dessert les peuples, il faut s’en saisir et fuir. Les anglais, même s’ils étaient mangés au «Taro» ou à la «Sauce Gombo» demain, auraient déjà causé un tort énorme aux brigands qui trônent à la tête de nos États et à leurs sponsors. Le «Brexit», dans son esprit, n’est pas loin de la décision des Nègres de s’affranchir des plantations de la servitude, il y a quelques siècles. La liberté n’a pas de prix. Elle s’offre gratuit et sans condition…. Comprenne qui pourra !

jeudi 23 juin 2016

France - Législatives 2017: Patrick Balkany candidat, Manuel Valls est où ?

L'éthique et la morale publiques n'ont jamais fait bon ménage avec la politique, aussi vrai que le peuple n'ait jamais exercé de pouvoir nulle part. Celui qui n'a pas encore compris cela, qui par son indolence complice, ainsi que par sa coupable passivité, accepte de jouer le rôle de mouton - dont la seule vocation c'est de suivre et de se faire tondre -, c'est encore le peuple. Aucun épanouissement personnel ou la construction d'un destin national ne passerait par le choix d'un homme, à travers un bulletin de vote glissé dans une urne. C'est un vaste enfumage.

Patrick Balkany a été investi par le parti politique «Les Républicains», pour se présenter aux prochaines élections législatives de juin 2017. Ses multiples mises en examen pour fraude fiscale, blanchiment de fraude fiscale, corruption passive et déclaration mensongère - de jolies épithètes qui cachent mal le grand bandit qu'il est - n'y feront rien.

Personne n'entendra Manuel Valls, le Premier Ministre français, s'offusquer qu'un (multi) mis en examen, personnage sulfureux, dont la moralité et les actes douteux n'émeuvent plus grand monde, se présente à une élection nationale pour gérer la chose publique. Il ne fera pas la même sortie qu'avec Karim Benzema, qu'il jugeait inéligible pour porter les couleurs de l'équipe nationale de football de France, parce que mis aussi en examen dans une affaire.

Non, curieusement, le bien-pensant et vertueux Manuel Valls, Chef de gouvernement d’une République qu’il veut pourtant «irréprochable», ne dira rien sur la candidature infamante de Patrick Balkany, car il appartient à la même tribu que lui, celle de tous ces hommes politiques empruntés, délinquants primaires pour certains d'entre eux, qui ne sollicitent les suffrages de leurs concitoyens, que pour construire leurs carrières, profiter des avantages du système et servir les intérêts des réseaux occultes. Ils sont solidaires entre eux. Le genre de solidarité des grandes traditions de la mafia sicilienne.

Une autre curiosité et non des moindres, c’est le crédit qu’une élite africaine inculte, bête même, mais très fièrement «diplômeuse», accorde à ces vautours. En effet, les François Hollande, Nicolas Sarkozy ou Patrick Balkany, continuent d’être la référence en matière de gestion de la chose publique pour certains africains, malgré la méfiance qu'imposent leurs parcours et ils n’hésitent jamais à les solliciter, pour qu'ils viennent les aider à transformer leurs pays en Afrique. Même le village ne peut plus aider la qualité là…

mardi 21 juin 2016

Pourquoi l'assassinat de la députée britannique JO COX, n'est pas un acte terroriste...

La très opportune, aussi pompeuse qu'inutile formule «Je suis...», à la suite de chaque acte qualifié de terroriste ces dernières années en Occident n'a pas été entendue après l'indicible assassinat de la Députée britannique Jo Cox, laissant prospérer ainsi - as far as I'm concerned, je le précise -, un sentiment d'injustice (enfin, presque...), voire même de mépris envers cette grande Dame qui n'était pourtant couverte que d'honneurs. Que s'est-il donc passé ?

Ce slogan populaire, entonné et imposé à tous par les politiques occidentaux et relayé par leurs médias aux ordres, dans une surenchère émotionnelle malsaine, supposé être une sorte de cri de ralliement en faveur des victimes de la barbarie, n'a pas été entendu, ni lu quelque part, pour marquer le désaccord avec le meurtre de la parlementaire britannique, au moins aussi fortement que ce fusse le cas pour les victimes des frères Kouachi au siège du journal Charlie Hebdo en janvier 2015.
 

Il ne fallait pas aller loin pour comprendre que, ne pas honorer la mémoire de la Députée britannique de l'exquise escroquerie émotionnelle «Je suis…», venait du fait que le profil de son assassin ne correspondait pas à l'emploi... Absolument pas! En effet, juste avant de tirer trois fois sur Jo Cox, son meurtrier présumé cria «Britain First», qui veut dire en français «La Grande-Bretagne d'abord!» Shocking!

D'où sortait il avec ça ? À quelle école de la barbarie avait-il été faire ses grades, pour ignorer à ce point, que son doucet slogan «évangélique» ne pouvait pas se substituer au traditionnel, brutal, obscurantiste, cinglant «Allah Akbar», qui aurait gentiment, mais résolument conduit l'esprit collectif à se diriger moutonnement vers la qualification de son meurtre en acte terroriste ?

C'est ce dont on avait besoin en effet, pour soulever la vraie émotion, un assassinat qu'on allait de facto attribuer à l'islam et/ou incriminer les musulmans. Son bourreau n'avait pas que ça d'ailleurs comme défaut le bougre, il avait surtout les torts conjugués de ne pas s'appeler Hamed ou Abdallah et de ne pas être de confession musulmane. Rédhibitoire n'est-ce pas ? Oui en effet...

C'est comme ça que selon vos origines et la religion que vous pratiquez, assassin, vous serez affublé de l’étiquette de terroriste islamiste et antisémite comme Amedy Coulibaly, le preneur d'otages de l'hyper Cacher de la Porte de Vincennes à Paris ou alors on dira que c'est un «suicide altruiste», si vous êtes Blanc et que vous vous appelez Andreas Lubitz, lui le pilote allemand de la Germanwings, qui avait précipité volontairement l'avion qu'il pilotait contre le versant d'une colline française, tuant sur le coup plus d'une centaine de personnes.
Faites donc à chaque fois le bon choix... 😊😊

QUE TOUTES LES VICTIMES DE LA BARBARIE HUMAINE REPOSENT EN PAIX

samedi 18 juin 2016

France, Euro 2016 de football, de racisme aussi accessoirement...

Ils sont tous là, ces délégués syndicaux du lynchage et de l'exclusion des nègres et des autres minorités en France, armés de micros et écumant les plateaux de télé pour distiller leurs fiels de petits racistes irascibles, qui dans un pays normal, feraient plutôt leur fierté. Ils avaient tout fait pour exclure Karim Benzema, mis en examen, mais force à l’État de Droit, était présumé innocent, que ça ne leur suffisait pas, ils avaient fini par avoir son scalp.

Ils disaient vouloir la sérénité au sein du groupe France pendant l’Euro de football, magie de leurs cerveaux tortueux de petits-fils d’esclavagistes, anticipant que l'avant-centre du Réal de Madrid allait en être un obstacle et que ses coéquipiers en équipe de France n'en voulaient pas de toutes les façons, s'aidant dans leurs honteuses cabales, de sondages intentionnellement défavorables à Benzema, que son sélectionneur n'avait pas d'autre choix que de ne pas le sélectionner.

Comme des moustiques de Douala sevrés de sang frais, il leur fallait une autre victime, qu'un autre nègre en la personne de Paul Pogba se rappela à leurs bons souvenirs de pathétiques suprémacistes. Pascal Praud, bavant de haine, y était même allé de son lobbying morbide, se faisant entendre partout, pour exiger l'exclusion d'un des atouts majeurs de l'équipe de France à l’Euro 2016, au prétexte que Pogba avait fait un bras d'honneur après le but victorieux de l'équipe de France contre l'Albanie. 


Il n'y avait pourtant pas de plaignant et le bilieux journaleux d'iTélé n’arrivait même pas à désigner la victime du «bras d’honneur mortel», mais il voulait quand même la guillotine pour le nègre, certainement pour le punir d'être Noir, pas encore remis que ses diatribes haineuses, répétées, obsessionnelles, sur Patrice Evra n'aient jamais réussies à le tuer depuis plus de 6 ans.

Le racisme anti-Nègre en France, c’est une banalité, comme l’était le «Fuck Off» - j’apprends à l’instant - de Giroud envers un arbitre récemment, aux conséquences extra light, pour ne pas dire inexistantes, si on tentait le cynisme d’une comparaison avec la condamnation à mort requise contre l'arrière-petit-fils d’esclave Pogba… Un dessin ?

Politique - Démocratie - France... CQFD


Dans les pays de la démocratie, concept dont les maîtres auto-proclamés et incontestés, véritables boulimiques de la liberté - «pince-sans-rire» -, sont évidemment François Hollande, Barack Obama et consorts,

- La grève (Cessation collective et concertée du travail en vue d'appuyer des revendications professionnelles dont l'employeur a connaissance) ET 

- La manifestation (action collective, rassemblement organisé dans un lieu public ou un défilé sur la voie publique, ayant pour objectif de rendre public le mécontentement ou les revendications d'un groupe, d'un parti, d'un collectif, d'une ou plusieurs organisations syndicales...etc),

sont des éléments constitutifs de sa réalité et de son expression. La démocratie donc. Ça c'était pour planter le décor.

Allons nous vers l'interdiction des grèves et des manifestations en France - une tendance claire -, afin que nous nous installions durablement dans la tyrannie ? On n'interdit pas la contestation et la liberté de penser dans les sociétés prétendument démocratiques.

Grever et manifester, ce sont des Droits qui consacrent la démocratie et qui ont rang de valeurs fondamentales, susurrai-je plus haut. Et ça ne gêne nullement que je me le ressasse…

L'oiseau avait vu le caillou de Manuel Valls depuis et s'était mis à l'abri...

- D’un, nous sommes en janvier 2015, quelques jours après les attentats de Charlie Hebdo, contraindre en ce moment là et en tout temps d'ailleurs, tout le monde en France au «Je suis Charlie» plus malhonnête, qu'il n'était utile et ce malgré une condamnation ferme et unanime du terrorisme par les français, parmi lesquels une majorité, qui rejetait les sarcasmes aux relents racistes, négrophobes et islamophobes du torchon qu’est Charlie Hebdo...

- De deux, ressortir la menace terroriste ad nauseam, l'État d'urgence aussi, tout en recherchant des prétextes pour museler les français et empêcher les plus démunis d’entre eux d’exiger plus de droits et de justice sociale, à travers des mouvements d'humeur pourtant prévus par leurs lois, 

Procède du même projet d'exclusion du peuple dans le processus démocratique de son pays, par des dirigeants démissionnaires, irrémissiblement soumis aux diktats des marchés financiers et des lobbies mafieux. 


Et pendant ce temps, des intellectuels africains, grands diplômés des écoles des formules creuses, notamment ceux du Cameroun, frappent aux portes de cet Occident décadent, dont la perte est programmée, pour lui demander de les aider à mettre sur pieds chez eux en Afrique, ce qu'il est déjà incapable de faire chez lui... Le vrai charlatanisme ! 

mardi 14 juin 2016

Accusés de terrorisme, certains musulmans plaident coupables...

Il y a des actes terroristes, qui sont accueillis avec délectation auprès de certains musulmans originaires d'Afrique noire, notamment ceux du Cameroun. Une légitimation de l'indicible barbarie, qui trouve son fondement dans le sentiment de répulsion que ceux qui se réclament de l'héritage du Prophète Mahomet, nourrissent à l’égard des homosexuels. Un jeu morbide auquel ils ont tort de se livrer, lorsqu’on sait que dans l’esprit de certains conservateurs et suprémacistes racistes, les musulmans sont les coupables naturels du terrorisme qui endeuille nos familles. 

En effet, l’ayant lu et vu avec effarement sur les réseaux sociaux depuis la tuerie de la boite de nuit gay aux États-Unis, qui a couté la vie à une cinquante de personnes, certains musulmans, fièrement, disent oui tout le temps à la terreur djihadiste, tant que les victimes seront coupables de n'avoir pas respecté leurs standards de la sexualité. Ils disent en outre, ceci pour conférer un caractère sacré à leurs postures, qu'ils ne font que suivre la volonté de leur Prophète, s'aidant de quelques affiches ou de quelques versets coraniques, que l’inculte que je suis ne peut pas interpréter, encore moins contester. 

Si les préceptes coraniques ou les recommandations du Prophète Mahomet sont déjà au dessus de nos lois, celles de la République j'entends, les musulmans pourront-ils encore continuer à se défendre de ne pas faire partie d'une secte surannée qui théorise la barbarie ? Pour parler des français, que je connais un peu, il y en a déjà en grand nombre et on s’en plaint, qui se sentent menacés chez eux par une religion qu'ils ne comprennent pas et qui n'a que la violence pour répondre aux questions que lui pose leur société moderne, prétendument.

Quand un musulman se réjouit de l'assassinat par un autre musulman, d'innocentes personnes, au nom d'Allah de surcroît, il valide donc la thèse de ceux qui soutiennent que l'islam et le terrorisme ne font qu’un finalement. Moi quoi dedans ?

Finalement, je comprends pourquoi certains font le lien que je juge facile, entre le terrorisme et l'islam. Je comprends surtout pourquoi dire «Allah Akbar» est devenu une allégeance à un groupe terroriste dans l'esprit de certains occidentaux. Mon combat contre les amalgames, quoique farouche, a pris un coup depuis quelques jours. Si c’est le Prophète Mahomet qui a envoyé l’illuminé sectaire qui vient de tuer des civils dans une boite de nuit aux États-Unis, parce qu’ils étaient homosexuels, c’est donc qui le cerveau derrière les attentats terroristes récurrents du Nord Cameroun, de Belgique ou de France ? Les victimes étaient-elles aussi d’une sexualité «douteuse» pour la Communauté des musulmans ? 

L’humanité est un impératif intangible.

lundi 13 juin 2016

LA LIBERTÉ: Le modèle de société occidental, un échec patent, mais adoubé par une élite africaine à la rue intellectuellement et idéologiquement.

Le mode d'organisation d'un État ou un régime politique ne peut être apprécié que par rapport à l'impact qu'il a sur une population sur laquelle il s'exerce. C'est à l'aune de la réaction de cette population, qu'on peut objectivement juger de son efficacité. Les peuples sont, on peut le dire, les baromètres de nos sociétés, bien malgré eux la plupart du temps, en ce sens qu'ils servent de cobayes aux «Brain Box» ou «Think Factory», ces usines corrompues, qui fabriquent de faux concepts et produisent des idées présumément géniales, pour briser leur résistance face aux injustices d’un système qui les broie.

Le bon sens s'invitant partout, il est toujours judicieux de procéder à l'évaluation d'un modèle de société où il est conçu, avant de songer à le transposer ailleurs. La France, terre autoproclamée des libertés, de justice et des égalités sociales, promotrice par excellence de la démocratie, même sortie des obus de mortiers, est entrain de ployer sous le poids des grèves et des manifestations de mécontentement des citoyens français, pour contredire son auto-acclamation de société juste et égalitaire, qu'il est utile de se poser la question de savoir si elle représente toujours le modèle qu'on voudrait voir prospérer ailleurs.

En effet, ce désolant panorama des rues françaises jonchées d’ordures ménagères, la défiance croissante des citoyens français vis-à-vis de leurs autorités, à travers des grèves interminables et paralysantes, qui tournent parfois en émeutes, ne renvoie pas l’image d’une société démocratique aboutie et apaisée, que tous les autres pays jalouseraient. Un pays qui bat tous les records de contestation apporte la preuve que son administration est un échec. Si c'est ça la démocratie, qui en veut ?

La France qui perdait encore il y a peu, des millions d’euros - 20 millions d’euros/jour (13+ Milliards de Fcfa) pour la SNCF - par jour à cause des grèves, devrait donc inciter ses dirigeants à plus d’humilité, voire à plus de modestie, quand ils doivent s'exprimer sur les affaires internes des autres États. Ce n'est, pour simple rappel, plus la France qui définit les critères d'accession à la souveraineté des autres pays. On ne peut en effet pas être un bon conseil chez les autres, quand on a lamentablement échoué chez soi et les africains de leur côté, devraient cesser de recruter dans la médiocrité. Médiocre, François Hollande l'est !

Le «combat pour plus de liberté
» - un autre slogan creux, mais un génie quand même du prédateur -, dans un contexte afro-africain, étant la bêtise la mieux partagée entre africains en ce moment, il n'est pas vain de leur rappeler, qu'être libre, juste pour se payer le luxe de contester, manifester, grever ou engager un bras de fer avec ses autorités, pour un résultat finalement mitigé, n'est qu'une escroquerie, un énième enfumage mis en avant, pour faire croire à un peuple moutonnier résolument, qu'il détient le pouvoir.

C'est d'ailleurs comme le droit de vote sensé permettre au peuple de choisir son destin, qui se résume au final à choisir de quelle façon il sera assassiné. Si on n'est pas pour autant assez libre qu'on le voudrait en produisant soi-même assez pour sa propre survie, ce n'est pas dans la contestation que la «liberté» cessera d'être une notion relative. Un droit de grève ne se transformera jamais en un sandwich à l'heure du déjeuner. Les plus pauvres subiront donc toujours la doxa des plus riches et on ne renversera pas cette tendance inique uniquement avec des slogans et des pancartes.

L'Afrique intellectuelle a donc mieux à faire en termes d'analyses et de création d'idées, pour le développement de l'Afrique, en puisant dans ses propres ressources, son propre univers, qu'en essayant sottement de singer des modèles qui brillent par leurs échecs, au seul prétexte qu'ils viendraient du Maitre, Ex-colon.

mercredi 1 juin 2016

France, équipe de france, football, bain dans le racisme ordinaire.

«Deschamps a cédé sous la pression d'une partie raciste de la France. Il faut savoir qu'en France le parti d'extrême droite est arrivé au deuxième tour des dernières élections. Mais je ne sais pas si c'est une décision individuelle de Didier, car je m'entends bien avec lui, et avec le président. Je m'entends bien avec tout le monde.»

Rien de scandaleux à mon avis, dans ces propos plutôt édulcorés de Karim Benzema. Je ne serai même pas excessif, si je disais qu’il faisait plutôt dans la platitude, en nous rappelant au souvenir assez trouble de cette «autre» France raciste, haineuse, négrophobe et islamophobe, qui se dédit tous les jours davantage et qui a surtout honte de son histoire, de ce qu'elle est, intrinsèquement.

La France de Manuel Valls devrait en effet tourner le dos à cette culture de la haine de l’«autre», désormais érigée en institution. On est vraiment effaré de se rendre compte que la pertinence dans le débat public en France, médias et politiques confondus, ne tient plus qu’à la stigmatisation de ce que certains esprits tourmentés - cette France raciste -, appellent de nos jours «étrangers» ou «immigrés», véritables réceptacles de toutes les frustrations et aigreurs de racistes irréductibles.

La France s'est pourtant construite sur des mariages de cultures, de confessions ou de races. Ce pays dans son origine est multiple. Il a bâtit son prestige sur sa diversité, en s’ouvrant sur le monde, avec hélas, on peut le regretter, une part très importante de cette fortune, adossée sur des génocides et des guerres de prédation en Afrique. Mais la vérité est que sa réputation d’humanisme et de générosité n’a pas toujours été surfaite, l’actuel Premier Ministre en ayant été un heureux bénéficiaire, quand il troqua son statut d’immigré espagnol à celui de français, qu’il revendique parfois de nos jours redondamment, beaucoup plus qu’il n’eut jamais été nécessaire de le faire, pour ceux qui l'étaient déjà avant lui...

Jérôme Rothen, dans la foulée des discours racistes désormais libres en France, avait déjà proposé que la carrière de Serge Aurier fut brisée, pour la seule raison qu’il avait chahuté son entraîneur Laurent Blanc et quelques uns de ses coéquipiers. Il avait suggéré, pour le dire simplement, que le PSG, employeur du jeune Noir Serge Aurier,
«cassa» sa carrière en le laissant «pourrir» dans son équipe réserve pour les deux années de contrat qu'il lui restait, au lieu de le céder à un autre club où il aurait risqué de briller. Mince alors ! Nous ne serions certainement pas au 21 ème siècle qu'il aurait pu exiger la guillotine pour le gamin Nègre ou des corvées dans les plantations du Maitre... En effet, pourquoi se serait-il gêné ?

Je rappelle en outre, une autre banalité en France d'ailleurs et ce pour d’autres raisons, que c’est Laurent Blanc, à l’époque où il était sélectionneur des Bleus, qui avait souhaité qu’on établisse des quotas racistes contre les jeunes Noirs, les prévenant ainsi d’intégrer les centres de formation de football. Il trouvait qu’ils étaient très nombreux dans l’équipe nationale séniore à son gout. Lui, pour que nous soyons clairs, voulait plus de blancs avec son teint dans l'équipe nationale française de football, des spécimens dont les narines allaient moins lui rappeler l'Afrique et ses primates... Ça, ce n'était pas du racisme, comme le négrier n'était pas non plus raciste...

Qu'avait donc fait l'ivoirien Serge Aurier, talentueux footballeur de 23 ans, si ce n’est le péché d'être Nègre et millionnaire, pour qu'un (pourtant) jeune blanc, aigri, frustré et jaloux de 38 ans (Jérôme Rothen), ancien footballeur (très moyen) professionnel lui-même, veuille à ce point sa mort ? Qu'avait-il dit d'aussi grave, comparé aux propos insultants de Zlatan Ibrahimovic vis-à-vis de la France entière et des français - excusez du peu -, sur lesquels le même Jérôme Rothen s'était peu exprimés, pour que la peine de mort soit requise contre lui ? Délit de race ? Mais oui !

Donc, une partie de la France est foncièrement raciste, avec un Front National très à la mode, dont l’idéologie extrémiste, calquée sur le nazisme, est allègrement reprise par les Partis traditionnels de Gauche comme de Droite, qui se succèdent au pouvoir et qui ne s’en défendent plus que très maladroitement. C'est donc quoi le problème ?

Allons seulement !