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samedi 18 juin 2016

Politique - Démocratie - France... CQFD


Dans les pays de la démocratie, concept dont les maîtres auto-proclamés et incontestés, véritables boulimiques de la liberté - «pince-sans-rire» -, sont évidemment François Hollande, Barack Obama et consorts,

- La grève (Cessation collective et concertée du travail en vue d'appuyer des revendications professionnelles dont l'employeur a connaissance) ET 

- La manifestation (action collective, rassemblement organisé dans un lieu public ou un défilé sur la voie publique, ayant pour objectif de rendre public le mécontentement ou les revendications d'un groupe, d'un parti, d'un collectif, d'une ou plusieurs organisations syndicales...etc),

sont des éléments constitutifs de sa réalité et de son expression. La démocratie donc. Ça c'était pour planter le décor.

Allons nous vers l'interdiction des grèves et des manifestations en France - une tendance claire -, afin que nous nous installions durablement dans la tyrannie ? On n'interdit pas la contestation et la liberté de penser dans les sociétés prétendument démocratiques.

Grever et manifester, ce sont des Droits qui consacrent la démocratie et qui ont rang de valeurs fondamentales, susurrai-je plus haut. Et ça ne gêne nullement que je me le ressasse…

L'oiseau avait vu le caillou de Manuel Valls depuis et s'était mis à l'abri...

- D’un, nous sommes en janvier 2015, quelques jours après les attentats de Charlie Hebdo, contraindre en ce moment là et en tout temps d'ailleurs, tout le monde en France au «Je suis Charlie» plus malhonnête, qu'il n'était utile et ce malgré une condamnation ferme et unanime du terrorisme par les français, parmi lesquels une majorité, qui rejetait les sarcasmes aux relents racistes, négrophobes et islamophobes du torchon qu’est Charlie Hebdo...

- De deux, ressortir la menace terroriste ad nauseam, l'État d'urgence aussi, tout en recherchant des prétextes pour museler les français et empêcher les plus démunis d’entre eux d’exiger plus de droits et de justice sociale, à travers des mouvements d'humeur pourtant prévus par leurs lois, 

Procède du même projet d'exclusion du peuple dans le processus démocratique de son pays, par des dirigeants démissionnaires, irrémissiblement soumis aux diktats des marchés financiers et des lobbies mafieux. 


Et pendant ce temps, des intellectuels africains, grands diplômés des écoles des formules creuses, notamment ceux du Cameroun, frappent aux portes de cet Occident décadent, dont la perte est programmée, pour lui demander de les aider à mettre sur pieds chez eux en Afrique, ce qu'il est déjà incapable de faire chez lui... Le vrai charlatanisme ! 

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