-- On peut donc aisément comprendre pourquoi pour s’adresser aux noirs africains, certains blancs préfèrent plutôt lancer des bananes, quand bien même il y aurait des oranges ou des cerises à portée...
-- Au mois de janvier (2015), le «Je suis Charlie» à la suite de l’attaque meurtrier des locaux du journal satirique Charlie Hebdo était devenue une règle commune à laquelle tout le monde devait s’absoudre. Tuer les journalistes de Charlie Hebdo étaient - devenue - une déclaration de guerre à la République française. La République, celle des valeurs essentielles comme la liberté d’expression était devenue une grosse dictature, intolérante, brimante et résolument totalitaire qui muselait son peuple et interdisait le questionnement. Qui n’était pas «Charlie» était contre la France, une rhétorique vulgaire bushienne (Qui n’est pas avec nous est contre nous) extrémiste et jusqu’au-boutiste, qui ne devait servir in fine, que les intérêts égoïstes et surtout opportunistes des politiques arrivistes notoires, comme Manuel «lié éternellement à Israël» Valls, qui se livraient à la vile surenchère émotionnelle.
-- Des enfants de 8 ans furent trainés au poste de Police Nationale, pour s’expliquer sur leur non-adhésion au «Je suis Charlie», opportunément devenue cause nationale... Pouvait-on condamner à la dernière énergie, des attaques meurtriers, terroristes ou pas et ne pas être «Charlie» de mes deux ? Il fallait absolument être solidaire des caricatures malveillantes, islamophobes, racistes et extrême-laïcardes du journal satirique, pour espérer être «Charlie» ou pour que son émotion face à la barbarie perpétrée par des fous soit validée, c’était ça le piège à la con de ces politiques corrompus. Dites-moi, pourquoi Michel Leeb, l’homme blanc, est-il dans l’humour, quand il crée une proximité génétique douteuse entre l’homme noir et le singe, alors que Dieudonné, l’homme noir, mais non moins humoriste, fait de l’apologie du terrorisme, lorsqu’il déclare qu’il est, je le cite «Charlie-Coulibaly», prenant la peine d’expliquer que cela était de son propos, un message de paix et d’amour dans une période trouble de notre histoire?
-- La France elle, celle de ses dirigeants, ne s’est jamais excusée auprès des peuples de l’Afrique noire, de son rôle morbide et mortifère dans l’esclavage et la traite négrière. Michel Leeb, l’humoriste blanc français de son coté, ne s’est jamais non plus senti redevable de quoi que ce soit au noir que je suis, de l’avoir aussi grossièrement et assez souvent, confondu au singe (Apologie à la haine raciale). Ça gêne qui ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire