À défaut d'arguments - paresse intellectuelle et tribalisme en renfort - pour expliquer ou justifier l'incurie et la mauvaise gestion des affaires publiques dans certains pays d'Afrique subsaharienne, stigmatiser un groupe ethnique, parce que ses membres seraient prétendument plus nombreux aux «affaires», est devenu le fond de commerce d’irréductibles haineux sectaires, qui se servent de la politique et de l'aspiration légitime des citoyens au changement, pour verser leur fiel mortifère de l'ethno-fascisme.
Au Cameroun par exemple, il ne fait pas bon appartenir au grand peuple «Béti», bouc-émissaire et véritable réceptacle de saillies nauséabondes, cristallisant autour de lui toutes les haines, de la part de certains déçus de la politique de Paul Biya, le Président du Cameroun, à qui ils reprochent - curieusement - moins sa gestion des affaires de l’État, que son appartenance «coupable» à la tribu dont il est le fils. Ailleurs, en Cote-d’Ivoire, la crise post-électorale de 2010 avait hébergé les mêmes puanteurs tribalistes, à savoir le glissement d’un affrontement réputé idéologique, politique, vers une crise sanglante identitaire, qui avait couté la vie à des milliers de personnes.
Les Hutus et les Tutsis du Rwanda avaient déjà franchi un nouveau palier dans l’affirmation par l’horreur des différences ethniques, se coupant allègrement comme des bouchers avec des machettes, remerciant au passage les femmes et les enfants, qu’ils venaient de violer en les égorgeant… Toute cette énergie négative pour s’auto-détruire, quand cela aurait pu servir d'arme pour se défaire des griffes carnassières de leurs prédateurs séculaires. Le Nègre… Et dire que les suprémacistes blancs imaginent toujours les Noirs sautant d’arbre en arbre tels des macaques, des bananes en main, que ces derniers préfèrent plutôt l’originalité de la charcuterie fratricide. Tout ceci croient-ils, pour le triomphe d’une idéologie qu’ils ne maitrisent pas.
Il n’y a pourtant dans aucun pays africain, une tribu spécifique génétiquement prévaricatrice. Non, il n’y a pas, si je puis me permettre, d’atavisme qui prédispose certains groupes ethniques aux vols des ressources de l'État. Il y a par contre aux sommets de nos enclos coloniaux d’Afrique, une tribu de pilleurs, une espèce d'équipe de voleurs, qui n'ont en commun que la seule particularité d'être des voleurs. Ils ne viennent pas du même village, ne parlent pas les mêmes langues, encore moins n'ont-ils les mêmes cultures, mais ils arrivent à se mettre d'accord sur l'essentiel qui les rassemble: le vol des biens du peuple.
Karim Benzema, l'avant-centre français du Real de Madrid avait été privé de l'Euro de football 2016 sous la pression des plus hautes autorités politiques françaises, au prétexte qu'il avait été mis en examen dans une affaire. Manuel Valls le Premier Ministre français avait même dit à l'époque qu'un mis en examen ne pouvait pas représenter la France... Il s'en foutait royalement de la présomption d'innocence. Bien. On se rend compte que cette maxime opportunément raciste, islamophobe, négrophobe et notoirement contre les intérêts du peuple, ne s'applique jamais aux hommes politiques.
En effet, un régiment de repris de justice et de mis en examen, venus de tous les courants politiques, de toutes les régions françaises, seront candidats pour devenir le prochain Président de la République française dans quelques mois. Personne dans une classe politique française à la moralisation à tête chercheuse ne s'en offusque, encore moins leurs médias, pour la simple raison, qu'ils sont tous de la même famille, de la même «tribu», ils appartiennent tous au même réseau. Ils sont donc solidaires. Ce sont des voleurs !
Que « compreneur » comprenne !
Au Cameroun par exemple, il ne fait pas bon appartenir au grand peuple «Béti», bouc-émissaire et véritable réceptacle de saillies nauséabondes, cristallisant autour de lui toutes les haines, de la part de certains déçus de la politique de Paul Biya, le Président du Cameroun, à qui ils reprochent - curieusement - moins sa gestion des affaires de l’État, que son appartenance «coupable» à la tribu dont il est le fils. Ailleurs, en Cote-d’Ivoire, la crise post-électorale de 2010 avait hébergé les mêmes puanteurs tribalistes, à savoir le glissement d’un affrontement réputé idéologique, politique, vers une crise sanglante identitaire, qui avait couté la vie à des milliers de personnes.
Les Hutus et les Tutsis du Rwanda avaient déjà franchi un nouveau palier dans l’affirmation par l’horreur des différences ethniques, se coupant allègrement comme des bouchers avec des machettes, remerciant au passage les femmes et les enfants, qu’ils venaient de violer en les égorgeant… Toute cette énergie négative pour s’auto-détruire, quand cela aurait pu servir d'arme pour se défaire des griffes carnassières de leurs prédateurs séculaires. Le Nègre… Et dire que les suprémacistes blancs imaginent toujours les Noirs sautant d’arbre en arbre tels des macaques, des bananes en main, que ces derniers préfèrent plutôt l’originalité de la charcuterie fratricide. Tout ceci croient-ils, pour le triomphe d’une idéologie qu’ils ne maitrisent pas.
Il n’y a pourtant dans aucun pays africain, une tribu spécifique génétiquement prévaricatrice. Non, il n’y a pas, si je puis me permettre, d’atavisme qui prédispose certains groupes ethniques aux vols des ressources de l'État. Il y a par contre aux sommets de nos enclos coloniaux d’Afrique, une tribu de pilleurs, une espèce d'équipe de voleurs, qui n'ont en commun que la seule particularité d'être des voleurs. Ils ne viennent pas du même village, ne parlent pas les mêmes langues, encore moins n'ont-ils les mêmes cultures, mais ils arrivent à se mettre d'accord sur l'essentiel qui les rassemble: le vol des biens du peuple.
Karim Benzema, l'avant-centre français du Real de Madrid avait été privé de l'Euro de football 2016 sous la pression des plus hautes autorités politiques françaises, au prétexte qu'il avait été mis en examen dans une affaire. Manuel Valls le Premier Ministre français avait même dit à l'époque qu'un mis en examen ne pouvait pas représenter la France... Il s'en foutait royalement de la présomption d'innocence. Bien. On se rend compte que cette maxime opportunément raciste, islamophobe, négrophobe et notoirement contre les intérêts du peuple, ne s'applique jamais aux hommes politiques.
En effet, un régiment de repris de justice et de mis en examen, venus de tous les courants politiques, de toutes les régions françaises, seront candidats pour devenir le prochain Président de la République française dans quelques mois. Personne dans une classe politique française à la moralisation à tête chercheuse ne s'en offusque, encore moins leurs médias, pour la simple raison, qu'ils sont tous de la même famille, de la même «tribu», ils appartiennent tous au même réseau. Ils sont donc solidaires. Ce sont des voleurs !
Que « compreneur » comprenne !
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