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samedi 9 novembre 2013

Après 400 ans d'esclavage, 350 ans de colonisation? C'est cher payé!

Pas le choix, nous sommes obligés de revisiter le logiciel du guide du bon raciste, afin de nous acclimater au nouveau modus operandi du bien-pensant suprémacisme blanc...  Beaucoup comme moi pensaient que la haine avait pris des formes humaines, solubles, devenant à peine visible, perceptible, sachant se fondre dans la masse de toutes ces horreurs qu’à force d’être répétées étaient devenues transparentes, surtout résistantes, comme ces microbes qui réapprendraient à vivre au contact des antibiotiques!

Certains comme moi encore avaient la nostalgie de cette époque qu’ils n’avaient pourtant pas connue et qu’il pensaient naïvement révolue, l’apartheid en Afrique du Sud ou la belle période de la ségrégation raciale aux États-Unis, pendant laquelle des écoles, des cinémas et des transports publics par exemple, avaient des places réservées à l’élite supérieure, la race blanche… Le noir toujours d’un coté comme si la couleur sombre de sa peau pouvait tâcher, salir…

Blanc et noir prendront désormais (ça fait un moment déjà...) le même bus, le même avion pour leurs déplacements, autant fréquenteront-ils les mêmes salles de cinéma et s'extasieront tous ensemble, devant les prouesses des mêmes acteurs, au même moment aussi, s'ils le désirent. Nos enfants, quelques soient leurs teints, peuvent aussi se payer le luxe de se retrouver au sein des mêmes collèges et lycées, enfin presque...
Les choses n’ont pourtant pas changé, ou disons que si peu a disparu… Les mues se sont opérées, plus dans les textes, les lois, que dans nos sociétés et nos têtes!

La race supérieure affiche toujours aussi fièrement son complexe de supériorité et la banane ou le photo d’une guenon à coté d’un noir le renverra toujours vers des contrées imaginaires où des arbres feront toujours offices de logis... La mode est résolument à la surenchère raciste et ceci n’est pas simplement une opinion, ça frise l’exécrable constat d’une société en crise identitaire qui vole très bas désormais pour s’inventer d’autres valeurs, d’autres repères!

Aussi, les langues se sont déliées, on est davantage bien droit dans ses bottes quand on peut laisser parler son esprit d’esclavagiste raciste et consentant, mêmes les mots n’arrivent plus à rivaliser de violence avec ceux qui les portent, la haine chevillée au corps et résolus qu’ils sont à vouloir faire régner à tout prix, la suprématie usurpée de la race aryenne

Les USA, la France ou le Royaume-Uni auront toujours recours à la Cour Pénale Internationale, une justice internationale pourtant, pour juger les nègres, ceux-là mêmes qu’ils veulent spolier, asservir, en prenant soin qu’aucun risque que cela ne puisse s’appliquer à eux ne subsiste! Je viens d’ailleurs de lire quelque part que l’immigration, l’excuse toute trouvée, le fantasme de tout bon raciste qui se respecte, était la conséquence filiale de la colonisation et j’ajouterai même de l’esclavage… Aurait-il pu en être autrement?

Si les échanges entre les nations dites fortes du Nord et celles plus faibles, supposément plus pauvres du Sud, privilégiaient le strict respect des lois internationales, ce problème de l’immigration ne se serait jamais posé avec autant d’acuité! Les peuples du sud sont éprouvés par tant de mépris, de la part de ceux qui les asservissent, qui les pillent, quand ils ne les assassinent pas avant, et osent les appeler envahisseurs quand ils viennent frapper à juste titre, à leurs portes pour quémander un verre d’eau à boire…

Sortir d’une institution comme la CPI, juridiction internationale inique, devenue illégale du fait du deux poids, deux mesures qu’elle applique méthodiquement, toujours au détriment des nations et des peuples référencés comme étant les plus faibles, concentrés pour la très grosse partie en Afrique, est une autre forme, au-delà de la symbolique qu’elle pourrait représenter, de racisme!

Je rêve!

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