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dimanche 5 mars 2017

François Fillon, pourquoi on a le droit de ne pas aimer la politique...

La masse - le peuple j'entends - est décidément inculte et moutonnière. Elle l'est, de façon résolue. François Fillon aura donc réussi le tour magistral de se poser en rempart contre un système, dont il est l'incarnation la plus aboutie, la plus détestable surtout. Quel cynisme ! 
Il avait mis en avant des valeurs qu'il foule aujourd'hui aux pieds, celle de la parole donnée en l'occurrence, pour satisfaire des objectifs égoïstes, quoique légitimes, de carrière. Morale, éthique, telles étaient les valeurs fondatrices de sa marche vers la magistrature suprême en France. Pour gouverner la France disait-il, il fallait faire preuve d'une exemplarité dont il aura lui-même été incapable durant sa très longue carrière en politique, en ceci, qu'il a été longtemps le sergent Chef d'un système qui a toujours méprisé un peuple, qu'il prend aujourd'hui à témoin, pour légitimer sa forfaiture. 

Le pouvoir d'achat des français est à un niveau bas historique, ils dorment dans la rue, ils n'ont pas de boulot non plus, que François Fillon, du haut du pouvoir qu'il a toujours jouit en politique, réservait à ses enfants et à sa femme. C'est donc bouleversant d'entendre des milliers de citoyens français, suivistes (désespérés) de cet imposteur/prestidigitateur, parler d'acharnement judiciaire, de hold-up démocratique, alors que le gus qui a leurs faveurs, vole et viole la France depuis des lustres, en rétribuant avec l'argent du contribuable, sa femme et ses enfants, pour des missions qu'ils n'ont jamais accomplies. 


La symétrie entre l'homme noir et le singe ne m'a jamais paru pertinente, mais entre l'homme en général et le mouton, je n'ai pas de certitude absolue. 

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