Manuel Valls qui expulse des familles avec des enfants dans la région lyonnaise, sous le froid et la neige, rasant leurs campements comme aurait pu le faire avec légèreté, mais aussi avec une certaine légitimité empruntée à l'extrême-droite, une certaine droite de Nicolas Sarkozy, le socialisme se met à l'exercice de l'exclusion, de la haine.
La Gauche française s'émancipe elle aussi avec, outre la partition du multi-fraudeur Cahuzac, au mensonge aiguisé et décomplexé, mais aussi une politique déshumanisante, humiliante, discriminante, avec un ministre de l'intérieur qui militait déjà il y a peu, pour plus de "White" ou de "blancos" dans un marché d'une ville où il était maire, car à son goût, il y avait trop de noirs et d'arabes...
Jérôme Cahuzac, ex-ministre du budget du gouvernement Ayrault, à y voir de très près, comment aurait-il pu mentir avec un tel aplomb, prétendre qu'il n'avait pas de compte bancaire en Suisse logeant des fonds dissimulés, s'il n'était pas assuré et rassuré du soutien de ses patrons que sont le Président de la République et le Premier Ministre ? Voilà la force de la démocratie ! Une caste de petits voleurs aux petits bras, qui s'arrogent tous les pouvoirs, organisent leurs impunités dans un mensonge aussi violent qu'un pet silencieux. Nous savons dorénavant sur quels tubes nous danserons l'été prochain, ce sera bien au rythme des dénégations aussi puériles que stériles de la bande à Hollande !
Ne pas voter pour Sarkozy en 2007, c'était acquis, mais que restait-il d'autre comme candidat pour entretenir la flamme citoyenne, pour transformer en réalité ce rêve d'un monde plus consensuel, résolument tourné vers l'humain ? Face à lui, il n'y avait que du vide, un vide idéologique ou l'imposture qu'était cette Gauche candidate, perverse, arrogante, vicieuse et dont l'agenda n'était autre que celui d'avilir davantage un peuple apeuré et aux aguets, d'atrophier son cerveau, de paralyser sa capacité à réagir, afin de le mettre aux ordres... Cette population croyait peut-être avoir été témoin d'une marche vers les cimes de l'abjection avec "le petit juché sur des talonnettes" du dernier quinquennat, celui des discours parfois fascisants et aux relents racistes, car avec lui, les clivages étaient clairement marqués...
La chute est plutôt grande, le réveil difficile et les conséquences lourdes en terme d'images et de valeurs. Il n'y a plus de repères, tout a foutu le camp... Tout ça pour ça ?
Moi Président de la République...
Moi Président de la République...
Et puis quoi encore ? Il n'ose plus affronter ce peuple qui l'a porté aux nues, ne prend plus que les portes de service, car les entrées principales sont devenues désespérément grandes pour lui, antipathiques surtout et plus grave, il est forcer de se justifier tout le temps et de s'expliquer sur sa politique, ses choix ou ses orientations... Remarque, d'autres demanderaient à faire moins que ça, juste pour traverser le perron du palais de l'Elysée... Des opportunistes d'une vulgarité déconcertante, ces politiques du dimanche matin.
Ce qui va les perdre, c'est la mondialisation, mais aussi cette démocratie qui leur sert de visa pour aller assassiner ou voler... Chacun se fait de plus en plus de nos jours son opinion personnelle, accède à l'information par son propre canal et internet nous fait voyager à travers le monde à vitesse grand V...
Je plains tous ceux ici qui continuent de nous parler de la gauche ou du socialisme français. J'ai envie de leur dire que c'est un mot qui s'est vidé de son sens originel, qu'ils arrêtent de prendre leur désir pour des réalités. Le socialisme aujourd'hui n'est qu'un fantasme occidental qui se réalise plutôt ailleurs et j'ai envie de dire - heureusement, car la désespérance commençait à squatter le genre humain mieux qu'une deuxième peau. Le bolívarisme vaut le détour...
Comme dans la plupart des pays socialistes latino-américains, malgré tous les compromis antérieurs passés avec des leaders sud-américains plutôt conciliants ou aux ordres, visant à renforcer ou à conforter la capitalisation des industries locales au détriment du peuple, il avait été prouvé qu'une autre politique était possible, inspirée de Simon Bolivar, matérialisée sous Chavez, le défunt présidant vénézuélien avec la promesse qu'elle ne s'arrêtera pas là, car les peuples sont souverains et que le temps est leur meilleur allié.
J'ai encore mal au ventre du culte à la haine fait à Chavez après l'annonce de sa disparition, venant d'un gouvernement dont la tradition est à gauche, plutôt socialiste...Que chacun remette son manteau, range sa chaise, c'est la fin du spectacle.
La république irréprochable de Hollande, une arnaque, au mieux une escroquerie intellectuelle et au pire, une caste de corrompus qui se croiraient intouchables.
L'idée selon laquelle la politique ne serait que stratégie, posture et intérêts peut bien être vraie, la bande à Hollande valide cette thèse depuis bientôt un an...
Tiens, le Mali a perdu son indépendance, sa souveraineté et ses ressources naturelles! Merci à François Hollande, le Président français qui y était allé pour faire la guerre aux jihadistes. Il ne fallait pas y voir un quelconque lien avec la France-Afrique, ses réseaux, sa mafia, bref ses pratiques mafieuses plus que cinquantenaire, encore moins une mission ré-colonisatrice... Tu parles! Flanby s'est révélé être plutôt une crème dégoûtante à béton armé. Il a remis en cause l'indépendance d'un pays, vieille de plus de cinquante ans! Hypothéquant ainsi l'avenir de milliers de jeunes maliens qui, inéluctablement, viendront grandir le nombre croissant des sans-papiers dans des foyers ici en France! J'apprécie le développement et le sens nouveau que prennent les rapports entre le nord et le sud. Être mauvais ou mal noté sur tout, c'est un art et je ne suis pas un génie.
La bande à Hollande ne me dégoûtera pas de la France, ni des français!
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