Vouloir désespérément l'échec du candidat de l'UMP aux prochaines élections présidentielles françaises, ne peux pas seulement être, du point de vue sud-saharien, qu'une simple volonté de voir un ennemi déclaré de l'Afrique s'en aller. Ce serait aussi l'occasion de voir l'émergence d'une société africaine véritable, ou dit autrement, simplement parce qu'on voudrait assister à l'émancipation réelle des peuples africains qu'il aura contribuer à replonger dans les heures noires de l'esclavage, des corruptions, des complots, de la France-Afrique et des coups d'état. Vouloir à ce point son échec, voudrait aussi dire qu'on est quelque part comme moi, féru de justice et d'égalité. Oui, l'affaire Karachi et ses rétro commissions qui auraient servi à financer la campagne présidentielle d'Edouard Balladur de 1995, avec comme directeur de campagne un certain Nicolas Sarkozy, cache toujours ses secrets. Ensuite l'affaire Bettencourt, pas avec la même cause, mais avec les mêmes effets, à savoir le financement de la campagne présidentielle 2007, cette fois-ci de l'actuel président. Tout ceci mériterait que des juges posent quelques questions à notre président. Son statut pénal actuel ne permettant pas une telle entreprise, vivement donc qu'il perde à plate couture la prochaine échéance électorale... Et qu'il redevienne un justiciable lambda avec toutes ses implications !
On aura vite compris que les raisons pour lesquelles on voudrait voir Sarkozy échouer sont légions, et c'est difficilement tenable pour lui, de trainer autant de casseroles et de solliciter la confiance de ses électeurs... Soupçons de corruption, blanchiments d'argent, prise illégale d'intérêt, financement illégal de parti politique... Voilà en partie des sujets sur lesquels on voudrait entendre l'entourage de notre vaillant président nous donner des explications.
En 2007, Président de l'association de financement pour la campagne de Nicolas Sarkozy, Éric Woerth, par ailleurs Trésorier de l'UMP à la même époque, devrait être mis en examen pour financement illégal de parti politique et abus de faiblesse aux dépens de Liliane Bettencourt. Excusez du peu...
Que ce soit dans l'affaire Karachi ou de celle de Mme Bettencourt, le doute profite à Mr Sarkozy, car on peut toujours penser qu'il n'était pas au courant des dérives de ses amis intimes.
Une justice pour tous et tous pour la justice. Elle commence en mai 2012, avec le départ de Nicolas Sarkozy, barrons lui la route, afin que la justice et la paix se réalisent.
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