Pages

vendredi 11 janvier 2013

Nicolas Sarkozy, Ziad Takieddine, la France révèle ses truands !


Je n'en reviens pas, toujours très bluffé par l'attitude plus que désinvolte des médias français, leur posture horriblement clivante sur le traitement des grands faits de l'actualité... De Bashar Al Assad à Sarkozy, en passant par Poutine et j'en passe, le ton est résolument différent. Nicolas Sarkozy bénéficie d'un traitement de faveur et je ne pense vraiment pas que ce soit sa petite taille qui le rende sympathique, ni ses talonnettes ! Ses  casseroles, aussi grandes que des marmites géantes, font un vacarme à rendre l'ouïe à un malentendant chronique, mais nos médias français préfèrent botter en touche. Oui, pour eux, c'est plus facile d'ergoter sur la dictature de Bozizé de la république Centrafricaine ou de pérorer en longueurs des journées du massacre supposé de Bashar Al Assad sur son peuple, mais reconnaître ou du moins laisser une toute petite place à l'intelligence de certains soupçons qui sont plutôt têtus et qui pèsent sur l' ex Chef d'Etat français leur parait totalement inacceptable. 
Les révélations de Ziad Takieddine - pas originales sur le coup - sur les prétendues implications de Sarko dans l'affaire des rétro-commissions sur les ventes d'armes au Pakistan et aux conséquences macabres sont très graves. Sur le même dossier, on nous parle aussi d'une éventuelle mise en examen de l'ex Chef d'Etat pour trafic d'influence, ou violation du secret d'instruction, car il aurait cherché pendant qu'il présidait encore aux destinées de la France, à détourner l'enquête et empêcher que la justice prévale. Il y'a aussi l'affaire Bettencourt, où seul ses qualités d'équilibriste ou de prestidigitateur lui ont permis d'éviter la case prison... Que dire alors de cette histoire de ces mallettes d'argent qu'il aurait reçu des mains de Kadhafi ? On parle de 400.000.000 € étalés sur quatre ans, de 2007 à 2011. Le point d'orgue de cette histoire scabreuse qui avait coûté la vie à plusieurs milliers de libyens étant l'assassinat du Colonel Khadafi, leur leader. On retrouve là malheureusement, tous les ingrédients d'un bon scénario de maffia new-yorkaise des années 30. Corruption, assassinat et que sais-je encore, au cœur de la république française. Shocking ! 
La classe politique française occupe l'espace publique et les médias aussi, avec des débats creux sur le mariage entre personnes homosexuelles et la procréation médicalement assistée. C'est quoi l'urgence, alors qu'il y'a bien des thèmes sur lesquels prêter notre énergie en temps de crise financière et morale profondes ? Admettons même qu'on en parle, pourquoi donc tout le temps ? Tout simplement une énième tentative d'aliénation d'une population à qui on a plus rien à dire, rien à proposer ! 
Le mensonge d'état est désormais érigé en institution, gauche comme droite, on fabrique des alibis pour aller en guerre, pour aller voler tout court... Peu importe le nombre de victimes collatérales, tant que le but visé est atteint, le reste compte moins ou pas du tout. On ne sait pas réellement ce qu'est devenue la Cote-D'Ivoire après le passage du "petit" Sarko et de l'humanoïde Dramane Ouattara, ça n'intéresse plus personne. Idem pour la Libye, qui serait devenue ingouvernable, terrain de tous les conflits tribaux, nid de toutes les exactions, ce peuple ne connaîtra plus jamais la paix et sa jeunesse a un avenir hypothéqué, confisqué par la France, le Royaume-Uni, les USA et bien d'autres. La Libye est devenue un "Far West" où les seuls à tirer leurs marrons du feu sont ces pays dits de la communauté internationale, ces voleurs aux cols blancs, sans foi, ni loi... Les seuls secteurs d'activité en Libye qui prospèrent aujourd'hui sont les gisements de pétrole,  l'une des raisons pour lesquelles étaient venues les grandes puissances du monde avec leurs multinationales, sous le prétexte fallacieux de vouloir y instaurer la démocratie ! Sarkozy était et est de droite, mais l'actuel Président de la République, François Hollande est de gauche et les deux sont sur la même trajectoire... Quand il faut tuer, piller, déstabiliser les nations dites faibles, il n'y a pas de système politique. Le discours de François Hollande sur la Syrie par exemple, n'est pas différent de celui de son prédécesseur. Cliver, piller, déstabiliser et accessoirement tuer, ils savent faire, qu'ils soient de gauche ou de droite. 
Ce soir, "Envoyé Spécial", cette émission culte de la chaine publique, nous a encore fait un énième documentaire su Gilles Jacquier, reporter de France2, mort en Syrie. Il était comme d'habitude question de mentir, de vilipender le Président syrien et son gouvernement, occultant la vérité pour préparer les masses à une intervention là-bas, ou du moins leur vendre l'idée qu'il serait nécessaire que la communauté internationale y aille pour sauver un peuple meurtri !  Cette chaîne, d'utilité publique, aurait pu tout aussi faire un reportage sur tous ces soupçons qui pèsent sur Sarkozy, pas dans le but de l'accabler, mais simplement de faire un travail de journaliste, enquêter, analyser... Non, avec leurs choix des thèmes à passer à l'antenne, ils rendent tous, je parle bien de ces médias français, un jugement d'incompétence et devraient par conséquent, rendre leurs cartes de presse. À moins que ce ne soit une autre -énième- escroquerie intellectuelle, comment interpréter cela différemment ? À prendre comme ça une population en otage... Les hommes politiques et les médias dans leur grande majorité sont devenus de véritables policiers de la pensée et on ne le dira jamais assez, le terrorisme n'a jamais été celui dont on nous parle dans le monde occidentale, ses contours sont négociés dans les salons feutrés du palais de l'Elysée, du 10 Downing Street ou de la Maison Blanche. 
Lors de son dernier passage en République Démocratique du Congo, François Hollande, avec l'arrogance qui le caractérise, voulait donner des leçons de démocratie aux dirigeants de ce pays là, dans d'autres circonstances et parlant toujours de l'Afrique, il évoquait la fin de la "France-Afrique", avec sa contingence de corruption et de crimes, mais la crise centrafricaine nous a appris qu'on ne se départi pas aussi facilement de ce qui peut constituer son domaine de définition... Oui, avec l'avancée des rebelles armées vers la capitale Bangui, notre cher Hollande n'avait rien trouvé d'autre à faire que de renforcer la présence militaire française en République Centrafricaine, sous un autre prétexte emprunté de vouloir protéger les ressortissants français. La fin de la France-Afrique ? Mon œil ! 
Sur Takieddine, l'homme par qui certaines plaies de la République Française sont révélées, on lui prête tous les noms, de vendeurs d'armes à escroc ou bandit, mais on omet de dire que son complice, parfois par personnes interposées, reconnaissons-le, fut un Chef d'Etat et que les attributs que l'on trouve à l'un, iront forcément à l'autre... 
Pour beaucoup de français, Poutine est un dictateur, Bashar Al Assad un assassin...etc. Et si l'homme qu'ils avaient porté aux nues en 2007, leur Président pendant 5 ans, était un vulgaire bandit, doublé d'un génocidaire ? Se sont-ils posés cette question au moins une fois ? Je doute fort, car les médias seront toujours là pour détourner leur attention et leur parler peut-être de Chavez, le président vénézuélien, élu lui aussi comme François Hollande, mais que la classe politique française aime à présenter comme dictateur, car il combat l'impérialisme et se dresse fièrement contre l'axe sioniste ! 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire