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jeudi 3 janvier 2013

Sarkozy - Khadafi --> corruption, lâcheté et crime prémédité



Si un Chef d'état africain était accusé du tiers de ce qui est reproché à Sarkozy, je crois que la cour pénale internationale, les grands censeurs du monde occidental, les bonnes consciences de la communauté internationale ( toujours eux ) ou les juges vertueux français (encore... ), auraient déjà sorti leurs mouchoirs et se seraient mis à pleurer, criant au scandale, pointant ce vilain diable ou vilipendant ces incorrigibles africains, toujours prompts à voler, tricher, corrompre et que sais-je encore ... Rappelons-nous le traitement infligé au fils du Président Équato-guinéen contre qui un mandat d'arrêt international avait été lancé pour détournement de fonds publics... En attendant, il n'a encore commandité l'assassinat d'aucun Chef de l'État ! 
Les démocraties ou les élections africaines sont toujours l'occasion ici en France pour certains de se poser en donneurs de leçons de la chose politique d'une manière générale. L'UMP de Nicolas Sarkozy, récemment encore et dans le même ordre d'idées, nous avait servi de très grands moments démocratiques, avec des fraudes tous azimuts, aux techniques de plus en plus aiguisées lors de l'élection du Président du mouvement, dont les auteurs n'étaient autres que François Fillon, ex-premier ministre sarkozyste et Jean François Copé, ex-secrétaire général de ce groupe politique. Les socialistes ne sont pas du reste, le congrès de Reims sera toujours là pour nous le rappeler. Ces bandits notoires, qui ont pour méthodes expiatoires, la lâcheté ! 
Sarkozy serait donc encore soupçonné d'avoir bénéficier des largesses de Khadafi, le Guide libyen, pour financer sa campagne présidentielle de 2007 ( encore !! ), on parle toujours de la somme de 50.000.000 €. En effet, après Mouammar Khadafi, son fils Saïf Al-Islam Khadafi ou le site Médiapart, c'est maintenant au tour de Ziad Takieddine d'accuser l'ex-Chef d'État français. Notons que Takieddine était  le principal intermédiaire, en lien avec Claude Guéant de la négociation de contrats en lien avec l'entourage de Nicolas Sarkozy avec le régime libyen de 2005 à 2007, donc il devrait savoir de quoi il parle et s'il le fait plutôt dans le cabinet d'un juge comme on nous le laisse entendre, pourquoi ne pas lui accorder un peu de crédit ? 
De toutes les façons, les gesticulations ridicules de Sarkozy pendant la crise libyenne et son empressement à en découdre avec un Chef de l'État qu'il avait reçu en grande pompe à Paris laissent songeur. Pour certains, il est le celui qui avait forcé la main aux autres membres permanents du Conseil de Sécurité de l'ONU pour l'adoption d'une résolution contraignante contre la Libye, il serait aussi le commanditaire du crime odieux contre son leader charismatique Khadafi... À la lecture de tous les soupçons qui pèsent sur l'ex-élyséen Sarkozy, on ne pourrait être accusé d'anti-sarkozysme primaire, si on essayait de mettre en lumière les raisons qui l'avaient poussé à précipiter une attaque militaire en Libye et le génocide qui en avait suivi, alors qu'il y avait bel et bien moyen de trouver une solution politique, diplomatique qui aurait épargné des vies humaines... Ce que la communauté internationale conduite par le "petit" Sarkozy reprochait à Khadafi était grave pour qu'il ne soit pas présenté face à un juge, mais ils avaient préféré le lyncher, et pourquoi donc ? Qui avait intérêt à ce qu'il se taise à jamais ? 
Si on est féru de justice, d'égalité et qu'on se réclame de la démocratie comme l'était Sarkozy, ce n'est pas possible qu'il ne l'ait pas présenté face à une juridiction internationale au vue des charges qui pesaient sur lui ! Crimes de guerre, crimes contre l'humanité, disait-il ! Apparemment, le but était de le refroidir et reconnaissons-le, franc succès du Président français de l'époque, Khadafi ne parlera plus jamais et n'a d'ailleurs jamais pu bénéficier d'une sépulture généralement réservée aux êtres humains... Quelle rage ! 
Saïf Al-Islam Khadafi, le fils du Guide libyen assassiné, souvent présenté avant sa chute comme son successeur, était sous le coup d'un mandat d'arrêt international, émis par la court pénale internationale pour les mêmes motifs que son défunt père, mais il est toujours gardé prisonnier en Libye... Pourquoi ? Alors que la justice internationale et la communauté internationale ont besoin de l'entendre ? Pourquoi les agitations ridicules de Sarkozy n'ont-elles pas servi à cette occasion ? Pourquoi n'a t-il pas mis ses tics nerveux pour une fois au service du droit et de la justice ? 
Voilà pourquoi une mise en examen s'impose, oui, les propos de Ziad Takieddine méritent qu'on leur apporte une attention particulière, au nom de la justice, celle dont se réclamait Nicolas Sarkozy ! 


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