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mercredi 27 février 2013

Benoit XVI - la modernité et les lubies de l'homme emporteront-elles l'église ?


Devant ma télé ce matin, j'ai suivi avec une attention particulière, la dernière audience du Pape Benoît XVI… L'homme est fatigué, affalé dans son fauteuil, il s'adresse à la centaine de milliers fidèles, de curieux ou de touristes simplement, venus lui dire au revoir, il parle de son ministère, de Dieu, de sa parole… Avec lui, tout est dans l'humilité, l'originalité et tout est aussi dans la religiosité. 
Je suis croyant non-pratiquant, né de parents protestants, fortement engagés dans le ministère de Dieu, je crains et je crois en cet être suprême quand même... 
Je crois aussi, comme beaucoup d'ailleurs, être un homme moderne, avoir évolué avec mon époque, être bien installé dans mon temps. C'est un choix et cela ne veut pas dire que je serai prêt à embarquer dans mon mode de vie, toutes les compromissions liées à l'évolution naturelle, parfois brutale et inexorablement rapide de cette époque, loin s'en faut ! 

J'ai assisté avec la dernière audience du Pape, à une batteries d'analyses, venant d'experts divers ès église, chacun devisant, pensant connaître plus que tout le monde, jugeant parfois, d'autres condamnant même, à la fois Benoit XVI et le ministère de Dieu... Étaient au centre du débat, le port du préservatif et l'homosexualité ! Réduire les fondements même de l'église de Dieu à ça, c'est clair, notre société est entrain de franchir un cap ! On en entend plus que parler de ça et de la position de l'église par rapport à l'homosexualité ou le mariage homosexuel. 
L'église et l'enseignement biblique s'adressent d'une manière générale à tout le monde, mais davantage aux fidèles... Doux euphémisme, selon moi.  Peut-on adhérer aux préceptes du christianisme, si l'on n'a pas la foi ou si l'on ne fait pas confiance en l'église ? Peut-on croire en Dieu, si l'on met en doute sa parole ? 
La bible et le ministère de Dieu nous apprennent beaucoup de choses, je les trouve en phase avec mon époque, même sans être un croyant-pratiquant, je peux dire sans ambages, que la religion, quelqu'elle soit, est l'un des derniers remparts contre toutes les dérives de notre société. 
Croire en Dieu, être chrétien, c'est accepter que l'humanité commence par un couple composé d'un homme et d'une femme… Il y en a qui pense le contraire ou autre chose et c'est leur droit le plus absolu. L'église comme la mosquée, sont les endroits de liberté par excellence, leurs portes sont toujours ouvertes et on y entre LIBREMENT

L'église pense que le vagabondage sexuel est source de beaucoup de maladies, sexuellement transmissibles en l'occurrence et que le meilleur moyen pour y remédier c'est l'abstinence… Personnellement, je ne vois pas ce qu'il y a de ringard à dire cela…   
La démocratie n'est pas une religion, mais une conception du comment nous voulons que notre société soit gérée… Ses torts sont pourtant innombrables, ses défauts sont circonscrits, mais en son nom, on continu d'affamer des gens, d'assassiner des peuples ou de les piller. 
Le catholicisme, le protestantisme et bien d'autres ne sont pas des mouvements politiques, encore moins des systèmes politiques autocratiques ou dictatoriaux ! On est chrétien ou pas, LIBREMENT ! 
Je suis dégouté de me rendre compte que de nos jours, parler de Dieu, de ses enseignements, c'est de façon subtile, voire vicieuse souvent, l'occasion pour certains de parler de leurs lubies, de leurs fantasmes… On est pourtant libre de ne pas écouter ce que la bible dit. Ceux qui sont davantage critiques envers l'église ne connaissent pas Dieu, nient son existence et trouvent ses enseignements désuets. 
Oui, l'église doit pouvoir répondre à toutes ces questions d'ordre sociétale, économique, existentielle même, mais elle ne va jamais se substituer à la politique dont la principale mission est d'y répondre de façon concrète.
L'église n'envoie pas en prison si on ne respecte pas ses enseignements. On est libre de pas l'écouter, aucun juge ne nous condamnera pour ça. 
Soyons tout ce que nous voudrons, mais soyons autre chose si nous voulons résolument nous engager dans la voie tracer par Dieu, à travers ses enseignements… Personnellement, je suis incapable de prendre pour moi le chemin que propose le ministère de Dieu, mais je me garde bien de porter un quelconque jugement

Bon vent à Benoit XVI 

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