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samedi 30 janvier 2016

« CHRISTIANE TAUBIRA » OU POURQUOI IL NE FAUDRAIT PAS S'EN FAIRE...

La politique politicienne française, celle des supposées grandes démocraties d’une manière générale, ne devrait guère avoir d'intérêt dans la communauté Noire, encore moins les différents avantages ou tourments de ses cadres. La démission de Christiane Taubira, Ex-Ministre de la Justice de la France, n’aurait donc jamais dû passer le test de ces choses qui indignent, affectent et qu’on peut réprouver «chez nous». Le mouton ici c’est la masse, habituée à se faire manipuler, mais arrivé à un point, il doit refuser de se laisser tondre, c'est un impératif intangible, une question de survie même, l’hiver est parfois rude.

Les indignations convenues, en plus d’être stupides, doivent répugner… En effet, la moutonnerie est une pathologie grave. Sa chronicité l’est davantage, c’est le mal dont souffre cruellement le Noir, il suit. Il obéit. Il trouve son cerveau tellement précieux, qu’il s’en sépare pour ne pas l'abimer, le range soigneusement dans le tiroir absurde de ses lubies. Il veut la reconnaissance du Maitre, être nommé Chef de sa plantation. Dans une démarche suicidaire, il s’identifie à son bourreau, pour régner sur le peuple auquel il appartient…

En rejoignant une Gauche française au pouvoir, notoirement belliciste, atlantiste, suprémaciste, voire criminelle, dont certains de ses discours et postures pouvaient receler quelques racismes et négrophobies, Christine Taubira - fourvoiement total -, s’était engagée aux cotés du bourreau séculaire d’une Communauté (Noire), dont la reconnaissance des blessures et des douleurs était devenue grâce à elle, à l’âpreté de son combat, une réalité avec laquelle il fallait désormais compter. C’était La Loi Taubira N° 2001-434 du 21 mai 2001, de son nom…

En effet, en 2001, en tant que parlementaire, elle fut la rapporteure de la loi qui reconnaissait la traite négrière et l’esclavage des noirs - pas seulement - comme constituant un crime contre l’humanité. Mais le 5 février 2013, cette Loi, qui avait gagné le mérite de restituer une part importante d’humanité confisquée au Nègre, fut vidée de sa substance, quand la chambre criminelle de la Cour de Cassation donna la permission de faire l’apologie de l’esclavage, arguant qu’elle n’était pas une loi normative, qui pouvait servir de fondement légal à une poursuite pour apologie...

Tout ça pendant que Christiane Taubira, étrangement muette, inerte, insensible, trônait à la tête du Ministère de la Justice de la France, troisième personnalité de l’État, dans un pays qui avait construit son prestige, sa fortune aussi, sur la domination et la «bestialisation» d’un peuple auquel elle prétendait appartenir. Elle fut donc complice d’une énième expulsion des Noirs du cercle privilégié des humains. Est-ce que c'est alors bien comme ça ?

Même sa caricature, représentée en guenon par le torchon raciste «Charlie Hebdo» ne m’avait pas émue, pour la simple raison, qu’elle n’était finalement malmenée que par ses Maitres, ses complices donc, qu’elle avait délibérément choisi de servir, foulant des pieds les valeurs qu’elle avait incarnées pendant de nombreuses années. Pourquoi m’offusquerai-je donc aujourd'hui, qu’elle se brouille avec ses alliés idéologiques, aux yeux desquels elle n’avait jamais cessé de n’être qu’une négresse consentante ?

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